samedi 27 février 2021

Devenir les fils et filles des Vrais Parents

Livre VII

Traditions et cérémonies

Chapitre II

Les préceptes pour servir les Vrais Parents

1. Les Vrais Parents sont le centre des familles bénies

1.1. Devenir les fils et filles des Vrais Parents

Dorénavant, vous devez vivre avec les Vrais Parents. Les Vrais Parents sont dans la position des grands-parents. Ils sont aussi comme votre mère et votre père, qui vivent avec vous, et vous serez dans la position du premier fils. C’est un âge nouveau et différent. Nous pouvons donc comprendre que trois générations vivront ensemble.

Vous devez vivre avec au cœur le sentiment que Dieu est avec vous et que les Vrais Parents, en tant que vos propres parents, sont avec vous. Nous sommes maintenant entrés dans un âge où nous ne pouvons pas penser que Dieu n’est pas là, qu’Il est mort. (131-97, 16.4.1984)

Dans tout ce que vous faites, il faut que les Parents soient partie prenante. Vous devez les consulter avant de prendre des décisions, parler avec eux des différentes situations, et essayer de résoudre n’importe quel problème avec eux. (44-173, 6.5.1971)

Vous ne pouvez pas simplement manger de bonnes choses et porter de beaux habits. Commencez par offrir le meilleur à Dieu. En outre, quand vous marchez, dites-vous que vous marchez avec notre Père à votre droite et notre Mère à votre gauche. (24-181, 4.8.1969)

Que devez-vous faire pour recevoir l’amour des Parents ? Il s’agit d’aimer tout ce que les Parents aiment. Alors seulement vous pouvez recevoir leur amour. À l’intérieur d’une famille, un fils qui veut être aimé de ses parents doit savoir qu’il peut recevoir leur amour à condition d’aimer tout ce qui est à ses parents. Si quelqu’un veut recevoir l’amour sans faire cela, il ne vaut pas mieux qu’un voleur. Un enfant qui réclame comme un caprice tout ce que chérissent ses parents, ne peut recevoir d’amour de leur part. (133-26, 1.7.1984)

Vous ne devez pas vivre au gré de vos humeurs mais selon mes paroles, en suivant le chemin que j’emprunte. Vous devez hériter la tradition de l’Église de l’Unification. Vous êtes censés faire ce que je fais. J’ai abandonné ma famille et mes parents pour suivre ce chemin. C’est ce que vous devez faire aussi. C’est un chemin qu’on doit suivre dans l’obéissance. (49-214, 10.10.1971)

Entre les Vrais Parents et vous, un lien d’unité doit se forger. Ce lien ne doit jamais changer, pour l’éternité. (55-173, 7.5.1972)

Vous avez été achetés par mon sang et ma sueur. Vous avez été achetés avec ma propre chair et mon propre sang. Aussi devez-vous entreprendre le même travail que moi. Je veux tirer fierté de nos membres. Nous devons nous engager en ce sens. (11-164, 20.7.1961)

Satan s’étant rebellé contre Dieu et ayant anéanti les lois du ciel et de la terre, vous devez vous tenir dans la position de l’archange soutenant Dieu et établir la voie de la loyauté envers le Ciel. Pour la première fois, un nouveau chemin de restauration pourra alors s’ouvrir. C’est pour cela que je vous mets sur la ligne de front. (25-203, 4.10.1969)

Parce qu’Adam s’est séparé de Dieu dans les larmes, sans arriver à ressentir le cœur de Dieu, il doit y avoir une réunion dans les larmes. Nos larmes doivent libérer le ressentiment de Caïn et Abel, qui se sont séparés dans les larmes. Il n’y a pas d’autre moyen de s’unir. On trouve même partout en ce monde des hommes adultes qui pleurent dans l’attente de me voir. Mais y a-t-il de telles personnes ici ? Ah ! Vous êtes vraiment terribles ! Il y a longtemps, tout le monde était comme cela. Au début de l’Église, tout le monde était comme cela.

Parce que des femmes venaient à l’Église de l’Unification et me suivaient, leurs maris se plaignaient que leurs femmes n’allaient plus vers eux. D’un autre côté, parce que les hommes me suivaient, les femmes se plaignaient que leurs maris n’allaient plus vers elles ! C’est comme cela. S’ils veulent me voir, les hommes aussi doivent verser des larmes. Sans verser des larmes, on ne peut entrer au Ciel, même quand le Royaume sera établi à travers l’Église de l’Unification. (31-332, 7.6.1970)

En larmes, vous devriez vous languir des Vrais Parents qui sont en position du Dieu substantiel. Vous devriez toujours avoir le désir de voir les Vrais Parents. Vous devriez vouloir servir les Vrais Parents même en leur préparant un bol de riz ou en leur donnant un verre d’eau. Vous devriez toujours avoir un cœur aussi sincère. Votre cœur devrait déborder de larmes.

En ressentant ainsi, si vous êtes unis par le cœur en me prenant pour centre et si vous respirez ensemble avec moi, vous en viendrez à comprendre le niveau de mon caractère, mon passé et les circonstances que j’ai connues à l’époque, qui constituent le fondement de ce niveau. Vous serez également en mesure de recevoir en héritage toutes ces choses. (38-75, 1.1.1971)

1.2. Le degré de ferveur en servant les Vrais Parents

Le chemin de l’être humain déchu pour aller vers Dieu a revêtu différentes modalités selon l’âge. Dans l’âge de l’Ancien Testament, on pouvait offrir des sacrifices ; dans l’âge du Nouveau Testament, il s’agissait de croire en Jésus, le fils de Dieu ; et dans l’âge du Testament Accompli, il s’agit de servir les Vrais Parents. (20-340, 20.7.1968)

Adam et Ève chutèrent dans le jardin d’Éden. Dans l’état de déchéance où ils vécurent, ils ne pouvaient pas vivre une vie de service direct. Sans avoir la moindre expérience de servir Dieu, on n’est pas qualifié pour entrer dans le Royaume de Dieu. Même si vous avez vécu né dans le lignage déchu, vous avez payé indemnité dans le cours de la restauration et servi sur la terre, dans la chair, les Vrais Parents, que même Adam et Ève n’ont pas pu servir. Cette condition d’avoir servi Dieu durant votre vie vous donne les qualifications pour entrer dans le Royaume de Dieu. Ainsi, la citoyenneté du Royaume de Dieu vous est donnée. (150-233, 15.4.1961)

Vous n’avez pas pu devenir un enfant filial pour toutes les choses de la création que vous devez aimer ; vous n’avez pas pu devenir un enfant filial pour vos parents qui vous ont donné naissance ; et vous n’avez pas pu devenir un enfant filial pour Dieu et le monde spirituel. Toutefois, vous avez pu servir les Vrais Parents en me prenant pour centre ; en échange, vous avez reçu la qualification pour être l’enfant filial. C’est pour cela qu’il faut me suivre avec ténacité. (105-112, 30.9.1979)

De loin, les Vrais Parents sont traités comme le souverain d’une nation ; de près, ils sont les parents. Voila ce qu’ils sont. (150-235, 15.4.1961

Combien sérieusement avez-vous prié pour moi ? Combien avez-vous réellement souhaité me voir ? Si vous avez sincèrement désiré me voir, si vous avez prié avec sincérité et vous êtes langui désespérément de moi, me voir dans la chair ne devrait pas être votre souci. (23-52, 1969.5.11)

Même avant de manger, il est bon de se dire : « Père, après Toi ! » (11-218, 26.8.1961)

Quand ce sera le temps et l’heure de servir le Père, qu’allez-vous faire ? Comment montrerez-vous votre piété filiale ? Songez avec quelle attitude vous servirez le Père. (17-293, 15.2.1967)

Vous devez préparer une salle de prière et y placer ma photo, puis vous prosterner devant elle mille, voire dix mille fois. Dans le passé, les membres des groupes spirituels, comme celui de Heo Ho-bin, qui se préparaient à recevoir le Messie, se prosternaient 3 000 fois par jour.

Vous devriez essayer. En faisant des habits, ils cousaient chaque pièce à la main, une par une. Ils croyaient que faire cela à la machine à coudre serait un manque de respect. Même avec autant de ferveur, ce n’était pas encore suffisant. (179-77, 22.7.1988)

Lorsque vous vous regardez dans le miroir, il est bon que vous sondiez combien vos yeux ont versé de larmes en brûlant de voir les Parents ; combien votre bouche a crié pour libérer le chagrin des Parents ; combien vos mains ont peiné en versant du sang pour la terre des Parents ; et combien votre corps a travaillé jusqu’à se rompre, pour le fondement que les Parents désirent.

Si vous cherchez ce chemin tout en ressentant dans votre cœur : « J’ai de la peine de n’avoir pas su faire ces choses-là ! », ce sera un chemin de bonheur. Heureux celui qui établit une relation avec le Ciel sur ce chemin. Personne ne pourra dominer une personne comme celle-là. Le seul à pouvoir toucher son cœur est le Parent ; et la seule personne qui puisse la rendre heureuse est le Parent. Et le fils est le seul à pouvoir donner du bonheur au Parent. Les parents formulent des vœux pour le fils plus que pour eux-mêmes. (78-35, 1.5.1975)

Cette vie au service de Dieu que vous avez en tête, comment la menez-vous ? Vous devez penser que vous êtes un avec Dieu et un avec les Vrais Parents. Si tout dans votre vie est en union avec eux, vous devez vous dire : « Tout appartient à Dieu et aux Vrais Parents. Les biens des Vrais Parents sont les biens du royaume des Vrais Parents et ils m’appartiennent donc. »

Puisque même cette maison, cette nation, ce monde et cet univers sont aux Vrais Parents, vous en venez à la conclusion que tout est à vous, puisque vous êtes le fils des Vrais Parents. (161-231, 15.2.1987)

Un membre fit un jour pour moi des gâteaux de riz contenant de l’armoise. Il les avait enveloppés pour les préserver de la poussière et les avait amenés au quartier général. Quand il les ouvrit devant moi, la moisissure était en train de gagner les gâteaux de riz. Ces derniers, même s’ils étaient impropres à la consommation, valaient bien leur pesant d’or. Je me sens proche par le cœur de ce genre de personnes. (33-113, 9.8.1970)

L’amour a parfois l’air un peu écervelé et idiot, non ? Si vous aimez vraiment quelqu’un, le regard d’autrui ne vous importune pas. Si vous êtes gênés, c’est que votre amour a trouvé ses limites. L’amour a l’air bien niais et bêta, quand cela ne vous fait rien du tout d’être sous le regard des autres ! Un jour, un autre vieillard m’a amené des racines de campanule. Il les avait déterrées dans une montagne assez reculée et me les avait offertes, les larmes aux yeux. Voilà des choses qui compteront beaucoup pour libérer cette personne quand elle ira dans le monde spirituel. (33-113, 9.8.1970)

Quand j’évoque mes épreuves, voyez-les comme si elles étaient les vôtres ; vous devez pouvoir ressentir la même chose – votre cœur devrait être peiné, vous devez être en larmes et attristé, ressentir affliction et colère. Ma souffrance est la matière première pour que vous ressentiez les mêmes choses. (34-101, 29.8.1970)

Ne dites pas que vous me connaissez. Je ne connais que le Principe. Je ne connais que ceux qui ont vraiment leurs racines dans le Principe et les lois. (10-249, 21.10.1960)

Et si je visitais votre maison chaque jour pendant trois mois ? Vous en auriez vite assez et diriez : « Oh, la barbe ! » Ceux qui pensent le contraire, levez la main. J’ai vraiment beaucoup de choses à dire, sur ceci et cela. Est-ce que ce serait rafraîchissant pour moi d’exprimer toutes ces choses, ou bien irritant ? C’est pour cela que vous employez l’expression : « c’est irritant. »

Ainsi, vous ne savez même pas comment vous respecter vous-mêmes et quelle conduite avoir. Je dois donc vous éduquer dans ces domaines. (26-299, 10.11.1969)

Mon histoire ne sera pas écrite de mon vivant. Mais une fois que je serai mort, ne faudrait-il pas l’écrire ? Alors, s’il devait s’avérer que j’ai fait des choses inconvenantes du point de vue du Principe, ça irait mal pour moi.

La question est de savoir si, oui ou non, je pourrais être soutenu par le Principe pour avoir mené cette vie-là. Si quelque chose est vraiment très grave, je pourrais très bien perdre tout ce qui a été accompli jusqu’ici. C’est ce qui fait la difficulté d’être un guide. (33-167, 11.8.1970)


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