
Livre
II
Les
vrais Parents
Chapitre
VIII
La
pensée des trois grands sujets et la proclamation des Vrais Parents
1.
La pensée des trois grands sujets et le parentisme
1.1.
La pensée des trois grands sujets est notre aspiration
À quoi aspire l’humanité ? À quoi aspirent les
êtres humains déchus ? À devenir de vrais parents capables d’engendrer et
d’élever des enfants qui iront tout droit dans le Royaume de Dieu sans recevoir
de persécution du monde satanique. Or les choses n’ont pas pris ce cours. Ils
espèrent devenir les représentants des Vrais Parents qui mettent au monde de
vrais enfants pour les guider tout droit vers le Royaume de Dieu. Vous-mêmes,
ne souhaitez-vous pas que vos enfants naissent en vue du bien ? Vous
désirez certainement donner naissance à des enfants qui sont les meilleurs au
monde. Nous n’y sommes pas arrivés, alors comment faire ?
Bon, et ensuite ? L’archange n’a pas pu
éduquer Adam et Ève, le fils et la fille de Dieu. Coûte que coûte, nous devons
éduquer nos enfants comme enfants de Dieu et en faire les êtres dont Dieu a
besoin. C’est vraiment crucial.
Vous voulez tous être des enseignants, j’en suis
bien certain. Et vous voulez tous servir de modèle et de mentor. À force de
travail, vous voulez devenir le bras droit du président qui représente la
nation ; ou encore le président d’une société ou le directeur d’une grande
administration nationale. Vous voulez la réussite ! Faire carrière, cela
veut dire quoi ? Cela veut dire acquérir la maîtrise, devenir un
patron !
Les voilà, nos trois grandes aspirations :
devenir un vrai parent, un vrai enseignant, un vrai maître. Vous voulez réussir
dans la vie et devenir le responsable de votre région ou le président de votre
pays, n’est-ce pas ? Avant d’y arriver, tâchez donc d’être maître chez
vous. Mettez-vous en position de maître qui hérite la tradition familiale en
représentant les ancêtres et Dieu. Cela vous vaudra le respect de toutes les
familles et des nations. Tout est inclus dans ces trois positions : vrai
parent, vrai enseignant et vrai maître.
À chacun de vous de devenir un vrai parent, un vrai
enseignant et un vrai maître. C’est la pensée des trois grands sujets. Quelle
est la racine de cette pensée ? C’est l’amour vrai. L’amour vrai, c’est
avoir envie de se donner à plus de 100 %. Et vous voulez donner encore et
encore. Alors devenez un parent, un enseignant et un maître avec cette pensée.
Ils ont une même provenance.
De fait, quand on dit « vrai parent », on
sous-entend qu’il y a un enseignant à sa droite et un maître à sa gauche. Ils
le suivent sans cesse. Il ne suffit pas de procréer pour devenir un vrai
parent. On met les enfants au monde, ensuite, il faut les éduquer. Les enfants
doivent compter sur leurs pères et leurs mères. Nous devons les éduquer. (205-19, 15.7.1990)
1.2.
La pensée des trois grands sujets est la pensée des Vrais Parents
Le noyau de la pensée des trois grands sujets est
la pensée des Vrais Parents. Pourquoi les Vrais Parents sont-ils le
noyau ? Il n’y a qu’un critère vertical qui peut être perpendiculaire.
Parce que la perpendiculaire de l’amour vrai est unique, elle est la base
représentative fondée sur la famille. C’est là que le Dieu vertical et les
Vrais Parents ont leur point de rencontre.
Ainsi donc, un enseignant et un souverain qui
s’inspirent du modèle de l’amour parental chercheront les conditions propices à
la fondation de la nation céleste inviolable par Satan. Comme la sphère d’amour
du diable est tenue à l’écart, une sphère de libération prendra forme et le
Royaume de Dieu se créera ainsi sur la terre. (213-124,
16.1.1991)
1.3.
L’essentiel de la pensée des trois grands sujets
En trahissant le principe céleste de l’amour, les
faux parents ont tout détruit. Maintenant que les Vrais Parents y ont mis bon
ordre, nous avons pu regagner notre ville natale. On arrive donc à l’époque où
tous les comptes doivent être réglés. Vous pouvez alors marcher avec moi et
aller de l’avant. Toutes les choses touchent à leur fin : le
christianisme, le bouddhisme, le confucianisme, tout. C’est pareil pour la
politique d’ailleurs. Je les ai donc mis en ensemble et j’ai créé d’une part la
Fédération Interreligieuse pour la Paix Mondiale qui s’occupe des religions et
la Fédération pour la Paix Mondiale destinée au monde politique. L’esprit était
divisé, nous lui redonnons son unité, et nous récoltons les fruits à l’échelle
mondiale. Sur quelle base a pu se faire la récolte ? Sur la base de
l’amour des Vrais Parents.
Le vrai parent, le vrai enseignant et le vrai
maître sont l’essentiel de la pensée des trois grands sujets. Avec cette pensée
des trois grands sujets, les sommités de ce monde viendront forcément me rendre
hommage et implorer mon enseignement. Les politiciens du monde entier, qui se
croyaient les maîtres du monde – ces faux maîtres – je les ai maintenant dans
ma main. La pensée des trois grands sujets est une pensée qui se rapporte à
moi.
Alors, où est-ce que je me situe ? Je ne me
limite pas à la position d’enseignant ni à celle de maître. De retour chez lui,
le soir, le président d’université redevient un parent. Pareil pour le
président coréen qui revient à la Maison Bleue. Même le chef de tous les hauts
fonctionnaires de la cour doit rentrer chez lui pour dormir. Il redevient alors
le père, le parent.
C’est là qu’on voit la position centrale des
parents. L’école tourne autour des parents, c’est pareil pour l’entreprise. Le
travail fini, tout le monde rentre chez ses parents. S’il y a un endroit où
l’on peut vivre, sans avoir à retourner ailleurs, c’est là où se trouvent les
parents. Tout se passe ainsi avec les choses qui ont trait à l’amour vrai. Le
dicton selon lequel le roi, l’enseignant et le père sont à égalité prend ici
tout son sens. Ce que je vous dis là est la vérité. Je détiens l’enseignement
suprême.
Parmi les souverains, personne n’a mis l’amour au
centre de la gouvernance. Votre esprit et votre corps n’en sont que plus avides
de vivre éternellement alignés sur la direction que je prends. Ceux qui aiment
réellement l’Église de l’Unification et qui aiment Dieu dans l’Église de
l’Unification, ceux qui aiment l’humanité et ceux qui ont à cœur d’aimer l’être
humain dans ce qu’il a de fondamental, ne peuvent me quitter. Pourquoi ?
Parce que j’ai le cœur d’un parent, d’un enseignant et d’un maître. Grâce à moi,
vous pouvez accéder à la position de parents, de maître, ou d’enseignant. (215-78, 6.2.1991)
1.4.
Le parentisme
Jésus est-il un homme ou une femme ? C’est un
homme, un homme qui avait en lui l’amour de Dieu, la vie de Dieu et le lignage
de Dieu. S’il avait rencontré une femme et avait noué une relation avec elle,
ils auraient eu des enfants. De nouveaux enfants auraient vu le jour en ce
monde, des enfants de Dieu en ligne directe. Le christianisme et le Vatican ne
seraient alors d’aucune utilité aujourd’hui. Des enfants en ligne directe
engendrés par Jésus seraient issus une dynastie royale, qui aurait fini par
créer un monde unifié.
Avant d’être une royauté pour le monde, elle aurait
été une royauté commençant dans une seule famille. Tout commence dans la
famille, avec le roi de la famille, et de là on passe au roi de la tribu, de la
nation, du monde et de l’univers. À partir de là, les pasteurs chrétiens n’ont
guère de raison d’être. Les sectes presbytérienne ou méthodiste, toutes les
autres confessions, tombent en désuétude, et jusqu’au Vatican. La démocratie ne
serait pas nécessaire. La démocratie repose sur l’idéologie des frères. D’où
les combats qui l’agitent. Les frères se battent entre eux. L’idéologie des
frères doit laisser la place au parentisme, et du parentisme on doit passer au
dieuisme.
Alors, que veut dire parentisme ? Nous parlons
du « vrai-parentisme » qu’Adam et Ève doivent accomplir sur la terre.
Bien, et le dieuisme ? Les Vrais Parents étant les parents horizontaux,
nous avons besoin de parents verticaux. Ce parentisme vertical, c’est
précisément le dieuisme. La philosophie dite headwing englobe le vrai
parentisme et le dieuisme vertical. Voilà comment ça marche. L’être humain
vient au monde grâce à une synthèse de la vie céleste et de la vie terrestre,
de l’amour céleste et de l’amour terrestre, du lignage céleste et du lignage
terrestre, bref quand le dieuisme vertical et le vrai parentisme horizontal
s’unissent. L’être humain est un être qui a la structure duale. Il est constitué
d’une personne intérieure et d’une personne extérieure. La personne intérieure
est le moi vertical et la personne corporelle est le moi horizontal. Ils sont
le fruit. (224-277, 15.12.1991)
Sur quelle idéologie se fonde la démocratie ?
Une idéologie de frères. Quand il y a beaucoup de frères dans un foyer, le
problème est toujours le suivant : qui, parmi eux, va recevoir plus
d’amour de la part des parents ? Alors que certains enfants tiennent plus
du père et d’autres plus de la mère, deux groupes se forment : celui de la
mère et celui du père. Les choses prennent cette tournure à cause de l’amour.
Toujours est-il qu’après la deuxième guerre
mondiale, les vainqueurs ont permis aux vaincus de garder leur indépendance. Le
monde était donc bel et bien entré dans la sphère de l’idéologie des frères.
Alors qu’on arrive au plus près de l’idéologie céleste qui va apparaître, les
deux frères règleront leurs griefs devant le Dieu unique.
L’histoire touchant à sa fin, les États-Unis ont
joué un rôle de premier plan en s’appuyant sur la culture chrétienne
américaine. Celle-ci est un fondement unifié. Loin de juger les autres nations
du monde, ils ont permis aux vaincus de demeurer indépendants. Cela signifie
que nous sommes entrés dans l’ère providentielle dans laquelle les enfants
abandonnés et les fils prodigues peuvent réintégrer la volonté de Dieu. C’est
là que la démocratie est une idéologie de frères. Cette idéologie des frères
voyant sa fin, le parentisme viendra sur le devant de la scène. L’unification
ne sera possible qu’avec le parentisme. Telle est l’histoire de la providence. (213-10, 13.1.1991)
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