lundi 8 février 2021

Le dernier souhait de la vie

Livre VI

La vie humaine et le monde des esprits

Chapitre III

Les Vrais Parents et le monde spirituel

3. Les Vrais Parents et les œuvres de l’amour

5. Le dernier souhait de la vie

Plus vous êtes persécutés, plus vous irez dans un lieu idéal et élevé. Quand vous irez là, ce sera pour devenir un noble citoyen du Ciel. Dieu vous regardera en disant : « Celui-ci est mon fils bien-aimé ! » Vos cinq sens seront grisés de l’amour de Dieu. L’univers entier voudra s’incliner et vous adresser sa louange. Voilà le monde qui vous attend, comme si c’était la venue d’un saint. Tel est notre but ultime. Comprenez-vous ? (294-96, 14.6.1998)

Je n’ai pas rendu les coups. J’ai encaissé, encaissé et encaissé jusqu’à la fin, et j’ai marché en faisant le dos rond. À force de persévérance, j’ai vu que ce chemin-là me permettrait d’accéder à la plus haute position – la position où je pouvais recevoir les droits d’héritage de Dieu sans rendre les coups. Loin de périr, j’ai remporté la victoire sur le monde qui voulait ma perte et atteint l’hégémonie. J’ai créé un environnement où je pouvais être accueilli au-delà de la nation et au-delà du monde. J’ai achevé toutes ces tâches d’égalisation du monde terrestre et même du monde spirituel. Je dis : « Amen ! Amen ! » (302-207, 13.6.1999)

Fini pour moi le temps de m’arracher les tripes pour servir la Corée. À partir de la nation, les choses se mettent en place à présent. Je vous ai montré l’exemple, vous devriez dire : « Avant de mourir, je travaillerai même plus dur que le Père, et laisserai quelque chose de digne après ma vie sur terre. » Sinon, vous ne pouvez suivre les pas des parents du monde céleste. Vous avez reçu les droits d’héritage, alors sachez influencer l’entourage de votre famille dans votre nation, même si ce n’est que l’ombre de l’exemple des parents. Si vous n’arrivez pas à devenir un tronc, devenez une branche. Si vous n’arrivez pas à devenir une branche, devenez une feuille. Vous faites partie de l’arbre. Vous pouvez rassembler le monde spirituel autour de vous. (267-279, 20.1.1995)

Quand je dormais la nuit poings fermés, ma main se raidissait et, une fois, Dieu me prit la main, la détendit et me dit de ne pas faire cela. Je vis alors que les choses allaient se résoudre. Pourquoi s’en faire quand on est quelqu’un qui croit en un tel Dieu ? Des miracles et des œuvres comme cela, on en trouve à la pelle dans les coulisses de l’Église de l’Unification.

Les témoignages que Sang-hun a donnés sur le monde spirituel ne sont rien. Je sais tout cela. Le monde ne croit peut-être pas, mais pour moi, c’est une certitude. Ce n’est pas que je crois ; je le sais à 100 %, à 1 000 %. Les êtres humains doutent de ces choses-là, mais parce qu’ils doutent, le Ciel ne les aide pas. Quand ils iront dans le monde spirituel, ils devraient m’en être reconnaissants.

Même Sang-hun Lee pensait devoir souffrir dans le monde spirituel pour avoir cru en l’Église de l’Unification. Or il travaille depuis la plus haute position, là-haut. C’est un prodige bien réel dont il n’avait jamais rêvé. Pourtant, il ne peut passer son temps à sourire. Il doit encore traiter un problème sérieux. Si vous ne croyez pas ces choses, plantez un couteau dans votre flanc et priez très fort, car vous mourrez si vous somnolez. Il faut vous vous lancer dans de telles prières désespérées. On ne peut pas faire les choses à moitié. (302-270, 17.6.1999)

Je ne suis pas quelqu’un de banal. Une fois que je me souviens de quelque chose, je ne l’oublie pas. J’en fais mon affaire. Vous ne savez rien… Je suis encore loin d’être sénile. J’ai beau être un vieil homme de quatre-vingts ans, je me porte bien et j’ai toutes mes facultés. Vous devriez voir en moi un vieux monsieur auquel un ordinateur viendrait présenter ses respectueuses salutations. Si je me mets quelque chose en tête, je ne l’oublie jamais. Je m’en souviendrai même après être allé dans le monde spirituel. Si vous avez mal agi sur cette terre, il faudra le résoudre. (298-129, 1.1.1999)

Après les années 1960, j’ai souvent gravi les hauteurs pour aller chasser. Pour m’acquitter de toutes mes responsabilités envers la nation, dès 1963, je me suis lancé dans des projets maritimes, en allant au-delà du monde animal. Je dois occuper à la fois la mer et la terre. Je dois offrir des rites sacrificiels pour reprendre ces lieux occupés. Personne d’autre que les Vrais Parents ne peut établir un tel lien d’avoir aimé Caïn – un lien qui prouve son amour – sur le fondement d’Abel, en faisant des offrandes sacrificielles. Personne d’autre ne sait le faire.

Les membres de l’Église de l’Unification ne peuvent pas le faire. Tout ce qui a été séparé à cause des faux parents doit s’accomplir grâce au vrai parent. Aussi, qu’il neige ou qu’il pleuve, j’ai travaillé en me concentrant sur la mer. Est-ce que la libération ne viendra pas dans le monde spirituel pour tous ces esprits sacrifiés sur la mer et tous ces esprits qui vécurent en enfer sur terre ? Leur cas est le même. Si j’ai béni tous ces esprits qui sont morts en mer, c’est dans ce but. Sachez donc combien j’étais sérieux en introduisant ce terme capital de « Vrai Dieu. » Comprenez-vous ce que je dis ? (298-19, 31.12.1998)

À des gens purs et incultes comme vous, qui ne pouvez comprendre les combats que j’ai menés, j’entends transmettre la position de roi. Je gagnerai librement et facilement le monde spirituel, sans bagages. Puisqu’un monde meilleur, le monde spirituel est préparé et m’attend, que puis-je bien amener avec moi depuis la terre, moi qui brûle d’un ciel meilleur ? (299-239, 17.2.1999)

À présent, tout est fait ou presque. Je vous ai tout enseigné. Ce monde compliqué finit par me fatiguer et me rendre malade : j’y ai été éreinté, pestiféré, rejeté. C’est épuisant à la fin. Je vais donc vivre dix ans à regarder un pin dans un lieu tranquille ; et dix ans à scruter un rocher. En faisant cela, je me préparerai à aller dans le monde spirituel. Ne dois-je pas mettre de l’ordre dans toutes les choses compliquées du monde spirituel ? Le saviez-vous ? (296-286, 10.11.1998)

Puisque je devais ouvrir le chemin pour toute l’humanité, je suis aussi devenu l’ami des repris de justice ; j’ai porté des menottes avec les voleurs, j’ai partagé ma pitance avec eux et je les ai réconfortés. Voilà quelque temps, je suis même allé à Las Vegas afin de prier pour ceux qui étaient détenus en prison. Si j’ai acheté l’Hôtel New Yorker, c’était pour dégager les pires repaires de Satan à New York et bâtir un nouveau fondement. Je devais y aller, me mêler à eux et les réconforter. Alors seulement, je peux ouvrir le chemin et tracer la voie, même pour tous ces condamnés dans des cercles et des niveaux variés du monde satanique. Ouvrir le chemin sur terre, c’est la seule façon de pouvoir ouvrir les barrières dans le monde spirituel afin que le monde puisse s’unir. Alors, j’ai aussi donné les mariages interraciaux aux noirs comme aux blancs. J’achèterai des maisons pour les blancs et pour les noirs. Voilà comment je fais des choses comme on n’en a jamais fait dans ce monde. (91-160, 6.2.1977)

Je suis outré en pensant au traitement que j’ai reçu de cette nation. Pas mal de gens dans l’Église de l’Unification voient en moi un bâton usé jeté par un vieil homme. Ils voudraient m’employer à creuser un petit trou à caca. Allez dans le monde spirituel voir un peu ce qui se passe. Ils ne savent pas quel malheur les y attend ; ils n’en finiront pas de pleurer de chagrin en gardant cette douleur chevillée au corps pendant des millions d’années devant les tribunaux de leurs grands ancêtres. Le sachant, je suis arrivé où j’en suis. (263-221, 4.10.1994)

Quelqu’un peut venir la nuit asperger de poison ceux qui dorment en paix, profanant ainsi le chemin de millions d’années. Je mets donc ma vie en jeu et je vis comme si j’étais assis sur un coussin d’aiguilles. Je ne me suis jamais assis ni endormi avec l’esprit en paix. Je dormais pelotonné sur le côté. Mes membres ne peuvent se tourner vers le ciel à moins de remplir ma mission. Ma vie, c’était ça. (247-81, 21.4.1993)

Vous portez tous des cravates, mais je suis vêtu plus simplement. Je suis prêt à partir à tout moment. Je suis en avance sur tout le monde. Chez moi, je retire mes chaussettes et me promène pieds nus. J’essaie de vivre sans habits autant que possible. Pourquoi ? Ces choses sont comme des dépôts d’argent. Je donne pour les personnes qui meurent de faim. C’est devenu une habitude et cela m’ennuie de porter des chaussettes, d’ailleurs. J’ai calculé combien de semaines il y a dans ma vie et combien je pouvais économiser. Quand j’irai dans le monde spirituel, si cela fait plusieurs milliers de dollars, je ferai un dépôt qui servira à sauver les malheureux en Afrique. Je pense établir un fonds avant de partir. (279-308, 22.9.1996)

Quel est l’idéal original de Dieu pour la création ? C’est de bâtir un royaume au ciel et sur terre au nom des Vrais Parents. Le Royaume de Dieu ne peut être créé sans les Vrais Parents. Jésus est le premier fils bien aimé de Dieu, mais quand on demande aux chrétiens aujourd’hui comment il se fait que Jésus soit au paradis plutôt que dans le Royaume de Dieu, ils ne savent quoi répondre. Le Royaume de Dieu sur terre et au ciel ne peut s’établir que par la perfection des Vrais Parents et sur le fondement de l’amour. Unifier le royaume dans le monde spirituel est la mission des Vrais Parents, personne d’autre ne peut le faire. (131-182, 1.5.1984)

Ma vie tout entière fut un combat de vie ou de mort. Dans ce monde, on évite ce qui fait mal, mais cette tâche-là, on ne peut pas l’éviter. Elle ne peut s’accomplir ni par la force brute ni par la puissance.

Si vous ne vivez pas selon les principes et les lois, vous ne pouvez pas éviter les flèches qui pleuvent en tous sens. Ce combat est plus ardu que lorsque Dieu créa le ciel et la terre. Quand ce combat faisait rage, vous n’imaginez pas, même en rêves, comment j’ai pu établir les fondements spirituels et poser les conditions d’indemnité. Ce fondement est la base d’une victoire universelle pour établir ce point de transition.

J’ai triomphé du chemin de la mort des centaines de fois pour tracer ce chemin. Je suis celui qui a fait pleurer Dieu des centaines de fois. Dans l’histoire entière, nul n’a jamais aimé Dieu autant que moi. Alors, le monde peut bien essayer de toutes ses forces de disposer de moi, je ne périrai jamais, car Dieu me protège. Entrez, vous aussi, dans cette sphère de vérité que j’enseigne, et alors Dieu vous protégera. (279-256, 15.9.1996)

Vivez avec la fraîcheur d’un nouvel esprit qui innove, et vous ne vieillirez pas. De tempérament, je ne mourrai pas allongé ; je bougerai jusqu’à ma mort. Je bougerai même si je dois ramper. Ma vie a été une souffrance continue. Rien ne serait plus insultant que de continuer à vivre jusqu’à un âge très avancé, sous l’attention et les soins de l’entourage. Puisque je connais le monde spirituel, quelle liberté j’aurai après avoir pu me débarrasser de mon corps ! Dans le futur, si vous avez un système de pensée qui embrasse l’océan – l’eau – vous aurez la domination sur le monde. L’eau est la ressource la plus importante. Aussi, avant de partir pour le monde spirituel, je dois lancer des projets dans ces vastes domaines. Je crois que si j’ai pu enseigner sur tout et parler de tout, les futures générations l’accompliront. (276-296, 10.3.1996)

Ce n’est pas dans ma nature d’aller dans le monde spirituel et d’y donner des ordres, juste assis sur mon trône. En allant dans le monde spirituel, je deviendrai le brave soldat qui aura ouvert une dimension plus élevée du cœur de Dieu, un monde dépassant l’imagination des personnes dans le monde spirituel et qui jusqu’ici ne pouvait être trouvé et revendiqué. (276-75, 4.2.1996)

Un spiritualiste avait prié pour savoir si j’étais vrai ou faux, et se mit à pleurer très fort. Il pleurait si amèrement, malgré lui. Il pleura un jour, puis deux, puis chaque jour. Pourquoi cela ? Me connaître, c’est goûter le cœur des larmes amères. Sans quoi, on ne peut me connaître. Qui peut connaître la situation dans laquelle je pleure de chagrin, embrassant l’amer chagrin de milliers d’années, quand j’entends quelqu’un dire quelque chose sur ma vie ? Si je n’avais pas connu Dieu, je n’aurais pas été vilipendé de la sorte. À cause de mon crime de connaître Dieu trop bien… Que c’est triste pour Dieu, qui ne peut placer Sa confiance qu’en moi ? En vingt ans, j’ai dû restaurer par l’indemnité l’histoire qui était emmêlée depuis deux mille ans. Est-ce si simple ? Est-ce si facile à dire ? (137-183, 1.1.1986)

Quel sera mon plus grand espoir en allant dans le monde spirituel ? Au comble de l’amour qui me dévorait quand j’ai fait l’expérience du cœur la plus profonde, j’appellerai le Père. J’aspire à ce niveau dans lequel j’ai reçu l’amour du Père. (282-311, 7.4.1997)

Dieu et l’humanité se sont séparés dans les larmes. Aussi, après que Dieu ait tant pleuré, Il embrasse Son fils en pleurs et lui dit : « N’est-ce pas ce que tu as désiré ? ». Je sais que c’est seulement par la transmission et la réception des paroles de bénédiction que l’autorité victorieuse des Vrais Parents, celle d’une victoire éternelle, peut être léguée. C’est une affaire sérieuse. J’offre ma vie entière pour ce jour. (288-153, 27.11.1997)

Quel cadeau vais-je apporter à Dieu en allant dans le monde spirituel ? J’ai cette préoccupation. J’ai travaillé pour la nation et le monde que Dieu a désirés, et j’ai vécu pour éduquer les futures générations qui établiront la société idéale et le monde idéal à venir. Je les ai aimés comme Dieu.

Il serait donc naturel pour moi de continuer sur ma lancée, même en allant dans le monde spirituel. Ce sera le prolongement exact de ma vie, ni plus ni moins. Je poursuis mon entreprise. Puisque Dieu établit Son Royaume, je serai auprès de Lui et accomplirai cette tâche avec Lui. C’est pourquoi Dieu peut dire avec fierté : « Ma nation est ta nation. » Pourquoi donc ? Dieu dira : « Avec un amour immuable, tu n’as pas changé après M’avoir connu. Avec Mon amour, tu as été constant quand la tempête faisait rage ; même quand tu étais en prison et souffrais le mépris ; même quand des individus, des familles, des sociétés, des nations, le monde et le monde spirituel entier étaient contre toi. Avec la même attitude immuable que Moi, tu as poursuivi cet amour et cet idéal. Ainsi, la nation que tu as établie est Ma nation ; ce que tu as restauré pour l’humanité est sûrement Ma nation. » (205-212, 2.9.1990)

Quel est mon unique et seul désir ? Il s’agit de savoir comment Dieu me traitera quand j’irai dans le monde spirituel. Quand je serai en Sa présence, Dieu sera assis sur Son trône, mais Il ne pourra Se retenir de bondir comme une flèche. M’étreignant et me couvrant de baisers pour mes durs travaux, Il dira : « Que Mes bénédictions éternelles puissent être sur toi. » Mon souhait est de voir ce jour. Je ne peux pas mourir, même si je le voulais, sans laisser derrière moi ces œuvres sur la terre. Telle est la situation des Vrais Parents, sachez-le. (264-63, 9.10.1994)

Quand la famille est sauvée, c’est au tour de la nation de l’être ; après le salut de la nation, viendra le salut du monde ; et quand le monde sera sauvé, il faudra sauver l’univers. Plus tard, même Dieu doit être libéré. Même Satan et même Dieu doivent être libérés. On n’en est pas encore là. Il me faut y arriver. Si je devais aller dans le monde spirituel sans avoir rempli ma responsabilité, il me faudrait vivre dans la honte d’avoir failli à ma responsabilité, tel un criminel. Je risque ma vie. Je suis en train de libérer le monde spirituel tout entier. Après l’avoir libéré, je ne vais pas dire : « Je vous ai tous libérés, alors vivez pour moi. »

Dans le monde spirituel, je leur dis de vivre pour Dieu, de venir s’appuyer sur moi afin de vivre pour le monde. Tel est le cœur de piété filiale et le cœur d’un serviteur loyal. Le moi ne peut pas devenir le centre. (301-187, 26.4.1999)

Quand Adam a failli à sa responsabilité, la route vers la vallée de l’enfer s’est ouverte. Nul ne sait toute la souffrance du cours de la restauration qu’il a fallu pour redresser cela et rouvrir un chemin de vie tout en essuyant les humiliations et les persécutions, le cœur plein d’amertume. Dieu seul le sait.

Quand les spiritualistes prient pour savoir qui est le révérend Moon, le cœur de Dieu ne peut répondre que par des larmes. Quand j’entends cela, je dis simplement : « Père, ce n’était rien… » Combien de larmes de gratitude Il versera ! En déclarant ces choses après m’être avancé avec cette sorte de cœur, Dieu a été libéré de Son emprisonnement. Vous devez tous en prendre conscience. Le but de ma vie était de savoir comment redonner vie au cœur du Père Céleste pour que, à mon entrée dans le monde spirituel, Il veuille bien m’accueillir avec joie, et me recevoir comme un être dont la valeur est des milliers et des dizaines de milliers de fois plus grande que celle d’Adam. (301-187, 14.6.1999) 


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