vendredi 26 février 2021

Le Messie et le monde spirituel

Livre V

La vie sur terre et le monde spirituel

Chapitre V

Le Messie et le monde spirituel

3.3. Les Vrais Parents au centre

Le monde démocratique représente l’aile droite et le monde communiste, l’aile gauche. Les deux mondes sont en train de s’effondrer. Les États-Unis sont logés à la même enseigne. Ces deux mondes n’ont pas de point central. Le révérend Moon l’a déclaré : l’heure est désormais à la pensée headwing et au dieuisme. Aucune espèce d’humanisme ne peut tenir devant Dieu. Rien ne peut exister, sinon le dieuisme. Dieu, et Dieu seul, est le centre éternel et absolu. Seule la pensée headwing peut jouer le rôle de centre pour toute l’humanité.

Et le vrai centre pour le monde spirituel et le monde physique ne peut être que le vrai parentisme. Quand on voit les choses sous l’angle de l’amour vrai, la pensée headwing et le « dieuisme » sont une seule et même chose. (205-263, 9.9.1990)

Où est la limite de notre besoin des Vrais Parents ? Il n’y en a pas. Aussi bien dans ce monde que dans le monde spirituel, le besoin est infini. Par contre, où se trouve la limite pour le Président des États-Unis ? En quatre ou huit ans, il fait la culbute et tombe. Ce n’est pas le cas des Vrais Parents. La limite est différente. En quatre à huit ans, le président américain doit faire ses valises, mais ce n’est pas le cas des Vrais Parents.

Ce monde terrestre et le monde spirituel ont tous deux besoin des Vrais Parents. Pourquoi ? Un palais aurait dû être érigé dans le monde spirituel par ceux qui avaient vécu dans l’amour sur terre. Mais il n’y a pas eu de telles personnes. Ce palais n’a pas été construit. Même Dieu et les personnes du monde spirituel ne peuvent bâtir le palais de l’amour. C’est aux Vrais Parents de le construire.

Dans le monde spirituel, le palais de l’amour commence avec les Vrais Parents. Même s’il y a déjà un palais dans le monde spirituel, c’est seulement quand les Vrais Parents iront là-bas et déclareront : « Voilà où nous aurons un palais », que le monde spirituel tout entier s’installera en prenant ce palais pour centre. Le monde spirituel a absolument besoin de moi, parce que cette responsabilité doit encore être accomplie. (205-155, 9.9.1990)

3.4. La force du lien qui nous unit aux Vrais Parents

Les Vrais Parents sont les vrais parents que toute l’humanité doit rechercher. Leur existence permet d’instaurer le vrai bien. Quel genre de personnes sont-ils alors ? Ils servent en quelque sorte de marchepied pour vous permettre d’aller vers Dieu. Les Vrais Parents se tiennent en position d’autel sacrificiel pour combler le fossé qui sépare Dieu de l’humanité. Ils forment un pont qui franchit le monde de la mort. Dans cette position vous pouvez être avec Dieu. C’est le point de mire vous permettant d’être avec Dieu dans une relation de parent et enfant, et de créer une unité complète avec Lui. Pour la première fois, depuis la séparation consécutive à la chute, l’humanité peut s’unir à Dieu. C’est un point d’origine par le biais duquel deux périmètres, qui étaient séparés l’un de l’autre à cause de la chute, peuvent se rejoindre. Les Vrais Parents sont ceux qui se tiennent dans la position de l’offrande sacrificielle.

Supposez qu’en période de désespoir, il existe un endroit où nous pourrions aller supplier Dieu d’oublier tout ce qui est arrivé durant les quelque derniers milliers d’années, pour qu’Il apparaisse et que nous puissions entrer en relation avec Lui. Cet endroit serait si précieux pour nous, que nous ne l’échangerions contre rien au monde.

Les Vrais Parents sont les êtres que Dieu nous a envoyés pour que l’humanité, qui ne remplit pas les conditions permettant d’être avec le Père céleste ou de tisser des liens avec Lui, puisse former une relation avec Lui dans un cadre détendu.

Comment alors exprimer notre gratitude pour cette gloire par laquelle le lien des Vrais Parents nous a été octroyé inconditionnellement. Quelle gratitude avez-vous offerte à Dieu ?

En réponse à la grâce qui vous permet à présent de recevoir le salut, avez-vous bien mesuré que vous avez reçu la possibilité de montrer votre jubilation et de faire des vœux de victoire devant le ciel et la terre ? Est-ce que vous vous rendez vraiment compte que vous prenez un nouveau départ avec un espoir illimité et des valeurs éternelles ? Voilà la question.

Tout au long de l’histoire, Dieu a eu le sincère désir de trouver Ses enfants. Et Il savait que ce désir ne pourrait être comblé qu’avec la venue des Vrais Parents sur la terre. Alors on peut imaginer combien Il brûlait de voir la venue des Vrais Parents ! Comparons ces deux degrés de désir - le désir de Dieu et le vôtre, vous qui êtes dans le monde de la mort et qui voulez en être sauvés. Normalement, vous devriez accorder davantage d’importance aux Vrais Parents que Dieu, penser plus spécialement à eux, et leur attribuer encore plus de valeur que Dieu. Jusqu’ici, pourtant, ça n’a pas été le cas.

Combien Dieu a dû guetter cette occasion où l’humanité pourrait être avec les Vrais Parents, établir un lien avec eux, et se tenir face à eux. Vous devriez tous pouvoir dire : « J’arriverai à cette position ; je ferai ce qu’il faut pour cette victoire. » L’important, c’est la force de votre résolution à surmonter toutes les difficultés, si grandes soient-elles ; l’important, c’est de considérer cette position comme quelque chose de décisif, qui déterminera les valeurs de votre vie entière, et de faire de ce lien avec les Vrais Parents votre principale source de motivation. Vu sous cet angle, il faut se rendre compte à quel point nous avons triché. Nous devons voir combien nous avons été incapables de créer nos propres positions. Au contraire, nous avons erré sans but au fil du vent.

Quand nous nous demandons si nous sommes des personnes avec lesquelles Dieu peut Se trouver, la réponse est « non ». Nous avons besoin d’un sauveur. Quelle sorte de personne est ce sauveur ? Cette personne est la substance même des Vrais Parents. Dans cette optique, vous mesurez tout ce qu’il y a d’extraordinaire dans le lien avec les Vrais Parents ! Grâce à eux, je peux commencer une vraie vie et entamer une relation de vie nouvelle. Grâce à cette relation de vie, vous pouvez fonder une nouvelle famille. Vous pouvez fonder une nouvelle société, une nouvelle nation et un nouveau monde. Vous devez réaliser par ailleurs que vous pouvez obtenir à travers cette relation les facteurs essentiels qui permettront de trouver une issue victorieuse à tous les combats de vie ou de mort des deux derniers millénaires.

Ici, il n’y a pas de « moi ». Dieu n’a pas à suivre un chemin de souffrance pour sauver le monde déchu. Dieu n’a pas à s’occuper de ce monde déchu. Il vient au contraire avec un nouveau lien d’amour. Il vient à nous avec un nouvel espoir et un nouveau fondement pour la restauration. Voilà dans quelles circonstances le lien entre Dieu et vous se forme. C’est un lien qui permet d’unir les quatre points cardinaux, et de les lier à un point d’origine, afin de disperser le monde de la mort et d’établir un fondement pour un nouveau ciel et une nouvelle terre de gloire. Le monde peut prendre un nouveau départ en pratiquant la relation parent enfant.

Aucune épée, aucun pouvoir, ne peut briser le lien qui vous unit aux Vrais Parents. Même la puissance de Satan ne le brisera pas. Pourquoi ? Parce que ce lien possède l’autorité particulière de se frayer un chemin à travers tous les problèmes actuels et d’apporter le salut à l’humanité, et parce que le pouvoir que l’humanité a voulu découvrir au cours de toute l’histoire est concentré sur ce lien. Aucune force de n’importe quel âge particulier ne sera donc suffisante pour rompre cette relation, où le pouvoir historique s’est concentré. Les Vrais Parents sont donc les personnes que Dieu a établies comme des sacrifices historiques, afin de détruire tout le mal et de prendre un nouveau départ victorieux, basé sur un lien nouveau.

De même que le Père céleste est dans une position sérieuse et une situation misérable, vous devez aussi être dans une position sérieuse et dans des circonstances misérables. La situation du Père doit trouver un écho en vous. À moins qu’une personne n’apparaisse sur cette terre, capable de remplir son devoir de piété filiale et de réconforter Dieu, il n’y aura jamais moyen de résoudre les problèmes historiques.

Même en se retrouvant dans des situations extrêmement pénibles, on ne devrait pas se présenter à Dieu pour quémander Sa sympathie. C’est nous au contraire qui devrions Lui exprimer notre sympathie. Jésus était la quintessence de tous les éléments associés à ce lien, qui avaient été soigneusement accumulés tout au long de l’histoire. Mais parce que Jésus a été empêché d’accomplir la volonté de Dieu, le Seigneur du retour doit venir accomplir cette volonté. Les Vrais Parents portent en eux tous les espoirs fervents de l’histoire. Dieu a placé les Vrais Parents en position de représenter l’ensemble, comme condition pour que l’histoire aboutisse.

Le lien avec les Vrais Parents ne peut commencer dans le monde spirituel. Il a besoin de se former sur terre. C’est que les Vrais Parents viennent sous forme substantielle sur la terre. C’est parce qu’ils ont une forme substantielle que les Vrais Parents peuvent répondre quand vous faites appel à eux, et vous apporter un soutien dans les moments difficiles. Vous n’avez pas idée combien vous êtes bénis de pouvoir rencontrer les Vrais Parents sur un même niveau.

Jusqu’ici, Dieu a travaillé à vaincre tous les obstacles auxquels on peut être confronté, en s’efforçant de remporter la victoire. Mais en ce qui vous concerne, la question se pose : êtes-vous devenus des princes victorieux ou pas ? Vous devez pouvoir vous dire que vous êtes devenus un avec ce cœur, que vous en êtes devenus inséparables. Autrement dit, votre vie doit tourner autour de la conviction que vous êtes avec Dieu et que vous êtes avec les Vrais Parents. C’est seulement si chacun de vous devient un être capable de suivre le même cours durant des milliers, voire des dizaines de milliers d’années, que le Royaume de Dieu sur terre pourra se raccorder au Royaume de Dieu dans le monde spirituel. Cela veut dire que vous serez le maître du ciel et le maître de la terre. Alors, le Royaume de Dieu sur terre et le Royaume de Dieu dans le monde spirituel s’ouvriront pour la première fois.

Un tel lien ne se crée pas dans une position confortable. Il se forge dans la difficulté extrême, dans une position si sérieuse qu’elle ne pourrait pas l’être davantage, une position où la vie et la mort sont en jeu, une position où le niveau de risque est en hausse.

C’est pourquoi, si on examine la Bible, elle dit : « Celui qui cherche à gagner sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie la préservera. » Les paroles de Jésus semblent aller à contre-courant de la mode, mais c’est l’approche et l’attitude normale pour suivre le chemin de la restauration et pour progresser dans le monde du cœur. Il est clair que chacun est bien le « moi » qui doit chercher à réaliser cet état, et que ce chemin sera le vrai cours. (31-74, 19.4.1970)

Beaucoup d’entre vous ont dépassé la quarantaine et sont dans la cinquantaine. Si on vous demandait ce que vous avez accompli jusqu’à présent, quelle serait votre réponse ? Il se peut que vous mouriez au cours des dix ou vingt années à venir. Quand vous affronterez la mort face à face et que vous regarderez en arrière pour réfléchir au cours que vous avez suivi depuis le moment où vous avez pris connaissance de la volonté de Dieu ; et quand vous songerez au fait que Dieu ne peut toujours pas revendiquer la place qui Lui revient légitimement et qu’il ne peut ôter le masque de servitude que Lui donne un désir inassouvi, parce que vous n’avez pas accompli votre responsabilité de restaurer les peuples du monde qui restent les descendants de Satan, comment ferez-vous pour éviter de baisser le regard, de honte, après être entrés dans le monde spirituel ? Comment allez-vous faire pour aller là-bas tête haute ? Comment allez-vous vivre là-bas ? Vous n’aurez qu’une chose à faire, ce sera de vous cacher. Tout ce qui vous concerne sera révélé aux yeux de tous.

Nous ne pouvons éviter d’aller dans le monde spirituel. Il faudra bien y aller. Qu’emporterez-vous avec vous ?

Un simple coup d’œil à son apparence peut faire sentir à une fille pauvre combien il est difficile de se présenter ainsi à sa parenté. Si elle n’est même pas en mesure d’amener une dot, comment pourra-t-elle aller vivre dans le foyer de son riche époux, où quatre générations vivent côte à côte et où la maisonnée ne compte pas moins de cent personnes ? Comment pourra-t-elle supporter le ridicule de devoir se présenter les mains vides ? Les membres de sa belle-famille lui diront : « Dans notre tradition familiale, telle et telle a fait les choses ainsi, et telle et telle les a aussi faites ainsi. Grand-mère et toutes les autres femmes ont agi de cette manière, et Sœur Aînée a aussi agi de cette manière, et toutes les autres aussi, et toi que vas-tu faire, alors ? » Si dans la famille, on la considère comme une ratée, comment pourra-t-elle garder la tête haute ou s’asseoir pour manger ? Comment pourra-t-elle prendre une cuiller ou des baguettes ?

C’est terrible de ne pas pouvoir s’intégrer à un groupe. Que prendrez-vous avec vous ? Si on vous demande : « Tu as été membre de l’Église de l’Unification durant quarante ans. Bien, qu’as-tu apporté avec toi ? » Que répondrez-vous alors ? Le monde spirituel où vous irez est-il pire ou meilleur que l’endroit où vous êtes à présent ? L’endroit où vous irez après votre mort est-il meilleur ou pire qu’ici ? C’est un endroit qui est des dizaines de millions de fois mieux.

C’est un endroit où chacun a la sensation douloureuse de savoir exactement où il en est. Si vous voulez vous élever d’un cran, il vous faudra des milliers, voire des dizaines de milliers d’années pour y parvenir.

Ayant reçu ce vrai trésor qu’on appelle la Bénédiction, la porte vous est ouverte ; mais vous ne pouvez entrer, si vous n’avez rien de convenable à vous mettre. Si vous êtes l’hôte d’une célébration, vous n’allez pas y aller si vous n’avez pas les vêtements de circonstance. Si on vous a demandé d’être garçon d’honneur à un mariage, vous ne pouvez pas y aller habillés comme si vous veniez d’achever votre travail à la ferme, n’est-ce pas ? Pensez-y. Il faut vous habiller de façon appropriée avant d’y aller. Alors seulement, vous serez qualifiés pour être bien accueillis dans ce cadre. Sinon, on vous jettera dehors à grand fracas : « Hors d’ici, voyou ! »

Il y a longtemps de cela, il y avait un homme riche à Mokpo. Il était si riche que tous les terrains au nord de la ville lui appartenaient. Or un des mes amis a épousé la fille unique de cet homme, et il est devenu le beau-fils de cette famille riche. C’était à l’époque de l’occupation japonaise, et pratiquement personne ne pouvait s’offrir le luxe d’un mariage dans le style moderne, à l’occidentale, avec les smokings, les robes de cérémonie et les choses de ce genre. La plupart du temps, l’époux portait simplement l’uniforme de la défense civile, et se contentait de piquer une fleur à sa boutonnière.

Or notre homme riche, comme il était riche et qu’il invitait tout le gratin de ses amis riches, décida de célébrer le mariage en donnant dans le moderne. On me demanda d’être garçon d’honneur. J’étais en réalité un des quatre garçons d’honneur présents. Or, en préparant les costumes pour les garçons d’honneur, la famille de la fiancée avait pensé qu’elle pouvait tous les faire de la même taille que celui du fiancé. Effectivement, le fiancé avait à peu près la même taille que moi. Mais son corps était beaucoup moins rebondi que le mien.

Quand j’ai donc enfilé la chemise blanche qu’ils avaient achetée pour moi et que je l’ai boutonnée, on pouvait encore voir mon nombril. Avec cette chemise archi-serrée, je devais garder une posture vraiment pénible pour la colonne vertébrale. Au bout de deux heures passées ainsi, j’ai commencé à avoir des crampes dans les muscles. Que pouvais-je faire ? Crier à pleine voix ? Je me souviens que j’ai franchi le mur qu’on avait installé pour arrêter le vent. Là, je me suis courbé ainsi, pour me masser les muscles où j’avais des crampes.

Je devais me tenir devant cette foule immense, vêtu comme cela, face à des milliers de personnes, notamment tout le who’s who de la Province de Jeolla Sud. J’aurais nettement préféré trouver un trou de souris pour m’y cacher. Mais tout ce que je pouvais faire était de tenir ma place et endurer.

C’est affreux de ne pas pouvoir trouver sa place dans un environnement particulier. Je connais bien le monde spirituel. Je connais tous les saints et tous les fondateurs de religion qui ont une certaine importance. Ils ne veulent pas vous céder la place. Vous ne devez pas être exclus de ce groupe. (212-224, 6.1.1991)


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