
Livre V
La vie sur terre et
le monde spirituel
Chapitre V
Le Messie et le monde
spirituel
3.3. Les Vrais Parents
au centre
Le monde démocratique
représente l’aile droite et le monde communiste, l’aile gauche. Les deux mondes
sont en train de s’effondrer. Les États-Unis sont logés à la même enseigne. Ces
deux mondes n’ont pas de point central. Le révérend Moon l’a déclaré :
l’heure est désormais à la pensée headwing et au dieuisme. Aucune espèce
d’humanisme ne peut tenir devant Dieu. Rien ne peut exister, sinon le dieuisme.
Dieu, et Dieu seul, est le centre éternel et absolu. Seule la pensée headwing
peut jouer le rôle de centre pour toute l’humanité.
Et le vrai centre
pour le monde spirituel et le monde physique ne peut être que le vrai
parentisme. Quand on voit les choses sous l’angle de l’amour vrai, la pensée
headwing et le « dieuisme » sont une seule et même chose. (205-263,
9.9.1990)
Où est la limite de
notre besoin des Vrais Parents ? Il n’y en a pas. Aussi bien dans ce monde
que dans le monde spirituel, le besoin est infini. Par contre, où se trouve la
limite pour le Président des États-Unis ? En quatre ou huit ans, il fait
la culbute et tombe. Ce n’est pas le cas des Vrais Parents. La limite est
différente. En quatre à huit ans, le président américain doit faire ses
valises, mais ce n’est pas le cas des Vrais Parents.
Ce monde terrestre et
le monde spirituel ont tous deux besoin des Vrais Parents. Pourquoi ? Un
palais aurait dû être érigé dans le monde spirituel par ceux qui avaient vécu
dans l’amour sur terre. Mais il n’y a pas eu de telles personnes. Ce palais n’a
pas été construit. Même Dieu et les personnes du monde spirituel ne peuvent
bâtir le palais de l’amour. C’est aux Vrais Parents de le construire.
Dans le monde
spirituel, le palais de l’amour commence avec les Vrais Parents. Même s’il y a
déjà un palais dans le monde spirituel, c’est seulement quand les Vrais Parents
iront là-bas et déclareront : « Voilà où nous aurons un
palais », que le monde spirituel tout entier s’installera en prenant ce
palais pour centre. Le monde spirituel a absolument besoin de moi, parce que
cette responsabilité doit encore être accomplie. (205-155, 9.9.1990)
3.4. La force du lien
qui nous unit aux Vrais Parents
Les Vrais Parents
sont les vrais parents que toute l’humanité doit rechercher. Leur existence
permet d’instaurer le vrai bien. Quel genre de personnes sont-ils alors ?
Ils servent en quelque sorte de marchepied pour vous permettre d’aller vers
Dieu. Les Vrais Parents se tiennent en position d’autel sacrificiel pour
combler le fossé qui sépare Dieu de l’humanité. Ils forment un pont qui
franchit le monde de la mort. Dans cette position vous pouvez être avec Dieu.
C’est le point de mire vous permettant d’être avec Dieu dans une relation de
parent et enfant, et de créer une unité complète avec Lui. Pour la première
fois, depuis la séparation consécutive à la chute, l’humanité peut s’unir à
Dieu. C’est un point d’origine par le biais duquel deux périmètres, qui étaient
séparés l’un de l’autre à cause de la chute, peuvent se rejoindre. Les Vrais
Parents sont ceux qui se tiennent dans la position de l’offrande sacrificielle.
Supposez qu’en
période de désespoir, il existe un endroit où nous pourrions aller supplier
Dieu d’oublier tout ce qui est arrivé durant les quelque derniers milliers
d’années, pour qu’Il apparaisse et que nous puissions entrer en relation avec
Lui. Cet endroit serait si précieux pour nous, que nous ne l’échangerions
contre rien au monde.
Les Vrais Parents
sont les êtres que Dieu nous a envoyés pour que l’humanité, qui ne remplit pas
les conditions permettant d’être avec le Père céleste ou de tisser des liens
avec Lui, puisse former une relation avec Lui dans un cadre détendu.
Comment alors
exprimer notre gratitude pour cette gloire par laquelle le lien des Vrais
Parents nous a été octroyé inconditionnellement. Quelle gratitude avez-vous
offerte à Dieu ?
En réponse à la grâce
qui vous permet à présent de recevoir le salut, avez-vous bien mesuré que vous
avez reçu la possibilité de montrer votre jubilation et de faire des vœux de
victoire devant le ciel et la terre ? Est-ce que vous vous rendez vraiment
compte que vous prenez un nouveau départ avec un espoir illimité et des valeurs
éternelles ? Voilà la question.
Tout au long de
l’histoire, Dieu a eu le sincère désir de trouver Ses enfants. Et Il savait que
ce désir ne pourrait être comblé qu’avec la venue des Vrais Parents sur la
terre. Alors on peut imaginer combien Il brûlait de voir la venue des Vrais
Parents ! Comparons ces deux degrés de désir - le désir de Dieu et le
vôtre, vous qui êtes dans le monde de la mort et qui voulez en être sauvés. Normalement,
vous devriez accorder davantage d’importance aux Vrais Parents que Dieu, penser
plus spécialement à eux, et leur attribuer encore plus de valeur que Dieu.
Jusqu’ici, pourtant, ça n’a pas été le cas.
Combien Dieu a dû
guetter cette occasion où l’humanité pourrait être avec les Vrais Parents,
établir un lien avec eux, et se tenir face à eux. Vous devriez tous pouvoir
dire : « J’arriverai à cette position ; je ferai ce qu’il faut
pour cette victoire. » L’important, c’est la force de votre résolution à
surmonter toutes les difficultés, si grandes soient-elles ; l’important,
c’est de considérer cette position comme quelque chose de décisif, qui
déterminera les valeurs de votre vie entière, et de faire de ce lien avec les
Vrais Parents votre principale source de motivation. Vu sous cet angle, il faut
se rendre compte à quel point nous avons triché. Nous devons voir combien nous
avons été incapables de créer nos propres positions. Au contraire, nous avons
erré sans but au fil du vent.
Quand nous nous
demandons si nous sommes des personnes avec lesquelles Dieu peut Se trouver, la
réponse est « non ». Nous avons besoin d’un sauveur. Quelle sorte de
personne est ce sauveur ? Cette personne est la substance même des Vrais
Parents. Dans cette optique, vous mesurez tout ce qu’il y a d’extraordinaire
dans le lien avec les Vrais Parents ! Grâce à eux, je peux commencer une
vraie vie et entamer une relation de vie nouvelle. Grâce à cette relation de
vie, vous pouvez fonder une nouvelle famille. Vous pouvez fonder une nouvelle
société, une nouvelle nation et un nouveau monde. Vous devez réaliser par
ailleurs que vous pouvez obtenir à travers cette relation les facteurs
essentiels qui permettront de trouver une issue victorieuse à tous les combats
de vie ou de mort des deux derniers millénaires.
Ici, il n’y a pas de
« moi ». Dieu n’a pas à suivre un chemin de souffrance pour sauver le
monde déchu. Dieu n’a pas à s’occuper de ce monde déchu. Il vient au contraire
avec un nouveau lien d’amour. Il vient à nous avec un nouvel espoir et un
nouveau fondement pour la restauration. Voilà dans quelles circonstances le
lien entre Dieu et vous se forme. C’est un lien qui permet d’unir les quatre
points cardinaux, et de les lier à un point d’origine, afin de disperser le
monde de la mort et d’établir un fondement pour un nouveau ciel et une nouvelle
terre de gloire. Le monde peut prendre un nouveau départ en pratiquant la
relation parent enfant.
Aucune épée, aucun
pouvoir, ne peut briser le lien qui vous unit aux Vrais Parents. Même la puissance
de Satan ne le brisera pas. Pourquoi ? Parce que ce lien possède
l’autorité particulière de se frayer un chemin à travers tous les problèmes
actuels et d’apporter le salut à l’humanité, et parce que le pouvoir que
l’humanité a voulu découvrir au cours de toute l’histoire est concentré sur ce
lien. Aucune force de n’importe quel âge particulier ne sera donc suffisante
pour rompre cette relation, où le pouvoir historique s’est concentré. Les Vrais
Parents sont donc les personnes que Dieu a établies comme des sacrifices
historiques, afin de détruire tout le mal et de prendre un nouveau départ
victorieux, basé sur un lien nouveau.
De même que le Père
céleste est dans une position sérieuse et une situation misérable, vous devez
aussi être dans une position sérieuse et dans des circonstances misérables. La
situation du Père doit trouver un écho en vous. À moins qu’une personne
n’apparaisse sur cette terre, capable de remplir son devoir de piété filiale et
de réconforter Dieu, il n’y aura jamais moyen de résoudre les problèmes
historiques.
Même en se retrouvant
dans des situations extrêmement pénibles, on ne devrait pas se présenter à Dieu
pour quémander Sa sympathie. C’est nous au contraire qui devrions Lui exprimer
notre sympathie. Jésus était la quintessence de tous les éléments associés à ce
lien, qui avaient été soigneusement accumulés tout au long de l’histoire. Mais
parce que Jésus a été empêché d’accomplir la volonté de Dieu, le Seigneur du
retour doit venir accomplir cette volonté. Les Vrais Parents portent en eux
tous les espoirs fervents de l’histoire. Dieu a placé les Vrais Parents en
position de représenter l’ensemble, comme condition pour que l’histoire
aboutisse.
Le lien avec les
Vrais Parents ne peut commencer dans le monde spirituel. Il a besoin de se
former sur terre. C’est que les Vrais Parents viennent sous forme substantielle
sur la terre. C’est parce qu’ils ont une forme substantielle que les Vrais
Parents peuvent répondre quand vous faites appel à eux, et vous apporter un
soutien dans les moments difficiles. Vous n’avez pas idée combien vous êtes
bénis de pouvoir rencontrer les Vrais Parents sur un même niveau.
Jusqu’ici, Dieu a
travaillé à vaincre tous les obstacles auxquels on peut être confronté, en
s’efforçant de remporter la victoire. Mais en ce qui vous concerne, la question
se pose : êtes-vous devenus des princes victorieux ou pas ? Vous
devez pouvoir vous dire que vous êtes devenus un avec ce cœur, que vous en êtes
devenus inséparables. Autrement dit, votre vie doit tourner autour de la
conviction que vous êtes avec Dieu et que vous êtes avec les Vrais Parents.
C’est seulement si chacun de vous devient un être capable de suivre le même
cours durant des milliers, voire des dizaines de milliers d’années, que le
Royaume de Dieu sur terre pourra se raccorder au Royaume de Dieu dans le monde
spirituel. Cela veut dire que vous serez le maître du ciel et le maître de la
terre. Alors, le Royaume de Dieu sur terre et le Royaume de Dieu dans le monde
spirituel s’ouvriront pour la première fois.
Un tel lien ne se
crée pas dans une position confortable. Il se forge dans la difficulté extrême,
dans une position si sérieuse qu’elle ne pourrait pas l’être davantage, une
position où la vie et la mort sont en jeu, une position où le niveau de risque
est en hausse.
C’est pourquoi, si on
examine la Bible, elle dit : « Celui qui cherche à gagner sa vie la
perdra, mais celui qui perdra sa vie la préservera. » Les paroles de Jésus
semblent aller à contre-courant de la mode, mais c’est l’approche et l’attitude
normale pour suivre le chemin de la restauration et pour progresser dans le
monde du cœur. Il est clair que chacun est bien le « moi » qui doit
chercher à réaliser cet état, et que ce chemin sera le vrai cours. (31-74,
19.4.1970)
Beaucoup d’entre vous
ont dépassé la quarantaine et sont dans la cinquantaine. Si on vous demandait
ce que vous avez accompli jusqu’à présent, quelle serait votre réponse ?
Il se peut que vous mouriez au cours des dix ou vingt années à venir. Quand
vous affronterez la mort face à face et que vous regarderez en arrière pour
réfléchir au cours que vous avez suivi depuis le moment où vous avez pris
connaissance de la volonté de Dieu ; et quand vous songerez au fait que
Dieu ne peut toujours pas revendiquer la place qui Lui revient légitimement et
qu’il ne peut ôter le masque de servitude que Lui donne un désir inassouvi,
parce que vous n’avez pas accompli votre responsabilité de restaurer les
peuples du monde qui restent les descendants de Satan, comment ferez-vous pour
éviter de baisser le regard, de honte, après être entrés dans le monde
spirituel ? Comment allez-vous faire pour aller là-bas tête haute ?
Comment allez-vous vivre là-bas ? Vous n’aurez qu’une chose à faire, ce
sera de vous cacher. Tout ce qui vous concerne sera révélé aux yeux de tous.
Nous ne pouvons
éviter d’aller dans le monde spirituel. Il faudra bien y aller.
Qu’emporterez-vous avec vous ?
Un simple coup d’œil
à son apparence peut faire sentir à une fille pauvre combien il est difficile
de se présenter ainsi à sa parenté. Si elle n’est même pas en mesure d’amener
une dot, comment pourra-t-elle aller vivre dans le foyer de son riche époux, où
quatre générations vivent côte à côte et où la maisonnée ne compte pas moins de
cent personnes ? Comment pourra-t-elle supporter le ridicule de devoir se
présenter les mains vides ? Les membres de sa belle-famille lui
diront : « Dans notre tradition familiale, telle et telle a fait les
choses ainsi, et telle et telle les a aussi faites ainsi. Grand-mère et toutes
les autres femmes ont agi de cette manière, et Sœur Aînée a aussi agi de cette
manière, et toutes les autres aussi, et toi que vas-tu faire,
alors ? » Si dans la famille, on la considère comme une ratée,
comment pourra-t-elle garder la tête haute ou s’asseoir pour manger ?
Comment pourra-t-elle prendre une cuiller ou des baguettes ?
C’est terrible de ne
pas pouvoir s’intégrer à un groupe. Que prendrez-vous avec vous ? Si on
vous demande : « Tu as été membre de l’Église de l’Unification durant
quarante ans. Bien, qu’as-tu apporté avec toi ? » Que répondrez-vous
alors ? Le monde spirituel où vous irez est-il pire ou meilleur que
l’endroit où vous êtes à présent ? L’endroit où vous irez après votre mort
est-il meilleur ou pire qu’ici ? C’est un endroit qui est des dizaines de millions
de fois mieux.
C’est un endroit où
chacun a la sensation douloureuse de savoir exactement où il en est. Si vous
voulez vous élever d’un cran, il vous faudra des milliers, voire des dizaines
de milliers d’années pour y parvenir.
Ayant reçu ce vrai trésor
qu’on appelle la Bénédiction, la porte vous est ouverte ; mais vous ne
pouvez entrer, si vous n’avez rien de convenable à vous mettre. Si vous êtes
l’hôte d’une célébration, vous n’allez pas y aller si vous n’avez pas les
vêtements de circonstance. Si on vous a demandé d’être garçon d’honneur à un
mariage, vous ne pouvez pas y aller habillés comme si vous veniez d’achever
votre travail à la ferme, n’est-ce pas ? Pensez-y. Il faut vous habiller
de façon appropriée avant d’y aller. Alors seulement, vous serez qualifiés pour
être bien accueillis dans ce cadre. Sinon, on vous jettera dehors à grand
fracas : « Hors d’ici, voyou ! »
Il y a longtemps de
cela, il y avait un homme riche à Mokpo. Il était si riche que tous les
terrains au nord de la ville lui appartenaient. Or un des mes amis a épousé la
fille unique de cet homme, et il est devenu le beau-fils de cette famille
riche. C’était à l’époque de l’occupation japonaise, et pratiquement personne
ne pouvait s’offrir le luxe d’un mariage dans le style moderne, à
l’occidentale, avec les smokings, les robes de cérémonie et les choses de ce
genre. La plupart du temps, l’époux portait simplement l’uniforme de la défense
civile, et se contentait de piquer une fleur à sa boutonnière.
Or notre homme riche,
comme il était riche et qu’il invitait tout le gratin de ses amis riches,
décida de célébrer le mariage en donnant dans le moderne. On me demanda d’être
garçon d’honneur. J’étais en réalité un des quatre garçons d’honneur présents.
Or, en préparant les costumes pour les garçons d’honneur, la famille de la
fiancée avait pensé qu’elle pouvait tous les faire de la même taille que celui
du fiancé. Effectivement, le fiancé avait à peu près la même taille que moi.
Mais son corps était beaucoup moins rebondi que le mien.
Quand j’ai donc
enfilé la chemise blanche qu’ils avaient achetée pour moi et que je l’ai
boutonnée, on pouvait encore voir mon nombril. Avec cette chemise archi-serrée,
je devais garder une posture vraiment pénible pour la colonne vertébrale. Au
bout de deux heures passées ainsi, j’ai commencé à avoir des crampes dans les
muscles. Que pouvais-je faire ? Crier à pleine voix ? Je me souviens
que j’ai franchi le mur qu’on avait installé pour arrêter le vent. Là, je me
suis courbé ainsi, pour me masser les muscles où j’avais des crampes.
Je devais me tenir
devant cette foule immense, vêtu comme cela, face à des milliers de personnes,
notamment tout le who’s who de la Province de Jeolla Sud. J’aurais nettement
préféré trouver un trou de souris pour m’y cacher. Mais tout ce que je pouvais
faire était de tenir ma place et endurer.
C’est affreux de ne
pas pouvoir trouver sa place dans un environnement particulier. Je connais bien
le monde spirituel. Je connais tous les saints et tous les fondateurs de
religion qui ont une certaine importance. Ils ne veulent pas vous céder la
place. Vous ne devez pas être exclus de ce groupe. (212-224, 6.1.1991)
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