
Livre
III
L’amour
Vrai
Chapitre
IV
Amour
et famille
1.
L’idéal d’amour s’accomplit dans la famille
La
famille est à tout jamais une origine et une clef de voûte immuable. Le père ne
saurait y toucher, pas plus que les frères et sœurs ou encore l’appareil d’un
État. De plus, on ne peut pas y toucher au niveau mondial, le ciel et la terre
ne peuvent pas le faire non plus. Pas même Dieu. Si donc il y a un mot dont la
famille peut se passer éternellement, c’est le mot révolution. Étant le siège
de l’amour, la famille n’a que faire d’une révolution. (25-85, 30.9.1969)
Pourquoi
aimons-nous nos parents ? Et pourquoi aimons-nous notre conjoint et nos enfants
? Parce qu’ils ont l’amour. L’amour parental, voilà une nécessité absolue pour
les enfants. L’amour conjugal, voilà une nécessité absolue pour le mari et la
femme. De plus, l’amour et la camaraderie entre frères et sœurs et l’amour
filial des enfants pour leurs parents sont des nécessités absolues dans la
famille. (Héros du futur, p. 169)
Pourquoi
aimons-nous notre famille ? Si on a la nostalgie de sa ville natale, de ses
parents, de ses frères et sœurs, c’est que la famille offre le fondement où on
peut librement partager l’amour et prospérer. (38-328, 8.1.1971)
Une
vraie famille est un endroit où le mari aime et sert son épouse comme sa mère,
la femme sert et aime son mari comme son père, et ils s’aiment entre eux comme
frère et sœur. Ensuite, le monde où le mari aime son épouse comme Dieu et la
femme aime et respecte son mari comme Dieu est le Royaume de Dieu où vivent des
familles idéales. Une telle tradition doit s’établir sur terre (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 924)
La
famille idéale est le siège de trois sortes d’amour : l’amour éternel des
parents, l’amour éternel des époux et l’amour éternel des enfants. Dieu est au
centre. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 913)
Notre
famille idéale est l’endroit où les parents, les enfants, les époux et les
frères et sœurs désirent tous s’unir dans l’amour vrai. Dans cette situation,
ils sont tous placés sur un pied d’égalité pour l’éternité. Grâce à cela, le
Royaume de Dieu sur terre commence, et le Royaume de Dieu au Ciel est également
automatiquement réalisé. (Héros du futur, p. 172)
D’où
vient le bonheur ? Dans quel milieu peut-on le recevoir en fredonnant ? Dans la
famille. Le bonheur familial ne peut se réaliser quand il y a des problèmes
émotionnels, ni quand le cœur et l’amour ne sont pas là. (23-121,18.5.1969)
Où
situez-vous le commencement du malheur ? Il commence à partir du moment où le
nid d’amour part en fumée. Une famille heureuse est une famille où tous ses
membres vivent ensemble avec les parents, qui servent d’enceinte pour la
maison. Vers le haut, cette famille honore les parents qui représentent le Ciel,
et horizontalement, elle lie ensemble les époux qui honorent la loi de la voie
céleste de génération en génération. (19-305, 10.3.1968)
Quel
genre d’amour avez-vous cherché ? Si vous avez cherché l’amour de Dieu, votre
esprit et votre corps doivent être complètement unis pour que l’amour de Dieu
puisse venir. Vous devez ainsi créer le Royaume de Dieu du couple et de la
famille. Le Royaume de Dieu de la famille ne se réalise que quand la mère et le
père s’aiment entre eux dans une symbiose totale et que les fils et filles
trouvent des partenaires qui sont comme leur mère ou leur père. Quand les
parents deviennent des plus et les fils et filles deviennent des moins, cela
deviendra le Royaume de Dieu familial. (96-28,1.1.1978)
La
famille avec les parents, le mari et la femme et les enfants constitue un
microcosme du monde. Sachez que l’expansion de l’amour, du niveau familial au
niveau du monde entier est le chemin de vie pour l’humanité. Nous devons aimer
les personnes âgées comme nos propres grands-parents, les personnes d’âge moyen
comme nos propres parents, aimer ceux qui semblent un peu plus âgés que nous
comme nos propres aînés et aimer ceux qui ont l’air plus jeunes que nous comme
nos propres cadets. (La volonté de Dieu et le monde, p. 624)
Où le
Royaume de Dieu prend-il sa forme initiale ? Dans nos familles. Quelle est
notre philosophie alors ? La philosophie de la famille. La philosophie cosmique
(cheonju ju-ui) que nous mettons en avant est la philosophie de la demeure
céleste car elle comporte le caractère Cheon (天) signifiant « ciel » et le
caractère ju (宙) signifiant « demeure ». C’est à cette condition-là que
la signification de cheonju devient claire. (26-103, 18.10.1969)
La
famille est une petite nation basée sur une société en miniature. C’est une
petite nation, un petit monde et un petit univers. Vous ne pouvez donc rien
faire en tournant le dos à votre famille. La famille est la base éthique de la
société. C’est aussi le modèle de base et une structure fondamentale et
essentielle du monde humain. Dans une telle famille, l’amour est le plus haut
critère de valeur. (Héros du futur, p. 169)
Posons-nous
la question : quels sont les grands moments de la vie d’une personne ? Ce sont
les moments de la naissance, du mariage et de la mort. Bon, alors, s’agissant
de la naissance, comment doit-on naître ? Il faut être bien né. Puis vient le
temps du mariage. On se marie pour vivre, c’est-à-dire pour former un fondement
des quatre positions. La volonté de Dieu et le but de l’être humain se
réaliseront quand ces lois qui régissent l’univers s’appliqueront sur terre. La
famille détient le contenu et la forme sur lesquels les lois de l’univers
s’orientent. (24-230, 17.8.1969)
La
famille est l’unité de base pour parfaire le Royaume de Dieu. Le Royaume de
Dieu est un endroit tel qu’une fois que vous y êtes, vous ne voulez pas en
partir. C’est aussi là que vit la personne que vous voulez voir et revoir même
après l’avoir vue cent fois. Si tous les gens désirent y aller, désirent la
voir et désirent vivre avec elle, le monde sera unifié. Notre but est d’aller
là. Mais cela ne se fera pas d’un seul coup. Il faut d’abord établir le
fondement individuel, puis le fondement de la famille, avant de s’étendre au
peuple, à la nation et au monde. (12-180, 1.4.1963)
Où est
le Royaume de Dieu ? Il n’arrive pas des airs. Le Royaume de Dieu est la scène
de la vie quotidienne où parents et enfants peuvent développer leurs échanges
mutuels et savourer à fond le bonheur de faire usage de toutes les choses pour
vivre dans des conditions idéales. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu,
p. 942)
On ne
va pas tout seul au Royaume de Dieu. Par la Bénédiction, on franchit d’un seul
coup la porte du royaume. Le Royaume de Dieu est un endroit où l’on entre en
famille. C’est un endroit où vous entrez avec les liens de trois générations.
(12-266, 25.5.1963)
La
religion est l’enseignement de base. L’enseignement de base de Dieu est d’aimer
l’humanité et de l’éduquer. Il n’y a rien autre. Des parents authentiques
enseignent à leurs enfants ce que le monde et Dieu aiment. On ne gagne pas le
Royaume de Dieu par l’enseignement de quelqu’un. Vivre selon sa conscience est
une garantie de s’y rendre. Quand le soleil brille, les bourgeons des arbres se
tournent tous vers le soleil. Si même les plantes et les arbres savent se tournent
dans la bonne direction, il n’y a pas de raison que l’être humain, qui est le
seigneur de la création soit ignorant de son chemin. Ces phénomènes se
produisent. (75-42, 1.1.1975)
Le
Royaume de Dieu est un monde d’amour ; un monde qui existe pour Dieu, le centre
; et un monde où l’on vit pour Dieu. (98-33, 8.4.4978)
Vous
allez dans le Royaume de Dieu en chevauchant le rail de l’amour. Ça sonne vrai
quand je parle ainsi, non ? Cette corde de l’amour ne rétrécit pas comme un
élastique quand on tire dessus. À force de tirer dessus, l’élastique devient de
plus en plus mince ; avec la corde de l’amour, c’est l’inverse : plus on tire,
plus elle gagne en épaisseur. (57-162, 31.5.1972)
L’être
humain a besoin de la relation entre parent et enfant, entre mari et femme et
entre frères et sœurs. Autrement dit, ces trois relations doivent se croiser en
un point. Le centre est unique. Le centre des relations de haut en bas, de
gauche à droite, et d’avant en arrière ne peut être différent. Si le centre
diffère, l’équilibre entre le haut et le bas, la gauche et la droite, le devant
et le derrière sera tout chamboulé. Le chiffre sept finira donc par se réaliser
par les relations de haut en bas, de gauche à droite et d’avant en derrière
auxquelles s’ajoute le centre unique. Former ainsi le chiffre sept signifie
devenir une famille où tous ne font plus qu’un dans l’amour vrai complet centré
sur Dieu, et toutes ces choses forment une sphère parfaite qui aboutit à
l’harmonie et l’unification. Dans ce monde vivent des gens comme mon grand-père
et ma grand-mère, des gens comme ma mère et mon père, des gens comme mon
conjoint et des gens comme mes enfants. Dans le monde entier, vous retrouvez
ces quatre types de personnes. Voilà pourquoi, on doit considérer sa famille
comme le manuel d’éducation ou encore la Bible offerte aux multitudes pour
devenir des personnes du Royaume de Dieu. (130-267, 5.2.1984)
Ce
qu’on appelle la famille est un manuel pour vous relier au Royaume de Dieu.
C’est un manuel pour votre éducation. Appliquez cela à la nation selon l’axe
vertical, et vous serez un patriote ; si vous l’appliquez au monde, vous serez
un saint ; et si vous l’appliquez au ciel et à la terre, vous serez des fils et
filles de Dieu, de saints fils et filles. (18.12.1985)
La
famille est un manuel d’amour. C’est aussi là où vous pouvez vous entraîner à
aimer et recevoir, au moment de mourir, votre droit de résidence dans le
Royaume de Dieu, le palais royal de la paix. C’est le monde qui en assure
l’expansion. Il y a un monde de grands-pères, il y a un monde de grands-mères,
il y a un monde de pères et de mères, il y a un monde de maris, il y a un monde
de femmes, et il y a un monde des fils et filles. Avec cette expansion, vous
arrivez au monde entier. (142-242, 11.3.1986)
Dieu
veut accomplir le royaume de l’amour ; c’est la volonté de Dieu. Si nous disons
que la volonté de Dieu est de développer le monde idéal de l’amour et de le
rendre global, le laboratoire où vous pouvez sortir de l’école élémentaire puis
de l’université et même obtenir un doctorat est la famille. Le monde est une
extension de la famille. Observons bien le monde, nous pouvons dire qu’il y a
un monde de grands-pères et de grands-mères, un monde d’oncles et de tantes, un
monde de frères et de sœurs aînés, un monde de jeunesse et un monde d’enfants.
Ces endroits avec des personnes âgées, des gens d’âge moyen, des jeunes et des
enfants sont simplement plus vastes et plus peuplés, mais il s’agit
essentiellement de l’élargissement de la famille. (147-281, 1.10.1986)
Le
centre de la famille, ce sont les parents, mais pourquoi cela ? C’est que les
parents sont là pour la famille dans son ensemble. Il nous faut une famille,
une nation, un monde, le monde originel et l’univers. (141-302, 2.3.1986)
Dans
une famille où l’amour est le centre, je vois les parents comme les
représentants de la nation et les représentants de Dieu. Le tout premier lieu
d’apprentissage pour se former est la famille. Le premier espace de l’éducation
morale est la famille, et le deuxième est la nation. Là, des patriotes sont
nécessaires. Le troisième espace de l’éducation morale est le monde. Là, ce
sont des saints qui sont nécessaires. Le monde spirituel est le quatrième
espace de l’éducation morale. Ensuite, nous devenons des fils et filles de
Dieu. Être un saint ne fait pas automatiquement de vous un fils ou une fille de
Dieu. Nous devrions donc tous devenir des fils et filles de Dieu. Nous entrons
alors dans la position de fils et filles saints, et ne faisons plus qu’un avec
l’amour de Dieu et atteignons la position où nous pouvons posséder Dieu
éternellement. (141-302,2.3.1986)
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