dimanche 7 février 2021

Notre attitude face à la mort


Livre VI

La vie humaine et le monde des esprits

Chapitre premier

Le chemin de la vie

2. Comprendre correctement la mort

2.5. Notre attitude face à la mort

Qui invoque-t-on en mourant ? On invoque Dieu. Il faut bien se rendre à l’évidence : on cherche Dieu quand on est placé dans les plus grandes difficultés. La voie du pardon peut s’ouvrir à ceux qui invoquent réellement Dieu au moment de la mort. Pourquoi cela ? Le chemin de la mort est ainsi fait. Si vous savez mourir en adhérant à ce Principe ou sans vous en éloigner beaucoup, le chemin s’ouvrira pour votre résurrection.

Alors, quand la mort approche, les gens se mettent tous à chercher Dieu en disant : « Mon Dieu ! » Il n’y pas de leçon plus vraie. Au moins les mourants tiennent-ils en général des propos justes au moment ultime. Cet indice montre que l’être humain a reçu la bonne éducation, encore qu’on ne sache pas toujours qui l’a éduqué. Que voulez-vous dire de plus ? (26-297, 10.11.1969)

Nous devons former un fondement de quatre positions avant de mourir. Celui qui meurt sans l’avoir établi ne prendra pas le bon chemin dans la mort. Ainsi, les esprits errent même après la mort. Vous qui connaissez ce principe, à qui allez-vous vous accrocher en mourant ? Vous devez d’abord vous appuyer sur Dieu, puis sur les Vrais Parents. Étant tous nés de Dieu, nous devons mourir en Lui pour vivre éternellement avec Lui dans le monde spirituel. Nous sommes nés de Dieu, aussi faut-il mettre le point final à notre vie en étant avec Dieu. La piété filiale et la loyauté passent par une vie qui épouse ce principe.

Venons-en à la conclusion : Si quelqu’un remplit son devoir de piété filiale et de loyauté, on peut dire qu’il s’est acquitté des responsabilités qui incombent à l’être humain dans le cours de la vie. Alors vivez de cette façon. (26-297, 10.11.1969)

Sur quoi serez-vous concentrés au moment de mourir ? L’amour tombera-t-il dans l’oubli complet ou allez-vous mourir en l’étreignant ? Sur quel amour pourrez-vous vous appuyer au moment de la mort ? Vous devez d’abord vous accrocher à l’amour des parents, ensuite à l’amour entre mari et femme, puis à l’amour des enfants. La mort doit aussi se conformer au principe du fondement des quatre positions. (26-297, 10.11.1969)

Quelles seront vos dernières paroles à vos enfants ? Toute la question est là : quels seront vos tous derniers mots ? Un parent peut-il dire à ses enfants de faire quelque chose que lui-même n’a jamais mis en pratique ? Il n’aurait alors pour mobile que d’exploiter ses enfants. Par conséquent, vous devez tous commencer par mettre en pratique ce que vous croyez. Ensuite vous direz à vos enfants avant de mourir : « J’ai vécu ainsi de façon irréprochable. Faites de même, vous aussi. » Dans ce cas, Dieu protégera vos dernières paroles pour l’éternité. Avez-vous confiance de pouvoir laisser de telles paroles à vos descendants au moment de mourir ? Le problème est sérieux. (26-300, 10.11.1969)

En général, historiquement parlant, quand l’être humain a pensé à la vie éternelle, il n’y pensait pas seulement en termes de décennies ou de siècles, mais de millénaires, voire de dizaines de milliers, de centaines de millions d’années. Mais pour ce qui est de mourir, rien ne différencie l’être humain de l’animal. À quoi peut servir la dépouille ? De nos jours, même ceux qui ne croient pas en Dieu se disent : « Bien ! Je dois laisser derrière moi un héritage honorable. » Mais à quoi bon laisser cela après soi ?

Même si un Américain a servi sa patrie et qu’un monument honore sa mémoire, ce monument pourrait tomber en ruine avec la chute des États-Unis. Seuls les Américains le connaîtront. Cela n’apporte pas grand-chose de laisser un nom derrière soi. Même si vous le faites, les aléas de l’histoire peuvent changer les bonnes réputations en mauvaises. Nos dirigeants s’en vont tous en moins d’un siècle, et les nations ne tiennent guère plus que quelques siècles ou millénaires. Que feriez-vous s’il existait quelqu’un sur qui ni la mort ni l’oubli n’auraient jamais de prise, de toute éternité ? Si une telle personne existait, vous voudriez lui apporter toute votre réputation et votre héritage et tout laisser entrer ses mains. Y avez-vous jamais songé ? (103-16, 28.1.1979)

Il faut donc mourir dans le domaine du Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu surpasse n’importe quelle nation sur terre, n’est-ce pas ? Vous devez mourir dans le Royaume de Dieu, qui n’est qu’une seule réalité au ciel et sur terre. Où mourrez-vous ? Il y a un endroit où mourir. Ne mourez pas de façon banale, à la coréenne. De la façon coréenne, vous auriez beau mourir maintes fois, cela n’aurait pas de sens. Vous devez mourir dans la position la plus haute, centrés sur la nation du cœur de Dieu, qui s’étend au ciel aussi bien que sur terre. Il s’agit de mourir au beau milieu du Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu est l’endroit idéal pour mourir. Si le monde entier se dresse contre vous, que ferez-vous ? Prendrez-vous la fuite ? Non. Vous devez persévérer et mourir dans une posture où tout le monde au ciel vous accueillera et vous rendra hommage. (34-185, 6.9.1970)

Beaucoup de ceux qui ont cru en Dieu et ont suivi Sa volonté n’étaient pas du genre à reculer face à la mort. C’était au contraire des gens qui tournaient la mort en dérision et l’ont vaincue dignement. On sait bien que, tout au long de l’histoire, ces personnes ont fait honneur à la voie céleste.

Chacun de vous doit garder l’espoir de vaincre la mort, même quand elle est bien là devant vous. Vous devez avoir l’espoir et le désir de vous tenir devant le Ciel de manière digne quand vous serez arrivés au terme de ce chemin. Et vous devez savoir accourir avec joie dans ce monde originel que vous portez dans votre cœur. Soyez bien conscients que vous pouvez vaincre la mort seulement si l’espoir de voir le monde idéal de Dieu est à son comble dans votre cœur. (6-53, 22.3.1959)

Quel genre de personnes vivent avec l’espoir de Dieu ? Ils sont du genre à franchir la vallée de la mort dans la joie, quand l’humanité le fait dans la tristesse. Ces personnes-là portent bien haut l’espoir de Dieu.

Ne devenez donc pas des personnes de ressentiment qui se lamentent sur tout ce qui se passe dans le monde avant de mourir ; Soyez au contraire quelqu’un qui peut se tenir devant le Ciel avec joie et afficher fièrement la valeur de sa mort. Sachez que Dieu recherche ces fils et ces filles de l’espoir. S’il y a une personne qui ressent la joie du Ciel dans cette situation, Dieu ne peut que l’aimer. Si un groupe de personnes crie vers Dieu dans cette position, Il ne pourra que les exaucer. (6-54, 22.3.1959)

Qui perdra sa vie pour la volonté de Dieu la préservera, qui cherchera à épargner sa vie la perdra. Que veulent dire ces paroles ? Vous devez mourir dans une position qui équivaut à être mort pour la volonté de Dieu. Qu’arrivera-t-il après votre mort en ce cas ? Avant la mort, vous n’appartenez qu’à vous-mêmes, mais après la mort vous appartiendrez à Dieu. C’est parce que nous avons hérité d’un lignage déchu.

Voilà pourquoi, avant la mort, notre vie entière ne peut échapper au joug de Satan. Mais notre lien avec Dieu s’établit après la mort. Qu’est-ce qui est plus fort, la vie ou la mort ? La vie est-elle plus forte que la mort ou la mort plus forte que la vie ? La mort est plus forte que la vie dans le monde satanique. Aussi, après avoir pris connaissance de la volonté de Dieu, vous ne devez pas mépriser la mort lorsqu’elle se présente à vous. (34-47, 29.8.1970)

Quand feu Monsieur Eu Hyo-Won, l’ancien président de l’Église de l’Unification, était sur le point de quitter ce monde, je lui ai demandé : « Tu es sur cette voie depuis que tu m’as rencontré, mais comment vas-tu conclure ta vie ? » Le révérend Eu est parti en disant qu’il ne changerait pas pour l’éternité. Il doit en être ainsi. Le monde satanique doit en tout cas disparaître. À moins de mourir, il ne peut pas ressusciter. Tant qu’un âge n’est pas révolu, nous ne pouvons accueillir un nouvel âge. (34-47, 29.8.1970)

Que signifie alors la mort dans la Bible ? Il ne s’agit pas de détruire la vie éternelle vécue en Dieu. Il s’agit de détruire la vie qui est l’héritière du lignage déchu du monde satanique. C’est pourquoi, qui est prêt à mourir pour la volonté de Dieu vivra. Ces mots tiennent du paradoxe, mais la restauration ne peut se faire sans vivre ainsi du point de vue de la chute et de la restauration.

C’est la logique normale de la restauration. La question majeure est donc de savoir si nous pouvons offrir nos vies. Comment était-ce, quand je me suis lancé sur ce chemin ? Je me suis demandé si j’étais capable d’offrir ma vie. (34-47, 29.8.1970)

Que ferez-vous de votre vie ? Vous devez laisser un mausolée d’amour derrière vous. Voilà la conclusion. Laissons un mausolée d’amour derrière nous ! Si vous vivez dans le mausolée de l’amour, vous n’aurez pas de ressentiments. Même si vous en avez assez de vivre dans un lieu tel qu’un mausolée, vous n’avez pas de ressentiment si vous vivez dans l’amour. Vivons en laissant un mausolée d’amour derrière nous ! Votre vie sera alors une réussite pour l’éternité. Si vous mourez après avoir vécu ainsi, Dieu vous bénira et vous accueillera dans le monde spirituel comme Ses fils et Ses filles. Si votre main n’a jamais porté de bague, Dieu mettra à votre doigt un diamant du Royaume de Dieu. Si vous n’avez jamais porté de beaux habits, Il vous revêtira des plus beaux habits de la famille royale du Royaume de Dieu.

Que restera-t-il de toute votre vie après votre départ ? Un mausolée d’amour. Sachez cela, s’il vous plaît et ne l’oubliez jamais. Levez les mains, ceux qui sont déterminés à vivre ainsi. Je vois que toutes les mains sont levées. Que la bénédiction de Dieu soit sur vous tous. (97-169, 12.3.1978)


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