
Livre
XI
L’essence
fondamentale de l’univers
Chapitre
III
La
chute de l’être humain et la restauration
1. La
signification intérieure de la chute
1.1. La
chute : une corruption de l’amour
Les
complications du péché originel et de la chute que j’ai examinées en détail
sont une affaire d’immoralité impliquant l’archange et la première famille
humaine. Dans le Principe divin, Satan n’a rien d’un concept ou d’un fantasme.
Non, c’est une réalité spirituelle. C’est le fautif qui a détruit l’idéal
d’amour de Dieu et qui a changé le lignage de Dieu contre le lignage de Satan.
Jésus a été clair dans l’évangile de Jean au Chapitre 8 : le diable est bien le
père de l’humanité.
Adam et
Ève étaient comme le corps extérieur de Dieu, par lequel Il voulait réaliser
l’idéal de l’amour. Ce diable de Satan en personne a corrompu l’amour et volé
cet idéal. C’est peut-être nouveau pour vous ; n’empêche que c’est la
conclusion à laquelle j’ai abouti après d’âpres luttes remplies de larmes pour
défricher le monde spirituel et examiner l’univers à fond dans toute sa
complexité. Priez vous aussi avec ferveur, vous en aurez alors le cœur net.
(135-12, 20.8.1985)
Il
devrait être impossible de trahir les bases mêmes de l’univers. Mais ce diable
a frappé cette mineure de 15 ou 16 ans, avant qu’elle ne grandisse !... Oui,
elle était juste à l’âge de l’adolescence ! C’était à ce moment-là. Or
justement Ève, à l’époque, avait observé l’archange Lucifer, on aurait dit
qu’il connaissait toutes les vérités du ciel et de la terre. Ce messager de
Dieu savait parler de la création du ciel et de la terre.
Adam,
lui, causait peu. Il était à l’âge où on s’amuse à attraper des petits oiseaux
et des grenouilles, ou encore des serpents avec un bâton. Les garçons sont
comme ça, non ?… Ces activités l’absorbaient et il apprenait plein de choses de
la nature pour les dominer et en faire ses amies. Est-ce que Ève pouvait
l’intéresser ? (191-97, 24.6.1989)
La
chute, qu’est-ce que c’est ? Le point central qui aurait dû être le critère des
voies de la providence, l’axe originel de l’amour, l’axe de l’univers fut
complètement détruit à cause de la chute. L’humanité n’a rien su de cette
réalité rageante : La femme et l’archange ont pris conscience d’eux-mêmes, et
ont noué des rapports qui ont anéanti l’essence de l’univers, nous précipitant
dans un abîme d’angoisse.
Qui
doit soulager notre ressentiment d’avoir reçu de nos ancêtres humains le
lignage de Satan ? Dans cet acte de lèse-majesté, le serviteur posséda celle
qui devait devenir la reine. Cela revenait à anéantir le critère essentiel qui
devait servir de principe fondamental aux lois de l’univers. En définitive, qui
est ce diable ? C’est le meneur des rebelles qui a fondamentalement détruit le
palais royal de l’amour de la nation céleste. (171-114, 13.12.1987)
Pourquoi
alors avons-nous besoin de l’indemnité, et de restaurer le droit des parents,
le droit d’aînesse et le pouvoir royal ? Le problème est l’amour de Satan, la
vie de Satan et le lignage de Satan. Ce qui au départ aurait du provenir de
Dieu, a commencé à partir du diable. Lequel diable s’est avancé avec quelque
chose d’extraordinaire qui est l’amour.
L’univers
fut créé à partir de l’amour. L’amour ne fut-il pas le moteur même de la création
? La création tout entière a jailli de cette source originelle qui est l’amour.
Or Satan s’est emparé de cette source. Aussi devons-nous rétablir ce qui a été
subtilisé. (206-236, 14.10.1990)
Pourquoi
cette histoire de luttes qu’a connue l’humanité ? C’est la lutte du bien et du
mal. Le démon a usurpé tous les droits du monde idéal de Dieu. Sa prise de
pouvoir ne fut qu’un crime de lèse-majesté. Il a violé la femme et les enfants
qui devaient être le centre de l’univers entier.
C’est
pourquoi, Dieu n’a pas de femme. La femme n’a pu Lui donner d’enfants. Pareille
chose était à l’origine impossible. La femme originelle est la femme de Dieu,
qui aurait dû porter les enfants de Dieu ; le diable s’est emparé d’eux. Tout
cela à cause de la chute de mineurs. Sans cette optique, on ne peut pas aider
les gens à saisir leur origine fondamentale. (262-74, 23.7.1994)
Nous
naissons à cause de l’amour mais comment l’amour a-t-il perdu sa valeur ? Seul
un acte contraire à l’amour a pu nous le faire perdre. Quelle fut la
conséquence de la chute ? La femme est née pour l’homme et l’homme est né pour
la femme, afin de combler leur besoin d’amour mutuel, or les choses ont pris un
cours inverse. La chute s’est traduite par une prime donnée à l’égoïsme. Les
choses ont pris une tournure diamétralement opposée.
D’après
la Bible, la chute eut lieu en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance
du bien et du mal ; mais fondamentalement, pour des êtres nés à cause de
l’amour, le seul fait d’avoir mangé le fruit de la connaissance du bien et du
mal ne peut avoir détruit l’amour altruiste à la base. Nous ne pouvons pas nier
notre essence, qui est de naître à cause de l’amour. L’homme et la femme se
sont aimés non pas l’un pour l’autre mais chacun pour soi : telle fut la chute.
Tout ce
que Dieu a créé existe par paires, en vue d’une coexistence mutuelle. Et l’être
humain fut créé pour faire partie d’un monde d’une telle valeur. Mais la chute
lui a fait prendre un chemin diamétralement opposé, celle de l’égocentrisme.
Quel fut le noyau du crime ? Ces organes de l’amour que l’homme et la femme
vénéraient tant, furent la cause de leur perdition. (243-269, 28.1.1993)
Qui est
Dieu et qui est le diable ? Le diable est l’ennemi de Dieu, l’adultère de
l’amour. C’est ce que le révérend Moon a révélé. Le fruit du bien et du mal qui
entraîna la chute des ancêtres de l’humanité désigne les organes sexuels
humains. Si on s’en sert bien, le pays prospère, et si on s’en sert mal, la
nation court à sa perte. C’est bien ça, le fruit du bien et du mal. Et quand le
roi d’une nation s’en sert bien, la nation prospère, mais s’il en fait mauvais
usage, la nation tombe en décadence. Viennent ensuite l’éclatement des familles
et de la société. Tout se divise entre le ciel et l’enfer. Là où le fruit du bien
aurait dû apparaître, c’est le fruit du mal qui a surgi. Que signifie le fruit
du bien et du mal ? Ce n’est pas un fruit au sens littéral. Est-ce que tous
possèdent ce fruit ou pas ? Les parties sexuelles sont ce fruit du bien et du
mal ; telles la tête d’un serpent venimeux.
Pourquoi
Jésus a-t-il traité Satan de serpent ? Pourquoi a-t-il appelé Satan serpent ?
Il s’agit de la tête d’un serpent. Sachez-le bien ! Une tête de vipère
venimeuse. Les femmes et les hommes courent tous après ça, non ? (227-251,
14.2.1992)
Quel
est l’endroit le plus précieux chez l’être humain ? Qu’est-ce qui est le plus
précieux pour une femme ou pour un homme ? C’est cette chose unique qui fait de
la femme une femme à la naissance. Et où est-ce ? C’est l’organe sexuel,
l’organe de l’amour, l’appareil qui engendre la vie. Quel nom approprié !
N’est-ce pas saeng-shik-gi en coréen, l’organe qui transmet la vie ? C’est plus
parlant que « organe de l’amour ». Le terme dit bien ce qu’il veut dire. Ce qui
sert à semer la vie, voilà ce qu’est l’organe sexuel. Vous ne devez pas être
gêné à propos de l’organe sexuel ? En coréen, comment dit-on « organe sexuel »
? Comment dit-on ? Si vous êtes gênés d’en parler, vous vivez dans la honte. Si
vous n’arrivez pas à le dire en coréen, vous n’êtes pas digne d’être coréen !
Vous devriez en être fiers ! (260-73, 11.4.1994)
Dieu,
le créateur, espérait que Son partenaire soit infiniment meilleur que Lui. Mais
alors, pourquoi avoir fait l’être humain capable de chuter ? Voilà la question
! Dieu n’a pas créé l’être humain pour chuter. Il l’a averti de ne pas chuter,
lui disant de « ne pas manger du fruit de la connaissance du bien et du mal ! »
De quel fruit s’agit-il ? Le fruit de la connaissance du bien et du mal désigne
l’organe féminin. La femme est faible. Nos ancêtres vivaient nus dans le jardin
d’Éden. (262-74, 23.7.1994)
Le
commandement de Dieu était : « Vous ne mangerez pas du fruit de la connaissance
du bien et du mal ! ». Savez-vous de quel fruit il s’agit ? C’est l’organe
sexuel de la femme. Vous allez dire : « Comment peut-on affirmer des choses
pareilles ! » : Mais Ève ne cessait de dire : « Grand-frère, où es-tu ? Je me
sens très seule ? », Et c’est Ève avec cette attitude, que l’archange a violée.
Celui là-même à qui incombait leur protection et leur éducation jusqu’au jour
de leur mariage.
Ainsi
donc, l’archange aussi était nu. Les vêtements sont apparus après la chute. Les
animaux sont-ils vêtus ? Couvrent-ils leurs organes sexuels ? Est-ce qu’un
couple est gêné d’être ensemble ? Quand on vit en couple, éprouve-t-on de la
gêne à se déshabiller l’un devant l’autre ? (262-150, 23.7.1994)
La
chute, qu’est-ce que c’est ? Ce fut le mauvais usage de l’organe sexuel. En
l’ayant mal utilisé, Adam, le futur mari et partenaire d’amour de Ève, a changé.
La chute a donc touché à ce qu’il y a de fondamental. À cause de ce crime, il a
fallu bannir l’être humain. Sa transgression était si grave qu’il ne pouvait se
présenter nulle part dans l’univers ; les animaux, les plantes, les minéraux,
le monde des hommes lui étaient fermés ; même le monde des souriceaux et des
insectes lui était hostile. Ils furent chassés d’Éden. (279-215, 8.9.1996)
Si Adam
et Ève ont chuté, c’est pour avoir transgressé cette règle inflexible. Adam et
Ève ont été victimes de l’illusion de croire que leur organe sexuel était leur
bien personnel. Réfléchissez un instant ! Dieu pouvait-Il les expulser sous
prétexte d’avoir mangé un simple fruit ? Dieu n’est pas un Dieu insensé. C’est
parce que le problème était fondamental et qu’ils ne pouvaient être admis nulle
part dans l’univers ; du coup, ils se sont fait expulser.
Adam et
Ève n’ont pas saisi que le mâle et la femelle dans les mondes minéral, animal
et végétal, réservent leurs organes sexuels pour leur partenaire d’amour.
(279-246, 15.9.1996)
L’être
humain a manqué au commandement. Il devait utiliser son organe sexuel de façon
absolue, aimer absolument, vivre pour les autres de façon absolue et obéir
absolument. Dieu espérait voir en lui un fondement d’amour altruiste ; or il a
agi à sa guise dans l’égoïsme. L’univers a craché dessus et l’a expulsé. Et la
réparation nous incombe. La perte étant due à de faux parents, de vrais parents
doivent se charger de la restauration. (280-77, 1.11.1996)
Pour
l’homme, l’ennemi le plus effrayant est la femme. Telle la bouche fendue du
serpent, elle guette l’organe sexuel de l’homme pour qu’il entre et le mordre.
Et ceci s’est produit partout en se transmettant aux générations suivantes. Ce
qu’il y a de plus redoutable, c’est donc bien l’organe sexuel. (281-215,
13.2.1997)
L’amour
fut perdu dans le jardin d’Éden. Le repentir est nécessaire. On doit pleurer et
gémir des dizaines et des centaines de fois plus qu’au moment où Dieu, Adam et
Ève, se séparèrent, le cœur serré et plein de regrets, dans le jardin d’Éden.
Trois sortes d’humeurs doivent couler- le nombre 3 : les larmes des yeux, le
mucus du nez et la salive de la bouche doivent tomber en passant par l’axe du
nombril jusqu’à ces organes sexuels en bas, ces gredins qui ont péché. Adam et
Ève furent créés, mais pour quoi ? Comme l’homme était seul, Dieu créa Ève en
voyant que cela était « très bon ». Mais qu’est-ce qui ferait qu’elle serait
bonne ? Quelle partie de la femme ? C’est le concave devant le convexe. Dieu a
créé le concave pour le convexe. Adam est Adam, mais Ève, pourquoi a-t-elle été
créée ? Pour ses yeux, son nez, son visage ? Qu’est-ce qui a été créé ? Quelle
partie fut créée pour Adam ? Dieu a créé le concave pour le convexe.
La
source de l’amour se situe là chez Adam et Ève, et donc Dieu les a créés. Le
concave fut créé pour le convexe. Nous devons nous rendre compte à quel point
l’origine de l’amour a de la valeur ! (294-270, 5.8.1998)
Désormais,
les principes fondamentaux doivent être révélés ! On doit régler toutes ces
questions : comment est Dieu, que fut la création de l’univers, à quoi
ressemblaient nos premiers ancêtres, comment l’humanité, à partir de familles a
évolué vers des sociétés, des nations et le monde. Comme tout cela a été
emporté par la chute, il doit y avoir une reconstruction et une argumentation
logique, pour pouvoir réussir à libérer l’individu, la famille, la tribu, le
peuple, la nation, l’univers et jusqu’à Dieu. Ce problème incroyable est le
problème de l’amour dans la famille d’Adam, et le fait que les deux, l’homme et
la femme, ont ajusté leurs organes sexuels d’une fausse manière, a détruit
l’univers entier par explosion.
L’organe
sexuel est le palais originel de l’amour. Sans lui, il n’y aurait pas d’amour ;
la vie ne pourrait être engendrée ; l’historicité liée au lignage ne pourrait
commencer. Et si on le niait, tout disparaîtrait en une génération. Comme Dieu
ne peut admettre qu’il disparaisse, « je » suis dans la situation de le mettre
en valeur, « je » dois prendre responsabilité pour la création et pour
subjuguer Satan ; non en le frappant mais de façon naturelle. (300-236,
23.3.1999)
Ma
responsabilité pour parfaire Adam est que je dois restaurer la position d’un
roi de l’amour universel libéré avant la chute. Je dois prendre toute la
responsabilité pour le lignage de Satan, en faisant fi des apparences, de mon
prestige et de ma fierté. Je dois être prêt à mettre dans du caca de chien ce
qu’il y a de plus précieux, qui est l’organe sexuel. Sans faire cette sorte de
travail inimaginable pour des milliers et des dizaines de milliers d’années, on
ne peut pas restaurer les femmes. Comme on ne peut pas supporter tant de
laideur, il faut bâtir un nouveau ciel et une nouvelle terre.
Nous
pouvons bâtir un nouvel univers en aimant et servant Dieu. Et combien Dieu,
avec ce cœur, serait pitoyable s’Il ne pouvait réussir devant l’archange Satan
qui a ruiné l’ordre de l’amour ? En voyant les parties sexuelles d’une femme,
vous devez penser : « Cette trappe où Dieu S’est trouvé emprisonné pendant des
millions d’années ! » Et les femmes doivent penser la même chose en voyant les
hommes. Rien que de penser à Ève, vous devriez avoir des frissons dans le dos.
Elle s’est dit : « Allez ! On y va ! » Et le ciel et la terre en ont été
bouleversés. (302-257, 14.6.1999)
Voyant
la femme seule au milieu de cinq hommes, Dieu était-Il à l’aise ou pas ? Si
vous étiez à la place de Dieu, comment vous sentiriez-vous ? Alors, qui
mettriez-vous le plus en garde ? La femme seule. Elle était la partenaire
future de Dieu, le corps de Dieu, Son partenaire le plus proche. Quand on donne
un commandement, c’est à la personne la plus proche. En partant de chez vous,
vers qui vont vos instructions ? Vers l’être le plus proche ou la personne la
plus éloignée ? Parce qu’on donne des ordres à celui qui est le plus proche,
Dieu a dit à Ève : « Tu ne mangeras pas du fruit de la connaissance du bien et
du mal ! ». Que veut dire ce fruit ? Il signifie l’organe sexuel de la femme.
Une femme qui épouse un homme juste aura des enfants de bonté, et si elle tombe
sur un mafioso, elle accroître le nombre des mafieux. (281-195, 13.2.1997)
En
donnant, et en donnant encore, en donnant tout Son amour, Dieu a englobé cet
univers. Et il en restait encore. Avec ce noyau, avec l’amour qui est Sa
motivation, Il a créé le monde universel des êtres jusqu’au dernier échelon,
pour que tout baigne dans une atmosphère d’amour. Ainsi donc, la route de notre
vie était de baigner dans l’amour, et d’aller dans le monde spirituel ; nous
aurions dû vivre dans le monde terrestre où il y a le système de paires pour
vivre en chantant les chants d’amour, mais nous sommes tous devenus si
misérables à cause de la chute. Sachez bien que c’est une réalité ! Vous devez
savoir ce qu’est la chute. (209-222, 29.11.1990)
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