L’amour ne s’apprend pas par l’instruction

Livre XI

L’essence fondamentale de l’univers

Chapitre II

La création de l’être humain et l’accomplissement de l’idéal de l’amour

4.5. L’amour ne s’apprend pas par l’instruction

Il n’est nulle créature en ce monde qui ne sache enseigner l’amour. Regardez les animaux, même les petits insectes qui sont invisibles à l’œil nu, et que vous voyez à peine s’ils vous collent aux mains, ont tous les cinq sens. Si vous y réfléchissez, ils doivent les avoir. C’est-à-dire qu’ils existent aussi sous forme de mâle et femelle.

Et de quelle manière s’unissent ce mâle et cette femelle ? Quel est leur point de mire ? Les faits sont là. (223-268, 12.11.1991)

L’éducation sexuelle est inutile. On parle de liberté sexuelle, d’éducation sexuelle, et moi je dis : « Gredins insensés ! Arrêtez ce cirque ! » L’éducation sexuelle dans le monde des animaux, vous voyez ça d’ici ? Ils s’accouplent automatiquement dès qu’ils s’approchent. Il y a des animaux qui ont leur organe sexuel sous l’aisselle, mais le partenaire va trouver, même si le sien est sur le talon. Cela se fait tout naturellement. Est-ce que les aimants s’attirent de force ou est-ce automatique ? Cela se fait automatiquement. Si le corps et l’esprit sont capables de s’unir selon l’amour vrai, même si vous le laissiez tranquille, vous trouveriez automatiquement la direction : nord, sud, est et ouest.

Comment font les animaux pour ajuster leur organe sexuel en s’accouplant ? Lequel est le plus grand, le corps ou bien l’organe sexuel ? Même s’il est plus petit, ils savent se l’ajuster, même si tout le corps doit être aspiré. C’est bien l’amour qui les attire. Leur corps est-il attiré de force ou volontiers ? Le corps se laisse volontiers entraîner. On est censé entrer automatiquement dans le Royaume de Dieu. (272-91, 30.8.1995)

Les animaux mâles ou femelles peuvent avoir leurs organes sexuels dans toutes sortes d’endroits, mais comment font-ils pour les ajuster ? Faut-il les éduquer ? Doivent-ils recevoir une instruction sur l’accouplement ? Même sans recevoir d’éducation, à force de se caresser et de se frotter, ils finissent par savoir quoi faire. Il y a de nos jours une éducation sexuelle pour enseigner ceci, c’est celle de Satan. Ce genre d’éducation n’est pas nécessaire. (284-122, 16.4.1997)

Ces temps-ci, on parle même de bactéries mâles et femelles. Le microscope peut les grossir jusqu’à trois millions de fois ; pensez-vous que les bactéries mâles ont des yeux ou pas ? Un nez ? Une bouche ? Et un organe sexuel ? Même des choses si petites savent s’accoupler ! Quelqu’un leur a-t-il enseigné ? Est-ce que le jour de votre mariage, vos parents vont se préoccuper de vous dire : « Eh, ma petite, fais attention ! C’est ainsi qu’il faut ajuster ton organe sexuel ! » Y a-t-il des parents qui l’enseignent à leurs enfants quand ils se marient ? Avec les mouvements du corps, ils vont bien finir par s’ajuster naturellement. L’union est naturelle, et n’a rien de forcé. Les gens qui s’unissent vivent en harmonie. Tout est dans l’unité. (272-74, 30.8.1995)

Pourquoi Dieu a-t-Il fait les parties sexuelles de l’homme et de la femme comme cela ? L’univers fourmille de notions relatives à l’amour, montrant comment font les animaux pour s’aimer. Bien des animaux méritent le respect des humains. (180-336, 5.10.1988)

De nos jours, il y a des professeurs qui se disputent avec leurs élèves, n’est-ce pas ? C’est parce qu’ils ne connaissent pas l’amour pour autrui. Ils n’ont pas su enseigner les bases des principes célestes. Ceux qui vivent davantage pour les autres peuvent occuper un amour encore plus grand. Dans l’amour, il y a le droit d’héritage, le droit de participation et le droit de cohabitation. L’amour est ainsi, vous ne trouvez pas ? Si vous offrez une pépite d’or à votre épouse en disant : « c’est à moi », et si vous lui offrez votre corps en disant : « Puisque tu aimes l’amour, eh bien voilà mes parties sexuelles ! » Est-ce que c’est ainsi ? Est-ce une façon d’aimer, ça ? Non, ça ne se passe pas ainsi. L’amour, c’est le don de choses matérielles, le don de ses fils et filles, de son corps et jusqu’au don total de soi-même. (204-41, 29.6.1990)