Dieu malheureux tout au long de l’histoire

Le Vrai Dieu

Chapitre IV : Les aperçus du Père sur Dieu

Section 2. Tristesse et déréliction de Dieu à la perte de Ses enfants

2.2. Dieu malheureux tout au long de l’histoire

Dieu a tant de colère en nous voyant ici-bas ! Tous les êtres humains auraient dû être de Son lignage, mais Satan les a mis dans un état pitoyable et se moque de Dieu avec mépris en disant : « Tes descendants sont dans une misère noire.»

Quand Satan demande à Dieu : « Et Toi, avec toute Ton omniscience et Ton omnipotence, comment vas-Tu sortir de ce guêpier ? » Dieu ne peut que garder le silence. Il doit jouer les sourds alors qu’Il peut entendre, faire semblant de ne rien sentir alors que l’odeur est là, paraître impassible alors qu’Il peut tout ressentir. Avez-vous jamais songé au malheur de Dieu tout au long de l’histoire ? (183-19, 29.10.1988)

Même si le Dieu omniscient et omnipotent siège sur un trône glorieux, comme le croient de nos jours les chrétiens, est-ce qu’en voyant mourir Ses enfants, Il resterait là à dire : «Viens là, Je ne vais pas quitter ma place », ou bien est-ce qu’Il abandonnerait Son trône et descendrait ? Qu’en dites-vous ? Est-ce qu’Il resterait là, où est-ce qu’Il descendrait ? Est-ce qu’Il jetterait Sa couronne en bondissant de Son trône ? Pensez-y. (123-159, 1.1.1983)

Comprenons-le : cela fait des dizaines de milliers d’années que Dieu pleure pour nous : « Mon fils et ma fille ! » Avez-vous jamais crié avec ferveur : « Père ! » à en avoir la voix cassée, le palais desséché, à en perdre le souffle ? Et au point de ne plus pouvoir ouvrir les yeux ? Quelle ardeur avez-vous mis à atteindre ce niveau, qui est celui du sujet de la vie ? Vos efforts pour y arriver sont la mesure de votre caractère. (184-219, 1.1.1989)

Nous n’avons rien pour nous permettre d’établir un lien avec cet être omniscient et omnipotent. Nés comme des êtres déchus, nous avons des yeux profanes. Tous nos organes sensoriels et nos émotions sont du côté de ce monde. Nous n’avons rien qui nous permette de nous lier à Dieu. Même si selon la loi de droiture céleste nous n’avons rien, il n’y a qu’un chemin, la loi de l’amour, pour entrer en contact avec Dieu.

Dans votre vie de foi, plus vous allez en profondeur, plus vous devez vivre comme des personnes de foi avec la philosophie de l’amour et couper vos liens avec le monde profane grâce à cette philosophie. Ceux qui le font ne peuvent que devenir les personnes dont Dieu a besoin, au bout de dix, vingt ou bien trente ans. (149-37, 1.11.1986)

Pendant les milliers d’années de providence de la restauration, qu’est-ce qui a permis à Dieu de persévérer dans la voie de la souffrance ? Était-ce parce que Dieu a bon cœur ? Sur quelle base Dieu a-t-Il continué Sa providence du salut pendant des dizaines de milliers d’années sans S’épuiser ? Rien à voir avec l’omniscience et l’omnipotence. C’est qu’Il a suivi le chemin de l’amour pour Ses fils et filles bien-aimés.

C’est donc bien le pouvoir de l’amour qui a permis à Dieu de triompher d’un chemin de tribulation, comme si mille ans n’étaient qu’un jour. Est-ce comme cela ? On ne saurait mieux dire. (109-281, 2.11.1980)

Dieu est-Il à plaindre, ou non ? Que le Dieu omniscient et omnipotent soit à plaindre, beaucoup en douteront. Avec toute Son omniscience et Sa toute puissance, rien ne peut Le soulager du choc d’avoir perdu Ses enfants bien-aimés. S’il y avait eu un moyen pour Dieu d’être soulagé de ce choc, Il n’aurait pas eu à souffrir le cours de six mille ans de restauration. (35-88, 4.10.1970)

Dieu n’est pas là à accabler les gens pour leur péché et à dire : « Hé vous ! Pourquoi avez-vous commis des péchés ? » Il connaît l’état de ceux qui sont dans le péché. Il Se soucie plus de l’humanité que de Lui-même. Il est venu en pleurs vers les éplorés, en souffrant vers l’humanité souffrante, dans l’accablement vers ceux que les mauvais traitements accablent.

Combien communiquez-vous avec Dieu ? Voilà comment Dieu vient dans la sphère de notre vie. Mais il n’y a pas que cela ; Il est aussi venu à nous avec cœur. Avec un cœur de père, Il nous cherche depuis six mille ans, nous qui pourtant L’avons trahi. (9-231, 29.5.1960)

Qu’est-ce que l’Église de l’Unification ? Elle enseigne le cœur de Dieu. Elle cherche à libérer Dieu. Parce que nous tenons ce langage, les Églises chrétiennes nous traitent d’hérétiques. Si le fils du président d’un grand pays venait à mourir, est-ce que le président pourrait dire : « Même si mon fils est mort, comme président, je ne puis verser de larmes », en se drapant dans sa dignité de président ? Il n’y a pas de mal à ce qu’il aille à l’écart, sanglote pour son fils et revienne maître de lui ; mais s’il ne pleure pas pour son fils, l’esprit de son fils mort dira : « Mon père n’était pas mon père, après tout. » Si l’esprit de son fils était en vie, aiderait-il son père ou le combattrait-il ? Que vous deveniez le président du monde ou quoi que ce soit, vous devez verser des larmes et pleurer bruyamment quand votre enfant est en train de mourir. (196-18, 24.12.1989)

Dieu est si malheureux, au tréfonds de Son cœur, de voir Ses enfants perdre le privilège de leur valeur originelle de la création, sombrer dans une fosse et se battre avec une vie sans valeur ! Comme Il est accablé de voir les gens se lamenter, souffrir et se désespérer bien loin de la vie, comme un peuple de gens battus, au lieu d’occuper la gloire du Royaume céleste en devenant des enfants directs de Dieu par Sa vie, Son amour et Son lignage ! Personne n’avait idée du chagrin que Dieu endure. Aussi, lorsque j’ai connu ce Dieu, ce fut une effusion ininterrompue de larmes pendant des jours et des semaines. Sachons que l’Église de l’Unification a pour point de départ cette situation si profonde. (211-207, 30.12.1990)

Nul n’a connu la souffrance dans le cœur de Dieu. Vous savez maintenant, car Dieu est apparu dans l’histoire et m’a utilisé pour révéler cette mission profonde. Si cela n’était pas arrivé, vous ne l’auriez pas su. C’est tellement étonnant ! Même Jésus ne le savait pas et même s’il l’avait su, il n’aurait pas pu dire ce qu’il avait sur le cœur. Aucun guide religieux n’a connu les secrets cachés de l’univers. Je suis venu pour que les secrets de l’univers soient révélés au monde pour la première fois de l’histoire. (215-171, 17.2.1991)