
Le Vrai
Dieu
Chapitre
IV : Les aperçus du Père sur Dieu
Section 2.
Tristesse et déréliction de Dieu à la perte de Ses enfants
2.1.
Dieu qui a perdu Son fils unique et éternel
En
chutant, Adam et Ève causèrent tant de peine à Dieu ! Ils devaient être des partenaires
idéaux, incarnant l’amour dans son essence la plus pure. La douleur de Dieu
dépassait celle du commun des mortels. Cela est naturel : plus grande et plus
profonde est la valeur, plus vive est la douleur quand cette valeur est perdue.
Telle est la situation de Dieu qui a poursuivi le chemin de la restauration
pour retrouver Ses enfants perdus. (127-18, 1.5.1983)
Quand
des parents croient en leurs enfants bien-aimés mais que ces derniers les
trahissent, les parents ressentent un choc, une détresse et un déchirement qu’on
ne peut décrire. C’est également affreux de trahir et rejeter quelqu’un que
l’on a aimé et de perdre sa confiance. Vous ne pouvez comprendre sans passer vous-même
par ce genre de déchirement douloureux. Les mots ne suffisent pas à vous faire
comprendre. On le voit bien dans les affaires du monde.
Comment
Dieu est-Il devenu aussi malheureux ? Dieu n’a rien de nébuleux, c’est un Dieu
bien réel. L’être humain a le rapport le plus élevé avec Dieu. Avec les êtres
humains, Dieu peut partager Son bonheur et Son amour illimité. Mais Dieu a
perdu la base de départ à cause de la chute d’Adam et Ève. (20-205, 9.6.1968)
Quel
désespoir quand meurt un fils unique, né après une lignée de sept générations
de fils uniques. Surtout si ce fils est né alors que ses parents étaient déjà âgés.
Des parents encore jeunes pourraient toujours espérer avoir d’autres enfants.
Mais si un fils unique d’une lignée de sept fils uniques vient à mourir, ses
ancêtres seront si désespérés de maintenir la lignée au-delà de la septième
génération. Par leurs descendants et leur lignage, tous les ancêtres désirent
se procurer des bénédictions qui ne sont pas de ce monde. Si les enfants
meurent avant eux, les parents eux-mêmes ont envie de se laisser mourir.
La
position d’Adam était celle du fils unique – le fils unique éternel, pas juste
le fils unique après sept générations. Pouvez-vous deviner dans quel abîme
s’est retrouvé le cœur brisé de Dieu à la mort d’Adam qui devait hériter du grand
effort de la création de Dieu et établir une famille éternelle ? Même au bout
de 6 000 ans, Dieu ne s’est pas encore remis du choc de la chute d’Adam et Ève.
(20-210, 9.6.1968)
D’après
le Principe de la création, une fois que Dieu aurait avancé dans la sphère
idéale de l’unité dans l’amour, Il devait en être le centre, comme maître
éternel et sujet de l’amour. Or c’est Satan qui a pris Sa place de centre.
L’univers a donc été renversé, mis sens dessus dessous. Rien n’aurait dû
entraver cette union axée sur l’amour vrai de Dieu, Son idéal d’amour. La
lignée de l’humanité aurait dû avoir Dieu pour origine, mais elle a dévié et
dérapé. (206-236, 14.10.1990)
Pouvez-vous
imaginer le cœur brisé de Dieu à observer la misère humaine à toute heure du
jour ? Qu’advint-il de la dignité de Dieu quand Son fils et Sa fille, qu’Il
voulait glorifier comme prince et princesse, furent défigurés, tombèrent dans
un trou plein d’excréments et restèrent coincés la tête en bas en enfer ? Où
trouver l’autorité confiante du Dieu omniscient et omniprésent ? Qu’est-il arrivé
à la dignité du Dieu absolu ? Peut-Il Se montrer ? (218-240, 19.8.1991)
Un père
peut-il détourner les yeux de son fils à l’agonie ? À cet égard, Dieu, qui est
un père aimant, ne peut pas nous laisser mourir, nous qui sommes Ses objets d’amour.
S’Il est omniscient et omnipotent, Dieu doit faire un monde idéal et redonner
vie à Ses enfants. Cela est plus que possible étant donné la nature de l’amour
parental.
Si Dieu
existe, Il en a sûrement la capacité. Nous pouvons donc en conclure que Dieu
doit nous amener dans la sphère de la résurrection idéale. Dieu ne nous a pas
laissé vivre dans le malheur et la mort, mais nous a placés là pour nous faire
accéder à une dimension plus haute. C’est tellement fantastique ! (67-219, 21.6.1973)
Laissant
de côté Sa dignité de créateur et de Dieu omniscient, omnipotent et omniprésent
– oubliant jusqu’à Son existence – Dieu voulut aimer Adam et Ève le plus
pleinement. Pouvez-vous imaginer Son cœur en voyant Adam et Ève depuis cette
position ? Voilà ce que vous devez comprendre. (7-291, 11.10.1959)
Les
êtres humains aujourd’hui ne sont pas les enfants de Dieu. Dieu a beau verser
tant de larmes, ils feignent de ne pas les voir. Malgré toute Sa douleur, ils
font mine de ne rien savoir. C’est parce que la race humaine vient de la chair
et du sang de Satan. Trop heureux de voir Dieu dans la douleur, ils rient de Sa
perte.
Combien
de peine Dieu doit Se donner pour guider ces gens-là et leur enseigner quel
chemin ils doivent prendre ! Dieu n’aurait pas pu mener la providence de la
restauration sans avoir un cœur compatissant et concerné. (42-257, 21.3.1971)
Un père peut-il détourner les yeux de son fils à l’agonie ? À cet égard, Dieu, qui est un père aimant, ne peut pas nous laisser mourir, nous qui sommes Ses objets d’amour. S’Il est omniscient et omnipotent, Dieu doit faire un monde idéal et redonner vie à Ses enfants. Cela est plus que possible étant donné la nature de l’amour parental.
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