vendredi 5 juin 2020

Six mille ans d’amère restauration en quête de Ses enfants

Le Vrai Dieu
Chapitre IV : Les aperçus du Père sur Dieu
Section 1 Dieu affligé et meurtri, à l’histoire amère
1.2. Six mille ans d’amère restauration en quête de Ses enfants
Qu’est-ce que le péché originel, selon l’Église de l’Unification ? C’est l’amour qui a dévié. Notre amour aurait dû être lié à l’amour, à la vie et au lignage de Dieu. Au lieu de cela, il s’est trouvé lié à l’amour, à la vie et au lignage de Satan. Adam et Ève en sont venus à personnifier le mal et à laisser derrière eux le lignage de Satan, imprimant ainsi à l’histoire un regret sans fin. Pourquoi le Dieu omniscient, omnipotent, d’autorité souveraine, qui créa le ciel et la terre de fond en comble, fut-Il si impuissant face au malfaisant qui mit l’être humain dans son état actuel ? Si vous ne le savez pas, vous pouvez naturellement nier que Dieu existe. (211-21, 28.12.1990)
J’en ai des incidents de parcours derrière moi, avec leur lot de ressentiment et de frustration ! Ils furent très difficiles à endurer, mais j’ai serré les dents en me concentrant sur l’occupation du monde de Caïn. J’ai dû digérer non pas seulement l’individu Caïn ou sa famille, mais bien le monde de Caïn. Ce fut rude ! On eût dit qu’il fallait faire fondre quelque chose d’aussi énorme et amer qu’un iceberg. Avec cette amertume en moi, je devais amener silencieusement Satan à se rendre. Il est le plus grand ennemi de tous les temps, qui a conduit Dieu et l’humanité à la ruine. (163-163, 5.1.1987)
La paternité des premiers ancêtres de l’humanité déchue revint à Satan, qui leur légua l’amour et la vie sataniques. D’où la difficulté extrême du processus de leur restauration. Pourquoi Dieu, que les chrétiens ont toujours perçu comme omniscient et omnipotent n’est-Il pas intervenu dans la chute ? Pourquoi cette impuissance, comme s’Il était mort ?
Dieu ne peut libérer les êtres humains tant qu’ils n’établissent pas eux-mêmes les conditions pour se libérer. Ce sont eux, en effet, qui ont commis le péché. Si Dieu avait été capable de libérer Adam et Ève d’entrée, Il ne les aurait pas chassés du jardin d’Éden. S’Il pouvait faire comme bon Lui semble, Il ne les aurait pas expulsés. Mais Il a été réduit à la décision de les chasser. (224-46, 21.11.1991)
Ayons un vrai cœur comme Dieu en recherche. Dieu vient chercher l’amour vrai. Ne doit-il pas y avoir un vrai fils dont Dieu a rêvé tout au long de la providence du salut et de la restauration ? Avec un amour pur se déversant comme une cascade, ce fils permettrait à Dieu, qui a été profané, blessé et attristé, de redresser fièrement le buste. Ne peut-on imaginer la scène où Dieu étreindrait ce vrai fils ? Il irait même jusqu’à dire que tout est oublié et que malgré la réalité de la chute, Il a pu trouver une joie plus grande. Tout être humain devrait être ce vrai fils. (127-39, 1.5.1983)
Plein de morgue, Satan dit à Dieu : « Dis donc, ça marche toujours, ce Principe de la création qui veut que Dieu et l’humanité fondent une lignée d’amour dans le but de bâtir un seul domaine tribal ? Et cette histoire d’idéal de la sphère d’amour absolue fondée sur l’idéal de la création, c’est toujours d’actualité ? Disons que c’est quasiment la débandade ! » Comment répondrait Dieu ? Il serait sidéré ! Combien peut-on compter de chrétiens qui perçoivent le cœur brisé de Dieu en voyant les êtres humains – qui devaient originellement devenir les fils et les filles du Seigneur – devenir les fils et les filles de l’ennemi, englués dans un malheur inextricable ? (200-235, 25.2.1990)
Le parent de l’humanité est venu. Mais les gens ne l’ont pas honoré comme parent ; il a versé son sang, il est mort pour eux. Comment est-ce possible ? Ce parent est venu pour tenir un festival d’amour, où il pouvait s’écrier : « Mon fils ! Ma fille ! Ma famille ! Ma nation ! » Et l’univers entier se serait réconcilié. Ce parent qui devait recevoir des louanges en ce jour de paix et de gloire aurait dû rencontrer ses enfants perdus, mais ce sont ces mêmes enfants qui l’ont transpercé d’un coup de lame. Pensez à tout le malheur de Jésus. Dieu eut le cœur brisé d’être ainsi ligoté par cette situation et empêché d’arracher l’humanité à son ignorance ! (145-152, 1.5.1986)
Je porte en moi une tristesse et un regret historiques. Mon amer chagrin n’est rien comparé à celui de Dieu. Dieu n’a pas pu remplir Son rôle comme Dieu. Sachons bien que les larmes amères de Dieu, qui ont transi la moelle de Ses os,
et Ses tâches de sang, qui ont jonché le cours de l’histoire, pleurent depuis le sol ; j’ai poursuivi cette œuvre parce que je sais qu’il nous reste à libérer Dieu de Son angoisse. (137-175, 1.1.1986)
Dieu est responsable pour le monde déchu, et S’est consacré à le restaurer. Il ne baigne pas dans une atmosphère céleste, virginale, sainte et précieuse. Sa situation désespérée, amère et cruelle échappe à notre imagination et à toute description. (21-73, 14.10.1968)
Quelqu’un qui a plus de motifs que vous de se plaindre pourra vous consoler, mais Dieu n’a personne qui peut Le consoler, car Il a plus de rancœur que n’importe qui au monde. Dieu est l’alpha et l’oméga. Au tréfonds de Lui-même, Dieu travaille à dissoudre Sa rancune tenace. Voilà dans quelles circonstances Dieu a mené la providence de la restauration. (29-294, 12.3.1970)
Avez-vous jamais brûlé de voir Dieu à en pleurer ? Vous est-il arrivé de vous rompre les cordes vocales à force de pleurer, les yeux et le nez labourés par les pleurs ? Est-ce que vous avez déjà été maltraités et malheureux à en avoir ainsi les larmes aux yeux ? Cela peut faire la différence pour entrer dans le monde du cœur. (49-291, 17.10.1971)
Dieu a éprouvé tant de rancœur, de douleur, de colère et de tristesse en étant séparé des êtres humains, qui auraient dû être avec Lui à tout jamais ! L’être humain aurait dû croître vers la maturité jusqu’au fondement de l’amour qui ne peut s’échanger contre l’univers entier. Il aurait établi un axe unissant tous les plans verticaux et horizontaux de l’univers.
Si les êtres humains avaient accompli cela, ils seraient devenus la mesure et la norme d’amour pour tous les êtres existants et les choses de la création au ciel et sur terre. Tout ce qui est lié à cet amour peut satisfaire à ce critère en toutes circonstances. (149-213, 23.11.1986)
Satan a piétiné quatre générations, de la reine à la reine mère jusqu’à sa grand-mère et sa fille. Ces quatre générations vivaient ensemble. En plein jour, sous les yeux du roi, Satan les a dénudées, violées, tuées. Satan est allé jusqu’à bafouer la fille de Dieu. Connaissons le cœur de Dieu, qui ne peut se venger d’un tel ennemi. (200-68, 23.2.1990)
Quel est le regret de Dieu ? C’est que l’humanité a hérité le faux lignage. Vous avez hérité le sang du mal. Et derrière cela, il y a Satan. Saccager toute la création, c’est ce qu’il cherche depuis toujours. Vous fricotez avec cet univers, ces droits de propriété et ce lignage. Tous les cinq sens – ce que vous voyez, pensez, sentez, dites et toucher – tripatouillent du côté de Satan.
Vos ancêtres sont les fruits d’un parent très vil. Quelle fut l’angoisse de Dieu dans Son ardeur à les sauver ! Pourquoi Dieu ne s’est-Il pas débarrassé d’Adam et Ève déchus pour les refaire ? Il en avait le pouvoir, mais ayant créé à l’origine à partir d’une relation éternelle basée sur l’amour vrai éternel, Dieu n’a pas pu le faire. (216-36, 3.3.1991)
Vous devriez savoir combien Dieu est amer et triste. Dieu peut dire : « Si Je n’avais pas créé l’humanité, ils ne seraient pas devenus ce qu’ils sont. Comment en est-on arrivé là ? Je ne cherchais que l’amour et rêvais du glorieux Royaume de Dieu ! » Que s’est-il donc passé ? C’est qu’ils ont reçu la chair et le sang de Satan.
C’est l’amour du diable qui s’est incrusté, et sa vie et son lignage se sont logés là. Dieu ne pouvait pas reprendre l’humanité sans arracher tout cela, mais arracher reviendrait à les mettre à mort. Dieu dut alors instituer un substitut, une sorte de deuxième création, ou moyen du salut par une infusion de sang nouveau, de vie et d’amour. Dieu doit aimer l’ennemi. Patiemment, Il doit aimer Son ennemi. (212-42, 1.1.1991)
Parce que le soleil se levait ou que le temps et la saison étaient cléments, Dieu a-t-Il jamais eu le temps de Se reposer ? Vous devez suivre Son exemple. Vous aussi devez aimer l’ennemi Satan, qui se cache dans ce monde. Si vous connaissez la merveilleuse valeur du fils de Dieu et vénérez sa sainteté, vous devez, à la lumière de cette valeur, suivre le chemin d’aimer le grand ennemi, si âprement difficile et douloureux que cela puisse être. (127-119, 5.5.1983)

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