
Livre VII
Traditions et cérémonies
Chapitre III
Le culte et le code de bonne conduite à l’Église
1. Bien se situer par rapport à l’Église
1.1. L’Église : un lieu qui intègre la parole et
le caractère
Trouver et établir une
Église n’est pas un but en soi, une Église a pour but de trouver la nation de
Dieu et de l’établir. L’idéal originel de Dieu pour la création était de partir
d’une nation pour aller vers un monde uni. L’Église doit donc se fixer comme
cap d’instaurer cette nation. (149-48, 2.11.1986)
Le temps de l’Église finira
bien par être dépassé un jour. L’Église n’est pas ce que l’humanité désire.
L’Église est nécessaire durant le processus de la restauration sous le régime
de la chute. Lorsqu’une nouvelle ère arrive, l’ère de l’Église est caduque.
Aussi l’Église de l’Unification ne se borne-t-elle pas à des activités
d’Église. Au nom de l’Église, nous nous tournons vers la société pour la
réformer et nous lançons un mouvement pour purifier la société. C’est une
mission de pionnier ; on ne peut l’entreprendre si on est prisonnier des
frontières de sa propre culture, de la société et du monde. C’est ce chemin de
pionnier qui s’impose à nous. (28-222, 11.1.1970)
L’Église est la base qui
relie le passé, le présent et le futur. Elle est donc un médiateur pour établir
des conditions d’indemnité et intégrer la parole, la noblesse du caractère et
le cœur. (Le chemin du guide spirituel, p. 238)
L’Église est un lieu saint
qui relie le ciel et la terre. C’est une porte sur le monde, qui permet aux
gens de tisser des liens de coopération ; c’est un pilier spirituel pour
le bien-être de la nation. Source de vie spirituelle, l’Église nous donne de la
force dans notre vie quotidienne. (Le chemin du guide spirituel, p. 238)
Avant d’être loyal envers
votre famille, vous devez l’être envers l’Église. Avant d’être loyal envers la
société, vous devez l’être envers l’Église. Celle-ci est en position de
partenaire sujet et la famille et la société sont en position de partenaires
objets. Où se situent les sages ? Ils se tiennent en position de
partenaires sujets. Le sujet occupe une position unique. Les objets peuvent
occuper chacune des quatre directions – le nord, le sud, l’est et l’ouest – ou
n’importe quel point d’une circonférence de 360 degrés, mais le centre, lui,
est unique. C’est une position au sein d’un domaine absolu. Il ne peut y en
avoir deux. Peut-il y avoir deux centres ? si le centre bouge, il périra. (25-126,
30.9.1969)
Les chrétiens soutiennent
que le Dieu omniscient, omnipotent, miséricordieux et aimant nous pardonnera,
même si nous commettons d’innombrables péchés. Sitôt sortis de l’église, les
voilà qui se battent entre eux. L’Église ne doit pas être la boîte à repentir
après avoir commis des péchés. Si Dieu est un Être qui peut aisément pardonner
beaucoup de péchés, la grande question est de savoir pourquoi Dieu n’a pas
pardonné le péché unique que Satan avait commis dans le jardin d’Éden. Qu’en
dites-vous ? S’il y avait eu un moyen pour que Satan soit pardonné si
facilement, il se serait repenti. Il se serait repenti des dizaines de milliers
de fois dans les larmes. (19-161, 1.1.1968)
Si l’Église devait se
scinder en deux, puis les deux en quatre – au bout de trois scissions comme celles-ci
– Dieu quitterait l’Église. C’est la voie des principes célestes. Aussi les
gens se rassembleront-ils en famille. Ceux qui ont la grâce, se réuniront en
famille. On n’ira pas à l’église. Toute la famille se met à genoux pour la
prière. Vous verrez si cela se produit ou pas. (9-266, 5.6.1960)
Quel
est le but de l’Église de l’Unification ? C’est de créer un environnement
où l’humanité puisse danser avec Dieu et le Messie ici sur terre, et où même
Satan puisse recevoir des bénédictions ! Telle est la voie de l’Église de
l’Unification. Quelle grandeur ! C’est cela, l’Église de l’Unification. On
dit dans le monde que l’Église de l’Unification est ceci et cela, hérétique,
etc. ; ne nous bronchons pas pour si peu. Les chiens aboient de partout et
les saints suivent leur chemin ; voilà ce qu’il faut en penser. (80-285,
2.11.1975)
Dans cet âge des derniers
jours, l’Église de l’Unification se doit de donner les réponses aux questions
suivantes : « Quel est le désir de Dieu ? Quel est le désir de
l’humanité ? Qu’est-ce que l’amour de Dieu ? Quelle est la situation
de l’humanité ? Quel est le cœur de Dieu ? Quel est le cœur de l’être
humain ? »
L’Église de l’Unification
est apparue pour répondre à ces questions. Son enseignement doit éclairer ce
monde. Si elle peut le faire et que mille personnes ou dix mille personnes sont
enseignées, le monde entier, même s’il ne voulait pas s’unir, ne pourrait faire
autrement que de le faire. (151-209, 15.12.1962)
1.2. L’Église : une extension de la famille
Certains disent qu’ils vont
à l’église pour plaire à quelqu’un d’autre – pour le fils et la fille
bien-aimés, ou pour le conjoint chéri – ces gens-là ne pourront dépasser ce
stade. Ils devraient aller à l’église pour l’amour de Dieu. Il faut aller à
l’église pour servir Dieu personnellement. Vous y allez afin de trouver l’amour
de Dieu pour vous-même. (8-162, 6.12.1959)
Une
Église publique est plus précieuse que votre propre foyer. (15-271, 24.10.1965)
On peut atteindre le
Royaume de Dieu par l’Église. La famille doit passer par l’Église. L’Église est
un fondement pour que les familles apportent des victoires, un endroit où les
lois de la famille se dessinent, un lieu où la noblesse du caractère est
reconnue, et un terrain d’entraînement pour le Royaume de Dieu. (Le chemin du
guide spirituel, p. 238)
Certains disent qu’ils
doivent évangéliser les gens jeunes et beaux, c’est absurde. L’Église est
l’extension de la famille. Vous devriez savoir qu’elle est l’extension de votre
famille. Il doit y avoir des grand-mères et des grands-pères, des tantes et des
oncles et des jeunes gens. Une Église de l’Unification où l’on ne trouverait
que des jeunes gens serait malade. Il faut se dépêcher de corriger cela. Il
faut savoir comment servir les anciens. Votre grand-mère et votre grand-père
représentent Dieu ; votre mère et votre père sont vos parents ; et
vous et vos enfants établirez le quatrième stade. Vos grands-parents, vos
parents et vous, constituez trois stades.
Nos vies sont ainsi faites,
n’allons pas contre le destin. Les grands-parents, les parents, les parents et
leurs enfants forment trois stades. Il faut tracer quatre lignes pour faire
trois stades. On obtient donc le chiffre sept. Sans relier ces quatre lignes,
vous ne pouvez pas avoir vos trois stades. Si on ne les réunit pas ensemble,
les chemins des uns et des autres vont se croiser de façon purement fortuite.
Pour avoir les trois stades, le tout doit être rassemblé. (70-149, 9.2.1974)
Ne pas avoir de position
que Dieu puisse reconnaître, en termes de vie d’Église, c’est s’exposer à ne
pas pouvoir représenter Dieu dans sa vie sociale. Il s’agit donc de savoir si
nous sommes ou non des gens capables d’être légitimés par Dieu dans la vie
interne de l’Église.
En ce qui concerne
l’attitude des membres de l’Église de l’Unification envers l’Église, ils ne
prennent pas au sérieux la ponctualité des réunions d’Église. À force d’avoir
des conceptions vagues sur les réunions publiques de l’Église, vous avez une
vision tout aussi vague de la direction que prend la volonté de Dieu.
Comme vous ne comprenez pas
bien dans quelle position intérieure vous devriez vous tenir, votre modèle
extérieur manque de clarté. (22-36, 19.1.1969)
On s’aperçoit que certains
réussissent bien dans la vie d’Église, mais moins bien sur le plan social. D’un
autre côté, vous en voyez d’autres qui s’en sortent bien socialement, mais pas
très bien dans la vie d’Église. Sur ce point-là, ceux qui réussissent dans la
vie sociale mais pas tellement dans la vie d’Église ne possèdent pas les
facteurs importants et la substance pour porter du fruit.
Entre ceux qui s’en sortent
bien à l’Église, mais moins bien dans la vie sociale, et ceux qui réussissent
bien socialement, mais pas trop dans la vie d’Église, la personne qui réussit
dans la vie d’Église est la meilleure.
Être équipé des facteurs
importants qui font éclore les fruits, c’est ouvrir la voie vers des lendemains
radieux, mais ceux qui en sont dépourvus ne pourront porter ces fruits. (36-20,
8.11.1970)
Sachez trouver et établir
un niveau qui vous permettra de prouver que vous êtes l’enfant de Dieu, par
votre lignage, par la vérité, par votre vie et par votre travail. Sans faire
cela, vous aurez beau aller à l’église et vous lancer dans une vie de foi, vous
ne serez guère plus qu’un garçon de courses. (3-40, 15.9.1957)
En examinant les relations
triangulaires entre la famille, l’Église et la société, faut-il se concentrer
sur la famille ? Ou plutôt sur l’Église ? Ou faut-il tout miser sur
la société et la réussite personnelle ? Pensez-y.
Pour quelle personne Dieu
aurait-Il davantage de compassion et de compréhension ? Penser à l’Église,
c’est aimer les gens au nom de Dieu. Cela veut dire aussi amener le salut aux
gens. (42-169, 4.3.1971)
On devient une personne de
caractère à force d’entraînement systématique. Il faut passer par des activités
de groupe dans l’Église. C’est bien simple, il s’agit de savoir si vous pouvez
passer par une philosophie ou un système holistique. C’est par l’Église que
l’on doit y accéder. (9-8, 13.3.1960)
Si l’on compare toutes vos
habitudes sociales jusqu’à maintenant avec toute votre vie dans l’Église, votre
vie dans l’Église est plus intérieure. Alors, avez-vous défini un certain
barème de valeur pour votre vie intérieure ? Certains suivent leur petit
bonhomme de chemin et croient, bien arbitrairement, mettre ainsi le cap sur la
volonté de Dieu : « Ce que je fais là ? Ça deviendra bien la
volonté de Dieu. » Franchement, vous voyez Dieu résider chez quelqu’un
comme cela ? (22-38, 19.1.1969)
Si votre convive à l’Église
s’avère être hostile à l’Église de l’Unification, soyez néanmoins tout sourire
avec cette personne quand elle repart. Jamais de pingrerie sur la nourriture
quand vous avez affaire à quelqu’un.
Même
si quelqu’un qui n’est pas membre vient vous demander à manger, ne rejetez pas
cette personne. Si je dis cela, c’est qu’à mon sens, n’importe quel citoyen des
huit provinces de Corée, qu’il soit membre ou pas de l’Église de l’Unification,
peut venir manger ici. (37-329, 1.1.1971)
Ce qu’on préfère, ce sont
les bébés, mais les grands-mères et les grands-pères proches de la tombe
inspirent une répulsion. Ce sont les deux extrémités du pôle. On est sur la
voie céleste quand on sait gagner les deux côtés. Faites des efforts pour vous
unir aux enfants. Vous devriez aussi avoir des grands-mères et des grands-pères
qui viennent avec leur canne, prendre du temps et manger avec vous. Ce sont ces
gestes qui amèneront la prospérité.
Si vous savez vous lier aux
grands-mères et aux grands-pères, ils peuvent devenir fous de vous ; à tel
point qu’au lieu de dormir dans leur belle maison avec son beau jardin et ses
beaux parquets, ils viendront dans la cour de l’église pour y dormir. Un tel
endroit, une telle organisation, des gens dévoués à ce point, en règle générale,
ne pourront que prospérer. (60-158, 17.8.1972)
Si une grand-mère vient
demander : « Est-ce que le responsable de l’Église est
ici ? » et que vous la dévisagez en répliquant : « Non, il
n’est pas là », vous serez punis. Vous verrez ce qui arrive quand elle
voudra savoir où est allé le responsable et que vous répondrez :
« Pourquoi faire, grand-mère ? On n’a pas besoin d’une vieille
grand-mère. » Dieu vous accusera : « Mais d’où sors-tu, espèce
de bon à rien ? »
Ignorer les grands-mères et
les grands-pères, c’est comme renier votre mère et votre père. Vous ne pouvez
donc montrer votre piété qu’en servant vos parents et grands-parents âgés et en
leur apportant votre soutien. (56-38, 10.5.1972)
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