vendredi 26 février 2021

Comprendre la mort

Livre V

La vie sur terre et le monde spirituel

Chapitre II

La mort et le monde spirituel

1. Le cours inévitable de la vie

1.1. Le corps est éloigné de la vie éternelle

La terre aussi respire et bouge. Vos cellules, elles aussi, respirent. Voulez-vous vivre ici-bas pour toujours ou préférez-vous vivre éternellement là où vous serez devenus une entité d’amour invisible ? Vous vivrez pour l’éternité dans le monde où vous devenez des incarnations d’amour invisibles. Alors que Dieu veut se montrer à vous, vous ne pouvez le voir avec vos sens physiques. C’est pourquoi vous avez besoin de la personne spirituelle.

Dieu est au centre de l’esprit invisible. Il veut donc donner dans sa totalité aux êtres humains, qui sont Ses partenaires, le domaine éternel de l’idéal qu’Il a créé. (111-112, 1.2.1981)

1.2. La majorité des vies humaines

Nous allons bien quelque part, que nous le sachions ou non. Dans l’action ou au repos, nous allons vers cette destination. Pas seulement nous, mais aussi ce peuple, ce monde, et au-delà, le ciel et la terre, se rendent aussi à un certain endroit. C’est un fait indéniable.

Où allez-vous vous retrouver au juste au terme de cette vie ? C’est un point important à résoudre pour l’humanité. Les religions et les philosophies se sont mobilisées au cours de l’histoire pour résoudre cette énigme. Alors vous ne pouvez nier que vous aussi êtes engagés et entraînés dans cette destinée.

Puisqu’il en est toujours ainsi, où notre corps et notre esprit essaient-ils d’aller ? Vers où notre vie penche-t-elle, où notre cœur veut-il aller ? Nos souhaits, nos espoirs, nos idéaux, vers où se dirigent-ils ? Même sans pouvoir résoudre ces énigmes, il faudra bien de toute façon suivre notre destinée.

À la fin de notre vie, lorsque nous mourrons, notre corps connaîtra sa fin quand il sera inhumé. Mais le jour où la terre aura recouvert mon corps, est-ce que mon esprit, ma vie, mon cœur, mes idées et mes convictions, et même mes désirs, mourront avec lui ? À cet égard, il nous faut présenter la solution dans tous ses détails et offrir une perspective claire et utile.

Les saints, les sages et de nombreux fondateurs de religion ont interrompu le cours de leurs pensées et les préoccupations de leur cœur pour se demander où ils allaient, et ils se sont battus pour résoudre cette question. Ces personnes ont tenté d’apporter des réponses, mais nul jusqu’ici n’a osé affirmer : « Mon corps est allé en ce lieu. Mon esprit, mon cœur, ma vie, et mes idées se sont hâtés pour y aller ; donc, tous les êtres au ciel et sur terre doivent se rendre en cet endroit. » (8-194, 20.12.1959)

Les croyants veulent la fin de ce monde qui a commencé avec des désirs égoïstes. Depuis des milliers d’années, les religions ont attendu avec impatience un monde public, un seul monde uni et en paix.

Mais comment les croyants doivent-ils vivre ? Il leur faut raccourcir ce chemin historique et le mettre en relation avec le monde et l’univers. Une vie au service d’un tel but est beaucoup plus intéressante que les plaisirs de la vie conjugale. Une telle famille est libérée. Elle ne peut que devenir une famille absolue.

En flânant dans le quartier de Myeong-dong, on voit des jeunes couples tout à leurs étreintes. Pour qui font-ils cela ? Ils disent vouloir profiter de leur jeunesse, qui n’a lieu qu’une fois. Fort bien, mais qui est le maître de ces plaisirs ? Je ne plaisante pas.

Jusqu’à quand pouvez-vous profiter de la vie ? Vous vous amusez à partir de votre vingtième année, mais quand vous aurez soixante, soixante-dix ou quatre-vingts ans, vous ne pourrez plus le faire.

Cependant l’attitude de l’Église de l’Unification est différente. Quand vous mangez, pour quelle raison le faites-vous ? Pour le monde, pour abolir ce monde mauvais. Lorsque nous regardons quelque chose, c’est afin de purifier ce monde mauvais, pas pour être du côté du mal, mais pour le vaincre. La manière dont nous entendons, pensons, marchons et agissons, est à contre-courant du monde séculier. (36-72, 15.10.1970)

Un Dieu qui aurait créé les êtres humains pour qu’ils disparaissent après quelques jours d’existence, ne serait pas absolu. Dieu a créé les êtres humains comme des êtres précieux. Il veut continuer à les voir et les chérir éternellement.

L’être humain est l’objet de Dieu capable de Lui donner de la joie. Puisque Dieu est éternel, l’être humain ne peut être qu’éternel. L’objet du Dieu éternel doit être un monde éternel.

Pourtant, bien des gens ont vécu en considérant la mort comme la fin de la vie et se sont dit : « Si j’ai pu vivre 80 ans, c’est bien n’est-ce pas ? Quand je mourrai, ce sera tout. »

Cependant, au cours de l’histoire, certaines personnes ont mûrement réfléchi à la possibilité de ne pas mourir et de pouvoir vivre éternellement. Elles se sont demandé s’il n’y avait pas moyen de vivre au-delà de la mort.

Caressant cet idéal, elles s’interrogeaient : « Quel est le sens de la vie ? Pourquoi naître et s’éloigner comme des voyageurs ? » Elles évoquaient « un océan d’amertume », ou une notion de « fugacité comme la rosée sur l’herbe ». Mais si nous avons la vie éternelle, nous n’avons pas à nous inquiéter. (39-229, 15.1.1971)

1.3. La mort, partie intégrante de la vie

Un jour, il faudra bien aller dans le monde spirituel, cela ne fait aucun doute. Pour visiter la Corée, vous atterrissez à l’aéroport de Gimpo, mais cela ne veut pas dire que vous avez sillonné tout le pays. Depuis l’aéroport de Gimpo, où allez-vous ? Allez-vous dans la province Jeoolla Sud, dans la province Gyeongsang Sud, ou dans la province Pyeong-an ? Si vous allez dans la province Pyeong-an, où allez-vous plus précisément ? Vous devez visiter un département. Dans le département, que cherchez-vous ? Vous devez trouver un village. Et dans le village, vous allez jusqu’au hameau, jusqu’à trouver la bonne rue. Ce n’est pas facile. Si les gens ne peuvent se trouver une résidence, à quoi leur servira la réussite sociale ? C’est un problème.

Si je suis appelé à partir dans le monde spirituel, Dieu peut m’emporter peut-être même demain soir, tout aussi formidable que j’ai l’air aujourd’hui. On ne peut rien y faire. Même si je proteste de toutes mes forces, je dois m’en aller. Je partirai en protestant à haute voix, mais seulement après avoir partagé la bonne parole. Je dois montrer à la nation et au monde quelle est la voie à suivre. Si j’échoue à le faire, ce sera la mort. (177-42, 1988.5.15)

1.4. La vie appartient à Dieu

Qui est l’origine de la vie ? Ce n’est pas moi. L’origine et le but de la vie doivent me transcender. Ma vie n’est pas née de mes parents, de la société, de la tribu ou de la nation, mais trouve son origine en Dieu, l’Être transcendant et absolu. Le mobile doit être fermement ancré dans la cause transcendante qui occupe la position absolue.

Il est essentiel pour vous de ne pas dépendre de facteurs historiques environnementaux ou sociaux. C’est en se connectant à la cause et au but transcendant, qu’on peut faire un bond en avant, se transcender, et se sauver. Ma vie doit être liée à un mobile transcendant. Elle ne commence pas avec moi-même.

Elle a commencé en Dieu, l’Être absolu. Quand vous êtes reliés à la cause transcendante, même si vous mourrez, votre mort adviendra par la volonté de Dieu dans un processus transcendant. (36-64, 15.11.1970)

Les gens ne vivent pas des milliers, ni même des centaines d’années. Après avoir vécu une centaine d’années, nous mourons. Parmi nos ancêtres, qui sont morts en grand nombre au cours de nombreuses époques historiques, si certains avaient pensé au bien et au bénéfice de l’ensemble, ce qu’ils ont vécu pendant une centaine d’années serait resté pour la postérité même après un millier d’années. Mais en menant une vie centrée sur eux-mêmes, tout est tombé en décadence. Tout a été gâché.

Parce qu’ils ont mené leur vie de cette manière, des problèmes ont surgi. Quel est le plus gros problème ici-bas ? Il est de savoir comment transformer un style de vie et une manière de voir égocentriques, pour leur donner une orientation qui soit au service d’un but plus élevé ; comment faire en sorte que l’accent ne soit plus mis sur l’égoïsme, mais sur ce qui peut bénéficier au but de l’ensemble.

Aussi devons-nous inverser la tendance à l’individualisme et à la recherche du profit personnel. Opérer ce changement radical demande des ressources et des efforts.

Si vous n’aviez qu’un seul vêtement et que quelqu’un tentait de vous l’enlever, vous résisteriez bec et ongles. Admettons que vous ayez des habits pour chacune des quatre saisons. Si c’est le printemps et que les gens sont vêtus comme en hiver, allez leur apporter des vêtements adaptés, en leur disant : « C’est une tenue hivernale. Retire-la. » Puis l’été, si certains portent encore des vêtements de printemps, apportez leur des tenues estivales et dites-leur de se changer. Ces gens n’en avaient pas ressenti le besoin. Ils ignoraient l’existence d’une alternative de plus grande valeur. (200-91, 24.2.1990)

Sur terre, nous avons des parents, des enseignants et de la parenté. Nous y avons la possibilité d’établir des relations entre nous, mais ce n’est pas le cas dans le monde spirituel.

Dans le monde spirituel, nous vivons tous pour les autres en prenant Dieu pour centre. Chaque position est distincte. Aussi ceux qui sont au-dessus ne peuvent-ils s’abaisser à une position inférieure ; de même qu’il n’est pas facile à ceux qui sont dessous de parvenir à une position supérieure. À l’origine, nous étions sensés aller dans le monde spirituel après avoir réalisé la perfection sur la terre. Une fois dans l’autre monde, c’est trop tard. En tout cas, nous sommes tous mortels.

Le cours de la vie est trop court. La vie s’achève trop vite. Une espérance de vie de 80 ans, c’est bien court. Cela fait à peine huit heures en temps du monde spirituel. Du point du vue de l’éternité, cela ne ferait même pas huit heures. C’est pourquoi le pouvoir de l’amour vrai est grand. La vitesse de l’amour vrai est si grande que nous ne pouvons la quantifier. (205-65, 7.7.1990)

2. Comprendre la mort

2.1. Le sens du mot « doraganda »

Sans le moindre doute, le monde spirituel existe. Il existe absolument, et puisque nous sommes nés du monde spirituel, nous ne pouvons qu’y retourner.

La langue coréenne possède un mot intéressant, doraganda (repartir, mourir). Où retourne-t-on ? Pas au cimetière. On revient au lieu originel d’où on est parti. Ce lieu de départ n’est pas un cimetière. Cela veut dire revenir avant l’origine de l’histoire, qui est infiniment éloignée.

Quand on meurt, même si on est né coréen, on ne sera pas appelé Coréen au jour du grand retour. Ce n’est pas parce que vous mourez coréen que vous prendrez ce chemin en tant que tel.

Notre destinée est de revenir au monde de l’origine des ancêtres de l’humanité. Qu’est-ce à dire ? Puisqu’il y a un créateur, nous retournerons à l’endroit où Il se trouve. Comme nous en venons, nous y retournerons.

L’univers fonctionne de manière cyclique. Quand la neige qui couvre les montagnes fond, elle dévale une multitude de petites vallées et rejoint l’océan par d’innombrables cours d’eau. Une fois entrée dans l’océan, elle s’évapore et le circuit recommence.

Ce sont des mouvements circulaires. Quand on s’éteint, où retourne-t-on ? On veut retourner dans un endroit plus élevé, meilleur. Personne ne veut devenir plus petit. Et pourtant, les lois du mouvement dans le seul monde naturel font qu’à travers l’action, les choses deviennent de plus en plus petites. Quand nous faisons rouler un objet, il ne roule pas éternellement. D’abord rapide, le roulement s’affaiblit de plus en plus et finit par s’arrêter. (141-269, 2.3.1986)

2.2. L’endroit où nous devons aller

Nous vivons dans ce monde, or il n’y a pas que celui-ci, il y a aussi le monde spirituel. Ce monde et le monde spirituel ne devraient pas être deux mondes séparés, mais ils devraient être intégrés ensemble.

Alors, où se trouve donc l’endroit auquel nous sommes destinés et où nous finirons bien par nous installer ? Bien sûr, tout en vivant maintenant dans la chair sur cette terre, nous sommes en route vers le monde éternel. Le commun des mortels, après sa naissance sur cette terre, passe par la jeunesse, la force de l’âge et le troisième âge. La jeunesse passe, nous atteignons le sommet de notre vie qu’est la maturité, puis, peu à peu, nous descendons la pente nous menant vers la vieillesse. Tel un soleil couchant, notre vie arrive ainsi à son terme.

Mais, quiconque connaît la réalité de l’existence du monde spirituel comprend que notre vie dans ce monde est brève et que l’autre monde où nous allons nous trouver après la mort est éternel. La vie physique est donc un temps pour se préparer au monde éternel. (140-121, 9.2.1986)

2.3. Le jour où vous mourez est un jour précieux

Si un monde complètement unifié s’était mis en place, on y aurait célébré la naissance d’Adam, son mariage et le jour de sa mort. Ce faisant, la race humaine serait devenue un ensemble unifié de frères et sœurs, et un seul peuple. Cela revient à dire qu’elle serait devenue un peuple vivant dans un seul monde. Si c’était arrivé, le mode de vie d’Adam aurait été intégralement hérité par les être humains dans l’histoire, et la culture créée de son temps se serait transmise éternellement. (31-231, 4.6.1970)


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