vendredi 26 février 2021

Deux sortes de mort

Livre V

La vie sur terre et le monde spirituel

Chapitre II

La mort et le monde spirituel

2.4. Deux sortes de mort

Même si vous ne voulez pas mourir, vous mourrez quand le moment sera venu. Les personnes partant dans le monde spirituel sont de types différents. Certaines y vont au terme de leur vie personnelle, et d’autres sans avoir vécu la durée de vie qui leur était impartie. Parmi celles qui meurent prématurément, les unes subissent ainsi un châtiment, et les autres indemnisent les péchés de la tribu et du monde.

Si les trois jeunes ayant la meilleure réputation dans leur ville meurent, c’est bon signe pour la ville. Si un clan perd ses trois jeunes les plus prometteurs, il aura une bonne destinée. En d’autres termes, une indemnité doit être payée. Il en est de même partout. Le principe de causalité fonctionne partout.

Si Dieu place dans une position centrale une personne en valant mille, si ces mille personnes sont impressionnées et compatissent alors qu’elle prend le chemin de la mort à leur place, si elles apprennent à suivre le mode de vie de cette personne, leur tribu entrera alors dans la même sphère de bénédiction que celle-ci. La raison pour laquelle les gens essaient d’apprendre et de suivre les pensées des sujets loyaux et des sages est d’entrer dans la même sphère de bénédiction qu’eux.

L’année dernière, plusieurs membres sont allés dans le monde spirituel. Cette année, ce sera le tour de plusieurs autres. Je n’en ai pas parlé, mais je le sais déjà. Pourquoi est-ce que cela se produit ? Quand nous franchissons une nouvelle étape, nous devons toujours payer indemnité. (33-10, 28.7.1970)

Parmi ceux qui naissent sur la terre, il y a deux sortes de personnes – ceux qui vivent avec espoir et ceux qui vivent sans en avoir. Mais il y a deux sortes d’espoir, l’un centré sur l’être humain et l’autre centré sur le Ciel. Après notre naissance, nous grandissons en nous disant qu’il n’est rien de mieux que le giron maternel. Mais nous finissons par le quitter pour commencer à avoir des amis, et nous vivons en pensant qu’il n’y a rien de mieux que les amis. Mais nous finissons par les quitter aussi.

Peu à peu, en mûrissant, l’être humain s’aperçoit que des parents aimants ne peuvent combler tous ses espoirs, pas plus qu’un mari ou une femme bien-aimés, ni même des enfants affectueux.

L’être humain a beau caresser de nombreux espoirs, ceux-ci finissent par s’évanouir. Que ce soit pour sa famille, sa nation ou le monde, son espérance s’estompe graduellement avec le poids de l’âge.

Parmi les habitants de la terre, rares sont ceux qui vivent avec la ferme conviction que leur espoir est le seul qui mérite qu’on vive pour lui, même au prix de leur vie. Les êtres humains vivant de cette manière ne seront pas capables de faire face à leur destinée, s’ils ne peuvent affronter la mort et en triompher.

Tout au long de sa vie, un être humain nourrit toutes sortes d’espoirs, mais au dernier stade, il affronte la mort et s’éteint, abandonnant tous les espoirs qu’il avait. Les gens désirent vivre aujourd’hui et demain en quête d’un nouvel espoir, mais au moment d’affronter la mort, désemparés, ils empruntent le chemin final en laissant toutes leurs espérances derrière eux.

Les gens prétendent avoir de l’espoir, or celui qui permet de franchir le cap de la mort leur fait défaut. Ils disparaissent sans avoir ce genre d’espoir. Allons-nous vivre dans cette perspective ou bien sommes-nous en quête d’un espoir nous permettant de nous jouer de la mort ? Même si ceux qui vivent aujourd’hui sur terre ne s’en soucient guère, nous sommes face à un problème de la plus haute importance.

Toutes choses vivantes en ce monde auront une fin. Les familles passeront, ainsi que les nations, le monde et même les pensées, et que restera-t-il finalement ? Il existe un espoir de combattre la mort et de l’emporter sur elle. Nous vivons la vie d’un perdant si nous n’avons pas un tel espoir.

D’un autre côté, il y a ceux qui, dès leur plus jeune âge, rejettent tous les espoirs mondains des gens ou les points de vue humanistes et caressent un espoir céleste, éternel.

Le Ciel a fait des efforts inlassables pour permettre à ceux qui vivent sur terre avec des désirs humanistes de vivre plutôt avec l’espoir nouveau de pouvoir sublimer la mort et en aspirant au monde éternel. Ainsi, ceux qui vivent une vie de foi ne doivent pas embrasser des espérances terrestres. Il leur faut rêver d’un monde d’espoir éternel où ils puissent conquérir même la mort. (6-44, 22.3.1959)

2.5. La signification de la mort

Parler de la « mort », c’est chercher à connaître le sens de la vie. Mais qui connaît bien la valeur de la vie ? Ceux qui se laissent vivre ne la comprennent pas. Pour la connaître, vous devez vous interroger sur la valeur de la vie humaine au carrefour de la vie et de la mort, en vous raccrochant à Dieu. (74-243, 31.12.1974)

Dans le monde actuel, il y a de nombreux cas de suicides par prise de médicaments. Sont-ils plus nombreux chez les femmes ou les hommes ? Chez les femmes. Pourquoi les femmes se suicident-elles davantage ? La femme a tendance à ne voir les choses que sous un seul angle.

Même un homme niais sait envisager les choses sous de nombreux angles différents. Alors que la femme ne voit qu’un seul chemin pour se sortir d’un problème, l’homme échappe à la mort en trouvant plusieurs alternatives possibles. Voilà pourquoi le taux de suicides est moins élevé chez les hommes que chez les femmes. (222-70, 28.10.1991)

2.6. La mort : un processus qui relie trois mondes

Il est tout naturel que nous voulions ressembler à Dieu. Dieu souhaite également que Ses fils et filles Lui ressemblent. Voila pourquoi nous voulons ressembler à Dieu, et pourquoi Dieu veut nous emmener avec Lui. Nous recherchons à tâtons le moyen d’y parvenir. Pour cette raison, l’être humain doit renaître sous une forme qui lui permette de ressembler à Dieu. À la fois Dieu et l’être humain attendent avec impatience le jour de cette nouvelle naissance. Un tel jour est nécessaire. Quel est-il ? Il s’agit du jour de notre mort.

Dans ce cas, l’être humain doit-il faire bon accueil à la mort ou pas ? Il doit bien l’accueillir. Quand on nous demande quel est le but de la mort, nous devrions dire : « Je mourrai pour l’amour vrai de Dieu. » Pour ce faire, il faut que je me sépare de mon corps physique afin de prendre part à la sphère d’activité de l’amour infini de Dieu, au monde d’amour divin.

Bien que la mort signifie naître à l’amour de Dieu, dans le monde humain, nous en faisons tout un drame en disant : « Ah ! La mort ! » Quitter le monde de l’amour limité, pour entrer dans l’allégresse de la sphère de l’amour infini, se concrétise au moment de la mort. Pour cette raison, celle-ci peut être considérée comme une deuxième naissance.

Si tel est le cas, Dieu Se réjouit-Il du jour de votre naissance physique ou plutôt quand vous naissez une deuxième fois en tant qu’enfant capable d’agir par amour dans le deuxième monde infini ? Pourquoi évoquer ces sujets ? Parce que vous ne pouvez entrer en relation avec Dieu sans vous affranchir de la crainte de la mort.

L’être humain passe par les trois stades de formation, croissance et accomplissement. Il vit dans un monde aqueux à l’intérieur du sein maternel, puis sur la planète terre, et enfin dans un  monde éthéré, au Ciel. En d’autres termes, après avoir fait le deuil des eaux maternelles, il naît à la vie pour une centaine d’années sur la terre, puis prend son envol dans l’espace ; tels sont les trois stades traversés par l’être humain.

À sa naissance, l’être humain vient des profondeurs de l’eau. La période de gestation est notre âge aqueux. Quand le fœtus est dans le sein maternel, il baigne dans l’eau. Dans ce milieu aqueux, pour inhaler et exhaler de l’eau, le fœtus dispose du cordon ombilical.

Comment alors le fœtus se nourrit-il ? Par le nombril. Le nombril est comme une bouche. Ne méprisez donc pas votre nombril. Caressez-le avec des mots doux : « Nombril, tu m’as bien servi par le passé. » Si vous cajolez souvent votre nombril, c’est bon pour la santé. Non, ne riez pas. Faites cet exercice. C’est bon pour la santé de faire cela souvent. Quand vous dormez dans une pièce froide, si vous couvrez votre nombril, vous n’attraperez pas la diarrhée. Durant votre gestation, le nombril vous a servi de bouche. Cet organe respiratoire s’élève à partir du nombril. Quelle est la bouche suivante alors ? Celle-ci. Elle continue à monter.

Que faire du cordon ombilical qui est attaché au nombril ? Nous devons le couper. Par analogie, dans le monde de l’air, la personne spirituelle est reliée au corps physique comme l’embryon dans l’utérus et elle nourrit le corps physique. Quand celui-ci vieillit, la personne spirituelle s’en extrait et le délaisse. Une fois né sur terre, l’embryon devient l’objet d’amour de la mère et du père. De même, l’être terrestre doit renaître en tant que personne spirituelle, qui est l’objet du Dieu éternel, le Père spirituel. Tout cela repose sur des lois et principes fondamentaux.

Le monde terrestre est l’endroit où l’embryon, après sa naissance, pourra devenir le compagnon de son père et de sa mère. L’être humain naît dans le monde terrestre, où il peut avoir un échange d’amour avec sa mère et son père. De même, l’être humain doit naître dans le monde spirituel, où il peut échanger l’amour avec Dieu, le Parent. Cette relation le met en contact avec le monde spirituel infini.

Nous passons par les stades de l’eau, de la terre et de l’air. Depuis combien de temps attendons-nous de voir un être humain voler ? Un être humain capable de voler attirerait l’attention du monde entier.

Ceux qui respirent l’amour sur la terre ne sont pas morts, mais vivants. Respirer dans le sein maternel se fait par un tuyau. C’est déjà vivre, mais en se détachant du placenta relié à son nombril, le nouveau-né sort pour découvrir un monde nouveau d’une dimension plus haute. L’air est fourni dans une dimension plus haute. Le bébé sort en recevant un apport d’air.

Après avoir coupé le cordon ombilical, qu’allez-vous développer ? Ce ne sera pas de l’air, mais de l’amour. Vous recevrez des éléments d’amour. Ne vous contentez pas de manger ! La partie de vous-même qui prend cette nourriture, mourra. Le lieu où va l’eau que vous buvez devient une poche d’eau. Tout cela meurt. C’est votre deuxième existence. Que devez-vous accomplir durant la période que vous passez sur la terre ? Pendant ce temps, vous avez à former votre nouveau caractère d’amour !

Ce dont vous avez besoin sur terre, c’est d’amour. Pourquoi appelez-vous un enfant qui ne peut recevoir l’amour d’une mère et d’un père, un orphelin ? C’est qu’il lui manque l’amour lui permettant de se relier éternellement au monde spirituel. C’est pourquoi ceux qui vivent seuls, les célibataires, suscitent la compassion.

Mourir signifie qu’on hérite des éléments d’amour après la destruction de l’organe physique à travers lequel le corps a connu la deuxième forme de respiration. L’amour est invisible. Votre structure interne grandit grâce à l’amour parental et conjugal. C’est pourquoi, tout comme l’embryon doit se former harmonieusement dans l’utérus, l’enfant doit se développer correctement sur terre selon les lois de Dieu.

Les larves de libellules nagent dans l’eau, avant de venir ramper quelque temps sur la terre ferme. Et puis elles prennent leur envol et gobent des bestioles. Pareil festin n’était pas du tout dans leur imagination à l’époque où elles rampaient au sol. Elles peuvent voleter de ci de là dans l’univers, leur élément.

Beaucoup d’insectes passent ainsi par trois étapes. La plupart des insectes ont des ailes. Les insectes vivent dans l’eau, sur terre et dans l’air. Mais nous, les seigneurs de la création, avons-nous des ailes ? Nous avons un équipement de vol de plus haute dimension. La mort est la porte bénie vers notre deuxième naissance.

Que signifie la mort ? Vivre sur terre, en milieu atmosphérique, c’est comme nager dans le sein maternel. L’être humain vit dans une couche d’air. La mort elle-même n’a rien d’exceptionnel ; ce n’est que la renaissance dans la troisième vie. Ce moment de transition est ce que nous appelons la « mort ». (116-172, 49-285, 1.1.1982)

2.7. L’agenda avant la mort

2.7.1. Franchir l’ultime frontière

Nous allons tous mourir un jour dans notre vie. Il nous faudra franchir le sommet, même s’il nous faut affronter la plus effroyable tempête. Ce n’est pas tout d’avoir tenu tout le long du chemin, n’allez pas vous effondrer juste avant la ligne d’arrivée. Une fois arrivés à la frontière, que ferez-vous ? Vous avez bien fait d’adhérer à l’Église de l’Unification. Vous formez une drôle d’équipe, mais vous avez bien fait d’adhérer. Même si nous courons avec une totale concentration, nul ne sait avec certitude s’il pourra tenir jusqu’au bout ; ne vous laissez donc pas aller à abandonner à mi-chemin. La victoire n’est remportée que lorsque l’ultime ligne d’arrivée est franchie.

Cet effort en vaut la peine pour tous les êtres humains. Qu’importe l’opposition et les persécutions derrière vous, poursuivez donc votre chemin. Répondre à vos adversaires, c’est du temps perdu. La personne qui suit la voie du destin en s’appliquant à chacun de ses pas est assurée de passer la ligne d’arrivée. Voilà comment il nous faut avancer. (24-77, 29.6.1969)


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