samedi 27 février 2021

Dieu et l’être humain

Livre VII

Traditions et cérémonies

Chapitre premier

Les préceptes pour servir Dieu

1. Vivre en servant Dieu

1.1. Dieu et l’être humain : un rapport de parent à enfant

De tous les types de rapports, le modèle originel est la relation parent-enfant qui s’établit entre Dieu et l’être humain. Le cœur exprimé dans ce lien ne peut être soumis à aucune autre autorité et possède un caractère éternel, immuable et unique.

En outre, il émane de ce cœur une autorité absolue. C’est pourquoi, lorsque vous bénéficiez de cette autorité, tout ce qui existe s’inclinera devant vous. Quand vous agissez avec l’autorité de ce cœur, l’univers entier doit vous suivre. C’est la règle inexorable de l’univers. (7-105, 26.7.1959)

Il nous faut établir des familles où Dieu et les êtres humains soient unis, où Dieu puisse se lier dans l’amour et S’unir avec les personnes. Au temps de la création, Dieu considérait de telles familles comme Son idéal et Il souhaitait qu’elles aient pour centre un grand et vrai amour. Si nos ancêtres avaient été établi ce genre de familles, nous entrerions tous aujourd’hui dans le Royaume de Dieu tels quels, sans avoir à nous soucier du Ciel ou de l’enfer. (275-054, 31.10.1995)

Quel est l’endroit idéal pour une rencontre entre père et fils ? C’est le centre où leur amour, leurs vies et leurs idéaux se croisent. L’amour, la vie et les idéaux sont réunis en un endroit unique. En ce lieu, Dieu est amour, et nous aussi ; Dieu est la vie, et nous aussi ; et Dieu incarne Son idéal, et nous aussi. Le premier lien et le premier lieu d’unité qui détermine cela doit être l’endroit où la relation entre parent et enfant s’établit. Voilà un fait indéniable. (69-78, 20.10.1973)

Quand on parle d’« un seul corps entre père et fils », c’est par rapport à quoi ? L’amour ne peut en être exclu. L’amour, la vie et la lignée y sont liés. Ces trois facteurs sont essentiels. Quand nous disons : « un seul corps entre père et fils », l’amour, la vie et la lignée doivent toujours y être associés. (197-234, 19.1.1990)

Le rapport entre parent et enfant n’a pas besoin de reposer sur un code verbal ou sur des protocoles rédigés. Mettons-y tout notre esprit, toute notre ferveur, vivons pour la volonté du Père. Même si notre chair et nos os devaient être transis de douleur, en gagnant la victoire, nous pourrons restaurer la relation parent-enfant avec Dieu. (2-234, 2.6.1957)

Où se trouve le lieu le plus élevé où vous voulez recevoir l’amour de Dieu ? C’est la position du fils. C’est la position de la fille. Dieu a des sentiments célestes. Nous, les êtres humains, avons des sentiments humains. Ce lieu par excellence, où la morale céleste et les sentiments humains se rejoignent et trouvent leur point de convergence, Dieu, l’Être absolu, y aspire. Et l’être humain aussi y aspire. Bref, c’est là que nous pouvons partager l’amour en position de fils ou de fille avec un parent pour centre. (39-9, 9.1.1971)

À l’origine, Adam et Ève, tous deux au comble de la joie, devaient manifester la vitalité la plus forte, combiner les plus grandes forces, et même cristalliser la puissance des idéaux pour toute la création. La fleur de l’amour devait éclore au beau milieu de ce décor. L’amour, s’épanouissant telle une fleur, aurait embaumé l’univers entier de son parfum. Dieu rêvait d’un tel amour, où Il aurait pu contempler cette fleur, humer son parfum et en être enivré. (104-44, 28.3.1979)

Quand Dieu et Adam ne font qu’un et que tous deux débordent d’amour, Adam peut devenir Dieu. Quand Adam s’unit complètement avec Dieu par l’amour, Dieu réside en Adam. La Bible dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Nous sommes le temple de Dieu. (54-139, 22.3.1972)

Dieu est tout proche de vous, sachez le bien. Plus que quiconque, Il Se soucie de chacun de vous.

On croit que l’amour des proches est le plus grand dans ce monde. Sachez bien néanmoins, que l’amour de Dieu surpasse cet amour par sa grandeur et par sa profondeur ; cet amour va plus profond et plus loin que toute forme d’amour humain dans ce monde. Vous devriez être enlacés dans l’amour de Dieu et pouvoir L’appeler : « Père ». Vous devez devenir de vrais fils et filles qui ont une si profonde expérience du cœur de Dieu que vous puissiez dire : « Je connais le chagrin du Père. » Si vous pouvez devenir de tels fils et filles, connaître le Royaume de Dieu et y servir Dieu, nul ne pourra vous exclure de ce royaume. (2-234, 2.6.1957)

D’un point de vu logique, l’unité de cœur entre père et fils permet que les biens du père deviennent ceux du fils. Les biens du mari deviennent les possessions de l’épouse. Quand l’amour est au centre, les droits d’héritage sont garantis pour l’éternité. Si vous êtes devenu un fils ou une fille qui a établi un lien avec le Dieu en tant qu’objet de Son amour vrai, alors pour vous, le corps de Dieu deviendra votre corps ; Son amour deviendra votre amour et tout ce qu’Il a créé deviendra vôtre.

C’est pour cela que dans votre for intérieur, le désir de la nature originelle vous pousse toujours à être souverain de l’univers. Tel est le cadeau que Dieu a réparti équitablement pour tout le genre humain : vous laisser assumer la souveraineté sur l’univers en tant que fils et filles de Dieu. (199-346, 21.2.1990)

1.2. Vivre en unité

Toute religion vous le dira : ne traitez pas autrui à la légère, que ce soit par le regard, par l’écoute, ou par les paroles.

Tout doit se faire en mettant Dieu au centre : regarder, entendre, parler, sentir et aimer. Ce n’est pas le moi qui doit être au centre. (66-231, 13.5.1973)

Depuis que vous êtes au service de Dieu, combien avez-vous rendu Dieu joyeux lorsque vous-mêmes ressentiez le bonheur ? Votre gratitude en servant Dieu a-t-elle surpassé celle que vous ressentez en mangeant quand vous avez faim ? Vous devez toujours être reconnaissants à Dieu quand vous mangez bien ou que vous portez quelque chose de beau, et même lorsque vous êtes tristes ou que les temps sont durs. Aussi devez-vous laisser derrière vous des bons moments qui resteront gravés dans la mémoire de Dieu. (17-291, 15.2.1967)

Ma conscience, mon intuition, et même mes organes sensoriels appartiennent tous au Père céleste. Il s’agit de bien comprendre que ce que vous ressentez et percevez, tout appartient au Père. Sachez bien que, si ce n’est pas le cas, vous ne pouvez pas posséder le Ciel qui est mu par le cœur. (8-294, 14.2.1960)

Les gens sont tous créés pour devenir un avec Dieu par le cœur. Dieu, le Père et les êtres humains, qui sont Ses enfants, sont reliés par le cœur. (55-167, 7.5.1972)

Tout ce que nous disons, voyons, ressentons et percevons par les émotions, doit être en rapport avec Dieu. (53-239, 29.2.1972)

Vivez au service de Dieu et des Parents. Il doit en être ainsi aussi bien quand vous parlez que quand vous agissez. La vie de service se pratique que l’on soit endormi ou éveillé. Si vous pensez ainsi 24 heures par jour, il n’y aura jamais de situation où Satan vous envahira. (161-231, 15.2.1987)

Le matin, au saut du lit, que vos premiers mots soient pour le Ciel. En quittant la maison, faites le premier pas du pied droit, et offrez au Ciel ce premier pas en sortant. Prenez ce genre d’habitude, et votre vie deviendra une vie de service. De ce point de vue, il vous faut préserver quotidiennement ce mode de vie basé sur le Principe. (17-296, 15.2.1967)

Une fois levés, nos gestes et nos sentiments doivent rester coordonnés toute la journée en direction d’un même but. Dès l’instant où nous perdons cette trajectoire, il ne fait pas de doute que nous sommes incapables de rester liés à la volonté de Dieu. (57-231, 4.6.1972)

Le Ciel est un lieu où vous pouvez tirer fierté de votre vie de service. Alors, quel genre de personne peut entrer au Ciel ? Ce n’est pas l’endroit pour ceux qui espèrent recevoir des bénédictions simplement parce qu’ils ont cru au Seigneur. Le Ciel est pour ceux qui vivent en préparant leur cœur à servir [Dieu]. C’est un endroit pour ceux qui laisseront derrière eux une vie de service et vont joyeusement de l’avant, même s’ils doivent mourir en se préparant. La résurrection se trouve dans ce genre d’endroit. (8-304, 14.2.1960)

Les trois pôles suivants – Dieu, les Vrais Parents et vous – doivent désormais ne faire qu’un. Nous devons agir de concert. C’est une question de vie ou de mort, aussi les trois doivent-ils s’unir là où ils se rejoignent. Le domaine de résurrection de la vie se situe exactement là. C’est le point de raccordement où vous et les Vrais Parents ne font plus qu’un. C’est là que s’opère l’unification en un seul cœur. Aussi devez-vous mener une vie en unité avec la volonté de Dieu. (31-321, 7.6.1970)

En 24 heures de votre vie quotidienne, vous voyez et entendez beaucoup de choses, mais tout cela pour qui ? Que ce soit pour Dieu ! Nous devons regarder, écouter et même ressentir pour Dieu. Tout en vivant ici sur terre, nous devons être en rapport avec la vie du monde céleste en vivant ainsi. (35-284, 25.10.1970)

Sans avoir un feu pour Dieu chaque jour, on ne peut être à Son service. Une flamme doit toujours vous dévorer quand vous languissez pour quelqu’un. Ceux qui disent : « Il est déjà minuit. Allons au lit », font de la peine à Dieu. Il n’y a pas de concept de jour et de nuit dans le Royaume de Dieu. Qu’importe la nuit quand vous vivez et embrassez dans les liens du cœur. (17-293, 15.2.1967)

Il y avait comme une règle à l’origine : nous devions vivre, penser et aimer en étant centrés sur nous-mêmes, seulement après nous être complètement unis à Dieu. Sachez-le très clairement. Vivre, penser et aimer en étant centrés sur vous-mêmes, serait alors exactement comme si vous viviez, pensiez et aimiez en mettant Dieu au centre. Tel est le Principe. (92-166, 3.4.1977)

Votre degré de ferveur à rencontrer le Père et tisser des liens avec Dieu sera votre atout. (50-288, 8.11.1971)

Devenez des fils et filles qui savent recevoir une réponse en appelant le Père depuis une vallée de larmes.

Il vous faut devenir des personnes telles qu’en appelant : « Père ! » depuis un lieu de larmes, Il répondra : « Oui ! Je suis ici. » Quand vous appelez : « Père ! » dans un lieu de douleur déchirante où vous versez du sang et de la sueur, il répondra : « J’ai enduré, et tu dois aussi endurer. » Quand vous L’appelez même au moment où la mort approche, Il répondra : « Je suis là, sois tranquille. »

La question est de savoir à quel point vous êtes auprès du Père, à quel point vous Le consultez et à quel point vous vivez avec Lui dans de telles situations. Vous pouvez toujours appeler le Père de toutes vos forces dans un lieu de gloire. Mais le Père, Lui, n’a toujours pas pu voir le jour de Sa gloire. (11-102, 12.2.1961)

Pour qui mangez-vous lorsque vous dites : « Oh comme j’ai faim ! Oh ce que j’ai faim ! À manger, à manger, à manger ! » Dites-vous bien que vous êtes en train de manger pour Dieu.

Pourquoi se dire que l’on mange pour Dieu ? Si vous êtes devenu complètement le temple saint de Dieu, vous devez penser, en qualité de temple saint de Dieu : « Quand j’ai faim, c’est Dieu en moi qui me dit de manger. » Si vous mangez comme cela, ce repas là devient sacré. La nourriture devient quelque chose de saint. (92-166, 3.4.1977)


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