
Livre IV
La vraie famille
Chapitre X
La vraie famille de l’humanité doit être restaurée
1. Le but de la providence divine du salut
De quoi Dieu a-t-Il le plus besoin ? Telle est la
question. Comment appelons-nous Dieu ? Dieu est le roi et le maître de
l’amour vrai. S’Il est le roi et l’époux de l’amour vrai, un principe absolu
veut qu’une reine Lui tienne lieu de partenaire. Alors qui peuvent bien être
les partenaires d’amour vrai du Dieu absolu ? Il doit s’agir des vrais
êtres humains. C’est Adam et Ève qui devaient s’unir à l’amour de Dieu.
L’argent, la connaissance et le pouvoir sont certes nécessaires, mais si vous
n’avez pas d’épouse, tout cela est bien creux. Le mari a besoin d’une épouse et
d’enfants, et l’épouse a besoin d’un mari et d’enfants. Ces objets d’amour,
c’est dans votre famille qu’ils se trouvent.
Une famille qui sert Dieu, lequel est le partenaire
sujet d’amour qui comble totalement le désir de la conscience, une famille où
l’homme et la femme peuvent s’unir comme partenaires objets de cet amour de
Dieu, engendrer des enfants par cet amour, et vivre de façon heureuse, une
telle famille doit assurément être le point de départ du Royaume de Dieu sur
terre axé sur l’amour vrai de Dieu. Tout comme nous, êtres humains, souhaitons
que notre partenaire bien-aimé apparaisse comme un être d’une valeur qui soit
des millions de fois ou infiniment plus grande que notre propre valeur, Dieu
aussi souhaite que Son partenaire bien-aimé devienne un être de valeur infinie.
Voilà ce que sont des êtres humains authentiques. Mesdames et messieurs, nous
n’avons pas saisi que de tels hommes et femmes n’étaient autres qu’Adam et Ève,
qui devaient atteindre la perfection sans chuter. (Les familles bénies et le Royaume
de Dieu idéal, p. 79)
Par la chute, Dieu a perdu la vraie mère et les
enfants de la famille d’Adam. Autrement dit, il n’y eut pas de vrais enfants
que Dieu pouvait revendiquer. Il n’y eut pas de famille de Dieu capable
d’hériter le lignage fondé sur Son amour. Notre esprit et notre corps sont
entrés en conflit, héritant des parents déchus l’amour faux, la vie fausse et
le faux lignage. Adam et Ève sont devenus ennemis. Le sang a coulé parmi les
fils et filles d’Adam.
Par Sa providence du salut, Dieu entend restaurer
cela. Telle étant la providence de la restauration, les fils et filles avec un
esprit et un corps unifiés doivent atteindre l’unité absolue dans leurs couples
en s’appuyant sur l’amour de Dieu, fonder une vraie famille où ils peuvent vivre
ensemble éternellement avec Dieu et créer un lien de parenté avec Dieu en
établissant une relation avec le christianisme, qui est la religion de
l’épouse. Alors seront réorganisés par l’amour vrai de Dieu une famille, une
tribu, une ethnie, une nation, et un monde unifiés. Là tient toute la
providence de Dieu pour le salut. (Les familles bénies et le royaume idéal, p.
80)
Quel est le but de Dieu en établissant les
religions ? Tâchez de bien comprendre que ce doit être Sa volonté de
former une famille, une tribu, une ethnie et une nation chéries fondées sur les
fils et filles préférés de Dieu, où Ses os et Sa chair peuvent s’unir. Alors,
vous devez savoir quel genre de personne est le Messie. Il nous faut savoir que
le Seigneur à son second avènement va venir finalement sur terre avec l’amour
vrai éternel de Dieu comme la racine et parfaire l’idéal auquel aspirent toutes
les religions. Il deviendra donc le Vrai Parent, regagnant par l’amour vrai
perdu la vraie vie et le vrai lignage en multipliant des familles idéales tout
autour de la terre. La providence de Dieu pour le salut n’avait pas d’autre
objectif que celui-là. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 80)
2. La famille d’Adam devint le jouet de Satan
Adam et Ève ayant chuté, Dieu n’était plus en mesure
de les considérer comme les vrais ancêtres ou les parents de l’humanité, ou
comme Ses fils et filles. Alors qu’Adam et Ève sont des fils et filles comme il
ne peut pas y en avoir d’autres pour Dieu, ils se retrouvèrent dans une
position où Dieu ne pouvait les considérer comme tels. De plus, Dieu voulait
les bénir comme mari et femme après qu’ils aient atteint la maturité. Ainsi,
Dieu ne serait pas seul. Mais ils n’y sont pas arrivés en tant qu’époux et
épouse, sans parler de leur statut de fils et filles. En les contemplant, Dieu
voyait en eux une valeur infinie proportionnelle aux aspirations qu’Il avait
pour eux ; mais à cause de leur chute, Dieu n’a pu expérimenter ni le cœur
des enfants, ni le cœur de l’épouse et de l’époux, pour vaincre Sa solitude.
Dieu espérait qu’Adam et Ève se tiendraient un jour dans une position où ils
établiraient le chemin de loyauté et de piété filiale devant Dieu comme
ancêtres d’espoir et souverains de l’humanité. Néanmoins, ils ne purent devenir
les compagnons qui pourraient mettre un terme à Sa solitude. (Les familles
bénies et le royaume idéal, p. 327)
Où a commencé la chute ? Quelle est donc cette
chute qui s’est produite en famille ? S’agissait-il réellement de manger
le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ? Une chute qui
se produit en famille implique forcément un acte d’amour. Pensez-vous qu’ils
chutèrent en mangeant un fruit ? Le péché originel peut-il venir d’avoir
mangé un fruit ? On dit qu’en mangeant le fruit, les parents ont commis le
péché, mais quel est ce fruit par lequel les descendants de dizaines de
milliers de générations sont devenus pécheurs ? Ceci a trait aux liens de
parenté. Si vous plantez la racine du péché par le lignage, elle se perpétue à
jamais, c’est la loi de l’hérédité. La seule chose qui puisse nous amener là
est la question de l’amour. Le mauvais usage de l’amour, voilà la cause de la
chute.
Par un rapport sexuel illégitime, Adam s’est uni à
Ève, alors que celle-ci s’était déjà unie à l’archange ; par là, ils devinrent
mari et femme, et fondèrent un foyer qui n’était pas axé sur Dieu, mais qui
mettait Satan au centre. Dès lors, toute l’humanité, qui descend d’Adam et Ève,
en est venue à hériter le lignage de Satan. À partir de là, alors que les fils
d’Adam et Ève étaient censés, à l’origine, être le premier fils et deuxième
fils de Dieu, parce qu’une affection illicite entraîna Ève dans un rapport avec
l’archange, son premier fils et son deuxième fils tombèrent aux mains de Satan.
Selon l’idéal de la création, l’amour décide l’appartenance. Quand une relation
d’amour se crée, le partenaire sujet et le partenaire objet impliqués dans cet
amour en viennent forcément à s’appartenir l’un à l’autre. Tel est le Principe.
C’est pourquoi, du point de vue de ce principe, puisque
Ève chuta dans une relation illicite d’amour avec Satan, les êtres humains
qu’elle engendra se sont trouvés du côté de Satan l’archange ; celui-ci
fut si fier de clamer haut et fort ses droits. Puisque Adam et Ève chutèrent
sans accomplir l’idéal de Dieu pour la création, ils devinrent au contraire des
parents déchus engendrant des enfants liés au péché originel. En outre, la
famille d’Adam et Ève déchus s’est développée en tribus, races, nations et
monde. Telle est l’histoire humaine. Aussi l’idéal des vrais parents qui sont
en position de parfaire la volonté originelle de Dieu est resté lettre morte
depuis la chute jusqu’à aujourd’hui. Et la vraie famille, ainsi que la vraie
tribu, la vraie race, la vraie nation et le monde vrai fondés sur les parents authentiques
demeurent encore à l’état d’idéal. (Les familles bénies et le royaume idéal, p.
325)
3. L’espoir des êtres humains déchus
En chutant, les ancêtres de l’humanité, Adam et Ève,
créèrent un lignage déchu. Ils ne purent devenir de vrais parents qui ne font
qu’un avec Dieu, ni donner naissance à des fils et filles en ligne directe de
Dieu dans le monde originel idéal exempt de péché désiré par Dieu ; au
contraire, entrés en rapport avec Satan, ils entraînèrent l’humanité vers le
mal et engendrèrent des enfants liés à la mort. Aussi l’humanité actuelle
a-t-elle de faux parents aujourd’hui. Et nous devons renier le lignage des faux
parents et rencontrer les Vrais Parents. L’espoir des êtres humains déchus est
de rencontrer le fils de Dieu. Aigris par l’injustice d’être nés comme fils de
Caïn, ils errent à la recherche du vrai fils de Dieu. Nous devons trouver le
fils de Dieu. Mais combien l’humanité va devoir souffrir pour le chercher au
niveau individuel et au niveau familial ?
Dieu a donc envoyé le Messie qui représentait la
sphère du fils au niveau national. Donc, en recevant le Messie, l’humanité
aurait pu trouver le fils de Dieu aux niveaux individuel, familial, tribal,
racial et national. Sachez que l’avènement du Messie devait être l’occasion de
répandre la bonne nouvelle qu’ils avaient pu trouver le fils de Dieu jusqu’au
niveau national. Nous sommes issus du lignage déchu, et nous devons rencontrer
le fils de Dieu, qui peut transcender la condition d’accusation de Satan. Cela
fait, nous devons aller jusqu’à le rencontrer comme notre parent. Vous avez eu
des parents déchus, mais pas de vrais parents. Il faut donc trouver les vrais
parents que Dieu peut aimer.
Ensuite, nous devons trouver la famille de ces
parents. Après l’avoir trouvée, nous devons trouver l’amour de Dieu. Et après
avoir trouvé, nous rencontrons Dieu. Ainsi, les êtres humains déchus doivent
trouver leurs frères et sœurs en Dieu, leurs parents en Dieu, leur foyer en
Dieu et leur ville natale en Dieu. Sachez que l’humanité était censée suivre ce
chemin. Ainsi, si les parents et les fils et filles qui sont dignes de l’amour
de Dieu forment ensemble une famille par l’amour de Dieu, ils peuvent
automatiquement prospérer, chanter des chants d’amour dans l’environnement qui
peut réaliser le dicton : « L’harmonie chez moi, et tout va de
soi. »
Quand cela a lieu, une ethnie basée sur l’amour de
Dieu se forme automatiquement. Mais Adam ayant perdu une telle famille, le
modèle doit en être trouvé par la religion. Tant qu’une famille n’a pas été
trouvée, une tribu, une race, une nation, et un monde restent introuvables.
Quel est l’idéal, le désir, et l’espoir de l’humanité ? Nous pourrons dire
en conclusion : d’abord, il ne peut y avoir de plus grand espoir que
d’avoir Dieu comme mon père ; ensuite d’être Ses fils et filles
bien-aimés ; et enfin d’hériter tout ce que Dieu possède. Il ne peut y
avoir d’espoir humain plus grand que celui-là. (Les familles bénies et le
royaume idéal, p. 480)
4. Le but final de la restauration : la famille
d’Adam
La providence de la restauration a pour but de
restaurer la famille d’Adam. Dieu entama la providence du salut aussitôt après
la chute d’Adam et Ève. Mais avec le meurtre d’Abel par Caïn, la providence du
salut passa alors de la famille d’Adam à la famille de Noé. Par la famille de
Noé, Dieu voulut ériger le fondement de la providence terrestre en décimant
l’humanité entière par le jugement du déluge. Il s’agissait d’établir une
famille capable de dépasser la condition d’accusation de Satan. Cette tâche fut
ensuite dévolue à Abraham, Isaac, et Jacob. Elle se poursuivit à l’époque de
Moïse, puis de Jésus, avant d’atteindre notre époque. Aussi le but final de la
providence de la restauration est-il d’établir la famille d’Adam perdue à cause
de la chute. Qu’est-ce que Dieu a cherché jusqu’ici ? Il n’a pas cherché
un partenaire sujet. Il a recherché un partenaire objet idéal.
Il a cherché quelque chose qui tient de Dieu et des
aspects tant intérieurs qu’extérieurs du monde créé par Lui. Quel est le point
d’aboutissement final de tout cela ? C’est la famille. Rien ne peut
davantage représenter l’univers que la famille. Toute l’histoire trouve son
aboutissement dans le modèle de la famille et cela tient en trois mots :
des biens, des enfants et des parents.
Ce sont les matériaux de base de l’univers. Sans
parents, les enfants ne peuvent naître. Les enfants doivent régner sur toutes
les choses en s’appuyant sur les parents dont ils sont nés. Adam et Ève aussi
devaient régner sur toutes les choses. Cela s’applique partout d’un seul coup.
Après tout, pendant les six mille ans de providence de la restauration,
qu’est-ce que Dieu a cherché à établir ? Que devait-Il fonder avant de
fonder une nation, un peuple, ou une Église ? C’était la famille.
Autrement dit, il s’agissait d’établir Son partenaire
et la famille. Il faut absolument passer par la famille pour former une nation.
C’est pourquoi, la base de tout est la famille. La famille d’Adam, l’ancêtre de
l’humanité, ayant été détruite, nous devons la restaurer. Jésus devait venir
comme l’Adam sans péché. Il était, à ce titre, le deuxième Adam. Puisque Adam,
le premier ancêtre de l’humanité, devint un ancêtre déchu, Dieu envoya Jésus
comme un vrai ancêtre sans péché pour pouvoir établir Sa volonté originelle.
Nous devons établir la famille d’Adam en nous appuyant sur de tels vrais
ancêtres. La Bible rapporte que les premiers ancêtres de l’humanité ont chuté.
Bien, mais cette chute a-t-elle impliqué une ou deux personnes ? Les deux
chutèrent. Tel est le problème.
La chute s’était produite, mais si Ève avait été seule
à chuter, le problème aurait été simple. Si elle avait chuté toute seule, Dieu
le Créateur, l’aurait recréée. Pourquoi Dieu a-t-Il dû commencer par la
famille ? C’est que tous les ennuis y ont germé, autrement dit, ont pris
souche dans la famille d’Adam et Ève. La perte de Dieu, le bannissement du
monde angélique, la perte du monde de toutes les choses, la perte de la valeur
de l’être humain, et la perte de l’amour humain – tout s’est détraqué avec
l’union malencontreuse de l’homme et de la femme dans la famille d’Adam. La
quête de salut individuel des organisations religieuses jusqu’ici, et en
particulier du christianisme, n’est pas la perfection. Ce salut élémentaire
n’est que le balbutiement du premier stade. L’objectif du salut a comme cellule
de base la famille. Ce qu’il faut entendre par fondement du salut familial, ce
sont des familles qui peuvent guider le monde et aller jusqu’à prendre
responsabilité pour le salut mondial. Accomplir de telles familles où une telle
sphère du cœur est fermement établie doit être le plus haut idéal de la vie de
foi. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 484)
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