jeudi 25 février 2021

Les parents : meilleurs amis et enseignants

Livre IV

La vraie famille

Chapitre IX

Une vraie éducation pour les enfants

4. Les parents : meilleurs amis, meilleurs enseignants

Alors cet amour, d’où vient-il ? Il ne vient jamais de vous-mêmes, mais plutôt de votre partenaire. Sans partenaire, l’amour ne peut jaillir. S’agissant de l’humanité, la femme est la partenaire de l’homme, et les enfants sont partenaires de leurs parents. Qui dit amour, dit partenaire. C’est ce que nous appelons « l’amour des trois partenaires objets ». Ceux qui n’ont pas fait l’expérience d’aimer trois partenaires objets ne peuvent se tenir dans une position d’avoir profondément fait l’expérience de l’amour complet de Dieu. « Tout comme Dieu S’est réjoui après avoir créé Adam et Ève, ayons des enfants et réjouissons-nous autant. » Tel est l’enseignement du Principe de l’Église de l’Unification. Après avoir créé Adam et Ève, Dieu leur dit que, dorénavant, ils seraient les maîtres du monde. Leur famille serait la famille centrale du monde. Il les pria de se dépêcher de grandir. Il ressentit joie et satisfaction en les protégeant et en les élevant avec espoir. Son espoir était de voir le jour où ils auraient grandi et se marieraient.

De même, les parents veulent éduquer leurs enfants de leur mieux, leur trouver de bons partenaires, pour qu’ils fassent de bons couples. Si tel est le cas, la famille ira bien. Quels sont les meilleurs amis des enfants ? Pas les jeunes célibataires du village d’à côté. Les meilleurs de tous leurs amis ne sont autres que leurs parents. Voilà comment ça doit se passer. En outre, les enfants doivent aimer leurs parents encore plus qu’ils n’aiment leurs propres amis. C’est ce que vous devez vous dire. C’est pourquoi, les parents doivent être les meilleurs amis et les meilleurs enseignants de leurs enfants. En donnant leur éducation, les parents ne doivent pas dire : « Eh toi, tu ne dois pas faire ça ! » Et l’enseignant ne doit pas dire : « Vaurien, je vais te botter les fesses si tu ne fais pas ce que je t’ai dit. On ne fait pas comme cela ! » Ils doivent donner une éducation d’amour.

Les parents doivent éduquer les enfants de façon que si on leur demande : « Eh, tu crois que tu dois faire cela ? » ils diront : « C’est vrai, ce n’est pas bien, car si je le faisais, mes parents seraient tristes. » Ainsi, les parents doivent être les meilleurs amis et les meilleurs enseignants de leurs enfants. Pensez-vous qu’Adam et Ève, dans le jardin d’Éden, avaient des amis ? Si Adam avait un ami, ce ne pouvait être qu’Ève. Ensuite, il n’y avait que Dieu. Dieu ne voulait pas les voir amis avec l’archange, lequel était un serviteur. Ils ont couru à leur perte en se liant d’amitié avec la personne qu’il ne fallait pas. Les parents doivent donc être les meilleurs de tous les enseignants, les meilleurs de tous les amis, et montrer la meilleure de toutes les formes d’amour. L’amour commence avec Dieu. Dès lors, l’amour conjugal jaillit en définitive de vos parents. Quand les parents disent : « Eh, vous êtes épris l’un de l’autre non pas à cause de vous, mais grâce aux vertus de vos parents », leurs enfants répliqueront : « Quel désastre cela aurait été si papa et maman ne nous avaient pas éduqués ainsi et ne nous avaient pas trouvé de tels partenaires. »

Les mariages fondés sur le choix personnel ne répondent pas à ce modèle. De qui les enfants doivent-ils recevoir cette éducation d’amour ? Des parents. Ils doivent voir leur père et leur mère s’aimer l’un l’autre dans la joie, comme des pigeons, et ils doivent apprendre d’eux. Ils doivent dire : « Ouah ! Quand on voit papa et maman ensemble comme cela, on se sent seul quand on est livré à soi-même. Nous aussi, nous avons besoin de partenaires que nous pouvons aimer comme ces pigeons que sont nos parents. » Les parents doivent aussi leur enseigner à être comme cela. Alors, les enfants seront amenés à reproduire ce que leurs parents ont fait, et le monde deviendra un monde de bonté. C’est ce qu’essaie de faire l’Église de l’Unification. (57-119, 29.5.1972)

5. Un fouet d’amour

Le livre de l’Apocalypse dit qu’on doit être froid ou chaud mais jamais tiède. Dans le monde de l’amour, une attitude tiède n’est pas bonne. Mais si vous avez un cœur d’amour, vous pouvez même vous servir d’un bâton. Quand vous élevez des enfants, s’ils perdent leurs repères alors même que vous leur donnez de l’amour, il faut parfois les traiter à la dure. Si vous ne réprimandez pas les enfants qui sont en faute, ils perdront le discernement du bien et du mal. Ils doivent savoir que même si leurs professeurs ont l’air aimable, ils peuvent parfois être stricts : intraitables avec le mal, mais brûlants comme un four à mille degrés pour le bien. Quand j’ai entendu récemment qu’un enseignant dans une école américaine a été incarcéré pour avoir battu un élève, je me suis dit : « Oh ! C’est la fin des États-Unis ! » Les élèves ne doivent pas broncher si leurs enseignants les guident sur le droit chemin, à coups de trique s’il le faut. En Corée, un dicton conseille « Donne un autre gâteau de riz à celui que tu n’aimes pas, et prends le bâton pour quelqu’un que tu aimes. »

Il n’y a pas d’autre moyen de s’assurer que la bonne tradition va se maintenir. Les enfants doivent pouvoir verser des larmes devant l’amour de leurs parents, en oubliant la douleur des coups. Plus quelqu’un est proche de vous, et plus vous devez le gronder en disant : « Vaurien, pourquoi as-tu agi ainsi ? » au lieu de lui donner une récompense. Si c’est un gars du village d’à côté, vous fermerez les yeux sur ses méfaits, mais s’il s’agit de votre enfant, vous le frapperez et le réprimanderez en disant : « Toi chenapan, as-tu fait quelque chose de bien ou quelque chose de mal ? » C’est parce que l’intensité de votre anxiété à son sujet dépasse celle des coups ; mais si les coups sont plus forts que la sollicitude, c’est un péché. Si vous le battez plus que vous n’avez de sollicitude pour lui, il sera votre ennemi. Parmi les ennemis, il sera numéro un. Même si vous l’aimez, si vous le battez dans une position où vous ne l’aimez pas avec plus de force que le bâton dont vous le châtiez, tout sera anéanti. Mais si vous le battez dans une position où vous l’aimez plus que cela, c’est acceptable. Autrement dit, sur une échelle de un à dix, si votre amour pour lui est de dix mais accuse une perte de cinq à cause des coups, il serait toutefois reconnaissant pour les cinq qui restent.

Même si vos enfants peuvent ne pas très bien l’accepter, pour pouvoir les amener à la repentance, vous devez les aimer avec un plus grand amour que celui que vous leur avez montré dans le passé ; alors, même des enfants délinquants pourraient se repentir et faire volte-face. Cependant, si vous le grondez trois fois en vantant haut et fort vos mérites de les avoir élevés, ils se mettront à faire leurs bagages. Si au contraire vous versez des larmes à fendre l’âme pour eux et les aimez d’un plus grand amour, ils feront demi-tour Le plus grand amour a tendance à digérer et intégrer toutes les formes d’amour qui sont inférieures. Même dans le monde profane, dire à ses enfants de ne pas étudier quand ils ont l’air un peu fatigué, c’est ne pas les aimer réellement. Ils doivent leur dire de rester éveillés et étudier, même en les battant. Pourquoi donc ? Ils se soucient de leur réussite future plus que de leur présent. Les parents sont poussés par les grands rêves qu’ils ont pour le futur de leurs enfants.

En donnant naissance à vos enfants et en les élevant, faites-le avec l’amour vrai. De cette façon, si les membres de votre famille s’unissent et apprennent à aimer la nation, ils seront appelés patriotes. Aussi les parents surveillent-ils de près la croissance de leurs enfants pour les éduquer et se servent parfois d’un tuteur d’amour pour qu’ils puissent grandir de la bonne façon. Les enfants ne doivent pas se plaindre ou protester d’avoir été grondés ou battus par leurs parents pour leurs fautes. Le prenant comme une leçon, ils doivent se repentir avec sérieux et lutter âprement pour rectifier leurs erreurs. Ces personnes-là pourront grandir correctement et s’approcher du centre où Dieu Se trouve. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 1027)

6. Pourquoi dire à vos enfants d’étudier ?

Les étudiants vont-ils à l’école parce qu’ils veulent étudier ? Au départ, ils vont à l’école car ils n’ont pas le choix. En particulier, les élèves vont à l’école élémentaire par crainte de leurs parents, pas par goût des études. On est tous comme cela au début. Mais tout en allant à l’école à contrecœur, ils y prennent goût et se mettent alors à y aller pour pouvoir apprendre. Leurs parents en seront surpris. En se frottant aux matières principales, ils y trouvent une stimulation, et vont trouver ça amusant d’étudier. Il n’est pas bien vu de s’amuser, mais à force de découvrir en étudiant, ils élargissent le domaine où ils peuvent librement le faire, et c’est ce qui donne du piment et les fait étudier. Les études en soi, absolument personne n’aime cela. C’est seulement comme un biais pour élargir son champ d’action qu’on aime cela. (36-120, 22.11.1970)

Aux élèves qui vont en classe, leurs parents demandent de travailler dur. Ceci n’est pas une promenade de santé, mais un parcours du combattant. Les parents exhortent à préparer l’avenir. C’est aussi pour préparer le futur qu’un professeur se tient sur l’estrade et instruit ses élèves avec zèle. C’est encore pour préparer l’avenir qu’un fermier va au champ et travaille dur. C’est comme cela qu’il se prépare à bâtir le Royaume de Dieu sur terre. (147-205, 21.9.1986)

Pourquoi aller à l’école ? Où voulez-vous utiliser les acquisitions de la scolarité ? Ce doit être pour le bonheur. Le bonheur n’aurait aucun moyen d’être là sans l’amour. Alors disons que le chemin de l’école est un raccourci pour arriver à l’amour. Le bonheur nous ouvre ses portes au moment où nous pouvons nous marier. Il est très bon d’étudier pour pouvoir ouvrir la porte du bonheur, mais étudier dans le seul but de s’enrichir ou d’arriver au pouvoir politique, c’est une erreur. Votre formation doit vous permettre de pratiquer l’amour vrai. Pourquoi une jeune femme veut-elle aller à l’université et obtenir un diplôme ? C’est pour tenter de trouver un bon mari. Que voulez-vous de mieux ? De plus, vous pouvez atteindre toute la grandeur que vous voulez, si votre famille n’est pas unie, vous serez malheureux. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 372)

Dites-vous bien que vous étudiez aussi pour pouvoir rencontrer de vrais hommes et devenir de vraies mères. Pour devenir de vraies mères, vous devez d’abord étudier pour servir le pays et devenir des épouses idéales dévouées à de vrais maris. Si vous n’y arrivez pas, vous ne pourrez pas avoir de vrais maris ni de vrais enfants. La femme se doit d’être une vraie épouse, et comme femme au foyer elle vivra avec son mari jusqu’à ce que la mort les sépare. Si les femmes étudient pour se marier à des hommes bons, celles qui sont diplômées doivent toutes vivre avec leur mari jusqu’à leur âge avancé, n’est-ce pas ? Mais y a-t-il plus de personnes qui font cela ou bien qui divorcent ? Pas la peine de chercher. On vit ensemble plus longtemps et mieux quand on est analphabète. C’est pour pouvoir rencontrer leur partenaire d’amour idéal et avoir une vie heureuse qu’un homme et une femme naissent et atteignent la maturité du caractère au terme d’une longue période d’éducation. Dans nos sociétés actuelles sécularisées, les gens disent qu’ils n’étudient pas pour rencontrer un partenaire. Allons donc, c’est bien pour cela. Si vous avez le grand amour avec votre partenaire et vivez de façon heureuse, la richesse et les honneurs suivront. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 373)

7. Ce qu’enseignent de vrais parents et enseignants

Les parents travaillent dans l’intérêt de leurs enfants. Des parents qui travaillent pour se nourrir eux-mêmes, ça n’existe pas. Quand des parents pauvres ont beaucoup d’enfants et peinent aux champs ou sur un chantier, et portent le jige (porte-faix en forme de A qu’on porte sur le dos) ou désherbent un champ en le sarclant, c’est pour que leurs enfants soient comblés de bonheur à tout jamais. La sueur du dur labeur qui perle sur leur front n’est pas pour eux-mêmes. Quand cette sueur vient mêler ses fruits à l’affection qui déborde de leur cœur pour leurs enfants, l’histoire de la création aura là une nouvelle genèse. Ils ne font peut-être que désherber ou porter le jige sur le chantier, mais chacun de leurs pas creuse le sillon d’une nouvelle histoire. (25-97, 30.9.1969)

Sur les quarante millions d’habitants de notre pays, nombreux sont les parents qui n’aiment pas leurs enfants. Mais si, parmi eux, il y a des parents dont le cœur continue d’aimer les enfants pendant plus de dix ou de vingt ans, un enfant de piété filiale surgira forcément au sein de leur famille. Rien qu’en voyant le visage et les mains de leurs parents, les enfants verront tout le mal qu’ils se sont donnés. Quand ils arriveront à ressentir l’amour de leurs parents qui suinte de leur moelle, des situations surgies de la nuit des temps referont surface. En aidant leurs enfants à faire une contribution à la nation de cette façon, les parents peuvent être les parents de niveau national ou de niveau global.

De plus, si vous étudiez avec un ardent désir de combler les attentes de vos parents, vous serez les nouveaux piliers de la nation. Ceux d’entre vous qui n’ont pas ces émotions ou sentiments n’abordent pas les études correctement. Si les parents éduquent leurs enfants avec des sentiments patriotiques et disent : « Nous vous aimons, nous faisons de durs efforts pour vous, nous travaillons dur et versons de la sueur pour vous, car nous voulons que vous pensiez à ce pays plus qu’à vous-mêmes », les enfants qui ont reçu une éducation d’amour de tels parents s’efforceront d’être les patriotes que leurs parents ont désirés. En se remémorant l’amour de leurs parents, ils penseront chaque fois au peuple de quarante millions. De plus, ils étudieront en ayant à cœur de servir le peuple, et si le peuple est dans le malheur, ils se sentiront plus malheureux que leurs propres parents. Mais on ne devient pas patriote simplement en ayant de tels sentiments.

Il faut aussi avoir établi un fondement substantiel. Alors seulement ce sera quelque chose que les gens de la nation peuvent admirer à jamais. Sinon, il ne restera rien. C’est un sujet sérieux quand on y pense. S’il y a des enseignants de votre école qui font tout pour chercher à transmettre des notions correctes à leurs élèves, en se souciant du sort du peuple coréen, ils prendront leurs mains avec des larmes et les exhorteront ainsi : « Ne nous suivez pas, mais suivez plutôt la nation. Nous voulons que vous fassiez de bonnes choses pour la nation plutôt que de bonnes choses pour nous. » Ayant reçu cet enseignement, les élèves accompliront les buts que les enseignants n’ont pu accomplir. De sorte que, si les enseignants se sont dévoués à leurs étudiants toute leur vie, et si les parents se sont dévoués de toutes leurs forces à leurs enfants en plaçant la valeur de la nation et du monde plus haut que la leur, les élèves de ces enseignants et les enfants de ces parents deviendront les piliers du monde.

8. Une éducation pour vivre ensemble avec le monde

Jonggyo (religion) est l’enseignement suprême. L’enseignement suprême de Dieu est d’enseigner et d’aimer l’humanité. Il n’y a rien d’autre. Aussi des parents authentiques enseigneront-ils à leurs enfants ce que le monde aime et ce que Dieu aime. L’éthique humaine enseigne que l’on doit aimer ses parents, et que les époux se doivent un amour mutuel, en même temps qu’ils aiment leurs enfants. Avez-vous jamais pensé pour qui vous devez aimer vos parents ? N’avez-vous jamais pensé pour qui un mari et une femme doivent s’aimer l’un l’autre et pour qui ils doivent aimer leurs enfants ?

L’être humain a perdu le Seigneur qui est responsable de l’amour. Dieu a parlé d’un amour infini et dit que ce qui restera à la fin est l’amour. Cet amour est l’amour de Dieu. Vous devez savoir pour quoi vous brûlez.

Vous devez avoir un but en aimant. Pour qui aimez-vous ? Pour Dieu. Nous devons aimer dans l’intérêt de Dieu. Ceux qui aiment pour eux-mêmes, voyez ce qui se produit après leur mort – où ils vont. Vous donnez naissance à un enfant, l’allaitez et le couvez d’affection, mais pour qui ? Vous devez le faire au nom du ciel et de la terre, pour cette nation et le monde, pour Dieu. La fortune céleste qui suit l’amour de Dieu va au-delà du monde pour embrasser le ciel et la terre. Mais si vous aimez vos enfants qui sont nés de ce lien à cause de vous, ceci n’est pas acceptable. Ces femmes qui embrassent leurs enfants et leur donnent le sein, vous devez le faire avec un cœur ardent comme si vous embrassiez les fils et filles bien-aimés de Dieu au nom du ciel et de la terre.

Dites-moi, voulez-vous recevoir la Bénédiction ? Voulez-vous vivre éternellement ? Alors, il vous faut être une personne publique.

En éduquant vos enfants, ne les aimez pas juste comme vos propres enfants, mais sachez les aimer pour en faire des offrandes pour les peuples du monde. De plus, en serrant votre enfant pour l’allaiter, vous devez le faire avec l’attitude que vous, en position d’une mère représentant l’humanité entière, donnez le sein à un petit bébé qui représente l’humanité. Et au lieu d’aimer et d’allaiter votre bébé uniquement, tâchez de devenir une mère qui pense aux enfants des autres comme s’ils étaient les siens. Un bébé qui a grandi en tétant le sein d’une telle mère aura assurément un grand destin. Cela peut ne pas se produire immédiatement, mais si ces familles continuent sur une, deux générations et plus, des figures dirigeantes surgiront parmi la descendance et serviront le monde. C’est la formule. Les choses se passeront ainsi. La grandeur de la mère est d’embrasser et d’enseigner à son enfant que pour devenir un être de bonté qui peut bouger le monde, il doit pouvoir endurer dans n’importe quelle situation ardue. C’est parce qu’elle a saisi le principe céleste que la bonté est à jamais impérissable. Pour quoi la bonté bouge-t-elle selon vous ? Ce n’est pas pour moi.

Quand vous mangez, faites-le pour l’univers plutôt que pour vous-mêmes. De plus, en vous mariant, faites-le pour la volonté de Dieu plutôt que pour vous-mêmes. Nous devons progresser en visant le monde. Quand nous faisons des expériences, qu’elles soient de niveau mondial. Ceux qui font ainsi n’ont peut-être pas l’air très abordable, mais ce sont en fait des gens charmants. Vous aurez vite épuisé votre espérance de vie, laquelle n’est qu’un clin d’œil de soixante-dix ou quatre-vingts ans à peine ; mais après cela, il y a moyen de vivre éternellement, or les gens ne le savent pas. Si vous connaissez un moyen d’entrer dans la sphère temporelle du monde de la vie éternelle et de faire le lien avec ce monde, cette éternité sera la vôtre. Même si vous mangez du riz millet et ne portez pour tout vêtement qu’un misérable sac de toile, vous devez vivre au niveau mondial. Vous alimenterez alors un vaste et inépuisable sujet de conversation, et on dira par exemple : « Quand sa maison était comme cela, tel et tel a vécu de telle et telle façon, et voilà ce qu’il est devenu. » Les enfants qui vivent dans de tels endroits seront d’excellentes personnes. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 1047)


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