
Livre IV
La vraie famille
Chapitre III
La famille est le modèle central du Royaume de Dieu
5. La famille est le noyau qui rassemble l’amour des
trois âges.
Ce qui peut embrasser l’histoire, l’âge présent et le
futur est la famille. Alors, quelle est la base finale que Dieu a cherchée
depuis six mille ans ? C’est la famille, une famille liée à l’amour et qui est
totalement unie dans l’amour. Tout ce qui existe entre sous son contrôle. Nous
ne pouvons pas nous couper de la relation avec l’amour fondamental absolu.
Créer une telle famille était la mission que Dieu confia à l’origine à Adam et
Ève. Dieu ne voulait pas les voir s’arrêter à l’homme Adam et à la femme Ève,
mais Il rêvait d’une nouvelle famille où ils seraient unis. C’était le point de
départ pour Dieu, lorsqu’Il a créé l’homme et la femme. Donc, pour pouvoir
passer à coup sûr dans le Royaume de Dieu, vous devez trouver une famille et,
dans le cercle de la famille, aller vivre dans un endroit de ce monde où vous
pouvez ressentir à satiété l’amour de Dieu. Alors seulement, vous pourrez
dépasser ce monde. (30-86, 17.3.1970)
Pour pouvoir former la sphère de l’amour familial,
vous devez être absolu. Les parents peuvent représenter l’histoire, le mari et
la femme peuvent représenter l’âge présent, et les enfants peuvent représenter
le futur.
Aimer un partenaire de ma génération, c’est comme
aimer Dieu par rapport au monde. L’endroit où le coeur a sa patrie originelle,
où l’affection céleste est ressentie, où l’on peut s’affirmer avec l’esprit
intérieur et l’esprit extérieur, où les parents, le couple et les enfants en
unité peuvent ériger leur amour en modèle représentant l’univers et dire à
leurs descendants de les suivre, est un endroit dont le ciel et la terre se
souviendront. (30-80, 17.3.1970)
Qu’a cherché Dieu jusqu’ici ? Il n’a pas recherché le
partenaire sujet ; Il a plutôt cherché un partenaire objet idéal. Il a cherché
ceux qui ressemblent à Dieu et possèdent les aspects intérieurs et extérieurs
du monde qu’Il a créé. Quel est le point de départ pour aboutir à un tel
résultat ? La famille. Rien ne saurait mieux représenter l’univers que la
famille. Ne faire qu’un avec les parents : voilà où l’histoire et la réalité se
rencontrent. Ici, le « je » peux aimer le passé en aimant les parents, aimer le
présent en aimant le conjoint, et aimer le futur en aimant les enfants. Je peux
faire ainsi une expérience profonde de l’amour des trois âges. Le noyau qui
rassemble les trois formes d’amour est la famille. (30-80, 17.3.1970)
Où commence donc la vie du Royaume de Dieu ? Dans la
famille. Elle n’a lieu nulle part ailleurs. Le Royaume de Dieu n’est jamais
qu’une expansion de la famille dans les trois dimensions, et non pas quelque
chose hors de la sphère familiale. Alors, en tenant votre conjoint dans vos
bras, dites-vous que c’est comme l’union entre les hommes et les femmes du
monde entier. S’il est un lieu où vous pouvez établir la condition d’avoir aimé
l’humanité, c’est donc bien dans la famille. Voilà la façon dont vous devez
chercher à vivre. Aimer vos parents, c’est relier l’histoire et le présent, et
ouvrir le chemin pour que Dieu vienne à vous.
Aussi devez-vous aimer vos parents. Les aimer, c’est
unir la génération qui représente l’histoire et vous qui êtes la génération
actuelle, donc unir le passé et le présent. De plus, aimer vos enfants vous
permet de relier le présent au futur. Et la philosophie qui veut chanter les
louanges d’un tel amour pour mille et dix mille ans est la Pensée de
l’Unification. (30-83, 17.3.1970)
6. La famille, un lieu d’entraînement du coeur
Nous ne pouvons pas vivre en dehors du coeur. Même si
vous êtes le président d’un pays, ou jouissez d’une autorité au niveau mondial,
vous ne pourriez pas vivre sans avoir un endroit où exprimer la joie de votre
coeur.
Vous ne pouvez pas être satisfait au niveau du coeur à
travers ceux qui sont sous vos ordres, vos ministres, ou les gens qui vous
suivent. Vous devez la ressentir dans votre famille. Vous devriez pouvoir
revenir chez vous et ressentir la joie avec votre femme et aussi vos enfants.
Et vous pouvez ensuite vous réjouir de cette joie devant les autres. Cette joie
est la plus grande joie, et non pas une joie de deuxième ordre. Pour Dieu,
c’est la même chose. Même s’Il devait restaurer le monde entier, Il ne serait
pas joyeux sans une famille. Au final, nous avons besoin d’une famille. (25-86,
30.9.1969)
Au centre de la famille on trouve les parents et au
centre de l’institution éducative, qui représente la société, il y a
l’enseignant. Les parents vous élèvent en vous donnant le lait, ils vous aident
donc dans votre développement physiologique ; ils vous aident ainsi dans la
dimension émotionnelle.
Et l’école, alors ? Elle vous forme à la vie en
société et vous prépare à la vie du futur. Si la famille est un lieu de
formation émotionnelle, l’école est un lieu de préparation à la vie en société.
Mais tout ne s’arrête pas à la société. Le but final
est la nation. La nation a un président. Pourquoi donc les gens pensent-ils
tant à leur président et veulent-ils être près de lui ? Quand ils ont tout
compris de la famille et de la société, ils s’intéressent à une dimension plus
grande.
Le président est un fruit de la troisième étape,
suivant les étapes de formation et de croissance. La graine commence avec la
racine, puis se divise dans la circulation. Après la division, elle s’unit ici
et produit des fleurs et des fruits. Ainsi, l’école doit aussi éduquer les gens
pour la nation, en préparant des élites dont elle a besoin.
Qu’étudiez-vous à l’école ? C’est un entraînement. Par
conséquent, l’école est un lieu de formation et d’expérience. L’entraînement
n’est pas la vraie vie, mais une préparation. Vous devriez vous préparer au
mieux.
Qu’est-ce que la famille ? C’est un lieu
d’entraînement pour le coeur. C’est un endroit où vous pouvez entraîner votre
coeur à aimer. Aussi devez-vous vivre affectueusement comme frères et soeurs à
l’école et vivre aussi affectueusement comme frères et soeurs dans la nation.
L’éducation par les parents devient une éducation pour l’école, une éducation
pour la société, et une éducation pour la nation.
Aux parents de transmettre un contenu émotionnel à
leurs enfants. Ils doivent créer un fondement émotionnel pour eux en leur
enseignant comment vivre dans la famille, dans la société, et pour la nation.
(180-130, 22.8.1988)
Regardez une famille ; une bonne maison et un bon
environnement ne suffisent pas à faire un bon foyer. À l’inverse,
l’environnement peut être très mauvais et la maison en mauvais état, mais si
vous en faites votre havre de paix et cherchez à y relier vos histoires, votre
vie, et tous vos modèles d’existence, une bonne famille peut s’y épanouir. En
son sein, parents et enfants vivent les uns pour les autres. C’est la patrie
originelle des souvenirs et une source de motivation pour toute la vie ; elle
devient donc la base pour notre bonheur dans la vie. (29-17, 15.2.1970)
7. La famille : patrie originelle éternelle de l’être
humain
La famille, voilà un bon endroit. Pourquoi est-ce un
bon endroit ? Cet endroit a du bon car mes parents, ma soeur aînée et mon frère
aîné, mon frère cadet et ma parenté s’y trouvent.
Le coeur de tout être humain nourrit donc une
nostalgie pour sa ville natale, la ville natale de ses origines. On pense
davantage à ce lieu de naissance qu’à sa nation. L’endroit qui vous manque même
quand vous vivez dans la République de Corée, c’est votre ville natale. Quel
est l’endroit qui vous manque, même si vous aimez la Corée, que c’est en Corée
que vous voulez vivre, et même si vous vivez quelque part en Corée ? C’est
votre ville natale.
Ville natale, mais qu’est-ce donc au juste que la
ville natale ? C’est un endroit où mon coeur est pleinement attiré dans toutes
les directions et dimensions. De quel genre de coeur s’agit-il ? Vous êtes liés
à cet endroit par l’amour. Vers le haut, il y a l’attachement à vos parents ; à
gauche et à droite, l’attachement à votre conjoint ; et vers le bas,
l’attachement à vos enfants et votre parenté dans un amour à trois dimensions.
La ville natale originelle, c’est cet endroit.
On ne peut que se languir de sa ville natale
originelle, car on recherche le point de départ du bonheur basé sur l’amour à
son plus haut degré. Alors, d’après vous, à quoi ressemble la ville natale
originelle de Dieu ? Pensez-vous qu’elle soit située sur cette terre ? C’est
une question à laquelle nous ferions bien de réfléchir.
Si Dieu est le Dieu de l’amour, Il doit forcément
avoir préparé un point de départ pour vivre sur cette terre, et où est ce point
de départ ? Pour le savoir, nous devons comprendre comment Dieu S’est préparé
pour atteindre ce point de départ.
Où est selon vous la ville natale originelle où la
famille de Dieu peut voir le jour ? Ce n’est pas un endroit particulier. C’est
l’endroit où se trouve un fils qui comprend Dieu comme étant son véritable
Père. En d’autres termes, c’est un endroit où se trouve le fils, le fils de
Dieu, qui peut monopoliser l’amour de Dieu. C’est aussi un endroit où il y a sa
fille.
C’est là où ce fils et cette fille se marient et
forment une famille parfaite. (23-151, 18.5.1969)
Alors, qui devrait-il y avoir sur la terre de la ville
natale originelle ? Ceux qui vous manquent devraient y être. Vos parents
devraient y être, ainsi que vos frères et soeurs. Et ceux que vous avez tant
envie de rencontrer devraient y être.
Quand vous voulez vivre avec eux, seriez-vous
satisfaits de ne les voir que pour un bref instant ? Seriez-vous satisfaits de
les rencontrer et les voir juste en passant ? En les rencontrant et en vivant
avec eux, vous ne devez pas éprouver d’ennui, même si vous vivez éternellement
avec eux. Il faut aller trouver cet endroit. C’est le Royaume de Dieu que
poursuivent les religions aujourd’hui. (23-81, 11.5.1969)
Si aujourd’hui la terre de notre ville natale nous
manque, c’est que dans cette ville natale, il y a mes parents, mes frères et
soeurs, ma parenté, ceux qui sont plus proches de moi que quiconque ; ils sont
toujours là pour me guider et m’accueillir comme par le passé, chaque fois que
je leur rends visite, et ils me témoignent de la compréhension, me consolent,
et me reçoivent avec joie quand je connais des difficultés. Sans cela, même si
vous aviez envie de votre ville natale originelle et retourniez chez vous,
votre coeur cesserait de se désespérer et de se languir et vous repartiriez en
vous lamentant. Vous devez le savoir.
Dans la ville natale originelle, il doit y avoir des
gens pour vous accueillir. (23-80, 11.5.1969)
8. La famille, modèle final pour accomplir la
philosophie universelle
Tout se divise à partir d’un point ; et cette
multitude finit par se fondre en une grosse entité. En d’autres termes, un se
divise en beaucoup, et beaucoup reviennent à l’unité. À partir de là, une
nouvelle division se crée pour former quelque chose de plus gros. Des familles
sont impliquées, et elles ont la même forme qu’avant l’union. La famille est là
où se soude le lien entre mari et femme, un endroit qui unit le mari et la
femme. La tribu est là où s’unissent les familles, et l’ethnie est un endroit
qui unit des clans. Les ethnies se coalisent en une nation. Les familles y
jouent le rôle central.
Avec l’expansion de cette famille, c’est tout le monde
horizontal qui se dessine. Aucune société ne saurait donc se passer de la
famille. Sans restauration des familles, pas de restauration du monde non plus.
Il faut ensuite établir la philosophie universelle au coeur de ces familles.
L’univers combine le ciel et la terre. Ciel et terre sont comme l’esprit et le
corps pour l’être humain. Le corps et l’esprit doivent ne faire qu’un. Tout
comme un partenaire sujet a besoin de son partenaire objet, un homme a besoin
d’une femme. L’union d’un homme et d’une femme débouche sur une famille. Le
fondement de l’amour de Dieu ne sera pas atteint sans passer par une famille.
(26-189, 25.10.1969)
Par philosophie universelle, il faut entendre une
philosophie qui unit le corps et l’esprit, forme une famille comme le corps
principal de l’amour, et relie cette idée au monde spirituel et au monde
physique. Le caractère ju (宙) de cheon ju (cosmos) signifie
une maison. C’est pour cela que nous parlons de philosophie universelle.
L’univers est l’union des mondes immatériel et matériel.
Quel rapport avec nous ? Nous avons besoin d’une
famille. Si vous n’arrivez pas à être unis dans votre famille, la philosophie
universelle vous est étrangère. La famille sert de modèle final pour accomplir
la philosophie universelle. Ceux qui ne peuvent chanter des chants de paix et
chanter les louanges du bonheur ici, deviendront des malheureux soit sur cette
terre, soit dans le monde spirituel. (26-189, 25.10.1969)
Par où commence la réalisation du Royaume de Dieu ? Le
point de départ, ce sont nos familles. Alors, quel genre de philosophie
avons-nous ? Une philosophie de la famille. La cheonju ju-ui (philosophie
universelle) que nous défendons a cheon qui signifie le ciel et ju qui signifie
une maison ; il y a donc l’idée de maison céleste. Alors seulement, le sens de
cheon ju (cosmos) devient clair.
Les 66 livres de la Bible sont des paroles qui
expriment le désir d’une famille idéale. Quel est en outre ce que tout homme
désire ? Épouser une femme idéale. Et le plus fervent désir des femmes depuis
leur naissance est de rencontrer le mari idéal. Une femme a beau être très
fière d’un doctorat et faire entendre son opinion dans le monde, son désir est
de rencontrer un homme idéal. C’est de rencontrer un homme idéal qu’elle peut
aimer et d’avoir des beaux enfants. Telle est la racine du bonheur. L’idéal de
l’Église de l’Unification n’est pas ailleurs. Le commencement est la famille,
et la conclusion est la famille. (26-103, 18.10.1969)
Alors, quel genre de philosophie est la philosophie
universelle ? C’est le vrai parentisme. Après tout, ces deux philosophies sont
une philosophie des parents. C’est une philosophie de notre maison, une
philosophie de notre nation, et une philosophie de notre moi individuel. Si
l’être humain n’avait pas chuté, quelle philosophie guiderait le monde ? Ce
serait la philosophie d’Adam. Cette philosophie adamique n’est autre que le
vrai parentisme. C’est une philosophie du père et de la mère. Il ne peut y
avoir de philosophie plus haute que celle-ci. L’Église de l’Unification doit
donc relier les questions du coeur avec la philosophie céleste par le vrai
parentisme, dans le cadre de la famille idéale originelle. Tant que les
familles qui ont systématisé une telle philosophie demeureront, l’Église de
l’Unification ne périra pas. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p.
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