
Livre IV
La vraie famille
Chapitre IV
Le cours de la vie humaine avec l’amour pour centre
1. Pourquoi les êtres humains viennent-ils au
monde ?
Demandons-nous si la vie est première ou bien
l’amour ; chacun dira qu’il est le premier, mais selon vous, qu’est-ce qui
vient vraiment en premier ? C’est l’amour qui vient en premier. Par
rapport au noyau fondamental de l’univers, s’il n’y avait pas eu un flot
d’amour avant l’origine de l’existence, la valeur de l’existence n’aurait pu se
dessiner. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 1062)
En examinant d’où notre vie tire son origine, la
question est de savoir ce qui vient en premier, la vie ou l’amour. Nous n’avons
pas pu apporter une réponse à cette question jusqu’à ce jour. Plutôt que la
vie, c’est bien l’amour qui vient en premier. Ce qui vient ensuite devant
humblement se soumettre à ce qui vient en premier, il est naturel de donner nos
vies pour l’amour. Voilà comment les choses doivent se régler. Et cela donne
une réponse concernant le vrai cours de notre vie. Puisque notre vie est née de
l’amour, la conclusion est que nous devons emprunter le chemin de l’amour et
mourir pour l’amour.
Le but de la vie humaine est de naître dans le grand
univers qui peut être reconnu par Dieu, par le monde angélique, par toutes les
choses, et de surcroît par nos parents, puis d’aimer et d’y mourir, en quête de
l’amour qui peut être accueilli par le grand univers plutôt que par le petit.
Voilà comment je vois les choses. Les êtres humains ne sont pas nés parce
qu’ils l’ont voulu. Alors, sont-ils nés à cause des souhaits de leurs
parents ? Non. S’ils sont nés, c’est que Dieu l’a voulu. Ils sont nés de
l’amour de leurs parents, qui représente l’amour de Dieu. Celui qui est né
comme une vie nouvelle par l’amour parental, représentant l’amour de Dieu,
c’est « moi ».
Et l’amour a le pouvoir de créer l’ensemble. Celui qui
est né comme le centre de l’univers entier en recevant tout l’amour de
l’univers n’est autre que « moi ». Le plus haut but de la vie est de
naître de l’amour, être élevé dans l’amour, vivre par l’amour et laisser
l’amour derrière soi. Vivre jusqu’au bout en famille une vie d’amour, qui est
le centre de l’univers, est ce qu’il y a de plus précieux. Il vous faut
comprendre le pourquoi de la naissance des êtres humains. Ils ne naissent pas
en vue du savoir ou du pouvoir. Ils naissent de l’amour et pour aimer. Alors,
qu’y a-t-il de si grand dans l’amour ? C’est le fait que l’amour est la
source originelle de la vie. Vous êtes nés au milieu de l’amour de vos parents.
Vous ne naissez pas pour compter vos sous ou être à la
quête du savoir. Ainsi nés dans l’amour, vous devez en porter les fruits. C’est
ainsi qu’il vous faut des enfants. Un mari et une épouse ne s’accomplissent
qu’en s’unissant et en ayant des fils et des filles comme leurs partenaires.
Même l’être humain ne peut exister en dehors de l’amour. Aussi dirais-je que
mon être vit sur la base de l’amour. Toutes les choses tirent pareillement
l’origine de leur existence de l’amour de Dieu. Quand on sait que toutes les
choses se sont mises à exister à partir de l’amour, à plus forte raison l’être
humain, comme le centre de l’univers créé, est indéniablement un être qui a
commencé dans l’amour. L’être humain, commençant dans l’amour et mûrissant dans
l’amour, ne peut vivre en dehors du modèle de l’amour. (Les familles bénies et
le Royaume de Dieu, p. 1062)
2. La vie originelle centrée sur l’amour
Quelle est selon vous la cause de l’existence
humaine ? C’est l’amour, tout simplement. Alors, où mettriez-vous le but
de l’existence humaine ? L’existence humaine a pour but d’accomplir
l’idéal de l’amour. L’être humain venant au monde à cause de l’amour, son but
est d’accomplir l’amour en créant un fondement d’amour pour l’étendre et le
relier. Autrement dit, puisque le commencement est l’amour, le but doit aussi
être atteint par l’amour. Il faut pour ce faire qu’un homme et une femme en
partenariat soient capables de s’unir dans l’amour et d’établir des liens en avant
et en arrière, à gauche et à droite, en dessus et en dessous. Si solidement que
nous ayons déterminé l’être absolu et établi un but absolu, ce ne sera d’aucune
utilité à moins que nous y trouvions notre bonheur. Notre vie quotidienne doit
être heureuse.
Nous vivons pour un but. Quand nous avons atteint le
but, il y aura quelque chose de nouveau qui est plus que l’existence elle-même.
De quoi s’agit-il ? Pour un homme et pour une femme, qu’y a-t-il de plus
précieux ? C’est l’amour. Seul l’amour peut servir de facteur de bonheur
en permettant de s’y relier. Une personne peut s’être fixé un but impeccable,
si elle ne réussit pas à établir l’autorité subjective de l’amour pour diriger
ce but, elle devra poursuivre un nouveau but. Le but ne saurait mettre la limite
au-dessus de l’amour. Pour quoi vivez-vous ? Certains diront qu’ils vivent
pour manger et il y en aura d’autres aussi pour dire qu’ils vivent pour
travailler ou qu’ils vivent sans but. Pour quel but vit l’être humain ? Si
vous dites que vous vivez pour l’amour, c’est une sacrée réponse ! L’être
humain naît comme un fruit de l’amour, vit dans l’amour, et revient à l’amour
éternel au sein de Dieu ; c’est la vie originelle. (Les familles bénies et
le Royaume de Dieu, p. 1064)
On naît de l’amour et on grandit dans l’amour ;
on entre ensuite dans un lien d’amour d’une autre dimension en quittant l’amour
de ses parents pour trouver l’amour d’un partenaire. Nous pouvons dire que
l’amour parental est le stade de formation de l’amour et que l’amour conjugal est
le stade de croissance. Un homme et une femme peuvent être très épris l’un de
l’autre, ils ne peuvent voir leur amour s’accomplir tant qu’ils n’ont pas
d’enfants. D’où leur volonté d’en avoir. L’amour atteint alors son stade
d’accomplissement. Ainsi, le processus consistant à passer par l’amour
parental, l’amour conjugal et l’amour des enfants est la racine fondamentale de
la vie humaine et la route de base de l’idéal d’amour de Dieu en créant. (48-12,
31.8.1971)
La vie naît de l’amour. On naît de l’amour, on croît
dans l’amour tout en étant aimé de ses parents, on rencontre son épouse
bien-aimée et on l’aime, et on meurt dans cet amour ; c’est ce qu’on
appelle la vie humaine. Par conséquent, à l’origine il ne peut y avoir de
chagrin ou de douleur dans la vie humaine. À l’origine, l’univers a son lieu
d’origine là où est fondé le modèle où tout se combine à la fois, centré sur
l’amour : le vertical et l’horizontal, de sorte que l’amour parental,
l’amour conjugal, et l’amour des enfants peuvent se combiner. Cela devient le
point sur lequel l’univers entier se concentre ; les trajectoires de
toutes les cellules de l’univers se concentrent. Tous les esprits du monde
spirituel se concentreront sur ce point. De plus, ils sont censés protéger cet
endroit pour que nul ne puisse l’envahir. Par conséquent, si cet endroit est
détruit, ce sera un grand désastre. Une certaine forme est donc nécessaire pour
qu’il soit complètement protégé, et cette forme s’appelle fondement des quatre
positions dans la terminologie de l’Église de l’Unification. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 1066)
3. L’élément de la vie éternelle pour l’être humain
est l’amour
On ne doit pas oublier que quand on a vécu comme un
embryon, on n’a pas seulement reçu des éléments nutritifs de sa mère mais aussi
de l’amour. De même, les gens qui vivent sur terre non seulement reçoivent des
éléments nutritifs matériels de l’univers (nature) mais aussi l’amour de Dieu,
qui est l’élément essentiel de la vie. De même que toutes les plantes absorbent
la lumière solaire comme un élément de vie, l’amour est un élément de vie pour
les gens. Notre espoir est que le Royaume de Dieu sur terre ou le Royaume de
Dieu au ciel se construise : nous pouvons y vivre éternellement dans
l’amour et l’adoration. L’être humain naît de l’amour et grandit pendant son
enfance en recevant de l’amour.
Mais après avoir grandi jusqu’à un certain point,
l’amour des parents ne lui suffisant pas, l’être humain se met donc à étendre
son amour horizontal ; c’est l’amour dans la fratrie et pour la parenté
élargie. Autrement dit, on croît vers la maturité en recevant toutes les sortes
d’amour d’entre le ciel et la terre. En particulier, au moment d’atteindre la
puberté, l’être humain commence à ressentir un désir ardent pour l’amour avec
l’autre sexe ; en se lançant dans cet amour, il finit par entrer dans la
sphère de l’amour complet : c’est par là que l’on atteint enfin le centre
de l’amour. Les chemins d’un homme et d’une femme existent à cause de l’amour
et pour l’amour. Mon chemin est le chemin de l’amour. Je le suis pour atteindre
l’amour, garder l’amour et former un environnement d’amour. C’est aussi pour
l’amour que les femmes se maquillent et prennent soin de leur corps. Avoir des
désirs et faire un travail, tout cela traduit la quête de l’amour. Nous
surmontons les épreuves pour pouvoir atteindre le précieux amour. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 1066)
Nous recevons l’amour de nos parents depuis le moment
de notre naissance, et tant qu’ils sont en vie, ils nous aiment à chaque étape
de notre vie, que ce soit la période de l’enfance, la période de la jeunesse,
ou celle de l’âge mûr. Alors que nous grandissons tout en recevant l’amour
parental, l’amour horizontal entre époux doit bien surgir en nous. Comment voyez-vous
le mariage ? C’est comme entrer à l’école, l’homme pour pouvoir apprendre
ce qu’il ne savait pas sur les femmes, et la femme pour pouvoir apprendre ce
qu’elle ne savait pas sur les hommes. Ils ont intérêt à avoir 20 sur 20 pour
donner satisfaction à leur conjoint. Avoir des fils et filles doit nous
apprendre à aimer le monde. Sans eux vous ne pouvez pas vous lier au futur.
Vos enfants vous sont donnés comme un matériau
éducatif qui vous permet d’être en contact avec ce que sera le monde de demain.
Sachez aussi qu’en observant vos devoirs filiaux envers vos ancêtres et vos
grands-parents, vous pouvez recevoir l’éducation depuis le monde spirituel.
L’amour est le trait d’union entre toutes ces choses. Le grand-père et la
grand-mère, l’époux et l’épouse, et les fils et filles sont tous liés entre eux
par un seul amour.
Tout comme les vaisseaux sanguins du corps humain,
vous pouvez monter et descendre sur la lignée pour atteindre vos ancêtres sur
des milliers de générations dans le monde spirituel et vous connecter jusqu’à
vos descendants lointains. Il vous faut donc savoir que ceci devient une
organisation du monde spirituel et une organisation de l’univers. Tout finira
par être conquis par cette organisation. Vous voulez que je vous dise :
devenir un serviteur de l’amour et un esclave de l’amour est le plus grand
bonheur. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 1066)
4. À quoi ressemble l’amour de Dieu ?
Essayez de comprendre l’amour de Dieu. Comment
pouvons-nous exprimer l’amour de Dieu ? C’est comme un environnement où
par une chaude journée de printemps, des nuages blancs évoluent doucement dans
le ciel, une brume des chaleurs monte du sol, les insectes vont de ci de là,
les fourmis entrent et sortent en rampant pour voir le monde, des saules blancs
bourgeonnent au fil de l’eau, des grenouilles ont un nouveau répertoire de
printemps, et où les essaims d’abeilles et de papillons sont accueillis. Cet
environnement vous donne des sensations grisantes mais qui peuvent vous
assoupir ; en fait vous êtes éveillé, de bonne humeur, et vous dites que
vous l’aimerez toujours. Voilà quel est le goût de l’amour de Dieu.
La sensation que vous procure un partenaire idéal que
Dieu recherche est celle d’un jardin de fleurs où volent les papillons et les
abeilles. Rien que d’y penser, vous vous sentez bien ou mal ? Ces hommes
abrutis n’en savent rien. Bien sûr que c’est bon. En rencontrant quelqu’un que
vous avez plaisir à rencontrer, vous serrez sa main fermement. Quand quelqu’un
lance joyeusement : « Eh bien, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas
vus ! » et vous serre les mains très fort, vous vous sentez bien ou
mal ? Si quelqu’un commence à dire qu’il se sent mal, donnez-lui un coup
de pied et dites-lui : « Pauvre idiot ! » Quand vous êtes
contents de voir quelqu’un, vous échangez avec lui une franche poignée de
mains, ou non ? Vous aimez que quelqu’un vous serre la main ?
« Oui. » Vous voulez l’aimer, et en même temps, vous n’aimez pas
trop, hein ? Vous devez en faire l’expérience pour l’aimer, et quand vous
ne le connaissez pas, comment pouvez-vous l’aimer ? Quand quelqu’un vous
tient la main avec joie comme ceci, vous ne pouvez pas vous en défaire. Vous
les femmes, pensez-y. Quand vous vous mariez et que votre mari vous aime,
comment vous sentez-vous ? Bien ou mal ?
Il faut être honnête. S’il vous aime, il n’y aura rien
dans le monde que vous envierez. Vous préférez vivre en étant collé à votre
mari. C’est bien que l’homme tienne fermement les mains de la femme de ses
propres mains, qui sont comme les pattes antérieures de la vache.
Aussi, quand vous regardez un film, c’est le genre de
film que vous voulez voir. Quand une femme dit à un homme : « Oh, que
tes mains sont belles », l’homme va mal le prendre. C’est comme cela.
L’amour est éternel. L’amour n’est pas deux mais un.
Vous ne faites qu’un. Quand un homme et une femme fondent un couple et s’aiment
l’un l’autre, ils sont vraiment collés ensemble. Bien sûr, il ne faut pas le
prendre au pied de la lettre, mais ils atteindront un cœur qui est même plus
élevé que cela. Tel est l’amour de Dieu. Si vous vivez avec un tel amour, serez
vous unis ou pas ? Pensez-y. Tout est censé ne faire qu’un.
Quand un homme et une femme s’éprennent l’un de
l’autre, tout peut arriver. Oui ou non ? Mais si vous connaissez un moyen
de trouver Dieu et si vous goûtez vraiment Son amour… Cet amour de Dieu n’est
pas comparable à quoi que ce soit dans le monde. S’il y a quelqu’un qui a goûté
cet amour, aucune épreuve ne pourra l’abattre, et aucun chagrin ne pourra
l’emporter. Il doit bien y avoir une telle sphère absolue de libération,
non ? Encore faut-il la trouver. (Familles bénies et le Royaume de Dieu
idéal, p. 1068)
L’amour de Dieu peut se diviser en gros en trois
grandes formes d’amour : l’amour parental, l’amour conjugal, l’amour des
enfants. Le centre où ces trois formes se fondent en une seule est l’amour de
Dieu. (173-278, 23.11.1975)
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