
Livre VI
La vie humaine et le
monde des esprits
Chapitre premier
Le chemin de la vie
3. La valeur de la
vie terrestre
3.1. La terre est
l’endroit où se récoltent les fruits de l’amour
La vie terrestre est
d’une importance absolue. Vous devez savoir toute l’importance de la terre. Les
chrétiens croient pouvoir aller au Ciel en renonçant à ce monde, n’est-ce
pas ? Ils se leurrent. On doit se parfaire sur la terre. Vous devez savoir
la valeur de la vie terrestre. Ouvrez les yeux sur la valeur de la vie
terrestre et ne l’oubliez jamais. Votre vie sur terre se reflètera dans le
monde spirituel éternel à tout moment. Chaque chose est une graine. Les graines
que vous plantez ici porteront des fruits dans le monde spirituel. Il faut donc
semer des graines parfaites. Encore une fois, saisissez l’importance de la vie
terrestre. (232-322, 10.7.1992)
Sur terre, les gens
ont un corps, mais tout dans leur vie est limité. Les esprits sont désincarnés
mais vivent dans le monde infini. Sur terre, nous avons un corps, mais ce n’est
pas notre demeure éternelle. Les esprits n’ont pas de corps de chair, mais ont
leur place dans leur résidence éternelle. On n’en finirait pas d’énumérer ainsi
les points de comparaison pour souligner le contraste entre les personnes
terrestres et les esprits.
Observons les
correspondances entre les êtres humains sur terre et les esprits : la vie
sur terre et la vie de ceux qui sont dans le monde spirituel ne représentent
chacune que la moitié. Chaque côté ne peut donc accomplir que cette partie.
Alors, comment le corps et l’esprit peuvent-il porter chacun un fruit
parfaitement mûr ? Pour produire un fruit mûr, il faut mener sa vie sur
terre à la réussite avant que les personnes spirituelle et physique ne se
séparent. Un esprit qui va dans le monde spirituel sans avoir atteint la pleine
maturité aura des problèmes. (293-256, 1.6.1998)
Les graines d’un
fruit doivent assimiler de façon condensée toutes les périodes de son
développement à travers le temps et l’espace. La graine, la racine, les
branches et les fruits, tout doit se trouver là. La fleur et le fruit y sont
également inclus. Sachons donc devenir ceux qui peuvent commencer leur vie de
cette façon. Alors seulement, nous pourrons dire que Dieu est nôtre en prenant
l’amour pour centre. Ceci ne souffre pas d’objection. (137-330, 5.1.1986)
Quel est le but de la
vie ? C’est de porter des fruits d’amour. Quand les fruits de l’amour de
quelqu’un sont engrangés dans les entrepôts du Royaume de Dieu, Dieu
dira-t-Il : « Non, cela ne me convient pas ! » ? Où
qu’il aille, le fruit de l’amour dira : « Il m’est égal d’être placé
n’importe où dans cet univers. » Ce serait formidable de se dire que ce
fruit d’amour peut être au cœur de tout ce qui l’entoure, dût-il rejoindre la
réserve secrète du Royaume de Dieu ! Ayant été semé dans l’amour, ne
devrait-il pas être récolté dans l’amour ? (139-219, 31.1.1986)
À quoi tient votre
valeur ? Vous avez hérité de la tradition de l’amour, c’est ce qui fait
votre valeur. L’amour est précieux et vous avez de la valeur parce que vous
occupez le cœur de l’univers, en position d’hériter la tradition du noyau de
toutes les forces idéales de cet univers. Vous avez de la valeur parce que vous
êtes nés de cet amour et vous êtes liés à cet amour ; de surcroît, vous
avez pu porter le fruit qui vient de l’expansion de cet amour. Savez-vous
pourquoi vous devez respecter vos parents et leur être dévoués ? Vos
racines doivent être profondes. Je parle des racines verticales. (166-217,
7.6.1987)
Avec l’amour de Dieu
comme centre, l’esprit et le corps d’un homme et d’une femme doivent être à 90
degrés par rapport à la verticale, de manière équilibrée. Quand un homme et une
femme apparaissent et se polarisent à l’est et à l’ouest comme êtres vivants
enracinés dans l’amour de Dieu, un embrasement de la nature originelle de
l’univers se produira, dans un déchaînement d’éclairs et de tonnerre. Quand
cela se produit, Dieu, l’homme et la femme seront rassemblés dans une complète
unité. Qui les séparera ? L’homme peut-il causer la rupture ? Ou bien
la femme ? Même Dieu ne peut pas S’extraire de là.
Cet amour est la
norme de la nature originelle de l’humanité ; il devient la racine de
l’esprit de l’homme et de la femme. La fleur de l’amour éclot et porte son
fruit. L’idéal des lois de la circulation sphérique imprime à l’amour une forme
de tourbillon en spirale pour s’étendre au monde. Amen ! Essayez d’étudier
tout ce que cela signifie. (173-109, 7.2.1988)
Comment
transmettez-vous la vie ? Est-ce par un corps vivant ou par le sang ?
Nous connaissons le mot « lignage » mais on ne parle pas de
« lignage de vie » ou de « lignage d’amour ». Il n’y a que
l’expression « lignage de sang ». La vie apparaît quand les sangs se
mêlent. En combinant le sang d’un homme à celui d’une femme, la vie se forme.
Quand cette vie est investie, elle porte ensuite du fruit comme substance de
l’amour. Puis, que se passe-t-il ? Le sang et la vie de votre mère et le
sang et la vie de votre père portent du fruit par l’amour qui se manifeste en
chacun d’entre vous. Vous qui êtes là, le sang de vos parents coule dans vos
veines, n’est-ce pas ? La vie de votre mère et de votre père est en vous.
L’amour de vos parents est en vous. C’est pourquoi, sans votre mère et votre
père, il n’y a rien dont vous puissiez vous vanter. (225-52, 2.1.1992)
Nous sommes les
fruits de l’amour. Tous les éléments caractéristiques de la racine centrale, du
tronc, des branches, des fleurs et des bourgeons, qui ont évolué sur une
histoire de plusieurs millénaires, sont à l’intérieur de vous qui en êtes le
fruit. Lorsque vous avancez avec cette position, c’est comme si vous portiez
l’histoire avec vous. Quand vous plantez ce fruit, cette histoire peut continuer
à se développer en tout lieu. Comment est-ce possible ? Par l’amour. Ce
fruit est relié à l’amour entre homme et femme, à l’amour entre le partenaire
sujet et le partenaire objet. Violer cet amour, c’est donc mériter d’aller en
enfer, car c’est agir comme la personne la plus licencieuse qui détruit l’ordre
de l’univers. (226-53, 1.2.1992)
Le lien d’amour entre
parents et enfants fait mûrir le fruit de l’amour que la mère porte à son fils
et de l’amour que le fils porte à sa mère. Quand ces deux formes d’amour
parvenues à maturité seront apparues, Dieu voudra cueillir ce fruit. Le maître
de l’amour est Dieu. Pour cette raison, Il travaille au mûrissement parfait du
fruit de l’amour de la mère pour son enfant et du fruit de l’amour de l’enfant
pour sa mère.
Est-ce que Dieu
cueille ce fruit parfait pour en manger ? Ou le récolte-t-Il pour parfaire
l’amour ? Après avoir créé Adam et Ève, Dieu, en tant que Parent, voulait
obtenir le fruit de l’amour que sont les enfants, tout en laissant les enfants obtenir
le fruit de l’amour qu’est le Parent. Dieu voulait parfaire ces deux fruits à
la fois. C’est pourquoi, nous pouvons dire que Dieu voulait, par ce processus,
récolter les deux fruits à la fois et pouvoir profiter des deux. (222-309,
6.11.1991)
Nous naissons et
vivons dans l’amour de Dieu, nous donnons naissance à des enfants, nous
arrivons à la destination de l’amour et retournons pour l’éternité vivre avec
Dieu. Autrement dit, notre vie germe dans l’amour, mûrit dans l’amour, puis
elle est récoltée comme le fruit de l’amour. Notre décès correspond à la
récolte de ce fruit de l’amour.
Comme nous recevons
l’amour parental, partageons l’amour entre époux et aimons nos enfants, tout ce
que l’amour de Dieu a semé dans le monde intérieur du cœur peut porter des
fruits durant notre vie et être récolté lorsque nous rejoignons le monde
spirituel. Ainsi, quand les gens sont complètement unis dans l’amour, ils en
viennent à ressembler à Dieu. Quand un couple parvient à l’unité, accomplit
parfaitement ces trois étapes et rejoint le monde spirituel, il devient un Dieu
objet éternel devant le Dieu sujet éternel. C’est ce qui arrive quand un couple
part dans le monde spirituel après avoir pratiqué l’amour vrai. Ainsi, nous
commençons notre vie avec Dieu et l’achevons avec Dieu. (298-311, 17.1.1999)
Si le fruit de
l’amour avait été cueilli et mis en réserve, le Ciel aurait pu s’établir ;
une famille, une nation et un peuple du Ciel seraient apparus. Mais à
mi-chemin, ce fruit fut gâté, tomba à terre et devint complètement
mauvais ; ainsi furent créés une famille de l’enfer et un peuple de
l’enfer. Cet accident s’appelle la chute. Les êtres humains ont chuté et vivent
maintenant en enfer. Même s’ils répugnent à l’admettre, ils devraient
reconnaître ces deux faits. Les gens étaient censés porter le fruit de l’amour
et rejoindre le grenier du Royaume de Dieu. Mais au lieu de cela, ils
pourrissent dans les caves de l’enfer à cause de la chute. (282-15, 16.2.1997)
Les enfants, les
frères et sœurs, les couples et les parents s’unissent tous en un point et
portent des fruits. Cet accomplissement doit tout à l’amour vrai. Le cœur d’un
enfant, le cœur d’un frère ou d’une sœur, le cœur d’un mari et d’une femme, et
le cœur d’un parent sont liés entre eux par l’amour vrai. C’est le point de
mire. L’esprit et le corps peuvent se parfaire en s’unissant à Dieu dans
l’amour. À partir de là, les parents apparaissent et donnent naissance aux
enfants. Dieu nous a fait don des enfants afin que nous puissions revivre ce
qu’Il a vécu au moment de la création. (244-310, 1.3.1993)
Le monde spirituel
est un entrepôt où les fruits de l’amour vrai doivent être engrangés. Jusqu’ici
ces fruits n’ont encore jamais été produits. C’est la première fois que
j’évoque l’amour vrai et ses fruits ; ces derniers ne peuvent donc se
trouver dans le monde spirituel. Chacun d’entre vous a une telle valeur ! (245-172,
7.3.1993)
La femme, et non
l’homme, prête attention à chaque recoin du logis. L’homme se tient au centre
et ne touche à rien. Mais l’épouse touche à tout. Qu’est-ce à dire ? Cela
signifie aimer la terre et aimer l’univers. Plus les choses reçoivent son
empreinte, plus elles s’imprègnent d’amour, et deviennent ainsi le centre
d’attention essentiel de l’univers. Quant au mari, il se doit de combler son
épouse avec vigueur en l’aimant de façon absolue. Seule une telle famille peut
entrer au grenier de Dieu dans le Ciel. Quel est ce grenier du Ciel ? Le
Ciel est le grenier où Dieu entrepose les fruits parvenus à maturité. (244-120,
1.2.1993)
Il existe un cycle
saisonnier pour l’amour. Il ne peut y avoir de bon équilibre que s’il y a
quatre saisons. Si la chaleur se répand, le froid aussi. Dès lors, dans la vie
commune du couple qui s’aime, il doit y avoir l’automne, l’été, le printemps,
et quoi d’autre ? Il doit aussi y avoir la saison d’hiver. C’est seulement
en digérant tout cela que vous pouvez faire bonne figure quand vous vous rendez
dans le monde spirituel. (223-180, 10.11.1991)
Le père ne doit pas
rougir d’appeler le grand-père « père » ; le père ne doit pas
rougir d’appeler ses enfants par leur nom ; et le fils ne devrait pas être
gêné d’appeler son père et son grand-père. Sur quoi devraient-ils se réunir
pour dépasser toute gêne ? Un père qui ramène peu d’argent et a des dettes
auprès du grand-père, n’a pas pour autant failli à sa responsabilité.
Vous ne pouvez pas
reprocher au père de ne pas ramener d’argent ou de manquer de connaissances.
Pourquoi ? Parce que la transmission du sang, de l’amour, et de la vie ne
sont pas une affaire d’argent, de puissance ou de connaissances. Par quoi
sont-ils transmis alors ? Par l’amour ! Le fruit est produit par
l’amour. Le fruit de la vie est produit par cet amour et le lignage est en
rapport avec cet amour. L’argent n’a rien à voir là-dedans. (213-190, 20.1.1991)
Pourquoi Dieu a-t-Il
créé le ciel et la terre ? Réfléchissons un peu : sur quoi repose la
relation entre Dieu, l’humanité et le monde créé ? Il est clair qu’il ne
s’agit pas de la connaissance, le pouvoir ou l’argent. Ces relations ont été
établies pour l’amour.
Par conséquent, vous
êtes tous nés pour réaliser l’amour. Vous êtes nés à cause de l’amour ;
l’amour est le centre de votre vie ; et vous allez vers le monde où
l’amour s’épanouit, le monde des fruits de l’amour. Et quel est donc ce monde
des fruits de d’amour ? C’est le monde spirituel. Le monde spirituel est
notre destination commune, l’endroit où les fruits de l’amour sont moissonnés.
Le monde spirituel est un lieu où vous êtes évalués en fonction de la teneur en
amour qui se dégage de votre vie sincère sur terre. Alors, qui donc est le
maître qui conduit cette évaluation ? À vrai dire, c’est Dieu. (214-8,
1.2.1991)
Devenez des graines
d’amour. Telle est la conclusion. En devenant des graines d’amour vrai, par la
religion vous pouvez entrer la sphère unifiée de l’ère historique à venir. Vous
comprenez ? Des graines. Les graines ont-elles des racines ou non ?
Ont-elles des troncs ? Des branches ? Des fleurs ? Ont-elles un
parfum ? Un nectar ? Ont-elles un fruit, oui ou non ? Ont-elles
une vie ? Elles ont tout.
Alors, êtes-vous tous
devenus des graines ? Voyez notre époque. Pour ce qui est du climat,
l’antiquité s’est déroulée dans des régions tropicales, et l’époque médiévale
vit la civilisation fleurir en zone tempérée. Puis, les zones froides, le vent
septentrional de Sibérie. Appliqué à la vie humaine, il y a cette rotation des
quatre saisons pour une période de 60 à 70 ans. Cette période est un temps pour
enrichir le monde. (182-90, 14.10.1988)
Quelle est la
grandeur de l’être humain ? Il est à la tête d’un orchestre d’amour. Le
fait que l’être humain se nourrisse d’animaux et de végétaux, où l’amour
soutient l’univers entier à travers tous les cycles de la vie, signifie que
l’être humain vit du fruit de l’amour. Oui, il jouit de son fruit. Même s’il ne
reste qu’une miche de pain dans la cantine, dites-vous bien en la
mangeant : « Pour arriver jusqu’ici, ce pain est passé par bien des
mains dans le monde. Il a dû emprunter des moyens de transport en tout genre et
connaître bien des avanies pour se trouver là. Tout ceci a été fait pour moi et
m’a été donné comme le fruit des efforts de tant de gens, et comme le fruit de
leur amour. En tant que souverain de l’amour, je vais le manger en pensant à la
valeur de mon partenaire. »
Ceux qui n’aiment pas
cette idée risquent de tomber malade. Mais ceux qui l’aiment sont assurés de
repousser la maladie. Qu’en dites-vous ?
Ces maîtres
spirituels qui ont mangé les fruits du monde rempli d’amour étaient de simples
mortels ! Qu’en pensez-vous ? Ceux qui peuvent aimer en ayant à
l’esprit cette notion de manger et digérer les aliments comme des fruits
d’amour, et qui le font dans une position de gratitude par rapport à l’amour
essentiel de Dieu, ne tomberont pas malades. C’est notre conclusion logique. (217-307,
12.6.1991)
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