
Livre VI
La vie humaine et le
monde des esprits
Chapitre premier
Le chemin de la vie
1. Notre chemin de
vie
1.4. La vie est trop
courte
Notre vie humaine est
trop brève. Dix ans peuvent s’écouler, on s’en aperçoit à peine. Tout se
décidera dans les trente années qui suivront votre mariage.
Ainsi donc, le chemin
de la vie ne vous attend pas. Il a son propre emploi du temps. Nous mourrons
tous un jour. Croyez-vous échapper à la mort ? Pouvez-vous être certains
de ne pas mourir ? Vous devez mourir. Où allez-vous après la mort ?
Savez-vous que le monde spirituel est une réalité ? Je mets toute ma vie
dans cette œuvre à cause du monde spirituel – parce que je connais le monde
spirituel – même en ayant le monde entier sur les bras. La vie sur cette terre
n’est qu’un instant. C’est comme les neuf mois que vous passez dans le sein
maternel. (143-333, 21.3.1986)
L’Église de
l’Unification est un lieu où l’on peut se préparer pour aller dans le monde
spirituel. C’est donc une Église où la qualification pour le monde spirituel se
joue.
Il s’agit donc de
savoir si vous passerez vos examens de façon parfaite ou bien imparfaite. Il y
a aussi une possibilité d’échouer et d’être recalé.
De ce point de vue,
vous devez préparer sur la terre votre départ pour le monde spirituel. La vie
sur terre, ce n’est pas une simple promenade. C’est toute une série de
parcours. En tant que femme, vous naissez de vos parents, vous vivez un certain
temps avec eux et vous atteignez un certain âge. Bien que vous ne connaissiez
pas forcément pour quelle raison vous êtes née, vous rencontrez un homme, vous
allez marcher à ses côtés et donnez naissance à un enfant par amour. Vous
peinez dans la vie, comme vous peineriez à tirer un wagon sur la voie. Mais qui
peut dire à quel moment le wagon va tomber en panne ? Il vous faudra
parfois gravir des routes de pierre escarpées. Une seule erreur et tout peut
casser. Que ferez-vous en cas de panne ? Vous n’irez pas plus loin. Vous
devrez réparer. Si vous ne savez pas réparer, vous êtes dans de beaux draps.
Alors, si vous n’êtes
pas doué, pas fort, il vous faudra un an, deux ans, voire dix pour effectuer le
trajet. Si vous ne vous en sortez pas, vous êtes fichu. Voilà l’itinéraire de
votre voyage. Vous ferez parfois halte à l’auberge, pour y rencontrer bien des
gens. C’est fou, tous les endroits où vous pouvez faire étape. La vie a tout
d’un voyage. Mais au bout du chemin, il y a le monde spirituel. (229-209,
12.4.1992)
La vie file si vite.
La jugeote commence à venir, les affaires du monde se mettent à avoir un sens,
mais vous avez déjà passé quarante ans, puis cinquante. Une décennie passe en
un clin d’œil. Dix ans de plus, et vous arrivez à la soixantaine, mais ça n’a
qu’un temps. Après soixante ans, en un rien de temps vous êtes à soixante-dix.
Tenez, en y songeant, je me reconnais bien dans le dicton : « La vie
n’est qu’un songe creux. » (139-153, 31.1.1986)
Notre vie ne dure
qu’un moment. Notre vie unique n’est qu’une oscillation à l’aune de l’éternité.
Comme une balance, elle monte et descend. Voilà comment ça se passe. (46-155,
13.8.1971)
Disons que votre vie
dure environ quatre-vingt ans. En retirant le temps de sommeil, cela ne fait
plus que quarante. Dormir, est-ce vivre ? Dormir, c’est comme être mort.
Dormir, c’est mourir. Vous passez donc en tout et pour toute la moitié
seulement de vos vingt-quatre heures à vous battre pour vivre. Et si nous
retirons une heure de plus pour chaque repas ? Il vous faut une bonne
heure pour chaque repas.
En outre, en ôtant le
temps pour les soirées avec les amis, la célébration des soixante ans du
voisin, les funérailles, les jours cloués au lit, et tout le tralala,
croyez-vous vivre ne serait-ce que la moitié de votre vie ? La dernière
fois que j’ai calculé, j’ai vu que nous passons à peine sept ans à vivre
véritablement. Sur ces sept années, combien de journées peuvent compter pour de
bon comme des journées où vous avez vraiment vécu ? Combien de jours cela
fait-il ? (49-336, 24.10.1971)
Notre vie sur cette
terre est brève. On ne vit pas longtemps. En y pensant, le temps passé à dormir
et manger coûte très cher. Vous mangerez en chemin. Vous dormirez en cours de
route et vous vous divertirez tout en avançant. C’est d’un tragique ! Or,
en faisant cela, vous recevrez des bénédictions inouïes. Soyez bien conscients
que tout cela entrera dans l’histoire. (80-226, 23.10.1975)
La destinée d’un être
humain s’étire et se contracte à la façon d’un élastique. Si quelqu’un est né
avec une fortune de valeur 100, et en dépense 120 au cours de sa vie, les
descendants en pâtiront. S’il n’utilise que 80, il peut léguer les 20 qui
restent à ses descendants. Cela devrait se passer ainsi. (78-333, 10.6.1975)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires sont les bienvenus