dimanche 7 février 2021

Comprendre correctement la mort

Livre VI

La vie humaine et le monde des esprits

Chapitre premier

Le chemin de la vie

2. Comprendre correctement la mort

2.1. La vie sur terre mène inéluctablement à la mort

Beaucoup ont vécu jusqu’ici en croyant que la mort est la fin de la vie et en se disant : « Si je vis 70 ou 80 ans, ça me va. Et si je meurs, c’est comme ça. » Au cours de l’histoire, certains ont mûrement réfléchi à la possibilité de l’immortalité. Ils se sont demandés s’il y avait moyen de vivre après la mort. Plus quelqu’un s’accrochait à cet idéal, plus il se disait : « Quel est le sens de la vie humaine ? Pourquoi doit-on naître, et que fait-on sur la route, tels des vagabonds ? » De la vie, on disait tantôt qu’elle est « un océan d’amertume », tantôt qu’elle est « fugace comme la rosée sur l’herbe ». Mais si l’on pouvait vivre à tout jamais, pourquoi s’inquiéter de ces choses ? (39-229, 15.1.1971)

De nombreux penseurs, sages et fondateurs de religion se sont arrêtés en chemin, ont interrompu le cours de leurs pensées et les inclinations de leur cœur, et se sont demandés : « Où vais-je ? » Nous savons leurs combats pour résoudre cette question. Ces gens ont beaucoup investi pour trouver une réponse, mais nul jusqu’ici ne s’est enhardi à proclamer : « Mon corps, mon esprit, mon cœur, ma vie et mes idéaux se sont hâtés vers la destination idéale. Par conséquent, que toute personne et toute chose, au ciel et sur terre, me suivent en ce lieu. » (8-194, 20.12.1959)

Voulez-vous vivre ici-bas pour toujours ou voulez-vous vivre éternellement dans un lieu où vous devenez une entité d’amour sans forme physique ? Quand Dieu veut vous montrer le monde infini de Sa création, pouvez-vous Le suivre avec votre corps ? C’est là qu’il vous faut une personne spirituelle. Ce n’est pas une hallucination mais un fait. Dieu est le centre de la spiritualité. S’Il lui faut un être avec lequel entrer en relation, Il voudrait alors prendre l’être humain avec Lui, lui dévoiler le domaine idéal éternel de Sa création dans sa totalité et le lui donner. (111-112, 1.2.1981)

Supposons que votre garde-robe se limite à un seul vêtement. Si quelqu’un tente de vous le prendre par la force, vous résisterez farouchement. Disons que vous avez des habits pour chacune des quatre saisons : printemps, été, automne et hiver. On est donc au printemps, or voilà quelqu’un qui s’habille comme pour l’hiver. Vous pouvez aller lui dire : « C’est une tenue hivernale. Pourquoi garder cela ? » Si une personne porte des habits de printemps en été, vous pouvez lui fournir une tenue estivale et lui dire de se changer. Cette personne n’avait peut-être pas saisi qu’il fallait se changer. Le problème de la mort est du même ordre. Il y a une vie dans l’au-delà, et les gens ne sont pas au courant. Ils ignorent qu’il y a quelque chose d’une plus grande valeur que cette vie sur terre. (200-91, 24.2.1990)

C’est fou les efforts que Dieu a faits pour permettre à ceux qui vivent sur terre avec des espérances humanistes et profanes de vivre avec un nouvel espoir, celui de passer le cap de la mort et de placer leurs aspirations dans le monde éternel. Ainsi, ceux qui ont vécu une vie de foi ont enseigné à ne pas vivre repliés sur des espérances terrestres. Nous ferions mieux de caresser l’espoir d’un monde éternel qui l’emporte sur la mort. (6-44, 22.3.1959)

Un jour, vous devez tous rejoindre le monde spirituel. S’agit-il d’un seul domaine ou de deux ? C’est un seul monde. Alors comment se passera la vie dans ce monde ? Y avez-vous songé ? Les poissons qui vivent en milieu aquatique ne peuvent en être soustraits. L’eau est absolument vitale pour leur survie.

Les poissons de rivière ne devraient pas vivre uniquement dans les eaux de rivière. Ils devraient aussi aller et venir dans l’eau de mer. Pourquoi cela ? Les poissons d’eau douce ne devraient pas se multiplier sans goûter l’eau qui est au contact de l’eau de mer. Soyez-en conscients. Quant aux poissons vivant dans l’océan, ils devraient venir au contact de l’eau douce et la goûter pour pouvoir procréer. Les deux mondes sont à connaître. De la même manière, vous devez expérimenter les deux mondes physique et spirituel, correspondant à l’esprit et au corps. (210-128, 17.12.1990)

Il n’y a pas d’amis sur la route qui conduit à la mort. C’est un chemin qu’on emprunte seul sans les parents, sans les frères et sœurs bien aimés, sans le conjoint adoré, sans les enfants chéris. Ce chemin-là, on le parcourt seul. C’est le chemin par lequel on ne repasse pas, et d’où l’on ne revient pas. Une fois que vous empruntez ce chemin, vous n’en revenez jamais. Dans quel état d’esprit serez-vous en suivant ce chemin ? Si vous n’avez pas l’espoir de pouvoir vaincre la mort au moment de l’affronter, ce sera fini pour vous. (6-53, 22.1.1959)

Si une personne meurt de vieillesse, on dit en coréen qu’elle est « retournée ». Quand on vous demande pourquoi vos grands-parents sont absents, vous dites : « Ils sont repartis. » Où sont-ils « repartis » ? Ils ont regagné le monde spirituel.

Nous venons au départ du Dieu immatériel, et le monde immatériel est notre patrie d’origine. Du monde immatériel, nous venons au monde matériel ; après nous être épanouis sur terre, nous regagnons le monde immatériel. Ainsi retournons-nous au monde spirituel. Nous avons notre origine dans le Père immatériel, puis nous naissons à travers le corps du père charnel et vivons dans le monde matériel. Après quoi, nous laissons de côté notre corps physique et retournons au monde spirituel sous notre forme originelle. (242-166, 1.1.1993)

Les hommes et les femmes ont cinq organes sensoriels, dont quatre rien que pour le visage. Les yeux, le nez, la bouche, les oreilles et la main sont le siège de nos cinq organes sensoriels. Les plus importants occupent la tête. Les quatre organes des sens de la tête symbolisent le monde spirituel centré sur Dieu. C’est un monde distinct du corps. La tête est libre de ses mouvements. La raison de cette liberté de mouvement est de voir, entendre, sentir et parler dans les quatre directions. Que se passerait-il si notre tête ne pouvait bouger ? Ce serait bien fâcheux. (228-125, 27.3.1992)

Ceux qui vivent sur terre doivent ensuite revenir au monde originel. C’est le troisième stade, après la vie physique. Ainsi, pour devenir une personne qui peut aller vivre dans le monde de l’amour, nous devons nous préparer avec un appareil respiratoire pour le monde de l’amour. Nous allons dans ce monde lorsque notre corps physique cesse de fonctionner, de même que le bébé doit déchirer le sac amniotique et le détruire pour pouvoir naître. Voilà pourquoi la mère éprouve les douleurs de l’enfantement. De même, la mort est un peu comme les deuxièmes douleurs de l’enfantement.

À quoi doit-on se préparer durant notre vie dans ce corps physique ? Lors du séjour dans l’utérus, les poumons se forment pour être prêts à respirer l’air. De la même façon, durant notre séjour terrestre, nous devons nous préparer à respirer avec nos organes de respiration de l’amour après avoir gagné le monde spirituel. Ainsi, après avoir délaissé notre corps physique, nous devons respirer avec nos organes de respiration de l’amour, surmonter l’environnement limité de votre vie passée et vivre comme une personne à la liberté illimitée. (274-104, 29.10.1995)

Les êtres humains veulent ressembler à Dieu, et s’ils sont fils ou fille de Dieu, Dieu doit forcément avoir à l’esprit de leur permettre de Lui ressembler. Je veux ressembler à Dieu, et Dieu veut m’emmener avec Lui. Dieu fera donc en sorte qu’il en soit ainsi. On en vient donc à la conclusion que les êtres humains doivent naître munis d’une forme qui leur permette de ressembler à Dieu. Dieu guette le jour de cette naissance. Les êtres humains aussi guettent ce jour. Avons-nous besoin ou non d’un jour où nous naissons avec ce genre de corps ? Ce jour serait celui de notre mort physique.

Mais alors, l’être humain doit-il accueillir la mort, oui ou non ? Quand on nous demande quel est le but de la mort, nous devrions dire : « Nous mourons pour l’amour vrai de Dieu. » Si nous délaissons le corps physique, c’est pour prendre part à la sphère d’activité de l’amour infini de Dieu, en vue du monde d’amour divin. (116-172, 1.1.1982)

Naître à l’amour de Dieu, la mort n’est rien d’autre. Mais dans le monde humain, on en fait tout un drame en disant : « Oh ! Je meurs ! » Voyant cela, Dieu va-t-Il partir d’un rire joyeux ou alors S’exclamer : « Oh non ! » En voyant les gens pleurer ainsi dans le monde humain, Dieu est-Il triste ou joyeux ? Quittant le monde de l’amour limité, nous accédons à la sphère joyeuse de l’amour infini. La mort n’est-elle pas l’occasion de connaître cette allégresse ? N’est-ce pas le moment de franchir le pas de la mort comme une deuxième naissance ?

Si tel est le cas, Dieu Se réjouira-t-Il du jour où votre corps physique ne sera plus ? Est-Il joyeux quand quelqu’un va naître comme un fils qui peut agir au profit de l’amour dans le deuxième monde à l’expansion infinie ? Pourquoi évoquer ces sujets ? Vous ne pouvez entrer en rapport avec Dieu sans vous affranchir de la crainte de la mort. Je vous en parle pour que vous saisissiez cette réalité. (116-172, 1.1.1982)

Le jour où vous allez vraiment naître comme fils de Dieu. Parmi les astres si nombreux, y a-t-il un monde d’étoiles de diamant, à votre avis ? Pensez-y. Vous voulez avoir des diamants, non ? N’allez pas dire qu’il n’existe pas d’étoile en or massif. C’est possible. Dieu, Notre Père, est si riche ! Y avez-vous songé ? Ce vaste univers peut se parcourir d’un trait. Est-ce que cela vous intéresse ? Cela vous intéresse vraiment ? Alors, engageons-nous à observer les règles dérivées des commandements de Dieu : « Ne fais pas ceci ! » ou « Fais cela ! » C’est possible uniquement si vous observez ce que Dieu demande de faire ou de ne pas faire. Mais forcément, si vous vivez selon vos désirs égoïstes, cela devient impossible.

Ce que Dieu permet ou défend, pouvez-vous le respecter ? L’être humain a la dualité, il comporte l’esprit et le corps. Puisque l’esprit est sujet et le corps objet, l’esprit et le corps doivent être unis. Est-ce vrai ou faux ? (116-174, 1.1.1982)

Quel a été le profond tourment de Dieu ? Tout a commencé quand Il n’a pu éduquer Ses vrais fils et filles à devenir de parfaites personnes de cœur ; Il n’a pas pu leur donner d’éducation portant sur le cœur fraternel, ou encore le cœur conjugal. Il n’a pu leur transmettre le modèle de cœur qui dicte à quoi devrait ressembler un couple sur terre. Dieu n’a pu les éduquer à devenir un couple, puis des parents. Cette éducation aurait dû constituer la Bible de la vie humaine. Mais l’être humain a perdu cette Bible et s’est mis à mener une vie égocentrique. Aussi, lorsqu’un tel être humain va dans le monde spirituel, il se retrouve en enfer. Même quand on va en enfer, il n’y a pas qu’un seul endroit. En enfer, il y a toutes sortes de groupes qui errent. Adam et Ève étaient censés prendre en main cette éducation du cœur, mais par ignorance, ils ont chuté et n’ont pu se parfaire.

Par conséquent, le Dieu omniscient a du prendre responsabilité pour cela. Qui a entrepris la providence du salut ? C’est Dieu. Dieu a entrepris la providence de la restauration et Il a dû aussi entamer la providence de la recréation. (228-268, 5.7.1992)


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