dimanche 7 février 2021

La vie et la mort sont un processus pour relier trois mondes

Livre VI

La vie humaine et le monde des esprits

Chapitre premier

Le chemin de la vie

2. Comprendre correctement la mort

2.2. La vie et la mort sont un processus pour relier trois mondes

Notre vie comporte neuf mois dans le sein, cent ans dans le monde physique, et une éternité dans le monde spirituel. Notre visage comporte trois niveaux, la bouche, le nez et les yeux. Cela représente les trois étapes de la vie humaine. La bouche symbolise la période du sein dans le monde matériel. Le nez représente la période terrestre dans le monde humain, et les yeux représentent la période céleste dans le monde spirituel. (298-304, 17.1.1999)

L’être humain vient au monde depuis les profondeurs de l’eau. La période de gestation est notre âge aqueux. Le fœtus baigne dans l’eau du sein maternel. À ce propos, on pourrait croire que le bébé a du mal à respirer dans le sein maternel. Mais pour le bébé, le sein est son univers. Certes il vit dans l’eau, mais pour le bébé, ce monde est son univers, et il y est libre. N’est-il pas naturel pour le bébé d’inhaler et d’exhaler de l’eau quand il vit en milieu aqueux ? Pour ce faire, le fœtus dans le sein vit grâce à un tuyau, le cordon ombilical qui est relié à son estomac. (299-69, 4.2.1999)

La vie humaine passe par trois mondes : au stade de formation, l’être humain vit en milieu aqueux dans le sein maternel, au stade de croissance, il vit dans ce monde sur terre et au stade d’accomplissement, il finit par vivre dans le monde éthéré du ciel. Autrement dit, on passe par trois étapes : le monde aqueux dans le sein, une centaine d’années sur terre après la naissance, et enfin un monde éthéré où on peut voler.

Quand un bébé est dans le sein maternel, essaie-t-il de s’échapper au dehors, ou bien veut-il rester là où il est ? S’il doit passer par un si petit trou, est-ce qu’il va dire : « Oh ! Non » ou bien : « Oh ! C’est formidable » ? Supposons que l’on vous dise : « Si tu veux sortir, la maison où tu es logé va être complètement détruite, et ton garde-manger bien au chaud sera anéanti. Ta tête et ton corps vont enfler. Tu as toujours envie de sortir ? » Allez-vous dire oui ou non ? Juste avant l’accouchement, la mère pousse désespérément et le bébé dit « Oh ! Non » jusqu’au moment de la naissance. Mais la mère le pousse enfin au dehors. Quand cela se produit, tout un monde disparaît : le bébé se met à respirer dans un autre monde. (116-174, 1.1.1982)

La terre est, sans aucun doute, comme le sein maternel. Par où se font l’alimentation et la respiration quand on est dans les entrailles ? Respire-t-on par la bouche ? Ou bien par le nez ? Par où respirons-nous ? Le nombril nous sert à la fois à manger et respirer, n’est-ce pas ? Puisque tout se fait par le nombril, nous n’avons pas besoin de bouche pour manger ni de nez pour respirer. Avons-nous besoin d’un organe sensoriel pour voir ? Pourquoi avoir ces organes, alors que nous n’en avons pas besoin dans le sein ? Ils se développent pour que nous puissions nous en servir en sortant du sein. (295-321, 24.9.1998)

Est-ce que vous vous servez de vos cinq organes sensoriels quand vous êtes dans le sein ? Vous n’en avez guère besoin. Vous n’urinez pas et n’avez pas besoin de vous soulager. Tous ces organes sont en sommeil. C’est un vrai mystère, ces neuf mois, non ? Même l’urine et les excréments ne peuvent précéder l’amour vrai. L’urine et les excréments eux-mêmes ne peuvent apparaître avant la personne. Seulement après qu’Adam soit né, il commencera à faire ces actions, mais pas avant. Tout est fait de cette façon. (297-12, 15.11.1998)

L’être humain doit absorber de l’eau quand il est dans le sein. Notre corps, c’est de l’eau, pour les trois quarts. Le monde terrestre est un monde d’air. C’est pourquoi, vous n’avez nul besoin d’yeux, d’oreilles, de nez ni d’autres organes sensoriels quand vous êtes dans l’eau du ventre de la mère. Vous vous tenez tranquille, les yeux clos, dans l’eau parce que vous n’avez pas l’usage de vos cinq sens physiques. Avez-vous jamais vu un fœtus respirer par le nez durant les neuf mois de sa gestation ? Ce serait la mort du fœtus s’il tentait de respirer par le nez. Il serait fichu. (302-166, 13.6.1999)

Alors pourquoi le fœtus a-t-il besoin d’un nez ? Pour se préparer au monde qui vient ensuite. Lorsqu’au terme d’une maturation graduelle, l’appareil respiratoire est formé, le bébé doit venir en détruisant tout autour de lui. Il doit se couper de sa mère et détruire le sac amniotique pour s’extraire. Cela veut dire que l’environnement du bébé – le placenta et le sac amniotique – est complètement détruit. Cela revient à mourir. C’est comme annoncer la destruction et la fin du monde aqueux et le commencement d’une vie nouvelle. (122-327, 27.3.1982)

Le cordon ombilical va-t-il resservir ou doit-on le couper ? Il faut le couper. Vous pouvez dire : « Ce cordon est vital pour l’enfant. Comment peut-on détruire un lien aussi vital entre deux êtres ? Pourquoi le couper ? » Voyant cela, le bébé pleure, se croyant déjà mort. Mais Dieu, Lui, va-t-Il rire ou pleurer ? Eh bien, dans le monde de l’air, c’est exactement la même chose : la personne spirituelle est reliée à la personne physique comme l’embryon dans le sein. Quand le corps physique vieillit et que la personne spirituelle veut se dégager en rejetant le corps physique, celui-ci peut dire : « Oh ! Non. Je ne veux pas mourir ! Je ne vais pas mourir ! » Quand Dieu voit cela, est-ce qu’Il compatit, est-ce qu’Il sourit ou est-ce qu’Il dit : « Espèce de fou ! » ?

En naissant dans le monde physique, le bébé peut devenir l’objet de l’amour de son père et de sa mère. Il sera le compagnon de ses parents dans l’amour. Les bébés viennent au monde pour pouvoir connaître un amour réciproque avec leurs père et mère dans leur vie terrestre. De même, vous devez renaître dans le monde spirituel afin de partager l’amour avec Dieu, le Parent éternel qui est en relation avec le monde spirituel infini. (116-174, 1.1.1982)

Ceux qui respirent l’amour sur terre ne sont pas morts mais en vie. Un fœtus peut respirer dans le sein grâce au cordon qui est son lien avec le futur monde atmosphérique. Le fœtus vit par ce cordon ombilical, mais quand il détruit le placenta et surgit dans le monde nouveau de dimension plus élevée, qu’est-ce que cela change ? Ses besoins sont satisfaits à un niveau supérieur. Il sort pour être approvisionné en air. Après avoir quitté le sein, comment le bébé va-t-il se développer ? Par l’amour. Il recevra des éléments d’amour. Vous ne devez pas seulement manger de la nourriture. La partie charnelle de l’être, qui consomme des aliments, est sur le chemin de la mort. Ce corps qui absorbe des liquides, de sorte qu’il puisse vivre, est déjà en route vers la mort. De quoi devez-vous subsister durant votre séjour terrestre et dans quel but ? Pendant cette période, vous devez développer une personnalité pleine d’amour. (139-214, 31.1.1986)

Quand vous êtes sorti du sein pour arriver dans le monde atmosphérique, tout ce qui assurait auparavant votre ravitaillement, comme le cordon ombilical et le sac amniotique, a été détruit. Ces organes, y compris le cordon ombilical et le placenta, sont détruits et réduits à néant. Qu’est-ce qui apparaît au moment même où ces organes meurent ? Un bébé fait son apparition dans l’univers, sur la terre nourricière. Et dès cet instant, le bébé vit en faisant provision d’aliments ingérés par la bouche. (139-212, 31.1.1986)

Avant de se métamorphoser en cigale, la larve pourrait se dire : « Je veux rester une larve. Je n’ai pas envie de briser mon cocon. » Mais une fois extraite de son cocon, la voilà qui bat des ailes et vole. Pensez-vous que la larve ait envie de changer de peau pour muer en cigale ? Est-ce qu’elle va dire : « Oh ! Je déteste tout ça, la terre, l’air – tout » ? Ou bien, à votre avis, elle va se dire : « Bon, allez ! Assez de cette enveloppe » ? Elle ne va pas songer à voler. Les libellules nagent sur l’eau dans leur état larvaire, puis viennent sur terre et rampent sur le sol quelque temps. Puis les voilà qui voltigent de-ci de-là. Une foule d’insectes connaît ainsi trois cycles d’existence.

Les insectes sont ailés, pour la plupart, n’est-ce pas ? Les insectes, on l’a vu, vivent dans l’eau, sur terre et dans l’air. Comme seigneurs de la création, les êtres humains doivent-ils vivre seulement sur la terre. La plupart d’entre vous n’ont pas forcément le cœur à mourir, mais une fois morts et libérés de votre chair, vous pourrez voler à loisir. Et vous ne seriez pas d’accord ? C’est comme cela. Sachez bien que ce n’est pas une fable mais un fait. L’être humain aussi a trois stades dans sa vie. Sachez que pour nous la mort est la porte bénie vers notre deuxième naissance. (49-286, 17.10.1971)

Les insectes et les oiseaux savent voler. Une personne ne voudrait-elle pas voler, elle aussi ? Il y a même des graines qui volent au vent, je parle des graines de pissenlit. Elles sont faites pour s’envoler naturellement et sont adaptées au vol. Ainsi donc, les oiseaux volent, les insectes volent, et les graines volent aussi, et l’être humain, seigneur de la création de surcroît, ne saurait pas voler ? Devrait-on s’en remettre à Dieu sans broncher ? N’auriez-vous pas envie de protester : « Eh ! Dieu, tous les autres volent ; pourquoi ne m’as-tu pas donné la capacité de voler, à moi aussi ? » Alors Dieu dirait : « Eh ! Attends un peu, veux-tu ? Encore quelques décennies, et tu feras pareil, alors un peu de patience. » À quoi vous pourriez répondre : « Oh ! Je vois, c’est comme cela. » Et que faire d’ici-là ? Et bien s’entraîner ici-bas en vue de s’adapter à l’autre monde quand il faudra y aller. C’est seulement quand vous pouvez apprécier votre mère et votre père que vous pouvez connaître la félicité avec Dieu. Ce n’est qu’en appréciant votre conjoint que vous pouvez aimer Dieu en gagnant l’au-delà. Le monde physique est le terrain d’entraînement pour le monde spirituel. Pouvez-vous recevoir ce qui vous plaît sans mourir ? Est-ce possible sans la mort ? Est-ce possible sans vous dévêtir de ce corps charnel ? Ce corps charnel, faut-il le délaisser, oui ou non ? (116-163, 1.1.1982)

Vous avez vécu dans un monde aqueux, puis dans le monde terrestre, n’est-ce pas ? Bon, alors voulez-vous savoir ce qu’est la vie dans le monde éthéré, oui ou non ? Quand vous étiez sur le point de naître en sortant du sein, aviez-vous des pensées du genre : « Je vais être sur le plancher des vaches, et à moi les gâteaux de riz, le bœuf, et tant d’autres choses » ? Croyez-vous que cela vous soit venu à l’esprit ? Vous respiriez par le cordon ombilical, vous voyant déjà mort à la sortie du ventre. Pourtant, cette vie intra-utérine, comme elle peut paraître frustrante ! En y pensant maintenant, ça paraît oppressant. Malgré tout, quand un bébé est sur le point de quitter le sein, il pourrait se dire : « Oh ! Sortir, très peu pour moi. » Bien qu’il ait pu se dire qu’il ne sortirait pas, quand le temps est venu, tout se déchire. Il va arriver sain et sauf avec les eaux du liquide amniotique. Et voilà bébé qui arrive en toute sécurité. (49-286, 17.10.1971)

Durant notre séjour terrestre, nous avons « l’univers mère » ou « la création mère ». C’est la terre. Cette planète terre est notre mère. Elle vous donne ses éléments, n’est-ce pas ? La terre est la mère qui vous nourrit d’éléments sur un autre plan que votre maman. En croissant dans les entrailles maternelles, comment faites-vous pour respirer ? Vous vous servez du cordon ombilical, non ? C’est votre lien avec le corps maternel. Gardez bien cela à l’esprit. Mais en quittant le sein maternel, vous savez que vous êtes lié au deuxième monde, le monde de l’air. Quand vous avez fini de séjourner dans le sein et en sortez, votre environnement ancien est détruit. À quoi êtes-vous relié au moment de vos premiers pleurs ? Vous vous raccordez au monde de l’air où vous respirez de l’air grâce à votre système respiratoire. Une fois que vous êtes lié au monde de l’air, ce sont vos narines qui servent de canalisation. (139-212, 31.1.1986)

L’eau symbolise la période fœtale. Votre nez symbolise la période aérienne. Une fois sorti du sein maternel, vous vivez dans l’atmosphère. Commence alors la période des yeux, votre séjour au soleil et à la lumière. L’amour est aussi appelé une lumière. On dit que l’amour illumine, n’est-ce pas ? L’amour est le monde de la lumière.

La vie passe par trois phases. Même une libellule passe du temps dans l’eau, puis sur terre ; une fois affranchie de son cocon, elle vole en se nourrissant d’autres insectes. Elle passe par trois phases. Il en est de même pour l’être humain, le seigneur de la création. Après l’âge fœtal, sortons-nous du sein maternel les bras chargés de toutes sortes de denrées, ou est-ce que nous arrivons en détruisant et en nous coupant de tout ? Ça ferait de gros dégâts si nous arrivions avec ne serait-ce qu’un seul produit.

Nous étions habitués à manger et respirer par le cordon ombilical. Le couper, n’est-ce pas mourir ? Pourtant, il faut bien le couper pour pouvoir sortir du sein maternel. Il faut trancher dans le vif. Nous devons tout détruire en sortant. (299-37, 1.2.1999)

Quelle est la signification de la mort ? On vit sur terre, entouré d’air, comme on nageait dans le sein maternel. L’être humain vit dans une cloche d’air. C’est cela, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que la mort ? Ce n’est rien d’exceptionnel, à vrai dire, il s’agit simplement de renaître dans la troisième phase de la vie. C’est ce moment de transition qu’on appelle « mourir ». En voyant les choses de la sorte, vous vous sentez déjà mieux, n’est-ce pas ? (49-286, 17.10.1971)

Que doit faire notre corps à présent ? Alors que vous respiriez par le cordon ombilical dans le sein, vous étiez aussi en train de préparer les narines qui sont comme des tuyaux d’air. Puis, une fois expulsé du sein maternel, vous commencez à utiliser cet autre organe et vous commencez à respirer. De même, une fois né, il vous faut expérimenter l’amour au plus profond de vous-mêmes. Vous devez respirer l’air de l’amour. Vous devez inhaler l’atmosphère d’amour émanant de votre mère et de votre père. Vous devez passer par tous les stades de la vie, alimentés par l’air de l’amour.

Après la naissance d’un bébé dans une famille, sa vie est comme une courbe sinusoïdale, où l’on finit par vieillir et éventuellement disparaître physiquement. Après votre venue au monde, vous grandissez, et tout finit par votre décès. Vous êtes né à l’état de bébé et vous reprenez cet état de bébé en arrivant au monde spirituel. Quand cela arrive, vous devez vous détacher du deuxième monde et vous raccorder à la sphère du troisième niveau, où vous pouvez respirer des éléments d’amour. Vous laissez derrière vous l’amour parental et l’amour fraternel, et entrez dans le monde d’amour qui est en harmonie totale avec l’Être originel du vaste cosmos, à savoir Dieu.

Le monde spirituel est constitué par une atmosphère d’amour. Il est entièrement rempli par l’air de l’amour ! C’est pourquoi, pendant que vous séjournez dans le monde terrestre, vous devez préparer votre dispositif pour respirer l’amour. Vous avez donc besoin d’expériences du monde spirituel. Vous pouvez être immortel à condition de devenir une personne capable de sentir l’amour spirituel et de respirer l’air de l’amour. (139-212, 31.1.1986)

Nous devrons tous un jour délaisser notre corps physique et passer dans le monde spirituel. En tant qu’êtres humains vivant sur terre, nous devons donc nous préparer à la mort. Il faut, à force de travail, parfaire notre moi idéal, notre deuxième moi - celui qui vivra dans le monde éternel.

Nous ne pouvons naître comme un beau bébé en pleine santé qu’en recevant une bonne influence prénatale dans le sein de notre mère. Notre vie sur terre est semblable à notre vie dans le sein. Nous devons donc grandir en ressemblant à Dieu, à Son image, mais aussi à Son cœur et Son caractère divin. Après notre croissance, nous devons mettre notre vie en jeu pour triompher de tous les obstacles. (14-17, 19.4.1964)


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