
Livre IV
La vraie famille
Chapitre V
L’amour originel
entre homme et femme
1. L’amour
originel entre homme et femme
Quand un homme et
une femme s’aiment, il s’agit de savoir si leur amour est en accord avec la
volonté que Dieu souhaitait établir et avec le modèle que Dieu a requis de
l’être humain. Quand ils sont amoureux l’un de l’autre, il s’agit de savoir si
cet amour se conforme à l’amour modèle auquel Dieu a pensé. Nous arrivons à la
conclusion que si le premier homme et la première femme s’étaient unis dans
l’amour en prenant Dieu pour centre, ceci serait devenu un modèle universel
d’amour.
Dieu doit aussi
avoir voulu un tel amour de la part de l’être humain. L’homme et la femme
doivent pareillement avoir voulu un tel amour l’un de l’autre. Un tel amour
vrai ne peut qu’être le noyau de l’univers. Il devient un modèle, comme le
système métrique. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 335)
L’amour de Dieu
et l’amour humain sont essentiellement les mêmes. L’amour est un effort pour ne
faire qu’un. Pourquoi un homme et une femme brûlent-ils l’un pour l’autre ?
C’est qu’un homme ne peut posséder Dieu que par une femme ; c’est la même chose
pour la femme. Autrement dit, c’est parce que Dieu vient et demeure là où un
homme et une femme ne font plus qu’un dans l’amour. (Les familles bénies et le
Royaume de Dieu, p. 336)
En considérant
que l’origine des caractéristiques duales est Dieu, nous devons être des
personnes qui, tout en célébrant par nos chants l’éminente valeur des hommes et
des femmes, peuvent chanter des louanges pour la noble valeur de Dieu.
Quand une femme
bien-aimée de Dieu vit dans le coeur d’un homme, et qu’un homme bien-aimé de
Dieu vit de même dans le coeur d’une femme, qui est son partenaire objet, et
quand ils se louent l’un l’autre, ce spectacle ravit Dieu. Toutes les choses
aussi se réjouissent. Leur joyeuse étreinte a tant de valeur ! Le ciel et la
terre en sont transportés de joie. Quand un homme et une femme s’embrassent
dans une affection mutuelle, cela constitue le point où l’univers trouve son unité.
Telle est l’image
originelle qui est réalisée dans l’idéal de Dieu. À l’origine, un homme devrait
trouver sa joie dans la femme qu’il a rencontrée : une femme aussi devrait
trouver sa joie en rencontrant son conjoint. Mais bien plus encore, cette rencontre
devrait être celle dont Dieu peut se réjouir et dont toutes les choses aussi
peuvent se réjouir. Alors, tout ce qui existe en ce monde se mobilise pour ce
couple, se voulant sous leur gouverne. Les oiseaux chanteront pour eux, les
papillons voleront en dansant de joie. Dieu Se réjouira, les gens se
réjouiront, et toutes les choses se réjouiront. Si les premiers ancêtres
humains avaient entamé l’histoire dans cette position, le monde aurait été le
monde idéal originel. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 336)
2. Pourquoi
naissent les hommes et les femmes
Quel est le but
originel de la naissance d’un homme ? Nous ne pouvons pas nier le fait qu’il
naît pour une femme. De même, une femme ne naît pas pour elle-même. Sachons
bien qu’un sérieux problème surgira si elle n’arrive pas d’elle-même à se
forger la conviction qu’elle est née pour un homme. Parce que Dieu, le grand
maître de la création du ciel et de la terre, en a fait un principe cardinal de
Sa création, nous ne pouvons pas entrer dans le monde de bonté, de vérité, de
bonheur et de paix, ou encore dans le monde de l’amour et de l’idéal à moins de
suive ce principe.
Une femme naît
pour pouvoir rencontrer un homme, et un homme naît pour pouvoir rencontrer une
femme, non ? C’est la plus haute vérité. Aussi devons-nous trouver la sphère de
la Bénédiction selon ce principe. Dévier dans les plus hautes sphères de la
vérité est le mal suprême. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 338)
Au plan
physiologique, tout oppose les hommes et les femmes. Alors que les femmes se
concentrent sur une seule chose, les hommes peuvent aller dans trois, voire
quatre directions. Autre chose : si la femme se trouve bien chez elle, l’homme
parcourt le monde. Tout les oppose au point de vue du caractère. Par quoi vont
donc pouvoir s’unir ces hommes actifs et ces femmes réceptives ? Ils s’unissent
par l’amour. C’est aussi par l’amour que Dieu et l’être humain ne font qu’un. À
quoi un homme est-il voué en naissant ? Il n’est pas voué aux études
universitaires, à l’argent, ni au pouvoir politique, mais à une femme. Un homme
est né pour une femme. La raison pour laquelle l’homme a une ossature plus
importante n’est pas pour qu’il gagne sa propre vie, mais pour entretenir
l’épouse et les enfants.
L’organe viril et
l’organe féminin sont différents. À cause de qui en sont-ils pourvus ? Ils ne
sont pas apparus pour eux-mêmes. L’organe viril est apparu pour la femme, il
lui appartient donc, et inversement l’organe féminin existe pour l’homme. Y
avez-vous jamais songé de cette façon ? (Rire) Il n’y a pas de quoi rire.
Quel est le
symbole de l’amour d’un homme et d’une femme ? Où est le terminus de l’amour ?
C’est l’organe sexuel, par lequel ils ne font plus qu’un. Ils deviennent un
moyen par lequel l’esprit et le corps peuvent complètement se fondre dans
l’amour. Ce que l’homme possède n’est pas son bien, ce que la femme possède
n’est pas son bien.
À l’homme,
l’attribut de la femme ; à la femme l’attribut de l’homme. Ils ne naissent pas
pour eux-mêmes. Il faut que ce soit bien clair pour eux : ils naissent en vue
de leur partenaire. Pourquoi les hommes et les femmes naissent-ils sur terre ?
Ils naissent pour pouvoir s’aimer l’un l’autre. Dans Sa souveraine sagesse,
Dieu a permuté leurs organes d’amour. Certes ils se trouvent chez l’homme, ce
n’est pas pour autant qu’il doit se les approprier. Et c’est pareil dans le cas
d’une femme. Ceux qui ont agi à leur guise et sans égard pour le propriétaire
devront être traduits en jugement pour trahison dans l’amour. Si vous savez que
vous recevrez un châtiment sous la plus redoutable des lois, oserez-vous
délaisser votre épouse et avoir d’autres pensées ? Inversement, les épouses
peuvent-elles délaisser leur mari et avoir d’autres pensées ? (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p ; 340)
3. Les hommes et
les femmes ont absolument besoin l’un de l’autre.
L’amour : vous en
avez un besoin absolu, non ? Oui ou non ? L’élément qui est absolument
nécessaire dans cet amour, c’est l’être humain – un homme et une femme. Un
homme a besoin d’une femme et une femme a besoin d’un homme.
Combien ont-ils
besoin l’un de l’autre ? Plus que de la Corée, plus que du monde, et même plus
que de Dieu. Aussi, s’il n’y avait pas de femmes, le genre humain tout entier
s’éteindrait en un siècle. Dès lors, un homme pourra se vanter tant qu’il veut
d’avoir unifié le monde, tout disparaîtra au bout de cent ans s’il n’y a pas de
femmes. Par conséquent, les femmes sont absolument nécessaires. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 340)
Par « être humain
», il faut entendre un homme et une femme. Quand nous regardons un homme, il
doit être avec une femme, et quand nous regardons une femme, elle doit aussi
être avec un homme.
Un homme n’est
pas né de son propre désir, non plus que la femme, dont il a besoin. Une fois
nés, ils se découvrent homme ou bien femme. En venant au monde en tant
qu’homme, saviez-vous à la naissance qu’il y a des femmes ? Si un homme devait
naître et s’apercevoir qu’il n’y a que des hommes, il se sentirait mal, non ?
Et si une femme
devait naître et s’apercevoir qu’il n’y a que des femmes, ça irait mal pour
elle, non ? Alors en venant au monde, une femme est-elle au courant de
l’existence des hommes ? J’ai beau être né sans le savoir, Celui qui m’a fait
naître le savait.
La raison de
naître comme une femme est qu’il y a un homme qui a besoin de moi.
Pareillement, si je suis né comme un homme, c’est qu’il y a une femme qui a
besoin de moi. N’est-ce pas la vérité ? Tous sont tous nés ainsi, et quelqu’un
le savait. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 340)
Ce dont un homme
a absolument besoin est une femme. Avant d’avoir un besoin absolu de Dieu, il
lui faut ce partenaire qu’on appelle la femme. Si l’histoire humaine a été si
pitoyable, c’est que les hommes n’ont pas su reconnaître les femmes
correctement, comme un besoin absolu. De même, les femmes n’ont pas su que les
hommes leur étaient également absolument nécessaires. Pour accéder au goût de
l’amour vrai, il faut une sphère de l’idéal, et pour cela, un homme a besoin
d’une femme et une femme a besoin d’un homme. Sachez bien qu’un homme absolu et
une femme absolue en quête d’amour vrai s’unissent par les efforts d’un seul
coeur, et avec la jonction de ces êtres absolus Dieu vient résider en leur
sein.
Dieu n’aime pas
voir un couple uni par l’amour vrai se séparer ; donc l’amour d’un homme et
d’une femme absolus est éternel. Dieu a beau être omniscient et omnipotent,
cette existence absolue de Dieu n’a pas de sens quand Il est seul. De même, si
élégant et bien-portant que soit un homme, à quoi bon s’il est sans femme.
Un homme infatué
de sa santé et de sa prestance est ce qu’il y a de plus laid ; c’est un bon à
rien. Le problème est que les hommes qui ont sombré dans ce genre de
narcissisme sont légion dans ce monde. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien si
l’histoire a basculé dans la tragédie. Vous devez savoir que la providence de
Dieu a consisté à améliorer et changer le monde vautré dans le narcissisme.
(Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 341)
4. L’amour vient de
votre partenaire.
Seul, il n’y a
pas de réalisation de l’amour. Puisque la provenance de l’amour n’est pas
moi-même, mais le partenaire, je dois m’incliner devant ce partenaire et le
servir. Tout le principe céleste de vivre pour les autres vient de là. Quand
quelque chose de très noble vient à moi, je dois l’honorer et le servir pour le
recevoir. Nous devons réaliser cette philosophie de vivre pour les autres. Nous
avons l’amour, mais l’amour n’apparaît pas quand nous sommes seuls. Il ne vient
pas quand l’homme est seul, mais seulement quand une femme se tient devant lui
comme sa partenaire.
Ce n’est qu’avec
l’apparition du partenaire que l’amour jaillit enfin. Quand nous disons que
l’amour parental est bon et que l’amour conjugal est bon, l’amour authentique
n’est pas quelque chose qui est centré sur soi-même. L’amour n’est pas quelque
chose qui émane de moi mais dont mon partenaire est la source. Sachez-le.
L’amour vient de votre époux et de votre épouse, de votre fils et de votre
fille et de vos frères et soeurs. L’amour ne jaillit pas de vous mais de votre
partenaire. Alors, qui détient l’amour ? C’est votre partenaire. (Les familles
bénies et le Royaume de Dieu, p. 342)
D’où vient
l’amour ? Il vient de votre partenaire. Avec un partenaire laid et détestable,
l’amour se retire ; si votre partenaire est beau et adorable, l’amour se mettra
d’autant plus vite en action. L’alchimie de l’amour est déterminée par les
éléments de votre partenaire : sa voix, sa beauté, son parfum, son goût. Sur
quelle base repose l’amour ? La base de l’amour n’est pas moi. Voilà un mot
dont l’emploi sous-entend la réciprocité. Un être humain peut avoir toute la beauté
du monde, ce n’est pas bien s’il n’a pas de partenaire. C’est que seul, il ne
peut pas aimer. La base de l’amour n’est pas moi. « L’amour vient de moi »,
c’est un slogan de Satan jusqu’ici. La base de l’amour n’est pas moi.
Vous pensez que
la base de l’amour est vous-même, mais à l’avenir, l’histoire ne progressera
pas tant qu’un tel état d’esprit n’aura pas été démantelé de fond en comble et
corrigé.
Jusqu’ici,
l’épouse se mettait au centre de son côté, et le mari se mettait aussi au
centre pour sa part, les deux ne cherchant qu’à être servis. Ça ne pouvait que
finir par casser. La base de l’amour n’est pas en moi mais en mon partenaire ;
donc pour aller posséder cet amour, je dois me sacrifier devant cet amour.
L’amour exige forcément des sacrifices. De plus, aimer nécessite le fait de se
dépasser. De ce point de vue, ce qui peut surmonter aujourd’hui le monde
satanique ne peut se trouver ailleurs au ciel et sur terre.
Dieu tient
l’amour de très près car il ne peut se trouver que dans la conformité au Principe
dont Dieu est la source. Dans le monde, le mot jabi (compassion) ne peut pas
non plus apparaître sans amour. Le mot in (bienveillance) ne vient pas seul,
lui non plus. Les mots jabi et in s’emploient tous deux avec une connotation de
réciprocité. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 343)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires sont les bienvenus