jeudi 25 février 2021

La vie à la recherche du centre de l’amour

Livre IV

La vraie famille

Chapitre IV

Le cours de la vie humaine avec l’amour pour centre

5. La bénédiction de Dieu, pour hériter l’amour et la joie

Le nouveau matin de la plus grande gloire pour Dieu, c’est quand il peut revêtir un corps physique. Ensuite, c’est le moment où Il a des personnes (mari et épouse) qu’Il peut aimer ; après cela, le temps où Il peut aimer Ses petits-enfants. Le moment où il peut aimer Ses petits-enfants est un moment plus glorieux que celui où Il peut aimer Ses fils et Ses filles. Comment croyez-vous que Dieu S’y est pris pour dire à Adam combien il était heureux de l’avoir créé ? Il fallait bien que Dieu lui enseigne à quel point Il était heureux. Cela peut se faire quand les enfants ont leurs propres fils et filles. Vous comprenez ? Petits, vous ne savez pas trop à quoi ressemble l’amour parental, mais quand vous avez une famille et avez des bébés, vous en venez à comprendre comment est l’amour parental. Vous arriverez à savoir que vos parents vous ont aimés en vous élevant. Pour cette raison, le jour où votre enfant se marie est un jour de gloire, et ensuite, le jour où il a un enfant est un jour de gloire. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 936)

Vous devez connaître l’amour de Dieu. Il faut aussi connaître l’amour parental et savoir servir vos parents, connaître l’amour de votre mari et savoir le servir. Vous devez connaître l’amour de vos enfants et savoir les servir. Donner des ordres à ses enfants ne suffit pas, encore doit-on savoir les servir. Il y a aussi tout un art de les comprendre. Alors seulement vous pouvez comprendre l’amour de Dieu. Sans enfants, vous êtes en état d’inachèvement, et ne pouvez comprendre l’amour de Dieu. Dieu a tant aimé l’être humain, Son enfant, mais cela vous échappe. De plus, sans être un époux vous ne pouvez connaître l’épouse, et sans être une épouse vous ne pouvez connaître l’époux. Les enfants ne peuvent connaître ce qu’est l’amour de leurs parents tant qu’eux-mêmes ne sont pas devenus parents. Sans enfants vous ne pouvez donc pas être d’authentiques parents. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 937)

Les parents veulent que leurs enfants se marient dans un désir de leur faire hériter et leur transmettre l’amour parental dans sa totalité. Au moment de leur mort, les parents laissent derrière eux leur être réel avec leurs descendants. D’où leur besoin de descendance. L’amour est quelque chose qui se perpétue à jamais. Puisque l’amour est le plus haut désir humain, tous disent vouloir le transmettre en héritage en levant leurs deux mains. En laissant cet amour derrière eux, ils peuvent aller devant Dieu avec fierté dans le monde spirituel. S’il est un lieu où un tel amour peut s’accomplir c’est la famille. Aller dans le Royaume de Dieu par la famille signifie que la sphère de l’unité de l’amour se réalise. Il s’agit de suivre ce principe et cette règle.

Au printemps, vous dispersez des graines, en été les plantes poussent dru, en automne elles portent des fruits et, en hiver, vous devez mettre tout en ordre et porter la racine de la nouvelle vie dans votre cœur. Alors seulement vous aurez des graines qui germent à nouveau avec le retour du printemps. Entendez par là qu’à l’avenir, vous devez être parents et avoir des fils et des filles comme vous-même. Vous devez élever vos enfants à votre image. Pourquoi ce sentiment de désolation quand vous n’avez pas d’enfants ? C’est parce que vous ne pouvez pas former un cercle. Quand vous voyez les oiseaux nourrir leur nichée, vous en venez à connaître le profond amour de la mère oiseau. Les Occidentaux ne le savent peut-être pas, mais en Orient, les enfants sont plus aimés que les adultes.

Les adultes ont droit à un respect poli, mais on ne lésine pas sur l’amour pour les enfants. Vous pouvez réaliser combien vos parents ont aimé leurs enfants quand vous avez vos propres enfants et que vous les élevez.

Tout le monde devrait se marier et avoir des enfants pour les élever. Alors seulement ils pourront connaître l’amour de leurs enfants et l’amour parental. Or les Occidentaux ne donnent pas le sentiment de réagir ainsi. Ils évitent d’avoir à élever des enfants. Ils hésitent à avoir des enfants, se disant que ceux-ci se mettront en travers de leurs stratégies de mariage et de divorce. Mais quand une personne née sur terre ne réussit pas à établir le fondement des quatre positions, elle ne peut aller dans le Royaume de Dieu, n’ayant pas la moindre idée du cœur de Dieu qui aime les êtres humains. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 937)

6. Le cours de la vie à la recherche du centre de l’amour

Né de l’amour, l’être humain croît dans l’amour parental, et mûrit en élargissant l’amour horizontalement. Le premier stade de l’amour horizontal est accompli en rencontrant le partenaire de l’autre sexe ; et quand l’amour du couple reproduit le modèle de l’union du ciel et de la terre, voilà que les enfants en sont le fruit. Les enfants naissent comme le point final de l’amour qui a jailli du tréfonds de votre cœur. Le fils qui est né alors qu’un homme et une femme partagent l’amour du cœur s’ouvre un chemin vers le noyau de l’amour, et ce centre le guidera directement vers Dieu. En ayant des enfants comme un fruit de l’amour, l’être humain fait une expérience profonde de l’amour avec lequel Dieu créa toutes les choses et l’être humain. En outre, aimer ses enfants, c’est revivre profondément l’amour reçu des parents après être nés par leur amour et le cœur parental.

L’amour que les parents déversent sur leurs enfants n’est pas un amour matérialiste mais un amour essentiel.

Ce qui ne change pas même quand le ciel et la terre changent et que les âges historiques changent est l’amour que les parents donnent à leurs enfants. En devenant un parent et en aimant vos enfants, vous en venez à deviner comment Dieu a aimé l’être humain et à le vérifier par l’expérience. En devenant parent et en aimant vos enfants, vous en venez à sentir et réaliser combien vos parents vous ont aimés. C’est ce qui nous amène à révérer nos parents âgés encore plus et remplir nos devoirs de piété filiale avec amour. Sinon, vous n’auriez pas la qualification de parents et votre amour pour vos enfants ne pourrait pas être considéré comme autre chose qu’une pure hypocrisie. Les êtres humains doivent sentir et réaliser combien Dieu les a aimés en devenant parents et en aimant leurs enfants.

De plus, ils devront aimer Dieu encore plus sincèrement. Ils doivent aimer leurs parents âgés plus que leurs enfants et aimer Dieu plus que leurs parents âgés ; qu’ils sachent que ceci est la loi et l’ordre de l’amour. L’être humain naît de l’amour et grandit pendant son enfance en recevant de l’amour. Mais après avoir grandi jusqu’à un certain point, l’amour de ses parents ne lui suffisant pas, l’être humain se met donc à élargir son amour horizontal ; c’est l’amour dans la fratrie et la parenté élargie. Autrement dit, on croît vers la maturité en recevant toutes sortes d’amour dans l’univers. En particulier, au moment d’atteindre la puberté, l’être humain commence à ressentir un désir ardent pour l’amour avec l’autre sexe ; en se lançant dans cet amour, il finit par entrer dans la sphère de l’amour complet : c’est par là que l’on atteint enfin le centre de l’amour. Le ciel et la terre étant un monde de forme sphérique, ils tournent en partageant l’amour horizontal et en viennent à former un cercle au premier niveau.

En particulier, quand ils choisiront un partenaire de l’autre sexe pour vivre l’amour, ce dernier portera son fruit dans les enfants et ils deviendront parents ; en s’aimant l’un l’autre tout en tournant, ils sont amenés à réaliser l’amour vertical qui suit l’amour horizontal, réalisant le monde sphérique et trouvant le centre de l’amour en même temps. Le centre de l’amour qui surgit par le mouvement de l’amour est aussi le noyau de l’existence du monde de la création.

La raison pour laquelle la terre existe est aussi qu’elle se déplace sans cesse grâce à ce centre de l’amour. Le centre de l’amour est là où une force infinie se concentre, permettant le mouvement perpétuel. Le centre qui apparaît par la sphère de l’amour de cette façon est là où Dieu se trouve. Toutes les créatures existant dans le monde sont donc nées et existent par l’amour de Dieu et se meuvent en quête du centre de l’amour de Dieu. Dieu est un haut-fourneau d’amour. (126-243, 24.4.1983)

7. Le cours de la vie humaine à travers trois âges

L’être humain vient au monde après un séjour dans le sein maternel, vit sur terre pendant un certain temps, puis rencontre la mort. Avant de naître, nous passons dix mois dans le sein maternel. Dans le sein, le fœtus a une liberté limitée. Il grandit en recevant des éléments nutritifs de sa mère par le cordon ombilical. Il ouvre et ferme les mains, ouvre et ferme la bouche, gigote des deux pieds. C’est tout ce qu’il peut faire. Mais pour lui, le sein maternel doit être un ciel et une terre de liberté et tout l’espace de vie. Ce fœtus vient au monde au bout de dix mois. Ce monde est le monde terrestre actuel dans lequel nous vivons, la société humaine. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 1071)

Pourquoi l’être humain vient-il au monde ? En vue de l’amour. Voilà pourquoi, après avoir pris racine dans le vrai amour parental, le voilà qui grandit dans le sein maternel, lequel est un cocon de protection de l’amour de la mère et du père ; et l’on peut croître dans la période d’immaturité jusqu’à l’âge de vingt ans dans l’amour parental. Celui-ci, toujours égal dans les bons et les mauvais moments, digère même les choses laides dans la joie sans même les trouver laides. Vient enfin le moment de rencontrer un partenaire d’amour ; là, une greffe d’amour céleste est nécessaire, où l’on vit l’un pour l’autre. Tout en suivant ce cours de la vie, ils sont amenés à avoir des enfants et à les aimer. En effet, ce n’est qu’en faisant une expérience profonde de toute la force de l’amour de Dieu que la sphère substantielle de l’amour de Dieu du partenaire objet peut s’accomplir. (143-285, 20.3.1986)

Une fois né, l’être humain vit dans l’univers ; ce n’est pas si différent de la vie dans le sein maternel. En fait, on va vivre cent ans dans le sein de la mère universelle. Tout comme le fœtus est ignorant du monde humain en dehors du sein maternel, ceux qui vivent dans le monde terrestre aujourd’hui sont ignorants de la réalité du monde substantiel immatériel, qui se dévoile après la mort. Ils peuvent tout juste faire des conjectures. Tout se limite à de vagues convictions ou sentiments : c’est que, même s’ils ne connaissaient pas le monde humain dans le sein maternel, celui-ci existe ; alors le monde après la mort doit exister aussi. Mais une chose est claire : que ces sentiments et ces convictions soient là ou pas, ce monde après la mort existe bel et bien. Mais le monde après la mort échappe au champ d’activité des cinq sens de l’être humain ; alors il faut vaincre l’incrédulité par la foi religieuse. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 1071)

L’être humain passe par trois périodes. Le monde animal aussi comporte trois niveaux : un niveau aqueux, un niveau terrestre et le niveau aérien. Tout doit passer par ces trois âges. Pour pouvoir être les seigneurs de la création et avoir la qualification de régner sur toutes choses, les êtres humains doivent eux aussi avoir une période dans l’eau où leur forme vitale se constitue, la plus élaborée de toutes les créatures. Ils doivent ensuite être dans l’âge terrestre et avoir une qualification supérieure à toutes les créatures. Et puis, il doit y avoir l’âge aérien. Oui, mais l’être humain n’est pas ailé. Comment voler sans ailes ? Or il s’agit de voler plus haut et plus loin que n’importe quel oiseau ou insecte. Alors, que faire ? Ceci ne peut se produire en étant dans un corps physique. On ne peut pas aller bien loin, même en sautant de toutes ses forces. Mais l’être humain étant le seigneur de la création et Dieu étant un être spirituel, s’ils doivent avoir la domination et se tenir en position réciproque par rapport à Dieu, leur rayon d’action doit être le même que celui de Dieu. La lumière ou l’électricité parcourt 300 000 kilomètres à la seconde. Mais ce qui peut aller plus vite c’est l’être humain. Ce n’est autre chose que l’esprit. (112-202, 12.4.1981)

Ce monde où nous vivons n’est pas tout, il y a aussi le monde spirituel. Alors, où sommes-nous destinés à aller vivre ? Dans le monde spirituel. Le monde spirituel est un monde éternel rempli de l’air de l’amour. La vie humaine est donc une période de préparation pour entrer dans le monde éternel. (140-121, 9.2.1986)

8. La vie terrestre, terrain d’entraînement pour être en rythme avec le monde spirituel

J’ai beaucoup d’expériences spirituelles. Le monde spirituel est recouvert d’éléments d’amour. La terre est recouverte d’air, mais le monde spirituel est enveloppé par l’amour. Sur terre, on inspire de l’oxygène et on rejette du gaz carbonique, mais dans le monde spirituel, on vit en respirant de l’amour. Le monde spirituel n’est pas un endroit pour échanger l’amour humain profane d’aujourd’hui. L’amour que vous partagez dans le monde spirituel est l’amour vrai. Si vous allez dans le monde spirituel, voilà comment ça se passe. Ceux qui ont connu à satiété l’amour pour leurs parents, leurs frères et sœurs, leur conjoint et leurs enfants, à savoir ceux qui ont eu une expérience profonde d’amour en famille, pourront jouir d’une grande liberté.

Ils peuvent aller partout dans n’importe quelle direction, sans restriction. À l’inverse, ceux qui n’ont pas d’expérience de l’amour sont étroits d’esprit ; dans le monde spirituel ils sont également isolés et n’ont pas la moindre liberté. L’amour entre parents et enfants est un lien vertical, l’amour conjugal est horizontal, et l’amour entre frères et sœurs est une relation où ils tournent les uns autour des autres. Ces trois relations diffèrent l’une de l’autre. Ce n’est donc qu’en ayant vécu profondément l’amour selon ces trois méthodes distinctes sur terre, que vous pourrez tourner dans tous les sens sans restriction verticalement, horizontalement et en cercle. Par exemple, ceux qui n’ont pas goûté l’amour parental à cause du décès prématuré de leurs parents sont des personnes plutôt tragiques : il leur manque une expérience importante de l’amour ; ceux qui n’ont pas connu le lien conjugal et la vie de famille seront des gens très pitoyables dans le monde spirituel : il leur manque un aspect important de la vie.

Aussi, ceux qui n’ont pas de frères et sœurs seront en posture délicate dans le monde spirituel, ne pouvant pas vivre une vie achevée. C’est dû à leur déficience dans tous les domaines. Pourquoi devez-vous vous marier ? C’est pour pouvoir faire une expérience profonde de l’amour parental, de l’amour conjugal et de l’amour des enfants. Et pourquoi en avons-nous besoin ? Le monde spirituel est un endroit rempli de l’air d’un tel amour. Sachez bien qu’il vous faut une famille : vous vous y entraînez à vivre au rythme du monde spirituel. Ceux qui vont dans l’autre monde sans avoir pu le ressentir ne peuvent pas suivre le rythme. Ils seront comme ceux qui n’ont pas de nez pour respirer un tel air d’amour. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu, p. 1067)

Vous êtes nés de vos parents. Encore plus fondamentalement, vous êtes nés de Dieu en empruntant le sein de vos parents. Vous en venez à trouver les Vrais Parents par les parents universels et par vos parents charnels. Vos parents charnels sont des parents de passage. Le moment de la mort est donc le temps de jubilation où vous allez rencontrer les parents authentiques. L’amour vrai des parents authentiques s’y trouve. Cela s’appelle le Royaume de Dieu dans le ciel. Son élément constitutif est l’amour, et il déborde d’amour parental. Cet amour n’est pas pour moi ; c’est un amour qui peut s’accorder à la loi unilatérale sous le principe du service et du sacrifice. Pour y être admissible, vous devez aimer l’univers et l’humanité. La vie terrestre est un terrain d’entraînement en vue d’un tel amour. (Familles bénies et le Royaume de Dieu idéal, p. 1072)

Quelle est l’importance de votre vie sur terre ? Vous ne l’avez qu’une seule fois. Ce n’est qu’un bref instant, mais qui ne vient qu’une fois. Comparée à la vie éternelle, la vie terrestre n’est qu’un point. Cela passe trop vite. Dans ce temps si bref, nous devons dépasser notre vie physique et faire nos préparatifs pour le monde spirituel. (207-99, 1.11.1990)


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