dimanche 7 février 2021

L’avenir immédiat de notre vie est imprévisible

Livre VI

La vie humaine et le monde des esprits

Chapitre premier

Le chemin de la vie

1. Notre chemin de vie

1.1. L’avenir immédiat de notre vie est imprévisible

On a coutume de dire que les êtres humains viennent et s’en vont ; les grands hommes ne font pas exception, pourrait-on ajouter. Il est important de se rendre compte qu’en cet instant même, la marche de l’histoire et les mécanismes des principes célestes s’imposent à nous. Venir et partir, ce sera aussi notre lot. Quelles affinités intérieures, quel ensemble de relations ont voulu que nous soyons ici, nous ne le savons pas. Mais la réalité, nous la connaissons bien : on vient au monde, on se bat avec des phénomènes et des concepts philosophiques en tout genre, et on finit par quitter ce monde.

S’il en est ainsi, qu’est-ce qui nous vaut d’être ici, et quel destin nous attend à la fin ? La volonté de résoudre ces problèmes a accaparé la vie de tant d’hommes religieux et de philosophes, sans qu’ils connaissent le succès. L’histoire de l’humanité a suivi son cours jusqu’à nous, assombrie par cette succession de douloureux échecs. Et cela est loin d’être fini. (7-178, 6.9.1959)

Pourquoi avons-nous été mis au monde ? Nous devons vivre, mais pourquoi ? À quoi sommes-nous destinés ? Il ne faut jamais se laisser aller à croire que nous sommes nés par notre propre volonté. Nous avons vu le jour en ce monde, mais nous ne connaissons pas la source à l’origine de notre naissance, non plus que son but. Le mobile de notre existence, ainsi que sa finalité, nous échappent. En bref, nous sommes nés, mais sans avoir eu notre mot à dire ; nous vivons, mais sans avoir notre mot à dire ; et nous mourrons un jour sans avoir notre mot à dire. Dès lors, de quoi pouvons-nous être fiers ? Nous n’avons aucune prise sur notre naissance, nous ne sommes que les gérants de cette vie et nous ne pouvons éviter le chemin de la mort. Toute tentative de nous mettre en avant et de nous trouver quelque qualité louable ne peut qu’inspirer la pitié. Une fois nés, nous voici destinés à vivre et voués à mourir. (7-178, 6.9.1959)

Nous allons bien quelque part, que nous en soyons conscients ou non. Nous y allons, que nous soyons en plein travail ou au repos ; cela ne fait aucune différence. Pas seulement chacun de nous, mais cette nation, ce monde et, au-delà, le ciel et la terre vont aussi quelque part. Eh oui, c’est comme cela. Où donc allons-nous au terme de cette vie ? C’est un point très important que l’humanité doit résoudre.

Pour percer cette énigme, les religions, la philosophie, l’histoire, toutes s’y sont mises. Alors, vous devez vous rendre à l’évidence : vous aussi, cette destinée vous étreint et vous entraîne. (8-194, 20.12.1959)

De nombreux penseurs, sages et fondateurs de religion se sont arrêtés en chemin, ont interrompu le cours de leurs pensées et les inclinations de leur cœur, et se sont demandés : « Où vais-je ? » Nous savons leurs combats pour résoudre cette question. Ces gens ont beaucoup investi pour trouver une réponse, mais nul jusqu’ici ne s’est enhardi à proclamer : « Mon corps, mon esprit, mon cœur, ma vie et mes idéaux se sont empressés d’atteindre la destination idéale. Par conséquent, que toute personne et toute chose au ciel et sur terre me suivent en ce lieu. » (8-194, 20.12.1959)

L’être humain vit aujourd’hui entre 70 et 80 ans. Notre cœur sait que cette brève existence de quelques 70 ou 80 ans tout au plus serait bien en peine de restaurer tous les domaines du bien enchevêtrés dans l’histoire. Un million d’années n’y suffirait pas. Nous devons pourtant établir un lien durable avec le domaine du bien dans ce bref laps de temps de 70 ou 80 ans. Notre esprit et notre conscience se morfondent, tant la tâche paraît démesurée. Surtout, ne pas mourir ! Si nous mourons, nous ne pouvons pas l’accomplir. Nous devons forger ce lien de cœur durant notre vie et rétablir la souveraineté de notre patrie originelle sur cette terre. Il nous faut trouver la terre natale originelle, honorer le souverain du Ciel et vivre auprès de son peuple dans sa nation. Alors seulement pourrons-nous aller au Ciel dans le monde spirituel. Combien notre désespoir sera grand si ce monde devait rester hors de notre portée ! (155-27, 6.10.1964)

Alors que nous avons une destinée, où ce corps veut-il aller ? Où mon esprit essaie-t-il d’aller ? Et ma vie, vers où met-elle le cap ? Où mon cœur essaie-t-il d’aller ? Mes souhaits, mes espoirs, mes idéaux – où brûlent-ils d’aller ? Même sans pouvoir résoudre ces questions, nous sommes destinés un jour à quitter ce monde. Le jour de notre mort, notre corps sera inhumé. S’il en est ainsi, le jour où la terre aura recouvert mon corps, est-ce que mon esprit, mon cœur, mon idéal et même mon espoir seront enfouis avec lui ? Vont-ils disparaître ? Sans avoir un contenu irréfutable, des réponses précises à nos interrogations et une idée claire du but à atteindre, nous sommes condamnés à devenir malheureux. (8-194, 20.12.1959)

Alors, pourquoi notre naissance ? Vivre, mais pourquoi, progresser, mais vers où ? Sans Dieu, ces questions resteront toujours sans réponse. Sans Dieu, le vrai motif de notre vie nous échappe. Sans motivation, on ne peut récolter les fruits de son travail, ni voir sa valeur reconnue. Un bâtiment est érigé d’après les plans de l’architecte. Un édifice qu’on bâtit au mépris de la maquette initiale ne saurait être ce que le concepteur voulait au départ. (21-100, 17.11.1968)

Si l’on fait fausse route dès le départ, on ne peut qu’aboutir au mauvais endroit. C’est pourquoi, quand un navire fend le vaste océan, il doit porter sa position sur la carte et suivre la boussole avec soin, depuis le moment où il quitte le port et prend la mer. Quel est le port d’embarquement de la vie humaine ? Qui le sait ? Où trouver la trajectoire et la boussole directrice pour atteindre notre destination, dans le monde de l’au-delà ? Faute de pouvoir trouver la solution, l’être humain a erré en long et en large. En ce sens, les êtres humains ont eu beau s’évertuer, ils ont été rattrapés par leurs limites humaines. (172-28, 3.1.1988)


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