
Livre IV
La vraie famille
Chapitre
II
Les règles d’amour dans la famille
5. Le grand-père est dans la position de Dieu dans une
famille.
Le système américain actuel n’est pas le paradis des
personnes âgées, mais des jeunes. Parce que ce n’est un paradis ni pour les
enfants, ni pour les grands-pères et grands-mères, mais pour les jeunes gens,
il creuse le trou de l’enfer qui mène à la ruine. C’est qu’il ne répond pas à
la norme originelle. (107-328, 8.6.1980)
Dans les familles américaines, le grand-père doit
téléphoner à son fils avant de lui rendre visite. Qu’est-ce qu’un homme
préférerait ? Qu’est-ce que vous préféreriez ? Quand une jolie bru essaie
d’acheter pour les grands-parents âgés quelque chose de mieux encore que ce
qu’elle achèterait pour son mari chéri, en y mettant du coeur et de l’amour,
c’est une scène réellement belle et affectueuse.
Ce serait admirable de voir la belle-fille acheter un
article pour le grand-père et la grand-mère ridés par les ans, avec plus de
joie qu’elle n’en mettrait à faire des emplettes pour le mari adoré.
Alors le grand-père et la grand-mère donneraient tout
ce qu’ils ont caché, tout ce qui a trait à l’amour.
Qui est le plus vieux grand-père au monde ? C’est
Dieu. Nous devons donc apprendre à aimer ce grand-père à travers notre propre
aïeul. En apprenant de telles traditions, je pourrai recevoir tous les trésors
d’amour que renferme la cache secrète du grand-père Dieu. Ce serait tellement
formidable ! (107-329, 8.6.1980)
Quel Dieu a le plus d’expériences dans le monde ?
C’est le grand-père et la grand-mère. Ils ne dorment pas beaucoup car ils sont
âgés. Aussi devrions-nous penser : « Oh, grand-père est Dieu qui nous protège
en restant éveillé ! Il a vieilli en veillant sur nous ! Je puis voir son âge
dans les rides de son visage. » Ce serait là de bien belles pensées.
Avec de tels grands-pères et grands-mères, des
grands-pères et grands-mères âgés, nous ne devrions pas avoir de feux dans la
maison, ni de voleurs.
Que font donc le grand-père et la grand-mère, s’ils ne
dorment pas ? Ils prient. Ils prient : « Dieu, bénis mes fils et mes filles,
veuille les bénir. » Après leurs prières ils nous disent des choses comme par
exemple : « Mon fils, c’est dangereux de sortir aujourd’hui. Écoute-moi. » Ils
nous font savoir : « Ne sors pas aujourd’hui ! Ne te bats pas ! Fils, ne
va pas dans cet endroit. Fille, belle-fille, ne vous éloignez pas aujourd’hui !
»
Alors, est-ce que les petits-enfants ont besoin de
tels grands-pères et grands-mères, ou non ? Quand ils ont de l’amour, les
grands-pères et grands-mères dansent, les mères et pères dansent, et les frères
et soeurs dansent ensemble.
Qui vit dans de telles familles a la protection
universelle. Si quelqu’un tente de vous tuer, l’univers l’en empêchera.
(107-327, 8.6.1980)
Les parents ont besoin de la permission du grand-père
pour envoyer le petit-fils quelque part. Les parents ne peuvent pas faire tout
ce qu’ils veulent. C’est que le grand-père est dans la position de Dieu.
(107-326, 8.6.1980)
6. Relations entre les grands-parents et les
petits-enfants
Quel serait votre sentiment en voyant un petit-fils
encore bambin entrer à petits pas dans la maison et demander : « Où sont
grand-père et grand-mère ? »
Quand le bébé demande dès qu’il entre : « Pépé, mémé,
vous êtes où ? » en entrant dans la pièce où se trouvent sa mère et son père et
ses frères et soeurs, serait-ce convenable ? Ce ne serait pas convenable. En
outre, il n’utiliserait pas les formules de politesse, puisqu’il s’agit encore
d’un bébé.
Songez un peu à ce qu’a dit le bambin : le grand-père
et la grand-mère ont dépassé les quatre-vingts ans et alors que son père et sa
mère sont là, et que ses frères et soeurs aînés en imposent plus que lui, personne
ne serait offusqué et ne réprouverait le gamin en lui disant : « Mais qu’as-tu
dit là ? », quand ce petit bonhomme demande hardiment : « Pépé, mémé, vous êtes
où ? »
Pourquoi en est-il ainsi ? D’habitude, si quelqu’un
d’autre parlait ainsi dans un autre lieu, vous le réprimanderiez : « Qu’est-ce
qui te prend de parler ainsi à grand-père ? », mais quand le petit-fils haut
comme trois pommes parle ainsi, vous en seriez enchantés. Vous demanderiez : «
Bien, bien, alors grand-père te manque ? » En fait, quand il demande : « Où
est-il allé ? », est-ce qu’il veut un gâteau, une friandise quelconque ? La
signification est importante. Or le sens est que le garçon veut voir le
grand-père. Alors, est-il bon que le grand-père lui manque, ou bien est-ce
mauvais ? C’est bon.
Il veut voir tout le monde, mais en même temps, de
quoi d’autre s’agit-il ? En voyant à l’entour, il veut aller sur les genoux du
frère aîné ou de la soeur aînée, mais il est clair qu’il devra déguerpir des
genoux dans pas plus de trois minutes. Et puis, s’il regarde vers le père, le
père est tout le temps occupé, épuisé par le travail. Cela, il peut le voir par
expérience. Au bout de dix minutes assis sur les genoux du père, ce dernier en
aurait assez. Voilà comment il apprend vite à sentir les choses.
Maintenant, en ce qui concerne le grand-père, ou
d’autres personnes âgées comme le grand-père, ils le laissent s’asseoir sur
leurs genoux pendant une heure ou même deux heures sans rien dire.
C’est donc bien le grand-père qui l’embrasse le plus
parmi tous les membres de la famille. Et il ne déteste pas qu’il l’embrasse et
le tâte, en disant : « Ton nez est comme ceci, et tes oreilles sont comme cela.
» Le grand-père le pouponne, le caresse, et parfois le tâte partout, mais le
garçon aime toujours cela. C’est formidable ! Vraiment splendide. C’est comme
si, au faîte de l’arbre, la plus haute branche principale s’unissait à la
racine. Qu’arrive-t-il quand la racine principale et le rejeton principal sont
affectueux l’un pour l’autre ? Toutes les autres racines et branches reliées
aux principales ne peuvent faire autrement que de s’adorer mutuellement.
Vous feriez bien d’y penser. Quand la racine
principale et le bourgeon principal en viennent à s’aimer mutuellement, cette
relation-là peut tout embrasser. À partir de là, qui est la racine principale
parmi les racines de la famille ? C’est le premier fils du fils aîné.
Voilà pourquoi le grand-père s’intéresse toujours le
plus à ce premier des petits-fils. Il est bon que vous le sachiez. (139-15,
26.1.1986)
7. Le vrai sens de l’expression « Ga-Hwa-man-sa-Seong
» (Tout va bien s’il y a l’harmonie dans la famille.)
L’expression « ga-hwa-man-sa-seong » (Tout va bien
s’il y a l’harmonie dans la famille.), se distingue parmi les bons préceptes de
l’Orient. Quand nous parlons de la maison, le centre est bien évidemment l’être
humain. Il y a le grand-père, la grand-mère, les parents et les enfants, mais
ce n’est pas tout.
La maison elle-même est la création entière en
miniature. On y trouve un peu de tout rassemblé.
En voyant les choses sous cet angle, quand nous disons
« ma maison », habituellement nous y pensons comme « là où sont mon père et ma
mère, et là où sont ma femme et mes enfants. » Mais quand nous parlons de « ma
maison », ce n’est pas tout. Il y a aussi le grand-père et la grand-mère ; il y
a aussi la maison elle-même et les jardins ; l’environnement est en harmonie
avec la miniature de toutes les choses. Voilà ce qui met une personne à l’aise.
Quand le grand-père et la grand-mère sont dans un environnement qui n’est pas
en harmonie, vous ne vous sentez pas bien.
La vue de la grand-mère et du grand-père riant en se
regardant dans les yeux n’a rien de comparable avec les bruyants éclats de rire
d’un jeune couple qui s’aime. Les grands-pères et les grands-mères sont
splendides quand ils rient de toutes leurs rides.
Vous ne le savez peut-être pas, mais toutes les choses
se retrouvent en harmonie à travers le rire du grand-père et de la grand-mère,
alors qu’ils agissent de concert l’un avec l’autre en harmonie. Le grand-père a
le rire grave et profond. Quand il fait un geste, le mouvement est lent mais
ample, haut, profond et grand. Toutes les choses doivent être hiérarchisées en
niveaux élevé, moyen et bas, lesquels doivent s’harmoniser. C’est pourquoi
l’harmonie ne vient pas en ligne droite, en reliant simplement deux points sur
un plan horizontal.
Ce qui passe par deux points s’appelle une ligne, mais
deux points ne suffisent pas à générer la beauté de l’harmonie. Y aurait-il une
harmonie quelconque quand il n’y a qu’une ligne droite ? L’harmonie survient
avec des courbes ici et là. Il ne peut donc y avoir d’harmonie que lorsque
quelque chose passe par plus de trois points.
Ainsi donc, nous avons le grand-père, le père au
milieu et le reste sous lui. En général, notre famille comporte quatre
générations. Il s’agit du grand-père et de la grand-mère, du père et de la
mère, puis du mari, de la femme et des enfants.
Il y a une expression qui veut dire vivre avec
plusieurs niveaux d’anciens. Combien de niveaux y a-t-il ? Il doit s’agir de
quatre générations. Il peut y avoir des familles de cinq générations, mais en
général, c’est quatre : grand-père et grand-mère, père et mère, puis nous et
les enfants.
Dans cet ordre de considérations, les principes de
l’Église de l’Unification sont en trois stades : les trois stades de formation,
croissance et accomplissement. L’enseignement parle d’une famille vivant en
harmonie, et que « Tout va bien s’il y a l’harmonie dans la famille. » Pourquoi
doit-il en être ainsi ?
Quand la famille est en parfaite harmonie, dit-on,
tout va bien, mais pourquoi donc ? Parce que ça sonne bien ? Pour réciter une
belle formule poétique ? Non, ce n’est pas cela. C’est faux de dire cela. Une
maison en parfaite harmonie signifie que les quatre générations, en prenant
pour centre le grand-père et la grand-mère, s’entendent bien du haut en bas, de
l’est à l’ouest, du nord au sud et d’avant en arrière, ainsi que de gauche à
droite, et qu’elles vivent dans le bonheur. (139-12, 26.1.1986)
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