Livre IV
La vraie famille
Chapitre
II
Les règles d’amour dans la famille
1. Les règles d’amour de Dieu pour la famille
Depuis le commencement de l’histoire sur la terre, qui
n’a jamais goûté l’amour vrai reposant sur les parents, sur le mari et la femme
et sur les frères et soeurs ? L’amour vrai est absolu.
L’amour de Dieu s’exprime comme amour des parents,
amour du mari et de l’épouse et amour des enfants. Ces trois grands types
d’amour ont une autorité éternelle et substantielle qui va, au-delà de
l’autorité absolue, aux êtres humains. C’est pourquoi les êtres humains sont
heureux quand ces trois grandes formes d’amour sont réunies. Si ces formes
d’amour sont parfaites, le bonheur est parfait, alors que si un tel amour fait
défaut, le malheur s’installe.
Quelqu’un peut-il être heureux sans une mère ? Il
serait très malheureux du fait de ne pas avoir de mère. Et peut-on être heureux
sans un père ? Quiconque n’a point de père envie ceux qui ont un père. Quand
vous êtes heureux, vous ne devriez pas être envieux. C’est la même chose dans
le cas de l’amour. Le fait d’envier quelque chose montre que vous n’êtes pas
heureux. Nul ne peut être heureux sans père ni mère.
Même un homme doté d’un grand courage et d’une voix
forte a besoin d’une femme. Il lui faut une épouse. Et si un mari et une femme
vivaient dans le bonheur et que le mari décédait subitement, l’épouse verserait
des larmes. Une femme ne peut vivre sans un homme ni un homme sans une femme.
De plus, même si un mari et une femme s’aimaient très
fort, ils seraient malheureux s’ils n’avaient pas d’enfants. Avez-vous besoin
de fils uniquement ? Nous avons besoin de fils et de filles. Mais alors, que
dire si vous aviez, par exemple, seulement un fils et une fille ?
Prenons le point de vue du fils : il lui faut une
soeur aînée et un frère aîné. Et la fille aussi a besoin d’un frère aîné et
d’une soeur aînée. Et tant le fils que la fille ont besoin d’un cadet et d’une
cadette. Il leur faut un frère aîné et une soeur aînée, ainsi qu’un cadet et
une cadette.
Si vous n’avez pas tout cela, vous êtes malheureux.
Une famille complètement unie avec la cadette et le cadet, l’aînée et l’aîné
est protégée par Dieu. Et cela parce qu’une telle famille devient l’origine du
clan, de la tribu et de la nation.
Avec moi-même au centre, le père, la mère, le frère
aîné et la soeur aînée, le frère cadet et la soeur cadette, cela fait sept
personnes en tout. Aussi le chiffre sept est-il le chiffre de la perfection.
Ici, comprenez que la perfection dont je parle a trait à l’amour. Pourquoi le
chiffre sept est-il le chiffre de la perfection ? Pourquoi la création du ciel
et de la terre, telle qu’enseignée par le christianisme, s’est-elle achevée
avec le chiffre sept ?
Voici pourquoi : trois est le chiffre du ciel et
quatre est le chiffre de la terre. Le chiffre trois se rapporte au père, à la
mère et à moi. À quoi se rapporte alors le chiffre quatre ? Le chiffre quatre
se rapporte à la somme des frères et soeurs. (20-40, 31.3.1968)
Sachez que « sept » est le chiffre de la perfection.
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit se réfèrent à Adam et Ève unis à Dieu. Le
père représente la relation verticale, et l’amour parental représente le ciel
et la terre. Avec vous au centre, le frère et la soeur aînés sont l’est et
l’ouest, tandis que le frère et la soeur cadets sont le sud et le nord. Quand
l’ensemble atteint la perfection, il devient un corps à trois dimensions. C’est
la loi de l’amour.
Aussi n’y a-t-il point de lois dans la science
auxquelles ne s’appliquent ces principes mathématiques. Ainsi prennent forme
les concepts du Principe de la création, fondés sur les lois d’amour de Dieu.
Une fois que les lois d’amour prennent racine, nos
prières pour la paix trouvent leur réponse. (Élever ses enfants selon la
volonté de Dieu, p. 18)
2. La raison pour laquelle trois générations doivent
vivre ensemble dans une famille
La famille entière, à commencer par le grand-père, la
grand-mère et jusqu’à la belle-mère, le beau-père, la belle-soeur et le
petit-fils, doit vivre ensemble. En fonction de l’endroit où ils résident, les
trois générations de formation, croissance et accomplissement, devraient
s’établir.
Nous ne devons pas seulement aimer nos pères et mères,
mais savoir aussi aimer nos grands-pères, car alors seulement nous pouvons
apprendre à aimer Dieu. Nous devons savoir aimer nos grands-pères plus encore
que notre père et notre mère, pour aimer Dieu.
Alors pourquoi avez-vous besoin d’un mari ? Pourquoi
avez-vous besoin de parents ? Pourquoi avez-vous besoin de fils et de filles ?
Parce que ce n’est qu’avec tous les membres de la famille que vous pouvez
servir Dieu.
En règle générale, vous avez besoin de parents, de
fils et de filles. Il vous faut les parents, puis le mari et la femme, et
finalement le bébé. Pourquoi avoir besoin de tout cela ? Il est logique d’avoir
besoin des parents, d’un mari et d’enfants, pour former une relation avec Dieu.
Comprenez bien la raison pour laquelle vous avez
besoin des parents, du mari et des enfants. Vous devez savoir cela. En
établissant des relations, je devrais parfois être au-dessous de quelqu’un,
parfois au centre, parfois au-dessus, parfois sur un plan horizontal avec
quelqu’un ; autrement dit, en formant des relations, je dois créer des liens
dans toutes les directions. Même un petit-fils en aimant son grand-père, dit :
« Ah, je t’adore ! Je t’adore ! » L’Église de l’Unification a travaillé dur
jusqu’ici pour que de telles familles soient la norme, en se fondant sur
l’amour originel, pour établir le monde originel. Il est remarquable que ceci
soit enseigné par la religion pour la première fois. (128-17, 29.5.1983)
Pourquoi une femme pleure-t-elle le décès de son mari
? Pourquoi quelqu’un sangloterait-il de n’avoir point d’enfants ? Ce n’est pas
la déception, qui les fait pleurer, mais plutôt le principe fondamental de
l’univers, qui stipule que nous devons avoir des relations dans toutes les
directions, est, ouest, nord et sud.
Autant dire que la puissance de l’existence de
l’univers est conçue pour assurer la protection de l’idéal relationnel. C’est
pourquoi toutes les choses donnent et reçoivent. Le sud a une relation de
donner et recevoir avec le nord ; le pôle Sud et le pôle Nord ont une relation
mutuelle, et de même les astres ont des relations de donner et recevoir les uns
avec les autres. On ne peut exister sans un partenaire.
Cela signifie que cet univers protège l’entité idéale
qui s’est complètement unifiée, c’est-à-dire, l’entité qui donne et reçoit
complètement. C’est un principe pour protéger l’entité afin que la fortune
céleste puisse la perpétuer à jamais. Chaque être dans l’univers participe à
cette action. Vous avez besoin de fils et de filles.
Aujourd’hui, les Occidentaux disent n’avoir pas besoin
d’enfants, mais nous ne tarderons pas à savoir s’ils peuvent continuer sans
enfants. Une fois dans le monde spirituel, vous verrez bien. Au point où je me
situe, il y a toujours quelque chose au-dessus de moi, et quelque chose en
dessous. Le chiffre trois vous est indispensable. Vous devez passer par les
trois stades. Aussi toutes les choses sont-elles constituées de trois stades.
Nous devons servir les parents, nous devons avoir un mari et une femme et des
enfants. Ne pas avoir d’enfants équivaut à aller contre les lois célestes.
Divisons par deux : il y a trois stades pour un homme
et trois stades pour une femme. Si on combine les deux, un monde idéal peut
s’établir avec le chiffre trois unifié. Autrement dit, l’idéal est d’avoir le
grand-père et la grand-mère, le père et la mère, et vous. L’éthique familiale
de l’Église de l’Unification part de ce fondement. (70-76, 8.2.1974)
3. Les parents sont l’origine de l’amour.
Les orphelins ne peuvent créer de relation avec des
parents. Chaque être humain veut être aimé. Le type idéal de l’amour n’est
autre que celui des parents. Quiconque ne peut recevoir un tel amour alors
qu’il veut le recevoir, et quiconque ne peut aimer ses parents même s’il en a
un tel désir, est un être foncièrement malheureux.
Même si une personne est mille fois plus inepte qu’un
orphelin, si elle peut servir ses parents et se montrer filiale envers ses parents,
elle peut s’en réjouir par rapport à un orphelin. Elle pourrait se vanter en
disant : « Avez-vous un père et une mère ? Non, vous n’en avez pas. À quoi cela
vous sert-t-il d’avoir une belle apparence sans avoir des parents ? » Elle
pourrait également dire : « Je suis peut-être être laid et infirme, mais vous,
vous n’avez ni papa ni maman, n’est-ce pas ? » (39-232, 15.1.1971)
Que sont donc nos parents ? Un fils champion du monde
par la force physique aussi bien que du point de vue de l’intelligence, pourrait
ignorer ses parents qui sont un fardeau, faire comme s’ils n’existaient pas,
mais pourquoi ne peut-il pas faire ce qu’il veut ? Vous devez le savoir. Étant
le plus fort et le plus habile, il est en son pouvoir de les maltraiter par la
force ou la ruse, de les traiter de tous les noms et de les abreuver
d’insultes, mais il ne peut faire cela.
Quelle est l’origine de l’amour ? D’où vient-il ? De
vous ? Certes non. Il vient des parents. C’est que l’origine de l’amour n’est
pas vous, mais les parents. Il ne peut y avoir de résultat sans cause. Vous
êtes incapable d’agir ainsi, car vous savez que le détenteur de l’amour n’est
pas vous, dès qu’il s’agit d’aimer. Ainsi, en venant devant vos parents, vous
devriez dire : « Oui, père et mère, vous avez raison. »
Quand les parents vous disent : « Tu es peut-être
célèbre, et tu es peut-être fort, mais tu ne dois pas aller à l’encontre de ton
devoir envers nous », vous devez répondre : « Je sais, je sais, je sais, père,
mère, qu’il en est ainsi. » Pourquoi est-ce le cas ? À cause de l’amour. C’est
parce que les parents sont les sujets et les enfants sont en position objet. Le
principe céleste veut que le sujet vive pour l’objet et l’objet pour obéir au
sujet. Le jour où un foyer briserait cette loi, il perdrait toute sa valeur.
Même la personne la moins éduquée connaît les principes célestes, étant née
avec un instinct divin. Ainsi, même les champions les plus puissants du monde
doivent s’incliner respectueusement devant leurs parents. (50-135, 6.11.1971)
Dans le monde actuel, on continue à se battre pour le
pouvoir et le savoir. Le temps n’est pas encore venu d’engager des combats pour
l’amour. Les responsables religieux disent donc que son temps viendra quand ce
sera la fin du monde. Avec la venue de ces derniers jours, la force physique ou
le pouvoir de la connaissance sont révolus et il ne reste que le pouvoir de
l’amour. L’âge final de la suprématie mondiale se situe justement dans les
derniers jours.
Est-ce qu’un puissant frère aîné peut devenir le chef
de la famille ? Non, il ne le peut pas. Il a beau être fort, il ne peut pas
être à la tête de la famille. Il peut être le champion du monde sur le ring,
mais il ne peut pas présider chez lui.
Ou encore, un frère aîné muni de cent doctorats
peut-il diriger la famille ? Non plus. Pourquoi pas ? Parce qu’il y a les
parents. (50-135, 6.11.1971)
4. La raison pour laquelle nous avons besoin de frères
et soeurs
Pourquoi avons-nous une fratrie ? Il nous faut des
frères et soeurs car, dans le cas d’un garçon, il peut voir comment sa mère a
grandi en observant sa soeur cadette ou sa soeur aînée ; quant aux filles,
elles voient comment leur père a grandi en voyant le caractère enjoué de leurs
frères aînés ou cadets. Tel est l’amour des frères et soeurs. Aussi devons-nous
aimer la fratrie.
Et nous devons apprendre à aimer la fratrie comme nous
aimons notre père et notre mère. Nous ne pouvons les aimer sans apprendre
comment faire.
Parce que nous connaissons et aimons nos frères et
soeurs avec l’aspect qui correspond à l’époque à laquelle notre père et notre
mère ont grandi, nous pouvons aimer nos parents même dans le monde spirituel à
n’importe quel moment. Nous avons besoin de frères et soeurs pour devenir un
maître de l’amour et pouvoir aimer sans être embarrassé.
Alors, est-il préférable pour les frères et soeurs de
s’aimer plus que leurs parents ou bien, moins que les parents ? Il est mieux
d’aimer votre fratrie plus que les parents.
Et pourquoi cela ? C’est parce qu’en montrant aux fils
et filles comment la mère et le père ont grandi et en leur faisant aimer les
parents, cela crée des liens entre ces frères et soeurs, des liens d’amour
alors qu’ils sont en position d’aimer les parents leur vie durant.
Alors, dans le cas des parents, plus ils ont
d’enfants, plus ils peuvent apprendre à connaître leur conjoint. Par exemple,
dans le cas de la mère, alors qu’elle voit ses fils grandir, elle peut
apprendre : « Oh, c’est probablement ainsi qu’était mon mari quand il
grandissait. »
Aimer les enfants est donc la même chose qu’aimer le mari
tel qu’il était avant qu’ils se rencontrent. Quant au mari, il se dit : « Ah,
mon épouse aurait été comme cette fille-là ! Elle me montre comment était sa
mère lorsqu’elle était jeune. » Et voilà comment il apprendrait d’elle. Et en
aimant les enfants, il remplit la condition d’aimer chaque aspect de sa femme.
La mère et le père ne disent pas : « Aimons seulement
les garçons, pas les filles. » Ils aiment leurs fils et leurs filles de façon
égale, sans discrimination. Ainsi, avoir des fils et des filles, c’est former
un beau cercle d’amour dans la famille.
La mère et le père aiment traiter les frères
également. C’est pareil pour tous les parents. Haïr vos frères et soeurs est
donc un péché plus grave que de haïr votre mère. Telle est la première règle
dans l’éducation familiale. (184-60, 13.11.1988)
Si vous claquez la porte après une querelle avec vos
frères ou vos soeurs, le moins que vous puissiez faire est d’organiser des
réunions afin de pouvoir rendre votre famille heureuse, demander leur pardon,
et demander à vos frères et soeurs de s’aimer mutuellement comme ils aiment
leurs parents. Parce que les frères et soeurs sont comme le père et la mère, il
n’est rien de plus beau que de les servir comme on sert les parents, et de les
aider quand l’un d’eux connaît des difficultés, comme vous le feriez avec vos
parents. Le Royaume de Dieu commence ainsi. (184-65, 13.11.1988)
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