vendredi 26 février 2021

Le style de vie qui mène au Royaume de Dieu

Livre V

La vie sur terre et le monde spirituel

Chapitre IV

Le Royaume de Dieu

3.1.4. Vivre pour les autres

Si vous avez cinquante ans et avez vécu pour l’univers et la loi céleste durant vingt-cinq ans, vous pouvez aller dans le Royaume de Dieu. Vous pouvez passer dans l’autre monde et vivre dans une bonne sphère du monde spirituel. Mais ceux qui ont vécu leur vie entière centrés sur eux-mêmes vont dans la patrie originelle du mal - l’enfer – au lieu de la patrie originelle du bien, quels que soient leurs sentiments. Vous devez vous rendre à l’évidence et liquider votre vie passée d’égoïsme. Faites des efforts dans ce qui vous reste à vivre, et consacrez-vous à l’ensemble, le pays, le monde, le Ciel, la terre et Dieu. Faites-le et vous avancerez vers le monde idéal de Dieu, pas vers l’enfer. (78-119, 6.5.1975)

J’ai fait l’expérience de la réalité du monde spirituel plus que quiconque. Le monde spirituel est ma spécialité, mon domaine de compétence particulier. Où la structure du monde spirituel a-t-elle sa source ? Le Ciel est un monde structuré autour du principe de l’altruisme. Voilà notre patrie originelle.

Nous sommes destinés à aller dans le monde spirituel, que cela nous plaise ou non. C’est un fait de la vie. Tel un voyageur, nous approchons à grands pas de notre destination. La question qui se pose alors est de savoir si nous avons vécu davantage pour les autres ou pour nous-mêmes. En fonction de cela, ceux qui ont vécu davantage pour les autres iront au Ciel et ceux qui ont vécu de manière opposée iront en enfer. Votre situation actuelle vous empêche peut-être de croire à cette formule fondamentale, mais quand vous mourrez, vous comprendrez clairement.

Dans sa providence, Dieu S’est employé à sauver l’humanité par la religion. Par conséquent, plus une religion est de dimension élevée, plus son enseignement doit épouser le but et le principe de la patrie originelle : l’idée de sacrifice et de service ne peut qu’imprégner ses préceptes.

De ce fait, on ne peut nier que Dieu ait mené Sa providence à travers l’histoire et la religion. À la lueur de ces principes, nous en venons à la conclusion qu’une religion qui essaie de servir les autres religions se développera, alors qu’une religion qui crée des problèmes dans le monde, tout en essayant de prendre la position dominante de façon égoïste, est vouée au déclin. (74-51, 27.11.1974)

Le Ciel est un monde d’amour. C’est le monde qui existe pour Dieu, l’Être central. C’est le monde où l’on vit pour Dieu. (98-35, 8.4.1978)

3.2 Le style de vie qui mène au Royaume de Dieu

3.2.1. Notre position

En créant le genre humain, Dieu entendait le faire participer à Son amour. Les êtres humains devaient commencer leur vie dans l’amour de Dieu, croître et mûrir dans le giron de Son amour, fonder une famille et devenir l’incarnation parfaite de l’amour en se reliant à l’amour du monde. Ce faisant, ils revenaient dans le sein de l’amour de Dieu. Tel devait être le chemin de la vie.

La chute a détruit cela de fond en comble. La relation entre Dieu et l’humanité a été complètement brisée. Un fossé si grand s’est creusé que, quelle que soit leur ardeur pour revenir vers Dieu, les gens n’y arrivaient pas, et, quels que soient les efforts de Dieu pour venir vers les êtres humains, Lui non plus n’y parvenait pas. Un mur et une frontière ont été créés. Ce mur, Dieu ne pouvait le franchir, et les personnes qui servaient Dieu comme leur parent n’y arrivaient pas non plus.

Ce mur s’est mis en travers de l’esprit et du corps de l’individu. Ce mur s’est aussi dressé entre maris et femmes. De tels murs se sont aussi élevés dans la famille, la tribu, le peuple, la nation, le monde et entre le Ciel et l’enfer dans le monde spirituel. Bien que Dieu habite un lieu glorieux qu’on appelle le Ciel, sans éliminer ce mur, jamais les êtres humains sur terre ne pourront franchir ces limites qui les emprisonnent.

C’est la tragédie de la vie humaine sur terre. Comment en sortir? Alors que l’être humain est sensé vivre en servant Dieu comme son parent et être guidé par Lui dans tous les aspects de sa vie, soit les gens ne savent même pas si Dieu existe, soit ils déclarent que, définitivement, Il n’existe pas. On en est venu à des propos radicaux : « Dieu n’existe pas Dieu est mort », voilà ce qu’ils ont proclamé. Nous vivons dans cet environnement tragique dont l’exigence est : « Éliminons Dieu de la société humaine » (135-267, 15.12.1985)

3.2.2. Cas où vous ne pouvez pas entrer dans le Royaume de Dieu

Qu’est-ce qui doit nous motiver : la volonté de Dieu ou notre volonté à nous ? Le moi ne doit pas être la motivation. Mais dans de nombreux cas, les êtres humains tirent aujourd’hui leur motivation du moi et non de la volonté de Dieu.

La volonté de Dieu nous demande de suivre un chemin de souffrance, mais le moi cherche à aller dans le sens inverse. Il y a incompatibilité. La volonté de Dieu nous demande d’aller à droite, mais le moi veut aller à gauche. Vous essayez de vous trouver des excuses en disant : « Depuis mon adhésion à l’Église de l’Unification, nul n’a eu plus de difficultés que moi. »

Celui qui se cherche des excuses ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Dans une position de foi absolue, la recherche d’excuses n’a pas sa place. Ce n’est pas le moment de s’exprimer à titre personnel. Il n’y a rien à dire ou à présenter. D’autres parleront en votre nom. Se vanter de ses exploits, ça ne se fait pas dans le Royaume de Dieu. Nous reconnaissons quelque chose comme valant cent pour cent, mais aux yeux de Dieu, c’est peut-être un pour cent seulement. Être centré sur soi et entrer au Royaume de Dieu sont donc incompatibles.

Où le Royaume de Dieu commence-t-il ? Au point où on a une foi absolue. Foi absolue veut dire que mon opinion ne compte pas. Il n’y a de place que pour l’abnégation absolue. Qui dit foi absolue, dit aussi abnégation absolue.

Observez les gens aujourd’hui : la plupart ont leur train-train quotidien – on se lève le matin, on mange – et ils se disent tout de même : « Aux yeux de Dieu, je suis bien. » Beaucoup croient cela. Mais ils n’ont rien à voir avec le Royaume de Dieu. Une personne comme ça ne peut être acceptable aux yeux de Dieu. Sans avoir un élément objectif qui nous vaut la reconnaissance publique, on ne peut pas avoir le critère d’une foi absolue. Là où le critère de la foi absolue n’existe pas, comment peut-il y avoir un Royaume de Dieu ? Il ne peut exister qu’après la conquête de la foi absolue. Pourquoi cela ? Parce qu’en ce lieu, Satan reste présent. (46-79, 25.7.1971)

Au cours de l’histoire, ceux que Dieu a appelés étaient en général âgés de cinquante ou soixante ans. La plupart d’entre eux étaient âgés, endurcis et n’étaient plus qu’à une longueur du jour de leurs obsèques et de leur enterrement. Dans les coulisses de Sa providence, Dieu travaillait alors avec ces gens blanchis sous le harnais, tout en sachant qu’à l’avenir, Il travaillerait avec les jeunes générations. Dieu se préoccupait donc de savoir comment développer l’histoire providentielle avec cette génération. En prenant ces situations à bras le corps, Dieu a traversé le cours de l’histoire.

La vieillesse doit s’incliner devant la force de l’âge, la force de l’âge devant la jeunesse, la jeunesse devant l’enfance, et l’enfance devant la petite enfance. Ce cours doit vous permettre de naître à nouveau, sinon vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume de Dieu. Ayez la pureté et l’innocence d’un enfant. Aussi Jésus disait-il à Nicodème : « Tu dois naître de nouveau ». Sans nouvelle naissance, pas d’accès au Royaume de Dieu. Aussi Dieu a-t-Il développé la phase finale de l’histoire du salut à partir du sein maternel. Quelle situation incroyable (20-95, 28.4.1968)

3.2.3. Notre vie pour entrer dans le Royaume de Dieu

Si les deux tiers de votre vie de soixante-dix ou de quatre-vingts ans sont douloureux, comment traiterez-vous cette période ? Mettez Dieu au centre et faites-en une période de vie joyeuse. Il faut faire de votre vie le Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu est le lieu où l’on donne et l’on donne encore. Dieu doit donner, Lui aussi. Les parents doivent donner à leurs enfants. L’esprit parental est de vouloir donner et donner encore, quand vous avez quelque chose de meilleur à donner. (34-141, 30.8.1970)

Vous êtes à présent en plein combat. Votre vie entière n’est qu’une succession de coups de feu. Avant même de rencontrer le monde, votre esprit et votre corps sont en lutte. Comment pouvez-vous faire la paix ? Quel côté vaincra – votre esprit ou votre corps ? Soyez du genre à pouvoir dire : « Mon esprit va dompter mon corps, c’est clair. » Celui dont l’esprit dompte le corps est du côté du bien, alors que celui dont le corps dompte l’esprit est du côté du mal.

Quelle est alors la méthode secrète pour que l’esprit triomphe du corps, dans ce combat ? Ou inversement, par quelle méthode le corps terrasse-t-il l’esprit ? Quelle est la stratégie, c’est cela qui importe. C’est à partir de là qu’on peut voir si recourir à des armes ou d’autres équipements est bien ou mal. Il est important de savoir qu’est-ce qui peut trancher ce combat. Pour ceux qui vivent dans ce monde mauvais, quel est l’élément essentiel pour faire du bien ? Quel est l’élément essentiel pour faire du mal ? Sachant cela, ôtons ou ajoutons certains éléments. Une fois qu’on l’a découvert, cet élément essentiel est très simple. (36-6l, 15.11.1970)

S’il existe un bel homme et une belle femme, l’homme peut-il vouloir, insistant sur ses propres droits, recevoir la bénédiction de Dieu pour lui tout seul ? La femme peut-elle dire, insistant sur ses propres droits, qu’elle veut recevoir seule la bénédiction de Dieu ? Vous devez considérer la volonté de Dieu comme absolue et passer par toutes les conditions qui sont présentées comme l’espoir de l’humanité. Ce n’est pas donné sans conditions. Dans le Royaume de Dieu sur terre, il faudra trouver à l’avenir un moyen pour que mari et femme soient les bienvenus et se fassent respecter au plan mondial. Voilà quel est le mode de vie dans le Royaume de Dieu sur terre. (162-69, 27.3.1987)

On n’arrive pas seul au bien. Le monde doit être régi soit par le bien, soit par le mal. Que le bien règne, c’est le chemin de la vie, mais que le mal l’emporte, c’est la voie de la destruction. Le monde poursuit donc son existence entre la vie et la mort.

L’individu est le produit de l’histoire. La famille, la nation et le monde sont les produits de l’histoire. Or parmi ces produits, combien sont bons ? Combien de bons résultats avez-vous individuellement ? Dans votre entourage, quelle est la proportion de bons fruits ? Dans votre personnalité, que pèsent les bons résultats ? Le problème est là.

Le monde comporte-t-il davantage d’éléments bons ou mauvais ? Regardons autour de nous : les éléments mauvais nous entourent partout. Le chemin du mal n’a pas besoin d’être enseigné. Pas besoin de formation pour s’y adonner, car l’histoire a commencé dans le mal. Doit-on nous enseigner à faire le mal ? Comme l’être humain a chuté de son plein gré, la société humaine enseigne aux gens à agir selon leur conscience, en accord avec la moralité humaine. Quel est le centre de l’éducation ? Les gens sont certes formés à respecter le bien et leur conscience, mais combien font honneur à cette éducation ? La turpitude ne s’enseigne pas ; tout le monde peut y obtenir la note maximum.

Dans cet environnement, notre conscience nous dicte constamment d’être bons. Bien que votre esprit vous incite sans relâche au bien, êtes-vous réellement devenus quelqu’un de bien ? En y réfléchissant, notre vie n’est qu’une lamentation perpétuelle. Aujourd’hui est jour de lamentation, demain sera jour de lamentation, cette année sera une année de lamentation. La jeunesse est lamentation, l’âge mûr est lamentation, la vieillesse est lamentation et la mort est lamentation. Autrement dit, notre vie entière peut être marquée par le mal. On est fatalement amené à cette conclusion. Parce que l’être humain est né du mal, il se débat dans le mal et va vers le mal. Il en a été ainsi pour des multitudes tout au long de l’histoire. Ceux d’aujourd’hui ne sont guère mieux lotis.

Et l’Église de l’Unification, qu’est-ce qu’elle dit de tout cela ? Apprend-elle aux gens à faire le mal ? Dans ce cas, on n’en a pas besoin. Les gens peuvent réussir à faire le mal sans pédagogie. (36-56, 15.11.1970)

3.2.4. Le Royaume de Dieu et nous

Même face à la mort, Jésus s’est exclamé : « Père S’il est possible, que cette coupe passe loin de moi Cependant, non pas comme je veux, mais comme Tu veux » Même au moment de mourir, il ne s’est pas plaint à Dieu, mais était prêt à offrir le plus grand sacrifice pour Sa volonté. L’attitude de Jésus lui a valu d’être au plus près de Dieu. C’est qu’il a pu aller au plus profond. Devant ce type de personne, même Dieu ne peut faire ce qu’Il veut. Quiconque s’oppose à une telle personne sera détruit en un instant. Dieu infligera directement un châtiment à des gens comme cela. C’est pourquoi, il est dit : « Que la main gauche ignore donc ce que fait la main droite. »

Si vous prêtez de l’argent à quelqu’un et que vous vous en souvenez en y ajoutant des intérêts, vous ne pouvez pas posséder le Royaume de Dieu. Nous devons oublier l’argent que nous avons prêté.

Quand des parents élèvent leurs enfants, se souviennent-ils de l’argent dépensé pour aller quémander des intérêts ? Les parents ont à cœur de donner et d’oublier. De plus, après avoir donné puis oublié, ils ont encore le désir de donner quelque chose de meilleur. L’amour des parents étant éternel, celui qui n’a pas de parents s’appelle un orphelin. Nul ne veut être orphelin. (36-85, 15.11.1970)

Savez-vous quel genre d’endroit est le monde spirituel ? Le Ciel est à ceux qui vivent pour les autres. Celui qui vit pour lui-même ne s’y trouvera jamais ; il ira en enfer. Même si une personne est un grand ecclésiastique, elle verra bien où elle en est après la mort.

Notre Église de l’Unification essaie de sauver ses ennemis, y compris les communistes. Mais les communistes veulent couper la tête de nos membres. Voilà la différence. Quel type de pensée doit dominer le monde, alors ? Soyons plus forts que les communistes. Il nous faut devenir plus forts sans tomber dans le mal. Si nous devenons forts avec l’amour pour centre et que nous vivons pour les autres, cela suffira pour sauver le monde.

Nous ne vivons pas dans le Royaume de Dieu, mais faisons route vers le Royaume. Combien de temps devrons-nous suivre un tel chemin ? Va-t-il se terminer aujourd’hui, dans dix ans, ou dans cent ans ? Et si vous mourez en cours de route, alors ? Voilà pourquoi vous devez être greffés. Il est nécessaire d’être coupé et greffé. (91-173, 6.2.1977)

Dans quel genre de monde allez-vous finir ? En enfer ou au Ciel ? En route pour cet endroit, serez-vous du genre à dire : « Père, aide-moi s’il Te plaît » ou direz-vous plutôt : « Bienvenue, notre Vrai Père  » Ce sera une question de vie ou de mort. Après le mariage, vous avez promis de vivre heureux. Mais quand je parle de vivre bien, je veux dire devenir un couple immuable. Pour le devenir, vous devez aller dans ce monde de changement permanent et y recevoir une formation commune. Vous ne devez pas vous séparer même en allant dans un monde où tout est division entre nord et sud, ou dans toutes les directions. Tenez-vous en à une bonne discipline. (129-182, 30.10.1983)


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