
Livre VII
Traditions et
cérémonies
Chapitre IV
Traditions et code de
conduite quotidien d’une famille bénie
6.2. L’éducation de
la foi est le plus important
L’éducation de la foi est plus importante que celle de l’école. Ma pensée
est axée sur la volonté de Dieu, mais votre pensée est individualiste.
L’originalité se développe chez ceux qui croient et agissent. (Sabo, 42-12)
Il convient de façonner les enfants des familles bénies pour en faire des
personnes de caractère par le biais de l’éducation du cœur. Ils doivent être
élevés pour devenir les heureux élus par l’éducation de la norme et contribuer
à l’avancement de la volonté de Dieu en exprimant pleinement, à cent pour cent,
le talent que Dieu leur a donné grâce à des programmes d’éducation pour génies.
Pourquoi ce sentiment de fatigue quand vous étudiez ? C’est parce que
vous étudiez pour vous-mêmes. Vous devriez penser que la survie des trente
millions de Coréens dépend de cette page, ou encore de cette simple phrase, qui
est sous vos yeux. Étudiez avec un cœur qui vous fait ressentir que l’addition
d’un seul mot de vocabulaire sauvera ces trente millions de personnes et la
perte d’un seul mot condamnera le même nombre de gens. Avec ce sérieux, offrez
en ce sens encore plus de dévotion.
Ce n’est pas que votre mémoire soit déficiente. Vous n’oubliez jamais ce
qui est arrivé dans un moment extrêmement sérieux, n’est-ce pas ? Étudiez
au risque de votre vie. Vous pouvez sentir le battement de votre cœur quand
vous êtes sérieux. Dans des moments d’un tel sérieux, pouvez-vous oublier les choses
que vous étiez déterminés à faire ? La déficience de la mémoire n’est
qu’une question de degré. En tant qu’étudiant, j’ai pu subvenir à mes besoins.
Les tigres laissent leurs petits passer par des épreuves difficiles et une
discipline de fer, pour pouvoir en faire des rois de la montagne en développant
leur nature sauvage. Le fer s’endurcit au feu. C’est ce principe qu’il faut
mettre en œuvre dans l’éducation des enfants. (35-38, 27.9.1970)
Même si des conditions de vie difficiles
empêchent les parents de donner aisément des avantages matériels à leurs
enfants, ils doivent servir les enfants avec un cœur aimant qui vient de leurs
tripes. Les enfants seront alors endettés envers eux. Aussi la plupart des fils
de piété filiale sont-ils issus de familles pauvres.
Les parents leur ayant transmis une telle tradition, les enfants font tout
pour ne pas être endettés envers leurs parents. S’il en est ainsi, cela fait la
joie des parents. (77-38, 30.3.1975)
7. L’amour entre
frères et sœurs
Si les parents n’ont qu’un fils et une fille, que se passe-t-il ? Le
fils a besoin d’une grande sœur et d’un grand frère, n’est-ce pas ? La
fille a besoin d’un frère aîné et d’une sœur aînée. Ils ont aussi besoin d’un
frère et d’une sœur cadets. Il faut donc un grand frère, une grande sœur, un
frère et une sœur cadets. S’ils n’ont pas de frères et sœurs de tous les
genres, ils sont malheureux. Dieu protège la famille où le jeune frère, la
jeune sœur, le frère aîné et la sœur aînée sont tous présents et complètement
unis. Ceci devient le fondement pour le clan, la race et la nation.
Le frère aîné et la sœur aînée sont en rapport
avec l’est et l’ouest ; les frères et sœurs cadets sont en rapport avec le
nord et le sud. Avec leur perfection, on entre dans les trois dimensions. C’est
la loi de l’amour. Quand cette loi de l’amour est établie, l’origine de la paix
est créée. (20-40, 31.3.1968)
Le cœur des parents désire que les enfants s’aiment mutuellement plus
qu’ils n’aiment les parents. Même si vous ne pouvez pas veiller sur vos
parents, si vous dites : « Maman, laisse-moi faire. Je vais m’occuper
du petit d’abord », ils diront : « Eh bien mon garçon ! Oh,
cela nous prépare un homme bon. » N’est-ce pas exact ? (78-41,
1.5.1975)
La personne qui est prête à aimer son frère encore plus que ses parents
vivra éternellement au Ciel. Celui qui ne peut pas aimer son frère comme il
aimerait ses parents n’y a pas sa place. La source de ce principe, bien
comprise, est simple. C’était stupide de ne pas savoir ces choses jusqu’ici. La
question est de savoir si nos membres peuvent s’unir entre eux. Si vous n’avez
pas réussi à remplir votre devoir filial envers vos parents, vous devriez
offrir, à la place, à vos membres les choses que vous vouliez leur consacrer
Alors le Ciel pourra l’accepter comme quelque chose de plus grand que votre
dévouement filial envers vos parents. Une telle personne sera sûrement bénie.
(78-41, 1.5.1975)
Le chemin vers le Ciel s’ouvre en aimant vos frères et sœurs de la même
façon que vous aimez Dieu. Vous essayez de me suivre, mais avec ce même cœur,
vous devriez vous évertuer à accompagner vos frères et sœurs. À cet égard, nous
pouvons conclure que ceux qui enseignent le moyen le plus élevé, le plus rapide
et le meilleur d’aller au Ciel n’est ni Dieu, ni moi, mais vos frères et sœurs.
Celui qui se dépense avec un amour plus grand que l’amour parental ou conjugal
considèrera son partenaire comme le sujet suprême de l’amour. (66-125,
18.4.1973)
Quelle merveille qu’une famille où tous les frères et sœurs apporteraient
leur concours, et où la mère et le père aimeraient la jeune pousse, même si
elle fait des erreurs. La mère et le père diraient : « C’est notre
futur Dieu ! » Pourquoi cela ? C’est comme vous relier à l’amour
de Dieu. Vous devez savoir que Dieu réside dans une famille où les frères et
sœurs aînés aiment les plus jeunes comme une mère et où il y a un amour comme
celui que montre la mère en servant le père. Dans une telle famille, les
enfants deviendront les futurs représentants de Dieu. (184-63, 13.11.1988)
Que sont des frères et sœurs ? Ils ont pris part à un amour du même
type. Ce sont des compagnons qui partagent le même amour des parents. Si c’est
le cas, peuvent-ils se battre entre eux ? Sûrement pas. Quand vous levez
la main droite, c’est celle de votre père et quand vous levez la main gauche,
c’est celle de votre mère. Votre pied droit est le pied de votre père. Quand
j’ai demandé à ma fille, Sun-jin : « Ils sont à qui, ces
pieds ?», elle a répondu que le pied droit était le pied de papa et le
pied gauche, celui de maman. C’était la bonne réponse. Pourquoi cela ? Il
en était déjà ainsi à cause de l’amour. (106-80, 9.12.1979)
Un frère aîné peut aimer sa jeune sœur et la jeune sœur aimer son frère
aîné, mais leur amour ne doit pas être direct. Ils doivent toujours y inclure
leurs parents pour pouvoir s’aimer l’un l’autre en mettant l’accent sur le fait
qu’ils ont été élevés dans l’amour de leurs parents. Ils doivent être des
frères et sœurs qui sont liés sur le fondement de l’unité entre parents et
enfants. Alors seulement, ils peuvent s’élever ensemble en grandissant. Ils
continuent de croître de cette façon à l’école élémentaire et au collège.
(236-11, 2.11.1992)
Aussi loin que vous alliez dans le vaste monde,
vous ne trouverez pas un amour comme celui entre les frères et sœurs nés des
mêmes parents. Y a-t-il quelqu’un dans la société qui soit plus proche de vous
que vos propres frères et sœurs ? Certains peuvent devenir proches, mais
pour ensuite s’éloigner. (228-199, 3.4.1992)
S’il y a beaucoup de frères et sœurs dans une famille, deux doivent manger
dans une même assiette. Ils ne doivent pas commencer à se disputer en disant
qu’il n’y a qu’une seule assiette. Si difficile que soit la vie avec beaucoup
de frères et sœurs, ils seront tous à leur aise s’ils ont un cœur aimant pour
donner leur repas à leur sœur aînée ou à leur jeune frère, même s’ils doivent
pour cela sauter un repas. (112-195, 12.4.1981)
Les citoyens et l’humanité se forment à partir des relations entre frères
et sœurs. Les frères et sœurs représentent l’ordre de l’avant et de l’arrière.
Cet ordre s’incarne en eux. Les positions gauche et droite du mari et de la
femme, qui étaient plates, sont habillées de chair. Une sphère se forme à
partir de là. Ce sont les frères et sœurs qui créent cette sphère et, en se
répandant, ils deviennent citoyens d’une nation. L’amour fraternel nous amène à
l’amour pour le monde. Une famille qui éduque beaucoup de frères et sœurs est
comme un modèle qui embrasse l’humanité et crée le ciel idéal – le Royaume de
Dieu sur terre et dans le monde spirituel. En conséquence, les frères et sœurs
s’étendent au monde. (235-268, 11.10.1992)
8. Une vie de famille
frugale, économie et diligence
8.1. Une vie frugale
Le bonheur n’est-il pas de vivre et de travailler les uns pour les autres
dans l’amour ? La femme vit pour son mari, les enfants vivent pour les
parents, et les parents, grands-parents et petits-enfants vivent pour la
famille. Quand tous les membres d’une famille s’évertuent à créer quelque chose
pour la famille entière plus que pour leur propre personne – quand le
grand-père, le père et la mère et même les enfants sont frugaux dans leurs
dépenses personnelles afin de créer quelque chose pour la famille entière – et
quand celle-ci fait des efforts pour étendre leur bien commun, ce foyer va
prospérer.
C’est ainsi qu’un nid d’amour peut s’étendre à
partir d’un endroit où l’on se retient de trop dépenser, pour économiser et
vivre pour l’ensemble. Quand ce genre de familles se répand dans la société et
le monde, l’idéal pourra se réaliser. Ce n’est pas à partir de vous-mêmes ou de
vos biens personnels. (167-214, 19.7.1987)
Les droits de propriété doivent être retournés à
Dieu. Pour cette raison, je ne possède rien. Le sachant, je mène une vie simple.
On arrive petit à petit à l’ère où la famille entière pourra aller n’importe où
pour y vivre avec un simple sac. Il y a de la vérité dans le passage
biblique : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou
d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. » (229-65,
9.4.1992)
Comment faites-vous pour établir un fondement économique solide ?
Commencez par la frugalité. C’est pourquoi je vous recommande la frugalité.
Mais j’ai beau le souligner de toutes mes forces, ce n’est pas mis en pratique.
L’Église de l’Unification devra traverser un deuxième chemin de tribulation, le
jour où nous serons accusés de ne pas assumer notre responsabilité dans un
environnement où nous pouvons librement donner et recevoir des choses
matérielles. (24-101, 13.7.1969)
Nos missionnaires sont si entraînés, qu’ils n’ont pas besoin des luxes de
la civilisation des sociétés occidentales. C’est parce que nous avons une
nouvelle culture. Elle s’appelle : « culture du sac de
couchage ». Où qu’ils aillent, nos jeunes ne se sentent pas perdus. Vous
découvrirez que les maisons des missionnaires de l’Église de l’Unification sont
dépourvues de meubles luxueux ; on n’y trouve que des biens de
consommation très simples. (130-280, 7.2.1984)
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