dimanche 28 février 2021

L’éducation de la foi est le plus important

Livre VII

Traditions et cérémonies

Chapitre IV

Traditions et code de conduite quotidien d’une famille bénie

6.2. L’éducation de la foi est le plus important

L’éducation de la foi est plus importante que celle de l’école. Ma pensée est axée sur la volonté de Dieu, mais votre pensée est individualiste. L’originalité se développe chez ceux qui croient et agissent. (Sabo, 42-12)

Il convient de façonner les enfants des familles bénies pour en faire des personnes de caractère par le biais de l’éducation du cœur. Ils doivent être élevés pour devenir les heureux élus par l’éducation de la norme et contribuer à l’avancement de la volonté de Dieu en exprimant pleinement, à cent pour cent, le talent que Dieu leur a donné grâce à des programmes d’éducation pour génies.

Pourquoi ce sentiment de fatigue quand vous étudiez ? C’est parce que vous étudiez pour vous-mêmes. Vous devriez penser que la survie des trente millions de Coréens dépend de cette page, ou encore de cette simple phrase, qui est sous vos yeux. Étudiez avec un cœur qui vous fait ressentir que l’addition d’un seul mot de vocabulaire sauvera ces trente millions de personnes et la perte d’un seul mot condamnera le même nombre de gens. Avec ce sérieux, offrez en ce sens encore plus de dévotion.

Ce n’est pas que votre mémoire soit déficiente. Vous n’oubliez jamais ce qui est arrivé dans un moment extrêmement sérieux, n’est-ce pas ? Étudiez au risque de votre vie. Vous pouvez sentir le battement de votre cœur quand vous êtes sérieux. Dans des moments d’un tel sérieux, pouvez-vous oublier les choses que vous étiez déterminés à faire ? La déficience de la mémoire n’est qu’une question de degré. En tant qu’étudiant, j’ai pu subvenir à mes besoins. Les tigres laissent leurs petits passer par des épreuves difficiles et une discipline de fer, pour pouvoir en faire des rois de la montagne en développant leur nature sauvage. Le fer s’endurcit au feu. C’est ce principe qu’il faut mettre en œuvre dans l’éducation des enfants. (35-38, 27.9.1970)

Même si des conditions de vie difficiles empêchent les parents de donner aisément des avantages matériels à leurs enfants, ils doivent servir les enfants avec un cœur aimant qui vient de leurs tripes. Les enfants seront alors endettés envers eux. Aussi la plupart des fils de piété filiale sont-ils issus de familles pauvres.

Les parents leur ayant transmis une telle tradition, les enfants font tout pour ne pas être endettés envers leurs parents. S’il en est ainsi, cela fait la joie des parents. (77-38, 30.3.1975)

7. L’amour entre frères et sœurs

Si les parents n’ont qu’un fils et une fille, que se passe-t-il ? Le fils a besoin d’une grande sœur et d’un grand frère, n’est-ce pas ? La fille a besoin d’un frère aîné et d’une sœur aînée. Ils ont aussi besoin d’un frère et d’une sœur cadets. Il faut donc un grand frère, une grande sœur, un frère et une sœur cadets. S’ils n’ont pas de frères et sœurs de tous les genres, ils sont malheureux. Dieu protège la famille où le jeune frère, la jeune sœur, le frère aîné et la sœur aînée sont tous présents et complètement unis. Ceci devient le fondement pour le clan, la race et la nation.

Le frère aîné et la sœur aînée sont en rapport avec l’est et l’ouest ; les frères et sœurs cadets sont en rapport avec le nord et le sud. Avec leur perfection, on entre dans les trois dimensions. C’est la loi de l’amour. Quand cette loi de l’amour est établie, l’origine de la paix est créée. (20-40, 31.3.1968)

Le cœur des parents désire que les enfants s’aiment mutuellement plus qu’ils n’aiment les parents. Même si vous ne pouvez pas veiller sur vos parents, si vous dites : « Maman, laisse-moi faire. Je vais m’occuper du petit d’abord », ils diront : « Eh bien mon garçon ! Oh, cela nous prépare un homme bon. » N’est-ce pas exact ? (78-41, 1.5.1975)

La personne qui est prête à aimer son frère encore plus que ses parents vivra éternellement au Ciel. Celui qui ne peut pas aimer son frère comme il aimerait ses parents n’y a pas sa place. La source de ce principe, bien comprise, est simple. C’était stupide de ne pas savoir ces choses jusqu’ici. La question est de savoir si nos membres peuvent s’unir entre eux. Si vous n’avez pas réussi à remplir votre devoir filial envers vos parents, vous devriez offrir, à la place, à vos membres les choses que vous vouliez leur consacrer Alors le Ciel pourra l’accepter comme quelque chose de plus grand que votre dévouement filial envers vos parents. Une telle personne sera sûrement bénie. (78-41, 1.5.1975)

Le chemin vers le Ciel s’ouvre en aimant vos frères et sœurs de la même façon que vous aimez Dieu. Vous essayez de me suivre, mais avec ce même cœur, vous devriez vous évertuer à accompagner vos frères et sœurs. À cet égard, nous pouvons conclure que ceux qui enseignent le moyen le plus élevé, le plus rapide et le meilleur d’aller au Ciel n’est ni Dieu, ni moi, mais vos frères et sœurs. Celui qui se dépense avec un amour plus grand que l’amour parental ou conjugal considèrera son partenaire comme le sujet suprême de l’amour. (66-125, 18.4.1973)

Quelle merveille qu’une famille où tous les frères et sœurs apporteraient leur concours, et où la mère et le père aimeraient la jeune pousse, même si elle fait des erreurs. La mère et le père diraient : « C’est notre futur Dieu ! » Pourquoi cela ? C’est comme vous relier à l’amour de Dieu. Vous devez savoir que Dieu réside dans une famille où les frères et sœurs aînés aiment les plus jeunes comme une mère et où il y a un amour comme celui que montre la mère en servant le père. Dans une telle famille, les enfants deviendront les futurs représentants de Dieu. (184-63, 13.11.1988)

Que sont des frères et sœurs ? Ils ont pris part à un amour du même type. Ce sont des compagnons qui partagent le même amour des parents. Si c’est le cas, peuvent-ils se battre entre eux ? Sûrement pas. Quand vous levez la main droite, c’est celle de votre père et quand vous levez la main gauche, c’est celle de votre mère. Votre pied droit est le pied de votre père. Quand j’ai demandé à ma fille, Sun-jin : « Ils sont à qui, ces pieds ?», elle a répondu que le pied droit était le pied de papa et le pied gauche, celui de maman. C’était la bonne réponse. Pourquoi cela ? Il en était déjà ainsi à cause de l’amour. (106-80, 9.12.1979)

Un frère aîné peut aimer sa jeune sœur et la jeune sœur aimer son frère aîné, mais leur amour ne doit pas être direct. Ils doivent toujours y inclure leurs parents pour pouvoir s’aimer l’un l’autre en mettant l’accent sur le fait qu’ils ont été élevés dans l’amour de leurs parents. Ils doivent être des frères et sœurs qui sont liés sur le fondement de l’unité entre parents et enfants. Alors seulement, ils peuvent s’élever ensemble en grandissant. Ils continuent de croître de cette façon à l’école élémentaire et au collège. (236-11, 2.11.1992)

Aussi loin que vous alliez dans le vaste monde, vous ne trouverez pas un amour comme celui entre les frères et sœurs nés des mêmes parents. Y a-t-il quelqu’un dans la société qui soit plus proche de vous que vos propres frères et sœurs ? Certains peuvent devenir proches, mais pour ensuite s’éloigner. (228-199, 3.4.1992)

S’il y a beaucoup de frères et sœurs dans une famille, deux doivent manger dans une même assiette. Ils ne doivent pas commencer à se disputer en disant qu’il n’y a qu’une seule assiette. Si difficile que soit la vie avec beaucoup de frères et sœurs, ils seront tous à leur aise s’ils ont un cœur aimant pour donner leur repas à leur sœur aînée ou à leur jeune frère, même s’ils doivent pour cela sauter un repas. (112-195, 12.4.1981)

Les citoyens et l’humanité se forment à partir des relations entre frères et sœurs. Les frères et sœurs représentent l’ordre de l’avant et de l’arrière. Cet ordre s’incarne en eux. Les positions gauche et droite du mari et de la femme, qui étaient plates, sont habillées de chair. Une sphère se forme à partir de là. Ce sont les frères et sœurs qui créent cette sphère et, en se répandant, ils deviennent citoyens d’une nation. L’amour fraternel nous amène à l’amour pour le monde. Une famille qui éduque beaucoup de frères et sœurs est comme un modèle qui embrasse l’humanité et crée le ciel idéal – le Royaume de Dieu sur terre et dans le monde spirituel. En conséquence, les frères et sœurs s’étendent au monde. (235-268, 11.10.1992)

8. Une vie de famille frugale, économie et diligence

8.1. Une vie frugale

Le bonheur n’est-il pas de vivre et de travailler les uns pour les autres dans l’amour ? La femme vit pour son mari, les enfants vivent pour les parents, et les parents, grands-parents et petits-enfants vivent pour la famille. Quand tous les membres d’une famille s’évertuent à créer quelque chose pour la famille entière plus que pour leur propre personne – quand le grand-père, le père et la mère et même les enfants sont frugaux dans leurs dépenses personnelles afin de créer quelque chose pour la famille entière – et quand celle-ci fait des efforts pour étendre leur bien commun, ce foyer va prospérer.

C’est ainsi qu’un nid d’amour peut s’étendre à partir d’un endroit où l’on se retient de trop dépenser, pour économiser et vivre pour l’ensemble. Quand ce genre de familles se répand dans la société et le monde, l’idéal pourra se réaliser. Ce n’est pas à partir de vous-mêmes ou de vos biens personnels. (167-214, 19.7.1987)

Les droits de propriété doivent être retournés à Dieu. Pour cette raison, je ne possède rien. Le sachant, je mène une vie simple. On arrive petit à petit à l’ère où la famille entière pourra aller n’importe où pour y vivre avec un simple sac. Il y a de la vérité dans le passage biblique : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. » (229-65, 9.4.1992)

Comment faites-vous pour établir un fondement économique solide ? Commencez par la frugalité. C’est pourquoi je vous recommande la frugalité. Mais j’ai beau le souligner de toutes mes forces, ce n’est pas mis en pratique. L’Église de l’Unification devra traverser un deuxième chemin de tribulation, le jour où nous serons accusés de ne pas assumer notre responsabilité dans un environnement où nous pouvons librement donner et recevoir des choses matérielles. (24-101, 13.7.1969)

Nos missionnaires sont si entraînés, qu’ils n’ont pas besoin des luxes de la civilisation des sociétés occidentales. C’est parce que nous avons une nouvelle culture. Elle s’appelle : « culture du sac de couchage ». Où qu’ils aillent, nos jeunes ne se sentent pas perdus. Vous découvrirez que les maisons des missionnaires de l’Église de l’Unification sont dépourvues de meubles luxueux ; on n’y trouve que des biens de consommation très simples. (130-280, 7.2.1984)


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