
Livre IV
La vraie famille
Chapitre XI
La famille est le fondement éternel du bonheur
5. L’entrée dans le Royaume de Dieu se fait en famille
Qu’est-ce que le Royaume de Dieu ? Vous parlez
d’aller au paradis ou au Royaume de Dieu, mais on n’y entre pas seul. Le
Royaume de Dieu est un endroit où il faut aller avec l’ensemble de sa parenté.
Quelle est la méthode secrète pour être admis dans le Royaume de Dieu ?
Le Royaume de Dieu n’est pas fait pour les individus,
mais pour les familles. Non seulement cela, votre clan doit également s’y
trouver avec vous. C’est vraiment une bénédiction que d’avoir un grand clan
pour Dieu sur cette terre.
Si une famille a de nombreux fils et filles et une
grande richesse, nous disons que cette famille est bénie, n’est-ce pas ?
Si vous voulez aussi être bénis et entrer dans le Royaume de Dieu, vous devez
vous y présenter en famille et non seul.
Vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu en tant
qu’individu. Le Royaume de Dieu que j’ai découvert n’a rien à voir avec la
chimère à laquelle croient les chrétiens.
Originellement, le Royaume de Dieu est un endroit où
l’on est supposé entrer en famille. Des familles y vont. Ce sont des familles
qui y vont. L’endroit où les parents et leurs enfants se rendent et vivent
ensemble avec Dieu pour centre est le monde idéal. Seriez-vous heureux dans le
Royaume de Dieu avec votre mère et votre frère cadet si votre père et votre
sœur aînée sont en enfer ? Vous entrez dans le Royaume de Dieu en famille.
C’est un endroit pour les familles. (Les familles bénies et le royaume idéal,
p. 948)
Le Royaume de Dieu est le lieu où ceux qui n’ont pas
chuté, ont reçu la Bénédiction en mariage sur cette terre au sein de l’amour de
Dieu, ont eu des fils et filles que Dieu aime comme Ses petits-enfants, dont Il
a pu Se réjouir et qui ont reçu Son amour, entrent ensemble en famille.
Serait-ce le Royaume de Dieu, si vous y entrez mais que votre enfant n’y
parvient pas ?
Cependant, le paradis, est un endroit où les parents,
les époux et les enfants entrent séparément, si proches et affectueux qu’ils
aient pu être. Il n’a rien à voir avec la famille. Est-ce que ce genre
d’endroit pourrait être le Royaume de Dieu ?
Le Royaume de Dieu est le monde où la famille au grand
complet entre derrière les parents, pour interagir avec Dieu pour centre.
Serait-il acceptable qu’un fils crie de désespoir en enfer pendant que ses
parents connaissent le bonheur dans le Royaume de Dieu ? Pourrait-on
appeler un tel endroit le Royaume de Dieu ?
Le Royaume de Dieu enseigné par l’Église de
l’Unification n’est pas pour les personnes seules, mais c’est un endroit où
vous allez avec votre famille. Du point de vue de l’idéal de la création de
Dieu, l’endroit où hommes et femmes entreraient séparément pourrait-il être le
Royaume de Dieu ? Non. Il s’agit du lieu où ils vont en couple. C’est un
endroit tel que, si le père y entre, la mère y entrera aussi, et si les parents
y entrent, les enfants le feront également.
Comme les parents doivent rester ensemble, serait-ce
vraiment le Royaume de Dieu si le papa allait dans le royaume et la maman en
enfer ? (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 949)
À l’origine, selon le Principe de la création, le
Royaume de Dieu est un lieu où l’on entre en famille. Vous ne seriez heureux
que si vos parents, vos enfants et votre clan tout entier y entraient ; si
les parents allaient en enfer et que seuls les enfants allaient dans le
royaume, comment pourrait-il s’agir du Royaume de Dieu ?
Ainsi, alors que l’Église de l’Unification ouvre le
chemin vers ce dernier pour l’avenir, nous devons établir le niveau familial.
Sinon, nous ne serons pas en mesure d’entrer dans le Royaume de Dieu. Grâce à
la famille, nous devons dépasser le niveau où Satan peut nous accuser. Nous
devons échapper aux niveaux d’accusation historique et contemporaine. (Les
familles bénies et le royaume idéal, p. 950)
À l’origine, Dieu ne nous a pas créés de telle sorte
que le mari puisse aller dans le Royaume de Dieu alors que sa femme va en
enfer. Au temps de la création, Dieu entendait que les héros de l’idéal, à
savoir, les pères, les mères et les enfants, forment une tribu, une race et une
nation. Cela ne devrait-il pas être le cas ? Mais comme les êtres humains
ont chuté, l’enfer s’est installé. (Les familles bénies et le royaume idéal, p.
949)
6. Le principe universel du fondement des quatre
positions
Pourquoi ce sentiment de tristesse quand votre
bien-aimé meurt ? Quand sa dernière heure sonne, vous le sentez tout de
suite, grâce à l’œuvre de la force surnaturelle qui emplit cet univers. Plus
cette force vient en vous, plus vous sentez le pouvoir universel, sur la base
de votre relation verticale avec Dieu. Mais quand votre bien-aimé meurt, la
force vous quitte et vous ressentez immédiatement les conséquences de son
départ. C’est une tragique réalité.
Nous devons être de parfaits produits qui passent le
test, mais ceci signe notre échec. Notre vie est une poursuite de la
perfection, mais quand nous connaissons un certain échec qui en est à l’opposé,
la force universelle élimine les conditions pour parvenir à celle-ci et nous en
ressentons la douleur. Il faut que vous le sachiez tous clairement. (Les
familles bénies et le royaume idéal, p. 901)
Si vous êtes un enfant de piété filiale, la perte de
vos parents bien aimés vous plongera dans un ineffable chagrin. Les parents
aussi ressentent du chagrin en perdant leurs enfants. C’est la même chose pour
les époux et c’est également vrai pour nos descendants. Cela ne changera pas
pour l’éternité.
Vous souffrirez à la mort de votre mari ou de votre
femme. Ceci s’explique car, selon le principe de l’univers, les trois stades de
parents, époux et enfants sont censés former un fondement des quatre positions
avec Dieu pour centre. Ceux qui dévient de ce principe de l’univers sont
écartés de la sphère de la réussite et en éprouvent peine et tristesse.
Pourquoi un homme pleure-t-il la mort de sa
femme ? Parce que la possibilité d’avoir des enfants, qui représentent le
troisième but, a été anéantie. S’il n’arrive pas à l’accomplir, il ne peut que
s’effondrer. Il ne peut que mourir. Il n’a donc plus que ses yeux pour pleurer.
En électricité, il existe des pôles positifs et négatifs. Si l’une des charges
est perdue, l’autre ne peut opérer. Il en va de même pour les êtres humains. (Les
familles bénies et le royaume idéal, p. 903)
Ne pas avoir d’enfants rend malheureux. Vous pouvez
vous dire : « Si nous n’avons pas d’enfants, eh bien nous vivrons
notre vie de couple en bonne harmonie », mais c’est un vœu pieux. La loi
céleste étant basée sur le principe du fondement des quatre positions, si un
homme et une femme se sont rencontrés et se sont unis, ils doivent avoir des
enfants et former un fondement des quatre positions. C’est une loi universelle.
Si vous n’arrivez pas à réaliser ce fondement des
quatre positions, vous ne serez pas considérés comme ayant obtenu le succès.
Aussi, ne devez-vous pas vous contenter d’avoir des fils. Si c’est le cas, vous
connaîtrez seulement le goût de l’amour d’un fils, mais pas celui d’une fille.
Pouvez-vous connaître le goût du miel à travers les
explications que quelqu’un vous donne ? Une simple explication ne
suffirait pas. Avant d’expliquer, il faudrait vous ouvrir la bouche et vous
donner du miel à manger et vous dire ensuite que c’est cela, le goût du miel.
Alors, pourquoi disons-nous que nous nous sentons désolés
et malheureux si nous n’avons pas de fils ? Ceux qui n’ont que des filles
disent que les gens qui ont des fils sont comblés et ne peuvent rien désirer de
mieux.
Les Occidentaux sont assez insensibles à cet égard. En
prônant l’individualisme, ils ont perdu toutes ces sensations. Par conséquent,
ils doivent les regagner. Ils en reviennent donc à la philosophie orientale
pour ce faire.
Votre famille doit donc comporter un mari, une femme
et des fils et des filles. Elle aura ainsi une unité complète et ira de l’avant
en accord avec la fortune céleste du début à la fin, connaissant la vie
éternelle, ce qui n’est pas possible lorsque vous êtes seul.
Même si vous pouviez vivre seul éternellement, vous
traîneriez un fardeau de souffrance dans le monde éternel. Vous ne seriez pas
en mesure de recevoir les éléments nécessaires au bonheur. (Les familles bénies
et le royaume idéal, p. 904)
7. La voie céleste que l’être humain doit suivre en
famille
Les êtres humains devraient aimer les parents, les
grands-parents et les enfants de leurs voisins comme ils aiment les leurs.
Alors seulement se dessineront les relations haut-bas, gauche-droite et
devant-derrière. A partir de là, le critère vertical du cœur sera établi et la
voie céleste apparaîtra. C’est donc ce qu’il faut pratiquer. Comme nous le
faisons dans l’Église de l’Unification, nous pouvons bâtir des familles
idéales.
L’Église est l’endroit où il est possible d’étendre le
fondement vertical horizontalement dans toutes les directions. Le plus effectif
sera le mieux. Pourquoi cela ? Parce que nous sommes en train de passer de
la sphère de la famille à celle de la tribu et, de là, à celle de la nation.
Ainsi, alors que vous témoignez à toujours plus de personnes, le fondement
céleste croît à travers vous et le critère de valeur de la personnalité
progresse en direction de Dieu. Alors, que devons-nous faire avec ce critère
vertical ? Je dis que nous devons le reproduire horizontalement. (70-152,
9.2.1974)
Le jour où la mère et le père s’unissent, la famille
progresse et celui où les enfants et les parents s’unissent, elle s’élève vers
une plus haute dimension. Vous devez le savoir. Alors, que ce passera-t-il le
jour où la famille et la parenté s’uniront ? Un nouvel esprit ethnique
fera alors son apparition. Nous ne devons pas oublier que, lorsque nous nous
trouvons pressés de gagner une plus haute dimension, tout aura été intégré au
niveau national et nous pourrons demeurer comme un clan de patriotes. (Les
familles bénies et le royaume idéal, p. 921)
Sous peu, je serai moi aussi grand-père. C’est pareil
pour vous. En vieillissant, vous serez un grand-père ou une grand-mère. Vous
naissez comme fils ou fille, vous vous mariez pour devenir père ou bien mère,
puis grand-père ou grand-mère ; c’est la condition humaine. Ainsi, comme
le niveau des grands-parents, des parents, du couple et des enfants constitue
le cours formulaire de la vie humaine, si vous ne les aimez pas, vous allez
contre la voie céleste. S’ils ne sont pas fondamentalement soudés, il n’y aura
pas moyen de mettre de l’ordre dans ce monde.
Quand on va en Occident, on se rend compte que les
grands-parents sont bien à plaindre. Vous n’avez pas idée combien ils envient
les coutumes de l’Asie. Ils disent : « Oh, la philosophie orientale
révère les grand-mères et grands-pères comme Dieu et les fils vont consulter
leurs parents âgés, même lorsqu’ils ont soixante-dix ou quatre-vingts ans.
Comme ce doit être merveilleux ! »
Ainsi, ceux qui ne parviennent pas à aimer leurs
grands-parents ne peuvent pas aimer Dieu. Qui est le grand-parent le plus
âgé ? C’est Dieu. Dieu est plus âgé que tous les grands-pères et plus
jeune que tous les bébés. Donc, sans aimer l’ensemble du genre humain, vous ne
pouvez pas aimer Dieu. Si l’on dit que Dieu est âgé, c’est dire qu’Il est le plus
âgé de tous et si l’on dit que Dieu est la jeunesse du futur, c’est dire qu’Il
est plus jeune que n’importe qui. Si je veux L’aimer, je dois aimer tous ceux
qui sont entre les deux. Et puisque les personnes du passé actuellement dans le
monde spirituel veulent aussi trouver espoir et vivre dans cette sphère, je
dois les aimer également. Alors seulement, pourrai-je trouver le chemin
m’amenant à suivre et aimer Dieu. C’est une affirmation parfaitement logique. (70-152,
9.2.1974)
8. L’Église de l’Unification cherche à réaliser le
Royaume de Dieu dans la famille
Jusqu’à présent, je n’ai pas construit d’églises et il
y a une raison à cela. Simplement, parce que nous n’avons pas besoin d’une
église remplie de fidèles. Le Royaume de Dieu ne naît pas de l’Église mais de
la famille. Autrement dit, il commence avec l’épouse et l’époux. Une femme naît
pour rencontrer un homme et un homme pour rencontrer une femme. Le premier cri
du nourrisson à son réveil, en ouvrant les yeux, est
« Maman ! ». Le mari doit appeler sa femme plus que le bébé
appelle sa mère. Celui qui ne fait pas cela est un pauvre malheureux. Par
ailleurs, la femme doit appeler son mari encore plus que cela. Ils doivent se
lier comme un couple de personnes qui peuvent s’appeler l’un l’autre de cette
façon. Ils doivent vivre ainsi, tel un couple de joie et d’harmonie conjugales.
S’ils vivent comme cela pour l’éternité, ils n’envieront pas les jeunes, même
en vieillissant. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 944)
Un homme et une femme ne se rencontreront
véritablement qu’après être passés par les âges de la parole et de la
substance. Et ils peuvent vivre dans le Royaume de Dieu seulement après le jour
de cette rencontre. Ce jour-là, ils doivent entrer dans un état dans lequel ils
peuvent ressentir l’esprit, le cœur, les situations, les difficultés et
souffrances de l’autre comme s’il s’agissait des leurs.
Une famille du Royaume de Dieu ne se réalisera que
quand les époux se trouveront dans un tel état, où l’esprit et le cœur de leur
conjoint deviennent les leurs, et ceci sur cette terre.
Qu’est-ce que l’amour vrai ? C’est l’amour
parental, conjugal et filial. L’amour est destiné à être brisé rapidement sans
la tradition de se sacrifier l’un pour l’autre. Le lien de l’amour parental
n’est pas brisé parce que les parents font des sacrifices pour leurs enfants.
Et des enfants qui ont grandi en recevant l’amour vrai de leurs parents ne
peuvent jamais abandonner leur piété filiale envers eux. Par ailleurs, quand
l’espace s’élargit dans lequel les époux se servent et se sacrifient l’un pour
l’autre de plus en plus, au point de pouvoir se dire l’un à l’autre :
« Tu as vécu pour moi », la bénédiction viendra sur cette famille.
Une telle famille est un terrain béni où Dieu peut venir.
Alors, où commence la vie du Royaume de Dieu ?
Dans la famille. Cela ne se produit nulle part ailleurs. Le Royaume de Dieu
n’est jamais qu’une expansion de la famille dans les trois dimensions et non
pas quelque chose qui nierait la sphère familiale. Alors, en vous embrassant
entre conjoints, vous devez penser que, à travers cela, vous unissez tous les
hommes et toutes les femmes du monde. S’il est un lieu où vous pouvez établir
la condition d’avoir aimé toute l’humanité, c’est donc bien votre famille.
Je ressens à présent que je dois vous enseigner les
normes de la famille, les règles de vie quotidienne qu’une famille du Royaume
de Dieu doit avoir. Notre Église de l’Unification s’organise à la façon d’une
famille. Elle en est l’aspect central. À l’avenir, notre service religieux doit
consister davantage en rapports qu’en sermons. Les familles doivent rapporter
ce dont elles peuvent être fières. Donc, la famille entière doit venir au
culte. Les rapports de ces familles qui réussissent serviront d’exemple pour
guider celles qui ont moins de succès. Nous devons donc bâtir un Royaume de
Dieu familial. Sachez bien que sans faire cela, le Royaume de Dieu sur terre ne
sera pas réalisé. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 945)
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