jeudi 25 février 2021

Pourquoi aimer la famille ?

Livre IV

La vraie famille

Chapitre XI

La famille est le fondement éternel du bonheur

1. Pourquoi aimer la famille ?

Pourquoi aimons-nous la famille ? Parce qu’elle offre la base sur laquelle l’amour et le bonheur peuvent se donner et se recevoir en toute liberté. D’où la nostalgie de votre ville natale et de l’endroit où se trouvent vos parents et vos frères et sœurs. (38-328, 8.1.1971)

La famille, voilà un endroit agréable. Pourquoi cela ? Cet endroit a du bon car mes parents, mes frères et sœurs et ma parenté s’y trouvent. Le cœur de tout être humain nourrit donc une nostalgie pour sa ville natale, celle de ses origines. On pense davantage à ce lieu de naissance qu’à sa nation. L’endroit auquel vous aspirez, tout en habitant votre nation d’origine, est votre ville natale. (23-151, 18.5.1969)

Pourquoi aimez-vous votre famille ? Parce qu’elle représente la base à partir de laquelle vous avez la liberté d’agir en vous appuyant sur l’amour de vos parents. De même, Dieu devrait pouvoir agir librement. Dans une société composée d’êtres humains qui, intérieurement, ont le rayonnement de l’amour même s’ils n’ont pas un physique extraordinaire, Dieu se sent libre. N’est-ce pas la vérité ? Invité chez quelqu’un, vous vous sentez un peu mal à l’aise, n’est-ce pas ? Pourquoi donc ? Parce que vous n’avez pas de liens d’amour en cet endroit. Vous ne vous sentez pas dans votre élément car l’amour n’émane pas de partout. Notre chemin consiste donc à forger notre personnalité.

Il ne vous revient pas de décider ce qu’il y a de mieux dans la famille. Quelle est donc la plus haute valeur de la famille ? Ce sont les parents.

En tant qu’individus, vous pouvez accorder une certaine importance au pouvoir, à la connaissance, aux honneurs, ou même à l’argent, mais rien n’a plus grande valeur que les parents. Ensuite viennent votre femme ou votre mari, puis vos enfants. En réalité, dans votre famille, qu’y a-t-il de plus précieux et de plus grande valeur que vos parents, votre femme et vos enfants ? Rien. Alors, pourquoi aimez-vous vos parents ?

Et pourquoi aimez-vous votre conjoint et vos enfants ? Parce que l’amour est là. L’amour parental est absolument indispensable aux enfants. Par ailleurs, l’amour entre frères et sœurs et le cœur de piété filiale des enfants envers leurs parents sont absolument nécessaires dans une famille. (112-290, 25.4.1981)

Quelles sont les personnes que vous préférez à la maison ? Ce sont vos parents, non ? Pourquoi vos parents sont-ils favoris ? Parce qu’ils sont les plus proches de vous, en relation d’amour avec vous leur vie durant. Ensuite vient votre conjoint bien aimé. Si le mari et la femme ont un amour inconditionnel plutôt que conditionnel et si cet amour est réciproque entre les conjoints, même s’il n’est pas intimement lié à un amour éternel absolument donné par le Ciel, cet amour sera essentiel pour procurer le bonheur et l’harmonie à leur famille. Voilà comment je vois les choses.

Puis vient l’amour filial, l’amour des enfants pour leurs parents. Si l’enfant peut se sacrifier pour ses parents et les aimer avec une attitude rayonnante et positive, tout en aspirant à un environnement idéal où son amour peut bourgeonner comme un espoir pour demain, et non comme un désespoir, l’amour de cet enfant aura une valeur pure et vraie pour le bonheur de cette famille. Aussi, si une famille connaît à la fois l’amour vrai des parents, des conjoints et des enfants, nous ne pouvons que conclure qu’il s’agit de l’idéal le plus élevé au monde. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 914)

2. La famille est le fondement éternel du bonheur

Dans la vie quotidienne, sur quelle base pouvez-vous dire qu’une personne est heureuse ? Parce qu’elle a un certain talent, le pouvoir, ou l’autorité ? Non. Bon, alors, est-ce le fait d’avoir assez d’argent pour ne pas envier les autres qui la rend heureuse ? Non. Ou alors, peut-elle être heureuse parce qu’elle a une très grande érudition ou qu’elle peut contrôler le monde à sa guise ? Il est absolument faux que cela suffise au bonheur. (23-11, 11.5.1969)

Même à quelqu’un qui chanterait de plaisir et se dirait suffisamment comblé pour n’avoir rien à envier au ciel et à la terre, ces choses extérieures ne sauraient être la source du bonheur. Elles peuvent constituer un moyen de trouver le bonheur, mais ne peuvent être le bonheur proprement dit.

Alors, comment se sentir heureux ? Il faut des parents, un conjoint et des enfants bien-aimés. Personne ne peut nier cela. S’il vous manque une seule de ces choses, ce sera alors autant de sentiments douloureux, autant de raisons de vous plaindre, qui vous pèseront forcément sur le cœur. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 913)

Ici-bas, il est courant de considérer la famille comme le fondement du bonheur. Famille veut dire parents. Dans le monde, les enfants sans parents sont appelés orphelins, et font pitié. La famille est synonyme de parents et aussi de couple. Il est pitoyable d’être sans parents, mais aussi d’être sans conjoint. Quel qu’ait été l’amour d’un couple, la perte d’un des conjoints représente le comble du malheur et de l’abattement pour celui qui reste. Ne pas avoir d’enfants est aussi une épreuve terrible pour un couple. (23-11, 11.5.1969)

Une famille doit être composée de parents, d’époux et d’enfants. Alors seulement deviendra-t-elle la base du bonheur. En essayant de regagner l’humanité, le but de Dieu doit aussi être la quête de Son propre bonheur. La réalisation de l’idéal du fondement du bonheur de Dieu ne peut se faire indépendamment des êtres humains. Ce point de convergence ne peut devenir réalité qu’à travers Sa relation avec eux. Tout comme nous nous sentons heureux quand tous les ingrédients nécessaires à notre vie émotionnelle sont présents dans notre famille, Dieu aussi veut ressentir le bonheur dans un tel environnement.

D’où vient le bonheur ? Quel cadre nous inspire-t-il des chants de joie ? Il s’agit de la famille. Mais, en cas de problème émotionnel, ou s’il n’y a pas de cœur ou d’amour dans la famille, il n’y aura pas de bonheur familial. Si un couple n’a pas d’enfants, il ne connaîtra pas le bonheur. Et pour les enfants qui n’ont pas de parents, il n’y a pas de joie. Un homme a besoin d’une femme pour partenaire, et vice-versa. Le désir des époux est de vivre leur amour à un niveau très haut au sein de leur relation de partenaires sujet et objet. En outre, ils doivent avoir des enfants.

Une famille unie est une réalité lorsque le couple a des parents avant lui et des enfants après lui. Une famille peut ainsi être unie verticalement et horizontalement. Et sur quel axe doit-elle s’unir ? C’est impossible simplement entre êtres humains. Puisqu’à eux seuls ils ne peuvent poursuivre cette plus haute valeur, s’il existe un partenaire d’amour, sujet absolu, c’est avec Lui pour centre que les parents voudront s’unir. Lorsque le mari, la femme et leurs enfants ne font plus qu’un dans l’amour autour de ce partenaire sujet, le bonheur et l’espoir peuvent exister. Tout peut être rassemblé et uni par quelque chose de plus grande valeur et de plus stimulant ; ce n’est possible au niveau d’un amour purement humain, mais seulement à partir de la position absolue. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 913)

3. La famille, unité de base pour accomplir le Royaume de Dieu

Notre famille et le Royaume de Dieu ont la même forme. La famille se compose de parents, du mari et de la femme, d’enfants, et de frères et de sœurs. Le foyer s’unit par amour. En son sein, l’unité peut être réalisée, la vie transmise et l’idéal accompli. Vous devez donc honorer l’amour conjugal et parental pour vous qualifier pour le Royaume de Dieu. Les grands-parents lèguent leur amour aux parents. Le Royaume de Dieu ne se réalisera pas si l’une de ces formes d’amour vient à manquer.

En conclusion, vous devez aimer vos grands-parents plus que vous n’aimez vos parents et ces derniers plus que vous ne vous aimez l’un l’autre, entre époux. Ceci devient le cœur et la devise idéale de l’ensemble du Royaume de Dieu. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 946)

Le Royaume de Dieu n’a pas pour point de départ ni un individu ni une nation, mais une famille. Aussi Jésus vint-il sur cette terre afin d’établir l’alliance de l’épouse et de l’époux. L’individu est-il le point de départ du Royaume de Dieu ? Non, la famille est l’unité de base pour l’accomplir.

Le Royaume de Dieu est un endroit tel que, lorsque vous y êtes, vous ne voulez plus le quitter. C’est un endroit où vit Celui que vous voulez voir encore et toujours, même après L’avoir vu dix fois ou cent fois. Si tous les gens désirent y aller, désirent Le voir et vivre avec Lui, le monde sera unifié. Mais ceci ne peut se produire subitement.

D’abord le fondement individuel doit être établi ; puis celui de la famille ; et il s’agit ensuite de l’étendre à l’ethnie, la nation et au monde. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 942)

Où est le Royaume de Dieu ? Il ne tombe pas soudainement des cieux. Il s’agit de l’endroit où nous dressons le décor de notre vie quotidienne pour que parents et enfants puissent échanger et où nous savourons pleinement le plaisir de nous servir de toute la création pour accomplir notre idéal. (Les familles bénies et le Royaume idéal, p. 945)

Vous devez savoir que vos familles sont en position de représenter la souveraineté de la nation céleste. Les parents représentent la souveraineté, les enfants, le peuple et les biens matériels, le territoire de cette nation.

Ainsi, pratiquer la piété filiale envers vos parents, c’est pratiquer le patriotisme envers la nation et cela vous met sur la voie de la sainteté. De nos jours, on voit toutes sortes d’horreurs germer dans nos familles, mais Dieu Se manifeste avec l’espoir que la famille devienne un fondement sacré.

Les êtres humains doivent nécessairement avoir une famille. Dans celle-ci, il y a les parents, les enfants et les choses matérielles. Quels sont alors les êtres substantiels capables de développer horizontalement toute l’histoire verticale des âges de l’Ancien Testament, du Nouveau Testament et du Testament Accompli et qui peuvent la représenter ?

Il s’agit des biens matériels, des enfants et des parents. En d’autres termes, ce sont les parents, leurs enfants et leurs possessions. Voilà tout ce qu’on doit trouver dans le périmètre d’une famille.

Le Royaume de Dieu pour le mari et la femme ne se réalise que lorsqu’ils s’unissent dans l’amour de Dieu. Nul ne peut briser leur unité et leur couple ne risque pas de se séparer ou de se lasser.

Quel genre d’amour avez-vous recherché ? Si vous avez cherché l’amour de Dieu, votre esprit et votre corps doivent complètement s’unir pour que cet amour puisse venir y demeurer. Ainsi, le Royaume de Dieu conjugal doit-il surgir et celui de la famille être réalisé.

Pour que le Royaume de Dieu familial se réalise, le père et la mère doivent s’unir complètement dans l’amour et les fils et filles doivent trouver des époux tout comme leurs parents. Lorsque les parents deviennent le pôle positif et les enfants le pôle négatif, le Royaume de Dieu familial voit le jour. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 943)

4. La réalisation de l’idéal de l’amour commence dans la famille

Où l’idéal de l’amour peut-il commencer à se réaliser ? À partir de l’Église de l’Unification ? De la nation ? Du monde ? Quelqu’un qui aurait unifié le monde, mais pas sa propre famille, serait malheureux. L’idéal de l’amour doit être réalisé d’abord dans la famille. Elle est le nid du bonheur. C’est en son sein que le Royaume de Dieu commence.

Quand Jésus vint sur cette terre pour réaliser le Royaume de Dieu, en disant qu’il était l’époux et nous les épouses, il faisait référence au niveau familial.

Qui compose la famille ? D’abord les parents, ensuite les enfants, puis le mari et la femme et enfin les frères et sœurs. Alors, de quelle manière se tissent les liens entre les membres de la famille ? Par amour. Par conséquent, qu’est-ce qui peut unifier la famille ? La réponse est l’amour.

Puisque l’amour ignore le changement, l’amour des grands-parents peut ne faire qu’un, ainsi que celui des parents et des époux. Ceci parce que l’amour contient la qualité de l’unité. De plus, puisque l’amour contient la motivation de la vie humaine, les vies du grand-père et de la grand-mère peuvent être liées et l’idéal peut aussi s’y rattacher.

Les grands-parents donnent leur amour en héritage aux parents, autrement dit, ils le donnent à leurs enfants. Les enfants de nos grands-parents sont nos parents et nous sommes les enfants de nos parents. L’endroit où s’épanouit un tel amour est le Royaume de Dieu, qui ne saurait se réaliser si un seul de ces éléments venait à manquer. Dieu étant le partenaire sujet de l’amour et celui qui peut intégrer le passé, le présent et l’avenir, vous devez aimer vos grands-parents plus que vos propres parents et ces derniers plus que vous ne vous aimez l’un l’autre en tant que mari et femme.

L’homme symbolise le ciel et la femme symbolise la terre. Puisque l’homme est le partenaire sujet, il n’aime pas que l’on interfère dans ses affaires. La femme cherche plus à être aimée qu’à aimer. Puisque l’homme symbolise le ciel et la femme la terre, leur union est comme celle de l’univers entier.

L’univers ne pouvant être gouverné que par l’amour, vous ne pouvez être le partenaire sujet de l’univers que par amour. Vous devez vous dire que votre partenaire est plus grand que l’univers. Ce qui peut relier les deux mondes du ciel et de la terre est l’amour immuable.

Celui qui a vécu une vie tissée d’amour ira dans le Royaume de Dieu. Le monde fondé sur l’amour est le monde spirituel.

Quand Dieu et les individus s’unissent complètement, homme et femme atteignent automatiquement l’unité et dès qu’un couple parfait apparaît, le ciel et la terre sont unifiés.

Où Dieu souhaite-t-Il résider ? Puisque l’amour se produit entre un homme et une femme, Il voudrait résider là où un vrai homme et une vraie femme font l’amour. Comme Dieu est présent, cet amour peut être éternel, aboutir à l’unification éternelle et posséder la vie et l’idéal éternels. Dès lors, celui qui a saisi cet amour peut tout occuper. Le but de la famille qui se forme dans un amour authentique n’est pas juste pour elle-même, mais pour la réalisation du Royaume de Dieu. Axée sur le modèle qui tend à converger vers le but de l’unification de l’univers, la famille doit s’étendre à la race, à la nation, au monde et à l’univers. Puis, une fois l’univers atteint, elle peut revenir. (48-10, 31.8.1971)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires sont les bienvenus

Sélection du message

Cheon Seong Gyeong Introduction

천 성 경 Cheon Seong Gyeong Au commencement, Dieu a créé le monde par la Parole. Il a créé en infusant son cœur, son amour, sa vie et...

Articles les plus consultés