
Livre IV
La vraie famille
Chapitre XI
La famille est le fondement éternel du bonheur
1. Pourquoi aimer la famille ?
Pourquoi aimons-nous la famille ? Parce qu’elle
offre la base sur laquelle l’amour et le bonheur peuvent se donner et se
recevoir en toute liberté. D’où la nostalgie de votre ville natale et de
l’endroit où se trouvent vos parents et vos frères et sœurs. (38-328, 8.1.1971)
La famille, voilà un endroit agréable. Pourquoi
cela ? Cet endroit a du bon car mes parents, mes frères et sœurs et ma
parenté s’y trouvent. Le cœur de tout être humain nourrit donc une nostalgie
pour sa ville natale, celle de ses origines. On pense davantage à ce lieu de
naissance qu’à sa nation. L’endroit auquel vous aspirez, tout en habitant votre
nation d’origine, est votre ville natale. (23-151, 18.5.1969)
Pourquoi aimez-vous votre famille ? Parce qu’elle
représente la base à partir de laquelle vous avez la liberté d’agir en vous
appuyant sur l’amour de vos parents. De même, Dieu devrait pouvoir agir
librement. Dans une société composée d’êtres humains qui, intérieurement, ont
le rayonnement de l’amour même s’ils n’ont pas un physique extraordinaire, Dieu
se sent libre. N’est-ce pas la vérité ? Invité chez quelqu’un, vous vous
sentez un peu mal à l’aise, n’est-ce pas ? Pourquoi donc ? Parce que
vous n’avez pas de liens d’amour en cet endroit. Vous ne vous sentez pas dans
votre élément car l’amour n’émane pas de partout. Notre chemin consiste donc à
forger notre personnalité.
Il ne vous revient pas de décider ce qu’il y a de
mieux dans la famille. Quelle est donc la plus haute valeur de la
famille ? Ce sont les parents.
En tant qu’individus, vous pouvez accorder une
certaine importance au pouvoir, à la connaissance, aux honneurs, ou même à
l’argent, mais rien n’a plus grande valeur que les parents. Ensuite viennent
votre femme ou votre mari, puis vos enfants. En réalité, dans votre famille,
qu’y a-t-il de plus précieux et de plus grande valeur que vos parents, votre femme
et vos enfants ? Rien. Alors, pourquoi aimez-vous vos parents ?
Et pourquoi aimez-vous votre conjoint et vos
enfants ? Parce que l’amour est là. L’amour parental est absolument
indispensable aux enfants. Par ailleurs, l’amour entre frères et sœurs et le
cœur de piété filiale des enfants envers leurs parents sont absolument
nécessaires dans une famille. (112-290, 25.4.1981)
Quelles sont les personnes que vous préférez à la
maison ? Ce sont vos parents, non ? Pourquoi vos parents sont-ils
favoris ? Parce qu’ils sont les plus proches de vous, en relation d’amour
avec vous leur vie durant. Ensuite vient votre conjoint bien aimé. Si le mari
et la femme ont un amour inconditionnel plutôt que conditionnel et si cet amour
est réciproque entre les conjoints, même s’il n’est pas intimement lié à un
amour éternel absolument donné par le Ciel, cet amour sera essentiel pour
procurer le bonheur et l’harmonie à leur famille. Voilà comment je vois les
choses.
Puis vient l’amour filial, l’amour des enfants pour
leurs parents. Si l’enfant peut se sacrifier pour ses parents et les aimer avec
une attitude rayonnante et positive, tout en aspirant à un environnement idéal
où son amour peut bourgeonner comme un espoir pour demain, et non comme un
désespoir, l’amour de cet enfant aura une valeur pure et vraie pour le bonheur
de cette famille. Aussi, si une famille connaît à la fois l’amour vrai des
parents, des conjoints et des enfants, nous ne pouvons que conclure qu’il
s’agit de l’idéal le plus élevé au monde. (Les familles bénies et le royaume
idéal, p. 914)
2. La famille est le fondement éternel du bonheur
Dans la vie quotidienne, sur quelle base pouvez-vous
dire qu’une personne est heureuse ? Parce qu’elle a un certain talent, le
pouvoir, ou l’autorité ? Non. Bon, alors, est-ce le fait d’avoir assez
d’argent pour ne pas envier les autres qui la rend heureuse ? Non. Ou
alors, peut-elle être heureuse parce qu’elle a une très grande érudition ou
qu’elle peut contrôler le monde à sa guise ? Il est absolument faux que
cela suffise au bonheur. (23-11, 11.5.1969)
Même à quelqu’un qui chanterait de plaisir et se
dirait suffisamment comblé pour n’avoir rien à envier au ciel et à la terre,
ces choses extérieures ne sauraient être la source du bonheur. Elles peuvent
constituer un moyen de trouver le bonheur, mais ne peuvent être le bonheur
proprement dit.
Alors, comment se sentir heureux ? Il faut des
parents, un conjoint et des enfants bien-aimés. Personne ne peut nier cela.
S’il vous manque une seule de ces choses, ce sera alors autant de sentiments
douloureux, autant de raisons de vous plaindre, qui vous pèseront forcément sur
le cœur. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 913)
Ici-bas, il est courant de considérer la famille comme
le fondement du bonheur. Famille veut dire parents. Dans le monde, les enfants
sans parents sont appelés orphelins, et font pitié. La famille est synonyme de
parents et aussi de couple. Il est pitoyable d’être sans parents, mais aussi
d’être sans conjoint. Quel qu’ait été l’amour d’un couple, la perte d’un des
conjoints représente le comble du malheur et de l’abattement pour celui qui
reste. Ne pas avoir d’enfants est aussi une épreuve terrible pour un couple. (23-11,
11.5.1969)
Une famille doit être composée de parents, d’époux et
d’enfants. Alors seulement deviendra-t-elle la base du bonheur. En essayant de
regagner l’humanité, le but de Dieu doit aussi être la quête de Son propre
bonheur. La réalisation de l’idéal du fondement du bonheur de Dieu ne peut se
faire indépendamment des êtres humains. Ce point de convergence ne peut devenir
réalité qu’à travers Sa relation avec eux. Tout comme nous nous sentons heureux
quand tous les ingrédients nécessaires à notre vie émotionnelle sont présents
dans notre famille, Dieu aussi veut ressentir le bonheur dans un tel
environnement.
D’où vient le bonheur ? Quel cadre nous
inspire-t-il des chants de joie ? Il s’agit de la famille. Mais, en cas de
problème émotionnel, ou s’il n’y a pas de cœur ou d’amour dans la famille, il
n’y aura pas de bonheur familial. Si un couple n’a pas d’enfants, il ne
connaîtra pas le bonheur. Et pour les enfants qui n’ont pas de parents, il n’y
a pas de joie. Un homme a besoin d’une femme pour partenaire, et vice-versa. Le
désir des époux est de vivre leur amour à un niveau très haut au sein de leur
relation de partenaires sujet et objet. En outre, ils doivent avoir des
enfants.
Une famille unie est une réalité lorsque le couple a
des parents avant lui et des enfants après lui. Une famille peut ainsi être
unie verticalement et horizontalement. Et sur quel axe doit-elle s’unir ?
C’est impossible simplement entre êtres humains. Puisqu’à eux seuls ils ne
peuvent poursuivre cette plus haute valeur, s’il existe un partenaire d’amour,
sujet absolu, c’est avec Lui pour centre que les parents voudront s’unir.
Lorsque le mari, la femme et leurs enfants ne font plus qu’un dans l’amour
autour de ce partenaire sujet, le bonheur et l’espoir peuvent exister. Tout
peut être rassemblé et uni par quelque chose de plus grande valeur et de plus
stimulant ; ce n’est possible au niveau d’un amour purement humain, mais
seulement à partir de la position absolue. (Les familles bénies et le royaume
idéal, p. 913)
3. La famille, unité de base pour accomplir le Royaume
de Dieu
Notre famille et le Royaume de Dieu ont la même forme.
La famille se compose de parents, du mari et de la femme, d’enfants, et de
frères et de sœurs. Le foyer s’unit par amour. En son sein, l’unité peut être
réalisée, la vie transmise et l’idéal accompli. Vous devez donc honorer l’amour
conjugal et parental pour vous qualifier pour le Royaume de Dieu. Les
grands-parents lèguent leur amour aux parents. Le Royaume de Dieu ne se
réalisera pas si l’une de ces formes d’amour vient à manquer.
En conclusion, vous devez aimer vos grands-parents plus
que vous n’aimez vos parents et ces derniers plus que vous ne vous aimez l’un
l’autre, entre époux. Ceci devient le cœur et la devise idéale de l’ensemble du
Royaume de Dieu. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 946)
Le Royaume de Dieu n’a pas pour point de départ ni un
individu ni une nation, mais une famille. Aussi Jésus vint-il sur cette terre
afin d’établir l’alliance de l’épouse et de l’époux. L’individu est-il le point
de départ du Royaume de Dieu ? Non, la famille est l’unité de base pour
l’accomplir.
Le Royaume de Dieu est un endroit tel que, lorsque
vous y êtes, vous ne voulez plus le quitter. C’est un endroit où vit Celui que
vous voulez voir encore et toujours, même après L’avoir vu dix fois ou cent
fois. Si tous les gens désirent y aller, désirent Le voir et vivre avec Lui, le
monde sera unifié. Mais ceci ne peut se produire subitement.
D’abord le fondement individuel doit être
établi ; puis celui de la famille ; et il s’agit ensuite de l’étendre
à l’ethnie, la nation et au monde. (Les familles bénies et le royaume idéal, p.
942)
Où est le Royaume de Dieu ? Il ne tombe pas
soudainement des cieux. Il s’agit de l’endroit où nous dressons le décor de
notre vie quotidienne pour que parents et enfants puissent échanger et où nous
savourons pleinement le plaisir de nous servir de toute la création pour
accomplir notre idéal. (Les familles bénies et le Royaume idéal, p. 945)
Vous devez savoir que vos familles sont en position de
représenter la souveraineté de la nation céleste. Les parents représentent la
souveraineté, les enfants, le peuple et les biens matériels, le territoire de
cette nation.
Ainsi, pratiquer la piété filiale envers vos parents,
c’est pratiquer le patriotisme envers la nation et cela vous met sur la voie de
la sainteté. De nos jours, on voit toutes sortes d’horreurs germer dans nos
familles, mais Dieu Se manifeste avec l’espoir que la famille devienne un
fondement sacré.
Les êtres humains doivent nécessairement avoir une
famille. Dans celle-ci, il y a les parents, les enfants et les choses
matérielles. Quels sont alors les êtres substantiels capables de développer
horizontalement toute l’histoire verticale des âges de l’Ancien Testament, du
Nouveau Testament et du Testament Accompli et qui peuvent la représenter ?
Il s’agit des biens matériels, des enfants et des
parents. En d’autres termes, ce sont les parents, leurs enfants et leurs
possessions. Voilà tout ce qu’on doit trouver dans le périmètre d’une famille.
Le Royaume de Dieu pour le mari et la femme ne se
réalise que lorsqu’ils s’unissent dans l’amour de Dieu. Nul ne peut briser leur
unité et leur couple ne risque pas de se séparer ou de se lasser.
Quel genre d’amour avez-vous recherché ? Si vous
avez cherché l’amour de Dieu, votre esprit et votre corps doivent complètement
s’unir pour que cet amour puisse venir y demeurer. Ainsi, le Royaume de Dieu
conjugal doit-il surgir et celui de la famille être réalisé.
Pour que le Royaume de Dieu familial se réalise, le
père et la mère doivent s’unir complètement dans l’amour et les fils et filles
doivent trouver des époux tout comme leurs parents. Lorsque les parents
deviennent le pôle positif et les enfants le pôle négatif, le Royaume de Dieu
familial voit le jour. (Les familles bénies et le royaume idéal, p. 943)
4. La réalisation de l’idéal de l’amour commence dans
la famille
Où l’idéal de l’amour peut-il commencer à se
réaliser ? À partir de l’Église de l’Unification ? De la
nation ? Du monde ? Quelqu’un qui aurait unifié le monde, mais pas sa
propre famille, serait malheureux. L’idéal de l’amour doit être réalisé d’abord
dans la famille. Elle est le nid du bonheur. C’est en son sein que le Royaume
de Dieu commence.
Quand Jésus vint sur cette terre pour réaliser le
Royaume de Dieu, en disant qu’il était l’époux et nous les épouses, il faisait
référence au niveau familial.
Qui compose la famille ? D’abord les parents,
ensuite les enfants, puis le mari et la femme et enfin les frères et sœurs.
Alors, de quelle manière se tissent les liens entre les membres de la
famille ? Par amour. Par conséquent, qu’est-ce qui peut unifier la
famille ? La réponse est l’amour.
Puisque l’amour ignore le changement, l’amour des
grands-parents peut ne faire qu’un, ainsi que celui des parents et des époux.
Ceci parce que l’amour contient la qualité de l’unité. De plus, puisque l’amour
contient la motivation de la vie humaine, les vies du grand-père et de la
grand-mère peuvent être liées et l’idéal peut aussi s’y rattacher.
Les grands-parents donnent leur amour en héritage aux
parents, autrement dit, ils le donnent à leurs enfants. Les enfants de nos
grands-parents sont nos parents et nous sommes les enfants de nos parents.
L’endroit où s’épanouit un tel amour est le Royaume de Dieu, qui ne saurait se
réaliser si un seul de ces éléments venait à manquer. Dieu étant le partenaire
sujet de l’amour et celui qui peut intégrer le passé, le présent et l’avenir,
vous devez aimer vos grands-parents plus que vos propres parents et ces
derniers plus que vous ne vous aimez l’un l’autre en tant que mari et femme.
L’homme symbolise le ciel et la femme symbolise la
terre. Puisque l’homme est le partenaire sujet, il n’aime pas que l’on
interfère dans ses affaires. La femme cherche plus à être aimée qu’à aimer.
Puisque l’homme symbolise le ciel et la femme la terre, leur union est comme
celle de l’univers entier.
L’univers ne pouvant être gouverné que par l’amour,
vous ne pouvez être le partenaire sujet de l’univers que par amour. Vous devez
vous dire que votre partenaire est plus grand que l’univers. Ce qui peut relier
les deux mondes du ciel et de la terre est l’amour immuable.
Celui qui a vécu une vie tissée d’amour ira dans le
Royaume de Dieu. Le monde fondé sur l’amour est le monde spirituel.
Quand Dieu et les individus s’unissent complètement,
homme et femme atteignent automatiquement l’unité et dès qu’un couple parfait
apparaît, le ciel et la terre sont unifiés.
Où Dieu souhaite-t-Il résider ? Puisque l’amour
se produit entre un homme et une femme, Il voudrait résider là où un vrai homme
et une vraie femme font l’amour. Comme Dieu est présent, cet amour peut être
éternel, aboutir à l’unification éternelle et posséder la vie et l’idéal
éternels. Dès lors, celui qui a saisi cet amour peut tout occuper. Le but de la
famille qui se forme dans un amour authentique n’est pas juste pour elle-même,
mais pour la réalisation du Royaume de Dieu. Axée sur le modèle qui tend à
converger vers le but de l’unification de l’univers, la famille doit s’étendre
à la race, à la nation, au monde et à l’univers. Puis, une fois l’univers atteint,
elle peut revenir. (48-10, 31.8.1971)
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