
Livre III
L’amour vrai
Chapitre II
L’amour en pratique
6. L’amour filial
6.1. Les enfants,
concentrés de l’amour parental
Pour des parents
affectueux, les enfants représentent le monde de façon suprême. (Familles
Bénies et Royaume de Dieu idéal I, p. 934)
Pourquoi dit-on que
les gens sans enfants sont seuls ? Avec mes enfants, je pourrai toucher du
doigt en profondeur l’histoire des sentiments de Dieu, le partenaire sujet qui
a créé l’univers entier par l’amour. Mes enfants sont nés à cause de moi, mais
le fait d’avoir et d’aimer ces enfants me fait comprendre : « Ah,
voilà comment Dieu a aimé l’être humain. » (136-202, 29.12.1985)
Si les parents se
sacrifient pour leurs enfants c’est que, comme parents ils veulent revenir à
Dieu par leurs enfants. Leur profonde expérience de l’amour parental en aimant
leur enfant les amène à ressentir l’amour de Dieu et à Le comprendre. Ici,
c’est l’originel qui s’exprime. Puisque les personnes sans enfants ne peuvent
ni ressentir l’amour parental ni même comprendre l’amour pour Dieu, leur amour
a toujours un goût d’inachevé. (10.7.1984)
Quel genre d’enfants
peut demeurer dans le Royaume de Dieu ? Ils doivent payer la dette de
l’amour parental tout seuls. Quand leurs parents deviennent vieux et séniles,
ils doivent endurer les difficultés et servir leurs parents, avec le cœur des parents
qui essuyaient leurs déjections quand ils étaient petits ; alors
seulement, ils seront des enfants de piété filiale. (35-241, 19.10.1970)
Même frappé ou
réprimandé par ses parents aimants, l’enfant reste heureux. (Tongil Segye,
1981, 4-8)
Les parents ont donné
jusqu’à leur vie au service de leurs enfants. Les enfants doivent aussi donner
jusqu’à leur vie pour servir leurs parents. La vie étant née de l’amour,
sacrifier sa vie devant l’amour essentiel est une conclusion logique. Autrement
dit, il n’y a pas de contradiction. (18.12.1985)
Les parents sentent
que leurs efforts valaient la peine quand leurs enfants font des efforts pour
ne pas être endettés envers les parents. (Tongil Segye, 1975, 10-12)
Quand le fouet est
entre les mains de parents aimants, et que les parents pleurent bruyamment
après avoir battu leur enfant, l’enfant peut-il se jeter sur eux et les
maudire ? L’amour vrai a une valeur duale d’harmonie. (Tongil Segye, 1981,
6-22)
Toute la grandeur
d’une mère est d’embrasser son enfant et de lui enseigner que pour devenir une
personne de bonté qui peut bouger le monde, il lui faudra savoir endurer toutes
les difficultés de parcours, car elle a pénétré le principe céleste que la
bonté ne périt pas. Vous donnez naissance à un enfant et l’adorez tout en lui
donnant le sein, mais pour qui l’adorez-vous ? Vous devez l’adorer au nom
du ciel et de la terre. Vous devez l’adorer à cause de cette nation, ce monde
et Dieu. La fortune de la morale céleste en accord avec l’amour de Dieu s’étend
au-delà du monde pour pouvoir embrasser le ciel et la terre. La mère qui
embrasse et allaite son enfant doit embrasser ses fils et filles avec un cœur
qui s’empresse d’embrasser les fils et filles bien aimés de Dieu au nom du ciel
et de la terre. (8-105, 22.11.1959)
De l’amour parental
naît l’amour des enfants et leur bonheur. Les enfants reçoivent leur vie des
parents qui se sont harmonisés dans l’amour vrai, et veulent être élevés dans
un tel amour. Plus noble que la responsabilité d’élever extérieurement les
enfants est celle de leur procurer l’élément vital de l’amour vrai. Leur
spiritualité y trouvera sa voie vers la plénitude. Si fort que soit l’amour du
père pour son enfant, son amour ne peut pas égaler l’amour de la mère. La mère
a manifesté plus d’efforts que quiconque, et a souffert plus que tout
autre ; nous ne pouvons donc pas le nier : elle aime plus que
n’importe qui. En ce sens, les femmes ont une position élevée et précieuse dans
le registre de l’émotion. Le père a beau aimer le bébé tant qu’il peut, il ne
sait pas aimer le bébé autant que la mère.
De ce fait, pour ce
qui est d’aller dans le Royaume de Dieu, les femmes iront dans le royaume
céleste du cœur. De ce point de vue, il n’est pas mauvais d’être né comme une
femme. Vous verrez bien que Dieu est juste. (85-166, 3.3.1976)
6.2. La voie des
vrais enfants est la piété filiale
Quand vous en êtes
venus à connaître vos parents, que devez-vous faire pour eux ? Vous devez
observer les devoirs de la piété filiale et être un enfant obéissant. Aussi,
par vos parents, vous devez être un patriote de votre nation. C’est parce que
vos parents ont commandé la nation et le monde. Avant de devenir un patriote,
vous devez être un enfant obéissant, et avant de l’être, vous devez être un
membre de la famille qui peut aimer les vrais frères et sœurs. Membre de la
famille est un nom qui présente le droit de chanter des louanges parmi les
frères et sœurs. (30-220, 23.3.1970)
Ce qui rend l’enfant
obéissant et précieux, c’est qu’il respecte ses parents avec un amour immuable,
que ce soit dans son enfance, comme adulte, ou dans ses vieux jours. Voilà ce
qu’on appelle un enfant obéissant. Que devez-vous faire pour être un enfant
obéissant ? Il vous faut toujours être en phase avec la direction du cœur
de vos parents. Celui qui emprunte la voie de l’enfant obéissant, ne fait pas
les choses séparément de ses parents. Quand ses parents vont à l’est, il doit
aussi aller à l’est, et quand ils vont à l’ouest, lui aussi doit aller à
l’ouest. Cela ne doit pas se discuter. Même s’ils lui disent d’aller quelque
part et de faire demi-tour dix fois, il doit encore faire demi-tour et les
suivre. Dans votre famille, il vous est demandé de remplir votre devoir filial,
et cela revient à vous demander de prendre part au chemin d’amour de vos
parents en suivant ces derniers. Dans le sillage de l’amour vrai des parents se
trouvent les principes célestes.
Ici, il n’y va pas
seulement des parents, mais de la voie céleste verticale invisible. Vous
exhorter à être un avec vos parents, c’est donc vous demander d’aller de
l’avant en reliant le cœur de l’histoire verticale et l’histoire horizontale.
C’est vous demander de remplir votre devoir filial envers vos parents. Dans la
famille, remplir son devoir filial envers vos parents est la responsabilité des
fils et filles. Pourquoi devez vous remplir votre devoir filial ? Le
chemin de la piété filiale est lié au chemin du patriotisme. Ils sont liés
comme les pousses de bambou. Que doivent faire les patriotes, les personnes qui
sont loyaux envers leur pays ? Ils doivent suivre le chemin de la sainteté
pour le monde. Ce dernier doit être une ligne droite. De ce point de vue, si
vous n’avez pas réussi à vous acquitter de votre devoir filial mais êtes devenu
un patriote pour votre pays, vos parents ne pourront pas dire : « Ah,
tu n’as pas rempli tes obligations filiales envers moi. » Ils
diront : « Tu as bien fait. » Même si vous avez bafoué votre
devoir filial, en abandonnant vos parents et en quittant la maison, si vous
êtes malgré tout devenu un patriote pour la nation, votre mère et père vous
loueront en disant : « Tu as fait un grand travail » même s’ils
ont du mourir et gagner le monde spirituel.
Qui est l’enfant
obéissant ? C’est une personne qui donne de la joie à ses parents en
cherchant des positions difficiles et en remplissant sa responsabilité, afin de
pouvoir prendre responsabilité pour le tourment des parents. Si les parents ont
effectué dix charges de travail et que l’enfant a fait des efforts pour quinze
charges, les parents éprouveront une joie qui corresponde à cinq charges.
Quiconque fait des efforts en pensant comment compléter par rapport à cet
aspect et servir ses parents est l’enfant obéissant. Quel genre de parents sont
les parents authentiques ? Ce sont les parents qui ne connaissent pas de
fin, parce qu’ils aiment leur enfant éternellement. Alors, quel genre d’enfants
sont les enfants authentiques ? Les enfants authentiques sont les enfants
qui aiment leurs parents éternellement devant l’amour authentique des parents
et ont aussi un cœur aimant qui déborde d’amour. Telle est la place du
véritable enfant obéissant. D’après vous, qu’attend Dieu de Ses enfants ?
Qu’ils veuillent faire beaucoup d’argent et être millionnaires ? Être
président, avec le plus grand pouvoir politique dans le pays ?
Ce que Dieu voulait
de Son fils et de Sa fille Adam et Ève était de grandir pour être des enfants
obéissants, des patriotes, des saints et des fils et filles de Dieu. Alors,
avez-vous jamais pensé à être un enfant obéissant dans la famille, à être un
patriote dans la nation, à être un saint dans le monde et à être un fils et une
fille devant le ciel et la terre en accord avec le désir de Dieu ? D’un
point de vue historique, tous les saints ont enseigné aux gens à être des
enfants obéissants, des patriotes, des saints et des fils et filles de Dieu.
Pensez-vous que des enfants élevés dans la tradition de l’amour puissent être
indifférents si leurs parents voulaient un divorce ? Absolument pas. Les
enfants diraient avec insistance : « Je suis votre enfant. Je tiens
de vous deux à la fois. Pour moi, vous devez être prêts à toutes les
concessions qu’il faut, et être de grands parents pour moi. J’ai besoin de
vous.” Il faut faire en sorte que les jeunes se rendent compte que lorsqu’ils
seront des parents, ils n’auront pas le droit de divorce à cause de leurs
enfants. (Le héros du futur)
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