
Livre III
L’amour vrai
Chapitre II
L’amour en pratique
5. L’amour sexuel
5.2. Savoir aimer
n’est pas quelque chose qui s’apprend
Avez-vous appris
comment aimer à la maison ? Quel genre de père dirait à ses enfants
d’apprendre comment aimer le père ? Ou encore, est-ce qu’une mère dit à
son enfant d’apprendre comment aimer la mère ? En outre, est-ce que les
parents apprennent de quelqu’un comment aimer leurs enfants ? Les époux
ont-ils appris de quelqu’un qu’ils doivent aimer d’une certaine façon ?
Ils ne l’ont pas appris, mais le savent bien. C’est vraiment quelque chose de
mystérieux. (23-20, 11.5.1969)
Quelqu’un doit-il
enseigner aux parents comment arriver à aimer leurs enfants ? Vous les
femmes qui êtes réunies ici, quand vous avez eu un bébé et l’avez aimé,
avez-vous appris l’art de l’aimer ? Y a-t-il une école quelque part qui
enseigne l’amour ? Y a-t-il l’équivalent d’une licence ou d’un doctorat
dans ce domaine ? Il n’y a rien de tel, mais tout le monde a les meilleures
notes. Plus vous sentez vos limites, plus votre amour tend vers la plénitude.
Ce qui est complet n’a pas besoin de retouches ni d’apprentissage. Moins une
chose a besoin d’addition ou de soustraction, plus elle est complète ; les
choses complètes ne changent donc pas, et les choses immuables durent
éternellement. (38-228, 8.1.1971)
Ce qu’on appelle
l’amour est difficile à comprendre dans les mots. Vous aurez beau fournir un
tas d’explications sur l’amour parental, les gens sans parents ne peuvent pas
le comprendre. Vous aurez beau fournir un tas d’explications sur l’amour
conjugal, les solitaires n’y comprendront rien. Après tout, je ressens l’amour
de mon partenaire quand je peux voir une action unie dans la relation de
partenaire sujet ou partenaire objet que je peux ressentir ; quand je peux
aimer ce que mon partenaire peut aimer ; et quand son être uni peut se
relier à mon être uni. C’est parce que la force de l’amour est à l’œuvre qu’un
nouveau-né et un jeune animal peuvent trouver les mamelles de la mère naturellement
sans avoir reçu d’éducation ni d’entraînement. (Tongil Segye, 1983, 9-19)
L’amour sincère est
une loi céleste, et il se réalise naturellement avant d’être enseigné. L’amour
parental ne devient pas plus grand ou plus petit selon que le visage de
l’enfant soit mignon ou laid ; et il n’y a pas non plus d’enfant qui
change son amour et son respect pour ses parents selon qu’ils aient fière
allure ou piètre apparence. Vous voyez un enfant dire à sa mère :
« Ton visage est laid, alors tu n’es pas ma mère » ? Aucun
parent n’irait dire : « Bien que je t’ai donné naissance, tu n’es pas
mon enfant parce que ton visage est laid. » Des parents ou des enfants de
ce genre ne méritent pas d’être appelés êtres humains. (Tongil Segye,
19.9.1983)
L’amour vrai devrait
se gagner par l’expérience de la vie et se comprendre par une profonde
réalisation intérieure (chehyul). L’amour vrai ne peut pas être compris à
travers des mots, des écrits ou une éducation générale. Il ne peut être
pleinement compris que dans la vie de tous les jours. Adam et Ève devaient
atteindre la perfection en faisant l’expérience et en ressentant le cœur des
vrais enfants, des vrais frères et sœurs, des vrais conjoints et des vrais
parents durant leur croissance quotidienne depuis leur petite enfance. Ce n’est
qu’après avoir expérimenté l’amour vrai de Dieu dans toutes ses dimensions que
l’on peut devenir un être humain idéal qui a réalisé le but de la création. (Paroles
du Testament Accompli, À la recherche de l’origine de l’univers)
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