jeudi 4 février 2021

L’origine du vrai

Livre II

Les Vrais Parents

Chapitre I

2.2. L’origine du vrai

Le vrai ne se limite pas à l’individu. Le vrai va au-delà de tout et vise une relation avec la valeur au-delà de toutes choses. Parce que l’authentique est prisé et recherché par tous, on doit le trouver en tout lieu. (63-88, 8.10.1972)

Nous ne sommes pas réunis ici pour nos buts à nous, mais autour d’un but qui concerne l’ensemble. Aussi doit-on se dévouer plus à sa famille qu’à soi-même, plus à son peuple qu’à sa famille, puis faire passer la nation avant le peuple, et faire passer le monde avant la nation. De plus, avant que de devenir vrais au niveau individuel, nos familles doivent devenir vraies, nos nations et le monde doivent être vrais.

L’être humain se trouve dans le cours de la restauration et, en tant qu’individu, ne peut devenir le moteur pour toutes les bénédictions. Alors, quelle est la source de la motivation ? C’est la véracité. Afin de trouver sa forme authentique, chacun doit nouer une relation avec Dieu qui est la source de la vie et de la mort, ainsi que la source du bonheur et du malheur. Sans nouer cette relation, on ne peut pas acquérir une vraie forme à l’intérieur du moi individuel.

Le vrai doit absolument être axé sur Dieu. Ainsi, le vrai se réalise lorsque l’être humain dispose d’un fondement défini qui lui permet d’être mis en ordre et dominé. Sachez que sans avoir un tel fondement, le qualificatif « vrai » ne peut être adopté.

La source du vrai est Dieu. Le vrai se réalise grâce à l’existence de Dieu. Si Dieu S’éloigne, la vérité s’éloigne aussi. Alors se manifeste le non-vrai – l’origine du mal.

Le vrai doit exister pour générer de vrais résultats. Autrement dit, c’est parce que Dieu existe, que le désir de Dieu peut devenir réalité. Aussi des notions telles que le vrai et le bon ne reposent pas sur l’être humain, mais sont fondées sur la primauté de Dieu.

De ce point de vue, l’essence du vrai est telle que l’être humain ne peut l’approcher en pensant comme il lui plaît. Sachez donc que le vrai ne dépend pas de la gestion arbitraire de l’être humain. C’est plutôt le vrai qui doit nous dominer. Aussi devons-nous sans cesse faire allégeance au vrai. Sachons élever le vrai et nous y conformer. Regardant votre réalité quotidienne ou votre conscience, vous ne sauriez nier que le vrai est entièrement du côté du Ciel. (24-315, 14.9.1969) 

Il nous arrive souvent de prier vaguement, par routine : « Mon vrai Dieu, Dieu saint qui est aux cieux ! » Franchement, il n’y a pas eu de véracité, jusqu’à maintenant, au sens plein du terme. Parce que le vrai n’était pas là, l’origine du vrai ne se situe pas dans le cadre de l’histoire parcourue par les êtres humains, mais doit se situer au-delà de l’histoire. Voilà où il doit prendre sa source. Comme la quête de cette origine doit nous amener au-delà de l’environnement, la religion ne doit donc pas se constituer en mettant une personne au centre. Certes, il y a des gens pour qui le fondateur constitue le critère de leur foi. Mais d’autres personnes iront chercher le vrai en transcendant l’être humain, et en impliquant Dieu. Et là, il faut dire que, tout au long de l’histoire, beaucoup de gens n’ont pas su cerner l’origine du vrai, ni dans leur vie, ni dans la réalité sociale. La situation où les gens sont simplement soudés entre eux ne peut pas fournir un critère de véracité.

Le vrai est le critère absolu. Les noms tels que Dieu, Être absolu, ou déité, doivent forcément faire leur apparition ici. Pourquoi ? Parce que jusqu’ici, il n’y a pas eu de personne vraie sur la terre. Par conséquent, la personne qui vit en poursuivant le vrai ne peut en elle-même être la motivation du vrai. Cette motivation doit être Dieu. Dans la religion comme dans l’histoire, il est bien certain qu’il y aura un tournant final, où Dieu doit inéluctablement Se manifester. Apparaît alors la nécessité impérative de l’Être absolu.

Même quand vous allez au bout de la recherche philosophique, ou enquêtez sur l’origine de l’existence par la connaissance, des notions telles que « Dieu », « Être transcendant », « Être absolu » doivent absolument faire leur apparition. Pourquoi donc ? Parce qu’on ne peut résoudre ces questions qui ont trait à l’origine et à la valeur de l’existence, sans les mettre en rapport avec l’Être absolu. Ainsi, placés dans de grosses difficultés, les êtres humains ont toujours cherché une solution à partir de ce qui est vrai. Ceci est un fait indéniable.

C’est pourquoi le fondement de la vérité n’est pas du seul ressort de l’être humain, mais doit inclure l’Être absolu, Dieu. Une religion qui proclamerait la vérité sans référence à Dieu, c’est impensable. L’éthique qui s’appuie sur la vérité, ne peut, elle non plus, nier Dieu. D’où le propos de Confucius : « Qui obéit au Ciel prospérera, qui se révolte contre le Ciel périra. » C’est un discours où le Ciel est au centre. Il faut absolument être en rapport avec le Ciel. La prospérité et la décadence ne sont pas décidées par l’être humain, mais dépendent de Dieu. Puisque la vérité ne peut jaillir que d’une origine reflétant le dessein du Ciel, il s’agit de savoir qui, parmi les êtres humains vivant sur cette terre, est la personne vraie.

Alors, en quel endroit la vérité peut-elle se fixer ? Le désir de Dieu est bien sûr de donner une demeure sur la terre à la vérité qui provient du Ciel. Tel est le désir du Ciel. La question est donc de savoir où elle demeure exactement. Elle demeure à portée de notre vie quotidienne. Ainsi, Jésus a dit : « Le Royaume de Dieu est au milieu de vous. » Le Royaume de Dieu, la vraie patrie, se trouve dans l’esprit. Il est tout au fond d’une vallée où ne demeure aucun égoïsme.

Notre esprit comporte le sentiment, l’intellect et la volonté. De ces trois, où se fixer ? Quel est le noyau ? L’intellect, la volonté ou bien le sentiment ? Ce n’est ni la volonté ni l’intellect, mais bien le sentiment.

Si vous tenez à quelque chose de très précieux, où désirez-vous le garder ? Vous voudrez sans doute le placer en un lieu connu de vous seul ; personne d’autre n’y touchera, ne s’en mêlera, c’est un endroit qui sera sous votre seul contrôle. Où peut-il bien être ? Dans les profondeurs de l’âme, au plus intime de l’âme. Là où il est, on peut dire : « Là, il est vraiment en sûreté ! » On met habituellement les objets de valeur dans un endroit comme un coffre. De ce point de vue, si le vrai demeure quelque part, c’est bien dans les profondeurs de l’âme. (24-317, 14.9.1969)

3. L’unité de mesure du vrai

Un cœur vrai ne change pas. C’est pour cela que, sans lui, vous ne pouvez pas établir d’unité de mesure, ni prononcer de jugement : « C’est comme ci, c’est comme ça ! » Vous ne pourrez disposer d’un prototype officiellement reconnu comme unité de mesure absolue. Les êtres présentant des défauts par rapport à la norme disparaîtront. Les unités de mesure ont leur propre étalon. Le prototype du mètre est le mètre-étalon.

La référence à cet étalon permet de juger si une chose est correcte ou pas. En cas de litige, une fois que la décision aura été tranchée par rapport à la norme, alors les contestations d’un autre âge s’effondreront toutes seules. (186-65, 29.1.1989) 

L’amour ne connaît ni révolution ni changement. Ce qui change n’est pas précieux. Le diamant, à cause de son inaltérable dureté, est considéré comme un trésor ; l’or a le prestige de son impérissable couleur dorée. De plus, tout le prix d’une perle est dans son éclatante élégance et harmonie qui ne changent pas. Pourquoi avoir décidé de fixer le cours des matières précieuses selon ce critère d’immuabilité ? C’est tout simplement le critère pour comparer la valeur de l’existence de tous les êtres de l’univers.

Alors, dans l’univers entier, de quel critère suprême disposons-nous pour estimer la valeur de toutes les choses ? Toute la question est là. Est-ce l’or ou bien le diamant ? C’est l’amour inaltérable et indestructible. L’amour a l’air fragile, mais il ne rompt point. On croit pouvoir en faire ce qu’on veut, mais cela ne se passe pas ainsi. Le moi est inclus dans l’amour. Si quelque chose doit être évalué, ce ne sera pas l’amour, mais le moi.

Dans cet univers, quelle unité de mesure pourrait devenir la cause parmi les causes ? En réalité, il ne s’agit pas d’une unité de mesure ni d’une substance immuable. Dieu Lui-même ne peut toucher à cette norme, à plus forte raison l’être humain n’a pas à la modifier. Qu’est-ce qui peut bien être immuable et éternel, posséder la valeur d’un trésor, peut transcender le jour et la nuit, les régions et les distances partout, jusqu’aux confins de la terre, et même en enfer ou au Ciel, pour devenir le critère de comparaison ou d’estimation absolu ?

Sur notre globe terrestre, il y a aussi les degrés zéro de latitude et de longitude. La longitude zéro se situe à l’observatoire astronomique de Greenwich, en Angleterre. Vous pouvez toujours essayer de le modifier, il est immuable. Il nous faut un critère comme cela. Faute de quoi, un monde ordonné ne peut voir le jour.

Quelle est alors la règle originelle pour fixer la position et le rang, la valeur de toute créature mesurable dans l’univers, et à laquelle même Dieu et l’ensemble des choses sont bien obligés de se plier ? Ce n’est pas une affaire d’argent, de lingots d’or, ou encore de diamant. Cela, Dieu est capable de les fabriquer. Ce sont des choses que Dieu peut faire seul, à Sa façon.

Disons que l’amour aussi, Dieu peut le créer, mais cet amour, Il ne peut en jouir seul. Il faut être deux pour posséder l’amour. L’amour, même Dieu ne peut, à Lui seul, le concrétiser. Quelle est la mesure fondamentale d’estimation ? Quel est l’étalon qui peut évaluer tous les êtres, non seulement de ce monde, mais aussi du monde éternel, l’étalon unique et absolu ? C’est un problème fondamental.

L’amour, telle est la réponse. Dès lors, que ce soit l’hiver, le printemps, l’été ou l’automne, l’amour n’est pas affecté par les changements de saisons. (137-235, 3.1.1986) 

Vous connaissez tous ces unités de longueur pour mesurer les distances. Si l’unité de mesure est le centimètre, ce modèle est absolu. Il est unique. Si l’on tombe d’accord après comparaison, alors, l’accord sera unanime Quelqu’un pourra toujours se croire meilleur, si, par comparaison, il n’est pas conforme à l’original, il ne sera pas qualifié.

De plus, un centimètre fait dix millimètres. Et un millimètre est aussi absolu. Si vous avez dix millimètres, cela fera un centimètre. Cent millimètres feront dix centimètres, et ainsi de suite. C’est ainsi que les mesures s’échelonnent. Elles sont ainsi liées entre elles et fournissent un instrument de mesure unifié qui s’applique partout. Alors, le monde humain n’aurait-il pas lui aussi son unité de mesure ? Unir le monde des êtres humains suppose une règle supérieure où le corps et l’esprit ne se battent pas. Elle contient une forme, qui indique : « l’être humain devrait être ainsi. » (128-78, 5.6.1983)

Dites-moi ! Si nous avons un mètre étalon, alors qu’importe la longueur à mesurer : que ce soit un mètre, cent mètres, ou davantage, ça ne change rien. Et l’unité fondamentale du mètre est le millimètre. Un millimètre étant trop petit, on se sert en général du centimètre. Si vaste soit une dimension, il est toujours possible de la calculer au millimètre près. Il sert d’unité de mesure dans le monde entier, à condition que toutes les mesures numériques soient calculées à partir du millimètre. Un millimètre aux États-Unis est le même qu’un millimètre en Corée, ou bien un millimètre en Angleterre ; ce sont tous les mêmes. Il n’y a pas de différences. C’est cela la vérité.

Vous tous, quelle est la vérité ? C’est le vrai. Qu’est-ce qui fait que quelque chose est vrai ? Le vrai se trouve là où aucun principe ne peut plus être posé au-delà. Il y a un docteur en sciences physiques parmi nous ; pour étudier la physique, il faut connaître tous les mouvements du monde de la nature. Le mouvement des objets n’est pas arbitraire.

Dites-moi, quelle taille a notre globe ? Ce globe gigantesque met un an pour faire le tour du soleil, et il n’y a même pas une minute d’écart, tout tombe exactement à la seconde près. Si jamais il y avait un écart, ce serait très grave. En cas d’écart, l’orbite se réduirait de plus en plus ou irait au contraire en augmentant. Si c’était le cas, alors, la terre et l’océan se sépareraient entièrement.

On estime l’âge de la Terre à 4,5 milliards d’années ; voilà 4,5 milliards d’années que la Terre se meut selon une règle universelle. Ici est à l’œuvre une unité qui fixe pour ainsi dire un principe, une formule, un axiome. De la même façon, qu’est-ce que le vrai ? On appelle « vrai » quelque chose qui s’applique exactement non pas à une seule chose, mais à des milliers à la fois.

Parmi l’or, il y a l’or pur à 24 carats. De l’or à 24 carats est de l’or vrai. Il n’y a pas d’or fin à 25 ni à 26 carats, n’est-ce pas ? Il se tient au centre, là où il peut établir son équilibre, revenant à la plus petite unité depuis notre angle de vision, et rencontre le plan horizontal. Si c’est à la perpendiculaire, alors c’est un plan horizontal, et il ne doit pas y avoir de déviation : ce ne serait pas le vrai.

L’or à 24 carats forme une ligne droite. Comme il satisfait à ce critère, on dit de l’or à 24 carats qu’il est vrai. Si la verticale est respectée, la coïncidence est totale. Cet or est parallèle à la fois à la verticale universelle, et à l’horizontale universelle.

Observons le grand mouvement du cosmos, il n’a rien d’arbitraire. Tout se meut selon une loi. Sous le mouvement de la relation entre le sujet et l’objet se trouve absolument la verticale.

Tout ce qui s’écarte de cette verticale partira en fumée. Tout disparaîtra. Tout cassera. Il faut que la verticale soit bien dans l’axe pour qu’un fondement d’existence maintienne tout en place dans le monde de l’espace. Il y a quelque chose d’un peu ardu dans ces notions.

De même, quel est le critère de mesure pour nous, les êtres humains ? Les gens doivent aussi avoir une règle de mesure. La solution des problèmes de mathématiques repose sur des axiomes mathématiques communs dans le monde entier. On appelle « vérité » ce qui vaut mondialement sur la base d’un modèle commun certifié comme norme.

Qu’y a-t-il à l’intérieur de la vérité ? La vérité comporte absolument les quatre directions du nord, du sud, de l’est et de l’ouest. Qui dit vérité, dit toujours un environnement. Alors, l’environnement est-il premier, ou est-ce la vérité qui est première ? Voilà la question. L’environnement est premier.

Et l’être humain alors ? À quoi ressemble l’être humain vrai ? Il doit répondre aux normes de l’horizontal comme du vertical. Sa conformité au critère permettra de dire : « Oui, sous l’angle vertical, il est impeccable, il n’y a pas d’écart. Et horizontalement, tout va bien aussi. »

Seulement avec la coïncidence du vertical et de l’horizontal, il n’y a pas d’écart entre l’avant et l’arrière, la droite et la gauche, le dessus et le dessous, selon une règle universelle. Quand quelque chose s’adapte à l’est comme à l’ouest, au nord comme au sud, dans le monde terrestre comme dans le monde spirituel, alors nous pouvons dire : « C’est vrai ! » Cependant, quand on mesure quelque chose de grand en prenant le millimètre pour unité, s’il reste ne serait-ce qu’un demi-millimètre d’écart, tout est à refaire. C’est imparfait. C’est bon pour la poubelle. Quelque chose comme une norme doit donc nous permettre d’évaluer et de mesurer. (180-14,20.8.1988)


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