vendredi 26 février 2021

Pourquoi engendrer beaucoup d’enfants ?

Livre V

La vie sur terre et le monde spirituel

Chapitre II

La mort et le monde spirituel

2.8.3. Pourquoi engendrer beaucoup d’enfants ?

Les membres de l’Église de l’Unification ne sont pas sans connaître Dieu. Nous croyons au monde spirituel. Ce chemin consiste, à partir de l’amour, à se séparer de Dieu, puis à revenir à Lui par la suite.

S’il y a vraiment une unité de cœur au sein du couple, l’homme et la femme pourront intervertir leurs positions à tout instant dans le monde spirituel. L’amour est unité, disons-nous. Regardez bien une femme de l’intérieur, il y a un homme en elle. C’est exactement comme les caractéristiques duales de Dieu. Comme caractère intérieur et forme extérieure sont deux entités distinctes nées à partir de Dieu, ils doivent s’élever sur l’échelle de l’amour pour retourner à l’Être originel. Parce que l’amour est l’origine du Principe de la création, on doit monter cette échelle pour y revenir. Après tout, la destination finale est d’être avec Dieu.

On ne fait pas de bébés dans le monde spirituel. Le monde spirituel est vertical, avec une base circulaire centrée sur Dieu, et il ne nécessite pas la naissance de bébés. Dieu, ayant besoin d’un fondement horizontal, a créé les êtres humains comme Son corps. C’est un champ de reproduction : Tous les citoyens du monde spirituel viennent de la terre. De ce point de vue, on comprend pourquoi les gens pratiquent la limitation des naissances. C’est providentiel. La lignée déchue n’est plus supposée se propager.

Le nombre de citoyens célestes engendrés par les couples bénis de l’Église de l’Unification devient leur propriété. Vos propres fils et filles ont plus de valeur que les enfants spirituels, qui ne connaissent pas le lien créé par la Bénédiction. Votre position dans le royaume céleste sera déterminée par le nombre de fils et de filles de cette sorte que vous laisserez derrière vous. (205-99, 7.7.1990)

La perfection doit être réalisée sur terre, pas dans le monde spirituel. C’est possible, centré sur l’amour vrai, sur terre, pas dans le monde spirituel. C’est pourquoi il est essentiel que vous donniez naissance à des fils et des filles. Ils deviendront des citoyens célestes, des citoyens idéaux du Royaume de Dieu. Il vous faut donc donner naissance à de nombreux enfants. Originellement, il aurait dû y avoir plus de douze directions. C’est pourquoi je souhaite plus que douze directions. (217-130, 12.5.1991)

Sans fils et sans filles, le Royaume de Dieu ne fleurirait pas. C’est la raison pour laquelle les familles bénies ne doivent pas pratiquer la limitation des naissances sur terre. Ceux qui meurent de faim se retrouveront aussi dans le monde spirituel. Si cela se passe dans l’amour, ils iront dans le Royaume de Dieu.

Le monde satanique prône donc à présent la limitation des naissances, mais celle-ci ne doit pas être pratiquée dans l’Église de l’Unification. J’ai connu bien des épreuves pour suivre la volonté de Dieu, mais je ne suis pas mort de faim. Même si je me trouvais dans une région touchée par la famine, je survivrais. Je suis bien entraîné pour cela. Quand nous sacrifions tout pour l’amour absolu, nous pouvons contrôler Dieu, le monde satanique et la fortune céleste. Que signifie contrôler ? Cela veut dire que Dieu nous suivra. Dieu, ce monde et la fortune céleste nous suivent. (201-133, 27.3.1990)

Tâchez d’élever vos enfants pour de grandes choses et de les laisser derrière vous sur terre. Dans le futur, ces enfants devront tous aller dans le monde spirituel et y devenir des citoyens du Royaume de Dieu. Combien de personnes offrez-vous comme citoyens du Royaume de Dieu ? Sur terre, c’est le parcours du combattant, mais cela devient un chemin noble et glorieux dans le monde éternel.

Vous souffrez beaucoup pour éduquer et nourrir des enfants sur terre, mais, dans le monde spirituel, se nourrir, se vêtir et vivre ne posent pas de problème. Vous souhaiterez avoir le plus d’enfants possible. (218-319, 22.8.1991)

Dans le monde spirituel il n’y a pas de multiplication. Comme Dieu se tient dans la position de parent vertical, il n’existe qu’un seul point. (221-204, 24.10.1991)

Que fait Dieu ? Il sauve le monde. Les œuvres de tous les êtres humains de grande envergure dans le monde spirituel ont été accomplies sur terre. Quelle sorte de lieu est la terre ? C’est la fabrique où l’on produit les citoyens de l’au-delà, le vaste et infini Royaume de Dieu.

Même si chacun donnait naissance à environ cent enfants, le Royaume de Dieu est si vaste qu’il n’y aurait jamais surproduction. L’autre monde peut recevoir un nombre de personnes illimité. Ne pratiquez pas la limitation des naissances.

Une fois dans le monde spirituel, la question sera de savoir combien de citoyens du Royaume de Dieu vous avez créés et menés là-bas. Comprenez bien que mener de nombreux vrais fils et vraies filles dans le Royaume de Dieu établit vos droits et vos biens, ainsi que le niveau auquel vous serez honoré dans le monde céleste. (202-40, 1.5.1990)

2.9. Notre attitude devant la mort

Jésus a tout enseigné : « Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera. » (Mt 16.25, Mc 8.35, Lc 9.24, Jn 12.25) Où, dans ce monde, pouvez-vous trouver des paroles aussi absurdes ? Nulle part ailleurs. Mais elles sont vraies.

Alors, pourquoi meurt-on ? Dans quel but ? Pour vivre. On vit avec un certain but. Le but diffère selon les individus. Pourquoi est-il demandé : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit » ? (Mt 22.37, Mc 12.30, Lc 10.27) Pour devenir fils de Dieu. Cela signifie donner sa tête pour aimer Dieu. Vous n’en avez qu’une, mais il est essentiel pour vous de la Lui offrir.

Où devons-nous aller mourir ? Dans la position la plus haute plutôt que dans la plus basse. C’est pourquoi nous devrions mourir pour le Royaume de Dieu. Il est plus grand que n’importe quelle nation sur terre. Nous devrions mourir dans le Royaume de Dieu, qui est unique au ciel et sur terre. Où mourir ? Telle est la question. Même dans la mort, il y a un chemin.

Il y a un endroit où mourir. Ne le faites pas de façon banale, à la coréenne. De cette façon, peu importe combien de fois vous mourez, votre mort est dénuée de sens. Mourez dans la position la plus haute, pour la nation du cœur de Dieu, en plein cœur du Royaume de Dieu, le meilleur endroit pour mourir. Mourez là où tous, au ciel et sur terre, brandissent un drapeau et vous souhaitent la bienvenue. (34-185, 6.9.1970)

Aujourd’hui, nous désirons voir le jour de la dernière résurrection, le jour de l’espoir. Ce moment d’espoir qui est l’aspiration de tous est un moment dont toute l’humanité peut profiter, mais il ne vient pas facilement. Cet espoir est l’apanage des vainqueurs de la mort. Seuls le posséderont ceux qui auront combattu Satan pour Dieu. Seuls pourront en prendre possession ceux qui auront subi la persécution avec Dieu pour le Royaume.

Alors que nous voyons venir un tel moment, nous devons être au désespoir de surmonter les circonstances de notre vie et même notre peur de la mort. Si une telle ardeur n’émane pas de vous, vous ne pourrez pas introduire ce jour d’espoir dans la sphère de votre vie quotidienne et continuer à vivre.

Alors, ceux qui sont supposés mener une vraie vie se demanderont : « Quel sera le scénario de ma mort ? » N’attendez pas d’avoir quatre-vingts ans, sur le point de mourir, pour vous demander : « De quelle manière célèbrerai-je mon dernier jour ? » Au moment de mourir, Jésus a dit, « C’est achevé » (Jn 19.30) et « Père, en tes mains je remets mon esprit » (Luc 23.46). Il est effectivement celui qui a remporté la victoire tout au long de sa vie.

Un jour, vous serez confrontés à la mort. Au moment de mourir, réfléchissez aux paroles que vous laisserez, en vous remémorant votre passé.

Ce chemin ne se parcourt ni avec ses amis ni avec ses parents chéris, ses frères et sœurs, son conjoint tant aimé, ni même avec ses enfants. C’est un chemin que l’on ne peut prendre que seul. C’est le chemin sans retour que vous ne revisiterez pas, la voie que vous ne reprendrez pas de toute l’éternité, une fois que vous l’aurez quittée. Dans quel état d’esprit prendrez-vous ce chemin ? S’il vous manque l’espoir vous permettant de vaincre la mort quand elle se présentera, alors là, ce sera la fin.

Les nombreuses personnes qui ont cru en Dieu et établi Sa volonté n’étaient pas du style à reculer devant le chemin de la mort, mais au contraire, elles sont parvenues à s’en moquer et l’ont vaincu vaillamment. Ces personnes sont apparues pour établir la voie du Ciel.

Il est essentiel que chacun de vous garde l’espoir de vaincre la mort, même au moment d’y faire face. Une fois parvenus au bout du chemin, vous devrez vous élancer avec joie vers ce monde originel auquel vous aspiriez, avec l’espoir de vous tenir dignement devant le Ciel. Seuls ceux qui désirent ardemment le monde idéal de Dieu peuvent vaincre la mort.

Tout dans ce monde est voué à disparaître. Vos chers parents, votre conjoint, tout ce qui vous est cher disparaîtra et, finalement, vous serez face à la mort. Mais seuls ceux qui ont un espoir triomphant capable de vaincre même la mort peuvent se tenir devant le Ciel.

Nul sur terre à présent ne veut d’un chemin triste et douloureux. Les moments de joie sont appréciés et leur souvenir évoque de la nostalgie ; telle est la nature humaine.

Ce monde dans lequel nous vivons est un mélange de tristesse et de joie. Tout le bonheur que nous connaissons est éphémère et disparaîtra avec la mort.

Si la tristesse et la joie disparaissent avec la mort, alors, est-ce que notre pensée, qui cherche la joie, souhaite des choses meilleures et aspire au monde éternel, prend fin avec la mort ? Non. Le fait que nos pensées et nos sentiments prennent cette direction est la preuve qu’un tel monde est une réalité.

Comme les humains sont des êtres spirituels, leur vie est éternelle. Si quelqu’un a jamais pris loyalement le chemin de la mort pour le Ciel, et suivi avec espoir ce chemin que beaucoup détestaient, c’est qu’il ressentait ce que les personnes ordinaires ne pouvaient sentir et comprenait ce dont les gens ordinaires ne pouvaient apprécier la valeur. Voilà ce qui peut motiver à prendre jusqu’au chemin de la mort.

Si votre désir ne surpasse pas toute adversité, épreuve, tristesse ou mort possible dans votre vie réelle, vous deviendrez une personne éprouvant des regrets face à la mort et désemparée devant la tristesse et la douleur.

Comme Jésus a surmonté le sommet de la mort, est entré dans le monde éternel et a construit le monde de la résurrection, notre destinée est aussi de franchir la crête de la mort.

Quelle sorte de personne vit avec un espoir céleste ? Ceux qui peuvent joyeusement franchir la crête de la mort, qui inspire de la tristesse aux êtres humains. Ceux-là caressent l’espoir du Ciel. Aussi, face à la mort, ne devenez donc pas des personnes rancunières et plaintives à propos de tout dans ce monde, mais soyez plutôt des personnes capables de se tenir avec joie devant le Ciel et fières de la valeur de leur mort. Dieu recherche ces fils et ces filles d’espoir.

Si quelqu’un ressent la joie du Ciel dans cette position, Dieu ne peut que l’aimer. Si un groupe de personnes crie vers le Ciel dans une telle position, le Ciel ne peut qu’exaucer leur désir. (6-53, 22.3.1959)

« Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera. » (Mt 16.25, Mc 8.35, Lc 9.24, Jn 12.25) Que veulent dire ces paroles ? Il faut savoir mourir pour la volonté de Dieu.

Que se passe-t-il alors, quand on meurt ? Avant la mort, on dépend de soi, mais après la mort, on appartient à Dieu. C’est que nous avons hérité du lignage déchu. Voilà pourquoi nos vies ne peuvent échapper au lien satanique avant la mort, mais nous sommes liés à Dieu après la mort.

Qu’y a-t-il de plus fort, la vie ou la mort ? La vie est-elle plus forte que la mort ou l’inverse ? La mort est plus forte que la vie dans le monde satanique. C’est pourquoi, après avoir pris connaissance de la volonté de Dieu, n’ayez pas de haine envers la mort, quand il vous faudra mourir. Vous finirez par devoir mourir dans le monde satanique. Vous ne pourrez ressusciter que si vous êtes décédés. Si une époque ne passe pas, nous ne pouvons en accueillir une autre.

De quelle mort la Bible veut-elle donc parler ? Il ne s’agit pas de tuer la vie que Dieu possède pour l’éternité, mais celle qui est l’héritière du lignage déchu du monde satanique.

Dès lors, celui qui est prêt à mourir pour la volonté de Dieu vivra. Cela semble tenir du paradoxe, mais, d’après ce que nous savons de la chute et de la restauration, cette dernière ne peut s’accomplir si nous ne faisons pas cela. C’est la logique normale de la restauration.

Aussi, la plus grande question est de savoir si nous pouvons offrir nos vies. En me lançant sur ce chemin, je me suis demandé si j’étais prêt à donner ma vie.

J’étais prêt à mourir. J’ai aussi réfléchi à la manière dont j’allais mourir, aussi bien qu’à mes dernières paroles. Je ne me suis pas inquiété de trouver le moyen de vivre.

La Corée étant le centre de mon activité, je me suis mis dans une position exposée à la mort. Où est cette position ? Là où l’on affronte l’ennemi, c’est-à-dire là où on le trouve. Je suis parti à la recherche du bastion ennemi. Comme le fondement de la volonté de Dieu, basé sur le christianisme coréen, était passé au camp satanique, je suis allé en Corée du Nord, qui est le repère de Satan, pour le trouver.

J’allais désormais avoir le Parti communiste mondial contre moi, et j’ai donc visité la Corée du Nord.

Je suis allé chez un ennemi acharné, prêt aux fers et au cachot. Quelle qu’ait été l’atrocité des traitements que j’y ai subis, je n’ai jamais capitulé. Je n’ai jamais perdu la dignité de Dieu, même dans une situation de faim extrême. Quelles qu’aient été les restrictions de mes conditions de vie, je n’ai jamais transgressé la loi céleste.

En dépit de ces contraintes, j’ai été en mesure de tout restaurer malgré les limites de cette situation et me suis mis en quête de la motivation nécessaire pour un nouveau départ et un nouveau sens de la vie devant Dieu. J’ai commencé ainsi. Alors même que j’étais contraint à accomplir toutes sortes de travaux pénibles, j’ai gardé la conviction de ne jamais céder et de rester en vie, même si tous les autres devaient mourir.

L’Église de l’Unification n’a pas commencé dans un espoir de vie, mais dans un environnement de mort. Mais étiez-vous prêt à mourir, après avoir compris le but de l’Église de l’Unification ? Quand le colonel Heo, principal suspect du meurtre de Kim Chang-ryong, chef des opérations spéciales durant le régime du Parti de la liberté, était sur le point d’être exécuté, on lui a demandé s’il avait le moindre regret d’avoir organisé et ordonné ce meurtre. Il a déclaré n’avoir aucun regret et il est mort dignement.

Quand un meurtre de ce genre se produit, ou quand une personne est abattue, comparez-vous aux condamnés et demandez-vous comment vous seriez mort à leur place.

Il est possible que vous mouriez suite à une conspiration ennemie vous faisant passer pour un traître, ou que vous soyez victime de vos camarades, amis, ou de ceux qui vous sont chers soudain opposés à vous, mais quand vous mourrez, ayez le cœur d’en faire bénéficier le monde.

Mourez sans ennemis, après avoir planté de bonnes graines. Soyez prêt à mourir en aimant l’ennemi comme un ami plutôt que l’inverse. Dans ce sens, que Jésus ait prié pour ses ennemis sur la croix est de grande valeur. (34-47, 29.8.1970)


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