
Livre V
La vie
sur terre et le monde spirituel
Chapitre II
La mort et le monde
spirituel
2.8.3. Pourquoi
engendrer beaucoup d’enfants ?
Les membres de
l’Église de l’Unification ne sont pas sans connaître Dieu. Nous croyons au
monde spirituel. Ce chemin consiste, à partir de l’amour, à se séparer de Dieu,
puis à revenir à Lui par la suite.
S’il y a vraiment une
unité de cœur au sein du couple, l’homme et la femme pourront intervertir leurs
positions à tout instant dans le monde spirituel. L’amour est unité,
disons-nous. Regardez bien une femme de l’intérieur, il y a un homme en elle.
C’est exactement comme les caractéristiques duales de Dieu. Comme caractère
intérieur et forme extérieure sont deux entités distinctes nées à partir de
Dieu, ils doivent s’élever sur l’échelle de l’amour pour retourner à l’Être
originel. Parce que l’amour est l’origine du Principe de la création, on doit
monter cette échelle pour y revenir. Après tout, la destination finale est
d’être avec Dieu.
On ne fait pas de
bébés dans le monde spirituel. Le monde spirituel est vertical, avec une base
circulaire centrée sur Dieu, et il ne nécessite pas la naissance de bébés.
Dieu, ayant besoin d’un fondement horizontal, a créé les êtres humains comme
Son corps. C’est un champ de reproduction : Tous les citoyens du monde
spirituel viennent de la terre. De ce point de vue, on comprend pourquoi les
gens pratiquent la limitation des naissances. C’est providentiel. La lignée
déchue n’est plus supposée se propager.
Le nombre de citoyens
célestes engendrés par les couples bénis de l’Église de l’Unification devient
leur propriété. Vos propres fils et filles ont plus de valeur que les enfants
spirituels, qui ne connaissent pas le lien créé par la Bénédiction. Votre
position dans le royaume céleste sera déterminée par le nombre de fils et de
filles de cette sorte que vous laisserez derrière vous. (205-99, 7.7.1990)
La perfection doit
être réalisée sur terre, pas dans le monde spirituel. C’est possible, centré
sur l’amour vrai, sur terre, pas dans le monde spirituel. C’est pourquoi il est
essentiel que vous donniez naissance à des fils et des filles. Ils deviendront
des citoyens célestes, des citoyens idéaux du Royaume de Dieu. Il vous faut
donc donner naissance à de nombreux enfants. Originellement, il aurait dû y
avoir plus de douze directions. C’est pourquoi je souhaite plus que douze directions.
(217-130, 12.5.1991)
Sans fils et sans
filles, le Royaume de Dieu ne fleurirait pas. C’est la raison pour laquelle les
familles bénies ne doivent pas pratiquer la limitation des naissances sur
terre. Ceux qui meurent de faim se retrouveront aussi dans le monde spirituel.
Si cela se passe dans l’amour, ils iront dans le Royaume de Dieu.
Le monde satanique
prône donc à présent la limitation des naissances, mais celle-ci ne doit pas
être pratiquée dans l’Église de l’Unification. J’ai connu bien des épreuves
pour suivre la volonté de Dieu, mais je ne suis pas mort de faim. Même si je me
trouvais dans une région touchée par la famine, je survivrais. Je suis bien
entraîné pour cela. Quand nous sacrifions tout pour l’amour absolu, nous
pouvons contrôler Dieu, le monde satanique et la fortune céleste. Que signifie
contrôler ? Cela veut dire que Dieu nous suivra. Dieu, ce monde et la
fortune céleste nous suivent. (201-133, 27.3.1990)
Tâchez d’élever vos
enfants pour de grandes choses et de les laisser derrière vous sur terre. Dans
le futur, ces enfants devront tous aller dans le monde spirituel et y devenir
des citoyens du Royaume de Dieu. Combien de personnes offrez-vous comme
citoyens du Royaume de Dieu ? Sur terre, c’est le parcours du combattant,
mais cela devient un chemin noble et glorieux dans le monde éternel.
Vous souffrez
beaucoup pour éduquer et nourrir des enfants sur terre, mais, dans le monde spirituel,
se nourrir, se vêtir et vivre ne posent pas de problème. Vous souhaiterez avoir
le plus d’enfants possible. (218-319, 22.8.1991)
Dans le monde
spirituel il n’y a pas de multiplication. Comme Dieu se tient dans la position
de parent vertical, il n’existe qu’un seul point. (221-204, 24.10.1991)
Que fait Dieu ?
Il sauve le monde. Les œuvres de tous les êtres humains de grande envergure
dans le monde spirituel ont été accomplies sur terre. Quelle sorte de lieu est
la terre ? C’est la fabrique où l’on produit les citoyens de l’au-delà, le
vaste et infini Royaume de Dieu.
Même si chacun
donnait naissance à environ cent enfants, le Royaume de Dieu est si vaste qu’il
n’y aurait jamais surproduction. L’autre monde peut recevoir un nombre de
personnes illimité. Ne pratiquez pas la limitation des naissances.
Une fois dans le
monde spirituel, la question sera de savoir combien de citoyens du Royaume de
Dieu vous avez créés et menés là-bas. Comprenez bien que mener de nombreux
vrais fils et vraies filles dans le Royaume de Dieu établit vos droits et vos
biens, ainsi que le niveau auquel vous serez honoré dans le monde céleste.
(202-40, 1.5.1990)
2.9. Notre attitude
devant la mort
Jésus a tout
enseigné : « Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra
sa vie à cause de moi la trouvera. » (Mt 16.25, Mc 8.35, Lc 9.24, Jn
12.25) Où, dans ce monde, pouvez-vous trouver des paroles aussi absurdes ?
Nulle part ailleurs. Mais elles sont vraies.
Alors, pourquoi
meurt-on ? Dans quel but ? Pour vivre. On vit avec un certain but. Le
but diffère selon les individus. Pourquoi est-il demandé : « Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton
esprit » ? (Mt 22.37, Mc 12.30, Lc 10.27) Pour devenir fils de Dieu.
Cela signifie donner sa tête pour aimer Dieu. Vous n’en avez qu’une, mais il
est essentiel pour vous de la Lui offrir.
Où devons-nous aller
mourir ? Dans la position la plus haute plutôt que dans la plus basse.
C’est pourquoi nous devrions mourir pour le Royaume de Dieu. Il est plus grand
que n’importe quelle nation sur terre. Nous devrions mourir dans le Royaume de
Dieu, qui est unique au ciel et sur terre. Où mourir ? Telle est la
question. Même dans la mort, il y a un chemin.
Il y a un endroit où
mourir. Ne le faites pas de façon banale, à la coréenne. De cette façon, peu
importe combien de fois vous mourez, votre mort est dénuée de sens. Mourez dans
la position la plus haute, pour la nation du cœur de Dieu, en plein cœur du
Royaume de Dieu, le meilleur endroit pour mourir. Mourez là où tous, au ciel et
sur terre, brandissent un drapeau et vous souhaitent la bienvenue. (34-185,
6.9.1970)
Aujourd’hui, nous
désirons voir le jour de la dernière résurrection, le jour de l’espoir. Ce
moment d’espoir qui est l’aspiration de tous est un moment dont toute
l’humanité peut profiter, mais il ne vient pas facilement. Cet espoir est
l’apanage des vainqueurs de la mort. Seuls le posséderont ceux qui auront
combattu Satan pour Dieu. Seuls pourront en prendre possession ceux qui auront
subi la persécution avec Dieu pour le Royaume.
Alors que nous voyons
venir un tel moment, nous devons être au désespoir de surmonter les
circonstances de notre vie et même notre peur de la mort. Si une telle ardeur
n’émane pas de vous, vous ne pourrez pas introduire ce jour d’espoir dans la
sphère de votre vie quotidienne et continuer à vivre.
Alors, ceux qui sont
supposés mener une vraie vie se demanderont : « Quel sera le scénario
de ma mort ? » N’attendez pas d’avoir quatre-vingts ans, sur le point
de mourir, pour vous demander : « De quelle manière célèbrerai-je mon
dernier jour ? » Au moment de mourir, Jésus a dit, « C’est
achevé » (Jn 19.30) et « Père, en tes mains je remets mon
esprit » (Luc 23.46). Il est effectivement celui qui a remporté la
victoire tout au long de sa vie.
Un jour, vous serez
confrontés à la mort. Au moment de mourir, réfléchissez aux paroles que vous
laisserez, en vous remémorant votre passé.
Ce chemin ne se
parcourt ni avec ses amis ni avec ses parents chéris, ses frères et sœurs, son
conjoint tant aimé, ni même avec ses enfants. C’est un chemin que l’on ne peut
prendre que seul. C’est le chemin sans retour que vous ne revisiterez pas, la
voie que vous ne reprendrez pas de toute l’éternité, une fois que vous l’aurez
quittée. Dans quel état d’esprit prendrez-vous ce chemin ? S’il vous
manque l’espoir vous permettant de vaincre la mort quand elle se présentera,
alors là, ce sera la fin.
Les nombreuses
personnes qui ont cru en Dieu et établi Sa volonté n’étaient pas du style à
reculer devant le chemin de la mort, mais au contraire, elles sont parvenues à
s’en moquer et l’ont vaincu vaillamment. Ces personnes sont apparues pour
établir la voie du Ciel.
Il est essentiel que
chacun de vous garde l’espoir de vaincre la mort, même au moment d’y faire
face. Une fois parvenus au bout du chemin, vous devrez vous élancer avec joie
vers ce monde originel auquel vous aspiriez, avec l’espoir de vous tenir
dignement devant le Ciel. Seuls ceux qui désirent ardemment le monde idéal de
Dieu peuvent vaincre la mort.
Tout dans ce monde
est voué à disparaître. Vos chers parents, votre conjoint, tout ce qui vous est
cher disparaîtra et, finalement, vous serez face à la mort. Mais seuls ceux qui
ont un espoir triomphant capable de vaincre même la mort peuvent se tenir
devant le Ciel.
Nul sur terre à
présent ne veut d’un chemin triste et douloureux. Les moments de joie sont
appréciés et leur souvenir évoque de la nostalgie ; telle est la nature
humaine.
Ce monde dans lequel
nous vivons est un mélange de tristesse et de joie. Tout le bonheur que nous
connaissons est éphémère et disparaîtra avec la mort.
Si la tristesse et la
joie disparaissent avec la mort, alors, est-ce que notre pensée, qui cherche la
joie, souhaite des choses meilleures et aspire au monde éternel, prend fin avec
la mort ? Non. Le fait que nos pensées et nos sentiments prennent cette
direction est la preuve qu’un tel monde est une réalité.
Comme les humains
sont des êtres spirituels, leur vie est éternelle. Si quelqu’un a jamais pris
loyalement le chemin de la mort pour le Ciel, et suivi avec espoir ce chemin
que beaucoup détestaient, c’est qu’il ressentait ce que les personnes
ordinaires ne pouvaient sentir et comprenait ce dont les gens ordinaires ne
pouvaient apprécier la valeur. Voilà ce qui peut motiver à prendre jusqu’au
chemin de la mort.
Si votre désir ne
surpasse pas toute adversité, épreuve, tristesse ou mort possible dans votre
vie réelle, vous deviendrez une personne éprouvant des regrets face à la mort
et désemparée devant la tristesse et la douleur.
Comme Jésus a
surmonté le sommet de la mort, est entré dans le monde éternel et a construit
le monde de la résurrection, notre destinée est aussi de franchir la crête de
la mort.
Quelle sorte de
personne vit avec un espoir céleste ? Ceux qui peuvent joyeusement
franchir la crête de la mort, qui inspire de la tristesse aux êtres humains.
Ceux-là caressent l’espoir du Ciel. Aussi, face à la mort, ne devenez donc pas
des personnes rancunières et plaintives à propos de tout dans ce monde, mais soyez
plutôt des personnes capables de se tenir avec joie devant le Ciel et fières de
la valeur de leur mort. Dieu recherche ces fils et ces filles d’espoir.
Si quelqu’un ressent
la joie du Ciel dans cette position, Dieu ne peut que l’aimer. Si un groupe de
personnes crie vers le Ciel dans une telle position, le Ciel ne peut qu’exaucer
leur désir. (6-53, 22.3.1959)
« Qui veut en
effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la
trouvera. » (Mt 16.25, Mc 8.35, Lc 9.24, Jn 12.25) Que veulent dire ces
paroles ? Il faut savoir mourir pour la volonté de Dieu.
Que se passe-t-il
alors, quand on meurt ? Avant la mort, on dépend de soi, mais après la
mort, on appartient à Dieu. C’est que nous avons hérité du lignage déchu. Voilà
pourquoi nos vies ne peuvent échapper au lien satanique avant la mort, mais
nous sommes liés à Dieu après la mort.
Qu’y a-t-il de plus
fort, la vie ou la mort ? La vie est-elle plus forte que la mort ou
l’inverse ? La mort est plus forte que la vie dans le monde satanique.
C’est pourquoi, après avoir pris connaissance de la volonté de Dieu, n’ayez pas
de haine envers la mort, quand il vous faudra mourir. Vous finirez par devoir
mourir dans le monde satanique. Vous ne pourrez ressusciter que si vous êtes
décédés. Si une époque ne passe pas, nous ne pouvons en accueillir une autre.
De quelle mort la
Bible veut-elle donc parler ? Il ne s’agit pas de tuer la vie que Dieu
possède pour l’éternité, mais celle qui est l’héritière du lignage déchu du
monde satanique.
Dès lors, celui qui
est prêt à mourir pour la volonté de Dieu vivra. Cela semble tenir du paradoxe,
mais, d’après ce que nous savons de la chute et de la restauration, cette
dernière ne peut s’accomplir si nous ne faisons pas cela. C’est la logique
normale de la restauration.
Aussi, la plus grande
question est de savoir si nous pouvons offrir nos vies. En me lançant sur ce
chemin, je me suis demandé si j’étais prêt à donner ma vie.
J’étais prêt à
mourir. J’ai aussi réfléchi à la manière dont j’allais mourir, aussi bien qu’à
mes dernières paroles. Je ne me suis pas inquiété de trouver le moyen de vivre.
La Corée étant le
centre de mon activité, je me suis mis dans une position exposée à la mort. Où
est cette position ? Là où l’on affronte l’ennemi, c’est-à-dire là où on
le trouve. Je suis parti à la recherche du bastion ennemi. Comme le fondement
de la volonté de Dieu, basé sur le christianisme coréen, était passé au camp
satanique, je suis allé en Corée du Nord, qui est le repère de Satan, pour le
trouver.
J’allais désormais
avoir le Parti communiste mondial contre moi, et j’ai donc visité la Corée du
Nord.
Je suis allé chez un
ennemi acharné, prêt aux fers et au cachot. Quelle qu’ait été l’atrocité des
traitements que j’y ai subis, je n’ai jamais capitulé. Je n’ai jamais perdu la
dignité de Dieu, même dans une situation de faim extrême. Quelles qu’aient été
les restrictions de mes conditions de vie, je n’ai jamais transgressé la loi
céleste.
En dépit de ces
contraintes, j’ai été en mesure de tout restaurer malgré les limites de cette
situation et me suis mis en quête de la motivation nécessaire pour un nouveau
départ et un nouveau sens de la vie devant Dieu. J’ai commencé ainsi. Alors
même que j’étais contraint à accomplir toutes sortes de travaux pénibles, j’ai
gardé la conviction de ne jamais céder et de rester en vie, même si tous les
autres devaient mourir.
L’Église de
l’Unification n’a pas commencé dans un espoir de vie, mais dans un
environnement de mort. Mais étiez-vous prêt à mourir, après avoir compris le
but de l’Église de l’Unification ? Quand le colonel Heo, principal suspect
du meurtre de Kim Chang-ryong, chef des opérations spéciales durant le régime
du Parti de la liberté, était sur le point d’être exécuté, on lui a demandé
s’il avait le moindre regret d’avoir organisé et ordonné ce meurtre. Il a
déclaré n’avoir aucun regret et il est mort dignement.
Quand un meurtre de
ce genre se produit, ou quand une personne est abattue, comparez-vous aux
condamnés et demandez-vous comment vous seriez mort à leur place.
Il est possible que
vous mouriez suite à une conspiration ennemie vous faisant passer pour un
traître, ou que vous soyez victime de vos camarades, amis, ou de ceux qui vous
sont chers soudain opposés à vous, mais quand vous mourrez, ayez le cœur d’en
faire bénéficier le monde.
Mourez sans ennemis,
après avoir planté de bonnes graines. Soyez prêt à mourir en aimant l’ennemi
comme un ami plutôt que l’inverse. Dans ce sens, que Jésus ait prié pour ses
ennemis sur la croix est de grande valeur. (34-47, 29.8.1970)
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