
Livre VII
Traditions et
cérémonies
Chapitre III
Le culte et le code
de bonne conduite à l’Église
3.3. L’argent public
et les relations homme-femme exigent une grande rigueur
Les fautes dans les rapports avec l’autre sexe ne seront plus pardonnées.
Je peux accorder le pardon, mais le Ciel ne le veut pas. En quoi a consisté la
chute ? Ne s’est-elle pas produite parce que les gens n’arrivaient pas à
se contrôler sexuellement ? Les problèmes les plus aigus des êtres humains
ont trait à la nourriture, l’habillement, le logement, le désir sexuel et
l’attrait pour les biens matériels ; ce sont les racines du péché. Celui
qui ne sait pas se contrôler dans ces domaines ne peut devenir un guide. (194-87,
17.10.1989)
Le plus grand ennemi se loge dans les relations entre hommes et femmes.
Voilà en effet ce qui a fait basculer le monde dans la ruine et viole les lois
du ciel et de la terre. Je le dis ici clairement : si vous n’avez pas
confiance en vous-même, la Bénédiction n’est pas pour vous. Mais si vous êtes
bénis, que vous apportez la ruine et partez dans l’autre monde, je n’y serai
pour rien. Ce ne sera pas ma responsabilité. Une fois le mal fait, plus moyen
de s’échapper. Serrez les dents sans jamais dévier. (120-220, 16.10.1982)
À partir de maintenant, soyez de la plus extrême prudence dans les
relations hommes-femmes. Ceux qui ont échangé des propos avec l’autre sexe pour
faire des déclarations d’amour, ne peuvent jamais devenir responsables. Cela ne
doit jamais se produire. (67-55, 20.5.1973)
Vous devez être très clairs en ce qui concerne les rapports entre les
hommes et les femmes. Les responsables doivent mettre ce principe en pratique
de façon très stricte. Ils n’auront aucun moyen de trouver des excuses. Si vous
êtes pris par ce problème, il n’y aura pas d’issue pour vous. (66-226,
12.5.1973)
La relation homme-femme : dans la religion,
ce thème revient sans cesse. Les groupes spirituels ont toujours dû faire face
aux problèmes entre hommes et femmes. Pourquoi ? C’est qu’à l’époque de sa
chute, Ève se situait entre deux personnages : son mari Adam et
l’archange.
Ainsi, dans les derniers jours, les femmes sont destinées à discerner le
bien du mal dans leurs rapports avec deux hommes. Si un homme devient adepte
d’une religion et se discipline, au moment ultime, une belle femme fera son
apparition pour le tenter. S’il y succombe, il tombera d’une falaise dans un
abîme sans fond. (138-286, 24.1.1986)
Les responsables d’Église élèvent leurs enfants. Ils ne doivent pas agir
contre leur conscience ni commettre d’imprudence dans l’usage des fonds
publics. Mieux vaudrait mourir de faim. Si vous mourez de faim, le ciel et la
terre auront aussitôt de la sympathie pour vous. Tout le monde sympathise avec
les affamés. Vous devez aussi nourrir vos enfants s’ils sont affamés. La nature
humaine est ainsi faite qu’elle compatit toujours avec ceux qui sont à
l’article de la mort.
D’ailleurs, un meurtrier qui est conduit sur le lieu de son exécution se
voit demander s’il a un dernier vœu à exaucer. Je crois donc que nous devons
avoir de la compassion pour ceux qui ont du chagrin et des difficultés. (60-162,
17.8.1972)
Certains hauts dirigeants de l’Église de
l’Unification détournent les fonds publics et les biens matériels. Ils
utilisent de l’argent public pour prendre soin de leurs enfants par compassion
pour eux. Détourner des fonds publics, c’est bafouer les sentiments d’autrui.
C’est comme donner du poison à vos enfants. Cela ne fait aucun doute. Le monde
satanique les prendra dans ses rets. Que ferons-nous des fonds publics ?
Comment les fixerons-nous et les gérerons-nous ? À l’avenir, les
responsables de l’Église de l’Unification devront être profondément réformés. (46-95,
25.7.1971)
Dans le monde spirituel, les malversations financières et l’irrespect
envers une personne publique se paient très cher. C’est en ce domaine que les
lois sont les plus impitoyables. Si un responsable ou un envoyé de Dieu est
traité sans égard, la nation connaîtra des malheurs et le monde sera jugé. (96-154,
3.1.1978)
Ne traitez pas les biens matériels avec négligence dans votre vie
quotidienne ; soyez prudents dans la gestion des fonds publics. La
promotion à une plus haute position ne vous autorise pas à des changements
arbitraires de personnel. Si vous détournez de l’argent, la constitution du
royaume céleste vous jugera. Si les enfants de votre ennemi se trouvent là où
vous entrez après votre promotion et que vous les envoyez à la mort ou à leur
perdition, vous aurez des problèmes. (196-235, 1.1.1990)
S’agissant des fonds publics, je les emploie en tenant compte de
l’ensemble. (19-266, 19.2.1968)
Dorénavant, vous devez aller au fond des choses pour distinguer les
affaires publiques et privées. L’argent public est un poison lâché par Satan.
Détourner des fonds, c’est courir à sa perte. L’argent public est la source de
toutes sortes de problèmes. Il engendre des traîtres parmi les serviteurs. Ils
mènent leur nation à la ruine, certains allant jusqu’à vendre leur pays. (33-172,
11.8.1970)
Je ne peux utiliser arbitrairement cet argent gagné avec ma sueur et mon
sang. Le jour où je le ferai, ma parenté au huitième degré et, au-delà, mes
ancêtres seront accusés. C’est effrayant. Je vois cet argent comme s’il avait
le sceau de Dieu. Les fonctionnaires qui se rendent coupables de malversations
sont punis. Mais c’est le courroux de Dieu qui attend ceux qui ont détourné les
fonds célestes sur lesquels il a posé Son sceau. (85-209, 3.3.1976)
4. Les sermons
doivent apporter grâce et inspiration
4.1. L’art de donner
des sermons
Il faut donner un sermon en se mettant dans la position d’une femme aux
prises avec les douleurs de l’enfantement. Mettez-y votre concentration totale.
Face à votre auditoire, vous devez vous sentir comme une femme enceinte en
chemin vers la salle de travail. Si vous atteignez ce niveau-là, vous n’avez
pas besoin de vous préparer. Le problème n’est pas ce que vous allez dire, à
savoir le contenu. C’est plutôt de savoir si votre cœur est au bon niveau. (96-168,
3.1.1978)
Pendant le sermon, une ligne de démarcation va se tracer pour décider qui
va au Ciel ou en enfer. Supposons que quelqu’un vienne à l’église et se
dise : « Je m’interroge depuis toujours sur l’Église de
l’Unification, voyons comment c’est ! » Mais le sermon l’a déçu et il
se dit alors : « En voilà un drôle de sermon ! », ce serait
comme lui couper la gorge. Donner le sermon est quelque chose de sérieux ;
plus encore que le verdict du juge devant la cour. (96-169, 3.1.1978)
Parler en public : c’est ce qu’il y a de
plus difficile pour quelqu’un. Lorsque vous vous tenez devant les gens pour
leur parler, ils vous portent tous la plus grande attention. Chacun à sa façon,
A, B, et C, ils vont tous vous écouter, vous juger et vous critiquer à leur
façon. Aussi est-il très difficile à n’importe qui de parler face à un grand
auditoire. (39-150, 10.1.1971)
Retravaillez, renouvelez sans cesse vos sermons : vous donnerez ainsi
aux membres l’aide adaptée à leurs besoins. (56-12, 10.5.1972)
Sans avoir de profondes expériences, un guide spirituel ne peut faire son
travail. Il peut s’inspirer de la lecture de certains livres et baser ses
sermons sur ses lectures, mais Dieu est-Il dans ces livres ? Certes non.
Sachez tous que Dieu existe comme un esprit divin, et vos sermons ne seront pas
efficaces si vous ne vous unissez pas à Son esprit. (76-151, 2.2.1975)
Quand vous donnez un sermon, si les membres savent que vous avez déjà donné
le même, ils n’aiment pas cela. C’est comme lorsqu’on sent les changements de
saisons. On n’est pas toujours heureux simplement parce que c’est le matin. Il
y a des jours de dépression, y compris quand il n’y a pas beaucoup de soucis.
Même si c’est un jour éclatant et propice à la joie, vous pouvez verser
dans la mélancolie. Alors que faire pour en sortir ? S’il n’y a aucune
stimulation pour amener un changement si soudain, allez dans un endroit encore
plus déprimant. En allant ainsi vous plonger dans un environnement qui vous est
contraire, vous pourrez trouver une nouvelle stimulation. Vous pouvez également
surmonter votre situation présente en créant une nouvelle stimulation qui vous
permettre de surmonter directement votre problème.
Sans savoir trouver de solutions pour vous diriger dans la vie de tous les
jours, vous ne pourrez pas guider grand monde spirituellement. (30-126,
21.3.1970)
Sachez donner quelque chose de nouveau. Vous devez inspirer les autres
d’une façon ou d’une autre. La prière ajoutera le supplément d’âme nécessaire.
Et si cela ne suffit toujours pas, mettez votre vie en jeu pour faire la
différence. (30-126, 21.3.1970)
Si vous donnez un sermon mal préparé et que personne n’en retire la moindre
stimulation, si, malgré l’énergie donnée, le résultat n’est pas là, il vous
faut revenir et passer quelque temps à vous repentir dans les larmes. C’est
malgré tout une honte. Vous devez connaître cette honte, et c’est ainsi que
vous vous développerez. (96-168, 3.1.1978)
Quand vous mangez le riz du matin, vous mangez un riz nouveau,
d’accord ? Il doit avoir une saveur nouvelle. De même, vous devez donner
des choses nouvelles. Au plan spirituel, vous devez fournir quelque chose de
nouveau, comme un supplément nutritif, et y ajouter de la saveur. Sinon, il
faudra ajouter des épices pour donner un goût âcre, salé, ou amer, pour
produire une saveur nouvelle. (75-176, 2.1.1975)
Si vous avez donné un sermon pendant une heure sans transmettre la moindre
stimulation, il vous faut vous repentir pendant trois heures. Que ce soit bien
clair. Donner un mauvais sermon, sans apporter la moindre stimulation, se
paie : vous devez vous repentir plus de trois fois le temps de la période
concernée.
Toute forme de vie nécessite de l’eau et des soins. Mais si vous ne donnez
pas d’eau, allant même jusqu’à retirer l’eau et endommager le sol, la
responsabilité vous en incombera. Même après que le public soit parti, vous
devez prier pour ces personnes et les bénir, en vous basant sur le discours du
jour. (160-194, 12.5.1969)
Si vous dites le dimanche : « Qu’allons-nous lire dans la
Bible ? Allons-y pour les hymnes ! Allons-y pour les chants
sacrés ! » Ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire. Ne vous y prenez
pas comme cela. Basez-vous sur votre connaissance des personnes, sur des
ressources vivantes, en les reliant à des passages appropriés de la Bible.
Donnez un sermon intéressant en comparant les expériences d’une personne avec
le contenu de la Bible. Votre auditeur en aura alors l’esprit totalement
sidéré. Entendre ses propres expériences lui plaira. Ne cherchez pas dans les
livres.
Les livres aussi viennent des gens. Sachez-le, ce sont les gens qui sont
les livres originels. (46-284, 17.8.1971)
Les responsables d’Église doivent subir maintes épreuves. Ils ont à passer
par beaucoup de formations au cours de la vie. Il leur faut connaître la vie
d’un pauvre ouvrier et celle d’un mendiant, d’un grand patron, voire des plus
hautes autorités. Avec toutes ces expériences et cette position publique, vos
témoignages sonneront plus vrais. (160-194, 12.5.1969)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires sont les bienvenus