
Livre VII
Traditions et
cérémonies
Chapitre III
Le culte et le code
de bonne conduite à l’Église
4.2. Les sermons de
notre Vrai Père
Je passe plus de temps à prier pour les membres qu’à prier pour le sermon.
Je prie avec une ferveur sincère : « Père céleste ! Que faire
pour élever ces personnes ? S’agit-il de ceci ou de cela ? »
Puis je laisse mon esprit me guider pour donner le sermon. (9-81, 12.4.1960)
Je n’ai jamais consacré de temps à « préparer » mes sermons, la
vie quotidienne tient lieu de préparation. Quand c’est l’expérience de la vie
qui parle, il est impossible de ne pas toucher le cœur de tous. (16-345,
14.10.1966)
Une fois, on avait un tunnel à creuser à Heungnam. Je tenais un outil à la
main, mais pas moyen de le lever, tellement nous avions faim. Nous étions au
bord de l’évanouissement. Et puis l’appel a retenti : « C’est l’heure
du repas ! » Vous ne pouvez imaginer ce que c’était beau à nos
oreilles. Oh ce riz ! La sensation de ce moment où l’on pouvait venir
manger après avoir planté la pioche dans le sol. J’ai eu tant d’expériences
comme celles-ci, autant de matériaux pour une histoire vivante. (30-152,
21.3.1970)
Ces situations affreuses du chemin de la restauration ne sont pas pour me
détruire, mais elles seront source de gloire dans l’histoire. Je dois donc
continuer jusqu’au jour où je pourrais rassembler tout les trésors cachés de
Dieu. Je peux parler pendant une heure de n’importe quel sujet. Mais si je
parlais ne serait-ce que dix minutes sur ce sujet là, et si la réalité de ces
souffrances était révélée aux gens du monde, tous fondraient en larmes. Quel
meilleur sujet de sermon que celui-ci ? (30-152, 21.2.1970)
Si vous avez un lien intime avec Dieu, ne vous en faites pas si votre
sermon manque de préparation. Il faut aussi passer par ce genre d’entraînement.
Quand je rencontre une célébrité, il peut m’arriver de parler jusqu’à dix fois
par jour. Je dois donc aborder des sujets différents selon les situations.
Mais est-ce que je dois préparer chaque sujet ? Mon cœur à chaque fois
est conscient de préparer une offrande. Il n’y a pas de « moi » – la
notion même de mon existence est absente. Il n’y a pas le sentiment d’être
attaché à des biens. Le Ciel est avec nous quand nous sommes dans une position
de dévouement absolu. (60-348, 18.8.1972)
Soyez toujours conscients de la direction que je prends. Être dans le même
tempo que moi, c’est ce qu’il y a de plus efficace pour vos sermons. Vous y
puisez le motif de votre inspiration.
Il s’agit de vouloir saisir pourquoi je fais telle ou telle chose. Pour
être au niveau où se situe mon cœur, il est essentiel que vous éleviez le vôtre
et pensiez comment vous irez en mon nom, pour me représenter. Si vous vous
déplacez pour moi dans un même élan, comme un seul objet, la fortune céleste
sera avec nous. (60-349, 18.8.1972)
Si vous donnez le sermon du dimanche, vous avez besoin d’être sérieux. À
votre place, je me passerais de sommeil. Comment peut-on dormir ? Donner
un sermon, c’est comme faire une injection destinée à sauver la vie des autres.
Cela revient à faire une injection de rajeunissement.
Sachons donner à nos membres l’équivalent d’une semaine de médicaments,
ainsi qu’une injection de rajeunissement. Vous devez les guider avec tout le
sérieux d’un médecin qui fait une injection à un patient à l’article de la mort.
Aller au pupitre revient à aller vers le poteau d’exécution. (75-176, 2.1.1975)
Vous devriez transpirer en donnant un sermon. La sueur devrait couler le
long de vos vertèbres. Cela doit se faire dans les larmes et la sueur. C’est
une règle stricte. (12.5.1969)
Il n’y a pas de soucis à se faire pour vos sermons. Plus de deux cents
volumes ont été compilés à partir des sermons que j’ai donnés dans ma vie.
Quand vous aurez un entretien dans le monde spirituel, allez-vous dire :
« Je ne les ai jamais vus ou lus ? » Ils ne seront même pas
traduits en anglais. C’est grave d’aller dans le monde spirituel sans les avoir
lus. Ne pas les lire est grave, pour des responsables. (173-76, 3.1.1988)
5. Offrir les
donations selon la loi céleste
5.1. Comment offrir
la dîme
Sachez être stricts avec l’argent public. La pratique de la dîme doit se
faire de façon stricte. Sans faute, vous avez à offrir un dixième de votre
revenu total à Dieu. (11-218, 26.8.1961)
Offrir la dîme de vos biens matériels à Dieu, c’est établir une condition
qui équivaut à avoir offert tout ce que vous avez. Même si vous n’offrez pas
tout au Père, en offrir une partie, de tout votre cœur et de tout votre esprit,
permettra que le reste soit considéré comme saint. La personne qui donne la dîme
ne périra jamais. Les jours passant, sa réserve regorgera de bénédictions
matérielles plus abondantes. (31-239, 4.6.1970)
Si vous êtes vraiment assidus à donner la dîme, vous n’aurez jamais faim.
En règle générale, vos descendants ne seront jamais en manque de biens
matériels. Mettez du zèle en offrant la dîme ; c’est l’essence de la foi.
L’offrir de façon médiocre ne passera pas. Une offrande est quelque chose que
vous offrez à la place de votre vie. Aussi devez-vous offrir ce qu’il y a de
plus précieux pour vous. (63-338, 22.10.1972)
Certaines conditions d’indemnité nécessitent des biens matériels. C’est la
raison pour laquelle on offre la dîme au Ciel. Le chiffre neuf est un chiffre
du monde déchu ; le nombre dix représente le monde céleste et est le
nombre pour se libérer du chiffre neuf. (10-217, 14.10.1960)
Parmi les douze tribus d’Israël, onze devaient offrir des dîmes à l’autel
dirigé par la tribu de Lévi. Dorénavant, vous n’êtes pas membres si vous ne
donnez pas la dîme. À l’origine, vous devriez offrir trois dixièmes de votre
revenu. Oui, offrir les trois dixièmes ; un dixième pour votre pays, un
dixième pour le monde et un dixième pour l’Église.
Il est absolument essentiel de donner la dîme dans notre vie quotidienne en
suivant ce chemin. Vous ne devez pas la considérer comme votre bien ni
l’utiliser comme tel. La raison en est que le chiffre neuf – trois fois trois
égale neuf- a été régi jusqu’ici par Satan.
Si le chiffre neuf est retourné et relié à Dieu
sur la terre, où Satan est le maître, Dieu peut avoir la maîtrise de ce
chiffre. Voilà comment Dieu peut restaurer le nombre dix. Donc, si vous croyez
en Dieu et amenez le chiffre neuf, toutes les possessions sous le régime du
chiffre neuf pourront être séparées de l’emprise de Satan. C’est l’origine de
l’expression « dîme de dix pour cent ». (150-218, 15.4.1961)
Nous, qui sommes en plein dans la providence de la restauration, devons
être résolus à remplir la condition de donner non seulement un dixième de notre
revenu, mais même trois dixièmes. Un dixième de votre revenu doit aller à votre
nation, un autre dixième aux peuples du monde. Ceci doit être offert dans le
cours de la restauration. Le dernier dixième doit être offert pour le Royaume
de Dieu.
Il est essentiel pour ceux qui se sont vus donner des responsabilités par
le Ciel de ne jamais violer la condition de la dîme. En même temps, vous devez
vous acquitter de tous les devoirs de piété filiale. (150-218, 15.4.1961)
Ne faites pas de don avec ce qui vous reste d’argent une fois que vous avez
acheté à manger. Cet argent-là est souillé. De plus, les dons ne doivent pas
venir de la monnaie rendue sur des achats faits au marché. Dieu ne saurait y
être présent. (48-86, 5.9.1971)
On n’utilise pas de restes pour des offrandes sacrificielles. Les restes
sont souillés. Une personne qui est dans la grâce le percevrait aussitôt. Je
vous mets donc en garde : ne vous rendez pas dans des lieux impurs. (30-133,
21.3.1970)
À l’avenir, il est essentiel que tout appartienne
au monde. En même temps, tout doit appartenir au Dieu mondial, aux Vrais
Parents du monde et aux Vrais Enfants du monde. Nous sommes responsables de
tout ramener à cette position. Vous devriez vous en pénétrer. (23-336,
15.6.1969)
Offrir une certaine part de vos revenus pour l’entretien de l’Église semble
très bien, mais c’est en fait mauvais. Faire une offrande à Dieu doit être la
première priorité dans la vie, avant de penser à votre propre vie. Mais faire
cela avec l’idée d’offrir un pourcentage de votre revenu tournera facilement à
une routine dans laquelle vous mettrez votre vie avant Dieu. Si Dieu est mis en
deuxième priorité, Il finira par Se trouver à la dernière place. Pensez-vous
qu’il en sera ainsi ou pas ? (96-101, 2.1.1978)
Quand vous faites un don à l’Église le dimanche, si les enfants
disent : « Maman, papa, donnez-nous de l’argent pour la donation,
s’il vous plaît… », est-ce que vous allez dire en tendant un billet :
« Tiens, c’est pour ton école du dimanche » ? Est-ce que Dieu
est un mendiant ? Le pasteur de l’Église, est-il un mendiant ? Ce
n’est pas une façon de traiter l’Église et son pasteur.
Pour les donations, vous avez à offrir la quintessence de vos biens. Gardez
les dons bien à l’abri dans votre coffre et préparez-vous avec ferveur. À
l’automne, quand vous récoltez la moisson, une dîme de ce que vous récoltez
doit être séparée et gardée dans une grange à part. Alors, au cours de l’année,
vos enfants et vos proches devront se concerter, et avec sincérité et amour,
offrir humblement cette dîme. (166-71, 28.5.1987)
On ne réclame pas son argent après avoir fait une offrande. Cela ne se fait
pas. Pourvu que la personne responsable affecte l’argent à un but supérieur,
c’est tout ce qui compte. L’argent ne servira pas à un but inférieur. Il n’a
pas à être utilisé pour vous. (125-188, 20.3.1983)
Dieu est le créateur de l’univers, l’Être omnipotent et omniscient. Si des
membres de l’Église Lui donnent de l’argent comme à un mendiant, pensez-vous
qu’Il est le genre d’Être à s’en réjouir et à dire : « Ah, heureux,
ceux qui M’ont fait un don. Quel groupe religieux adorable ! » ?
Comment pourrait-Il sauver la face devant Satan ? Si une corbeille
d’offrandes circule dans l’Église, c’est un geste de mendiant brandissant le
signe d’une Église. Ce n’est sûrement pas Dieu qui S’en réjouira. (96-101,
2.1.1978)
Vous me faites des dons, mais je ne les reçois pas. J’ai pour politique de
ne pas les recevoir. Qu’avez-vous fait pour gagner cet argent, avant de faire
cette donation ? Si je n’en ai pas le cœur net et ne suis pas en mesure de
l’accepter sans rougir, je ne puis la recevoir. Étant donné mon état d’esprit,
Dieu désire donner de plus en plus. (51-276, 28.11.1971)
Comprenez bien qu’en maniant des offrandes et des dons faits avec cœur, si
vous n’en reconnaissez pas la valeur, vous serez jugés par ces dons. Même un
roi peut périr s’il dévie dans sa conduite de roi, autrement dit s’il maltraite
une personne dévouée à Dieu. S’il lui fait du mal, il passera pour un traître
face au Ciel.
C’est pourquoi, je ne traite pas à la légère la personne qui offre de tout
son cœur. (18-143, 4.6.1967)
Chérir ses biens personnels plus que les biens publics, c’est violer la loi
céleste. Chérir son intégrité personnelle plus que l’intégrité publique, c’est
aller contre les lois célestes. (51-291, 28.11.1971)
Aujourd’hui, quel nom donneriez-vous aux quêtes d’argent qui se font dans
la plupart des Églises chrétiennes ? On y fait circuler des corbeilles
pour les dons. Dans l’Église de l’Unification, est-ce que vous récoltez aussi
les dons comme cela ? Faites-vous aussi circuler un panier au bout d’une
tige comme une passoire de cuisine ? Avant que les personnes ne partent,
vous devez placer des urnes à l’entrée. Les personnes feront un don comme un
acte de ferveur et l’expression de leur gratitude pour avoir reçu la grâce de
Dieu. Ceux qui ne veulent pas donner éviteront ces urnes. Le Ciel ne veut pas
de ces dons de rien du tout. Ce doit être de l’argent offert avec ferveur. Ne
vous contentez pas de donner des sous récupérés dans la poche de papa et maman.
Pendant trois jours, vous devez avoir sur vous l’argent de la donation et le
donner après l’avoir sanctifié. Comment pensez-vous donner ce montant qui n’a
même pas la valeur d’un repas de midi ? Vous devriez offrir les biens de toute
votre vie. (166-319, 14.6.1987)
Il est essentiel pour vous d’offrir les prémisses de toutes choses à Dieu.
Ce qui est pur doit Lui être offert. Dieu ne sera pas avec vous sans quelque
chose de pur. Vos habitudes quotidiennes doivent se faire de cette façon. (30-133,
21.3.1970)
Vous devez offrir comme dîme quelque chose de pur dans laquelle vous avez
placé le plus de ferveur. C’est une offrande sacrificielle. Les offrandes
sacrificielles devraient être quelque chose de pur. Si vous êtes amenés à sacrifier
votre fils, quel genre de fils devrait-il être pour vous ? Un fils que
vous haïssez ? Un enfant sans espoir ? Ce n’est pas ce genre de fils
qui doit être offert en sacrifice. Vous devez offrir votre fils préféré.
Pourquoi donc ? C’est parce qu’une offrande est quelque chose qui prend
votre place. (48-85, 5.9.1971)
Il y a quelque chose que vous devez bien
comprendre : ce que vous avez possédé jusqu’ici, vos biens matériels, ne
sont pas vraiment à vous ; vous en avez une jouissance temporaire. Vous en
êtes le gérant, voilà tout. Les choses que vous gérez bien ont besoin d’être
offertes à Dieu par les Vrais Parents. Autrement dit, sans passer par le
processus d’appartenir aux Vrais Parents et à Dieu, elles ne peuvent vous
appartenir. C’est ce que vous devez bien comprendre. (23-334, 15.6.1969)
Le Principe évoque un cours modèle de la restauration, selon lequel les
choses de la création auraient dû d’abord appartenir aux premiers ancêtres
humains. Elles sont à Dieu, bien sûr, mais en prenant comme critère la
bénédiction que Dieu a donnée à l’humanité, nous voyons qu’elles auraient dû
appartenir aux premiers ancêtres humains. Elles auraient dû appartenir aux
parents de bonté non déchus. (23-330, 15.6.1969)
La chute des êtres humains a commencé avec un désir de posséder, d’avoir
quelque chose à soi. Si vous persistez dans ce désir alors même que Dieu et le
Messie viennent, vous vous retrouverez du côté de Satan.
Aussi devez-vous suivre la voie de l’obéissance. Or, à maintes reprises, de
tels problèmes chroniques hérités du monde déchu sont restés en nous. Que
feriez-vous si l’on vous demandait de donner vos biens pour le but de
Dieu ? Même dans mes rêves, je n’ai jamais dit que les choses que j’avais
gagnées m’appartenaient. (107-207, 1.5.1980)
Un des principaux tenants de notre philosophie stipule : Ce qui est à
moi est à toi, ce qui est à toi est à la nation, ce qui est à la nation est au
monde, ce qui est au monde est à Dieu et ce qui est à Dieu est à moi. L’âge des
bénédictions matérielles vient en premier, après ce sera au tour des
bénédictions pour l’humanité ; puis viendra l’âge des bénédictions du cœur
avec Dieu pour centre. (12-55, 7.10.1962)
Nous ne savons pas combien les choses de la création ont contribué à
restaurer l’humanité jusqu’ici. Mais sans arriver à s’unir, les choses de la
création et l’humanité ne peuvent aller vers le Père. (23-326, 15.6.1969)
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