
Livre
XII
La
providence du Pacifique
Chapitre
premier
Le XXIe
siècle sera l’âge de l’océan
1. La
mer, ce magasin précieux pour l’avenir de l’humanité
1.2.
Des ressources illimitées en développant le fond des océans
Comprenez
bien que l’océan est la chambre forte de ressources prodigieuses et illimitées.
(128-254, 28.8.1983)
À nous
d’aimer l’océan. Il faut l’explorer et le développer. On ne peut se permettre
d’ignorer l’océan ; sur le globe, l’océan représente trois fois la superficie
des terres émergées. Qui selon vous va développer les ressources marines que
recèle le fond de l’océan ? On peut trouver du pétrole (l’or noir) sur la terre
; l’océan étant trois fois plus vaste, on peut s’attendre à en trouver trois fois
plus en mer.
Le
développement doit commencer sans tarder. Je dis donc aux membres de l’Église
de l’Unification d’investir les côtes. Vendez la maison s’il le faut,
débrouillez-vous. Les régions côtières ne sont pas onéreuses, en principe. Il y
a plein d’îles dont vous pouvez devenir l’unique propriétaire. Si vous y
aménagez une base pour l’industrie océanique, des centaines de bateaux y seront
attirés. Si un poste d’inspection nationale peut y être construit, vous pouvez
alors percevoir des taxes sur le poisson qui entre, et vous faire votre niche
au soleil, pour vous et votre famille. (294-172, 28.8.1983)
La
planète terre regorge de trésors. La plupart tapissent le fond de l’océan. Cet
aspect du globe m’intéresse beaucoup. Je ne laisserai personne d’autre y
toucher. Tous ces trésors au fond de l’eau, on peut les extraire. Leur quantité
est faramineuse. La science a atteint de nos jours un tel développement que
vous pouvez relier la terre ferme à une île distante de quelques dizaines de
kilomètres en passant sous le plancher de l’océan ; vous faites ensuite à peu
près tout ce que vous voulez. Alors, qui va être le maître de l’océan ? Je pose
la question. (263-18, 16.8.1994)
« Nous
devons créer des mines sous la mer. » Voilà la pensée qui m’est venue. Si vous ne
pouvez pas le faire, alors je pense que je ne serai pas en reste pour le faire
moi-même. Je vous y amènerai, on creusera ça ensemble. (119-256, 13.9.1982)
En bord
de mer, l’océan, semble simple comme bonjour. La réalité est en fait d’une
complexité extrême. Pour parler des ressources, la corne d’abondance de l’océan
dépasse de loin la terre ferme. Il y a là un trésor illimité. Toutes les choses
précieuses qu’aime l’être humain se trouvent là dans l’océan.
Alors
selon vous, par quoi doit passer la maîtrise de l’océan ? Voyez comment les
États-Unis se sont développés, comment tous les gens ont entrepris mille et une
aventures pour pouvoir détecter et exploiter les précieux minerais de l’ouest
américain. En ce temps-là, des casse-cou intrépides et courageux se virent
octroyer des droits de propriété spéciaux. Eh bien c’est pareil : sans repartir
sans cesse à l’assaut de hautes aventures, vous ne pouvez mettre la main sur le
trésor ni vous l’approprier. Jusqu’ici dans l’histoire humaine, on s’est battu
pour prendre possession des voies maritimes en surface des océans, mais on ne
s’est pas battu pour s’emparer de ce qu’il y a au fond des océans. (128-246,
28.8.1983)
Qui
maîtrisera l’océan à l’avenir ? Si un grand cataclysme se produit, il est
possible que la terre s’élève en plein milieu de l’océan, alors que la terre
ferme actuelle pourrait s’enfoncer dans la mer. Si une masse de terre plus
grande que les États-Unis surgissait soudain en plein Pacifique, qui se
l’approprierait ? Qui peut dire que ces choses-là n’arriveront jamais ? Nul ne
sait quand cela peut se produire. C’est le fond de la mer, d’accord, mais cela
ne signifie pas qu’il n’y a pas de volcans. Si quelqu’un pouvait dire : «
Au-delà des 200 milles nautiques de toutes les côtes, tout est à moi », ce serait
parfait, mais il n’y a personne de ce genre. Cela dit, ce temps viendra, soyez
sans crainte. Le jour viendra où on se battra pour l’océan. À ce moment-là,
ceux qui seront les maîtres de l’océan devront avoir un esprit pionnier
indomptable. Il n’y a pas d’autre moyen de devenir les maîtres de la mer.
(128-246, 28.8.1983)
La
terre ferme étant surpeuplée, on se mettra bientôt à faire plus de bateaux pour
tenter l’aventure sur mer. Le monde ne tardera pas à devenir un endroit où l’on
vit sur l’océan ; et sous l’océan. Et que devons-nous faire sur la mer ? Les
hommes de l’Église de l’Unification – les « hommes moonistes » – vivront dans
tous les ports et les bases navales du monde. Emparons-nous de ce domaine, et
nous serons en mesure d’influencer et de diriger toutes les cultures du monde.
Tous nos hommes doivent se réunir sur les régions côtières. Nous vivrons le
long des côtes dans le monde. Nous les investirons. (116-327, 2.1.1982)
Ceux
qui savent maintenir et préserver les océans dirigeront le monde de demain. On
ne tardera pas à jeter toutes ses forces, son identité culturelle, ses
traditions et ses ressources nationales pour développer les richesses qui
tapissent le fond de la mer. Il est crucial ici de savoir qui saisira les zones
océaniques pour poursuivre ce développement. Face à ce problème, comme
fondateur de l’Église de l’Unification, et comme figure portant le titre de
Vrai Parent responsable devant l’histoire, je me demande quel genre de base
d’opérations je laisserai pour l’existence future de l’Église de l’Unification.
Cette base ne sera pas les zones urbaines ou métropolitaines, mais les bords de
mer. Je fais des choses sur les côtes que nul autre n’a songé à faire. Les
États-Unis ont délaissé complètement les industries marines, mais je continue à
les développer. Comme je sais exactement où va le monde, et quelle tournure
prendront les choses, je mets de grosses sommes d’argent, même si c’est
difficile, et même si une grande partie part en fumée. Même si je ne peux pas
faire une immense autoroute qui longe le cours de l’histoire, depuis le point
de départ jusqu’à la conclusion, je me suis dit qu’à tout le moins, je dois
entamer une fraction du chemin que d’autres suivront. C’est pour cela que je
suis tout seul sur l’océan. (220-11, 13.10.1991)
Même si
vous apprenez une chose, puis apprenez une autre chose, et en apprenez encore
une troisième, puis une quatrième, une cinquième, et une sixième, vous devez
penser à apprendre plus et le vouloir. C’est la formule de base. Un champ
d’activité s’organise autour d’un type particulier de formule, celui qui
connaît beaucoup, beaucoup de formules sera le vainqueur quand il s’agit de se
battre. Quand je sors pêcher sur l’océan, je le fais mieux que d’autres, et la
raison en est que je sais où est le poisson. J’ai une sacrée expérience de ce
domaine. On est toujours perdant devant ceux qui ont l’expérience, ceux qui ont
fait quelque chose auparavant.
Pour ma
part, peu importe où je vais ; je peux aller de moi-même n’importe où, sans
souci. Si la pêche ne donne rien, je peux retourner la situation. Il faut
beaucoup d’expérience pour avoir cette confiance. À l’avenir, quand l’intérêt
pour l’océan commencera à émerger, ceux qui s’intéressent à l’océan et ceux qui
ne s’y intéressent pas se diviseront ; ceux qui n’ont jamais eu cet intérêt
seront à la traîne, immanquablement. Sur le plan compétitif, ils seront lâchés
et complètement perdus. (146-251, 1.7.1986)
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