
Livre XI
L’essence fondamentale de l’univers
Chapitre premier
L’ordre fondamental de l’univers
4. Évolution ou
création ?
4.1.2. Les lois qui
régissent l’action de l’énergie et la fabrication de la théorie de l’évolution
La théorie de l’évolution sert à expliquer le monde actuel, mais pour que
les amibes reproduisent une espèce qui est plus grosse que leur état actuel, il
faut ajouter une force supplémentaire. Bref, on doit mettre plus d’énergie.
L’amibe peut-elle à elle seule induire une force supplémentaire, pour se
développer ? En est-elle capable ? Pour qu’elle puisse s’élever un
peu plus et devenir quelque chose de plus gros, elle a besoin d’une force qui
s’ajoute à la sienne. Donc, puisqu’elle n’a pas la capacité de créer une force
additionnelle en elle-même, d’où pourrait venir cette force en plus ? Une
telle logique peut-elle s’établir ? Si M. Dupont ou M. Martin, se met à
lancer : « En moins de deux, je peux mettre Muhammad Ali K.O. »,
est-ce qu’il pourra vraiment le faire ? Pour y arriver, il lui faudra une
autre force supérieure en plus de sa force intrinsèque, car il serait bien
limité s’il voulait se battre tel quel. M. Dupont peut bien déclarer :
« Quand j’aurai grandi par mutation, je mettrai Ali par terre », mais
est-ce faisable, à votre avis ? Jamais, n’est-ce pas ? (89-73,
11.7.1976)
En prenant en considération le principe de la dissipation de l’énergie, est-ce
que la force qui entre dans un être humain peut être la même que celle qui en
sort ? La force entre dans le corps en vue de l’action ; la force qui
arrive pour effectuer l’action peut-elle être la même que la force qui reste
une fois que l’action a été menée ? La force se consume dans le feu de
l’action, n’est-ce pas ? Le mouvement n’est-il pas consommateur
d’énergie ? Aussi cette force ne peut-elle pas être la même que la force
rentrante. La force qui reste après l’action est toujours plus petite que celle
qui la précède. Les tenants de l’évolution disent que force augmente avec
action. Où vont-ils chercher cela ? Si c’était vrai, ce monde serait sens
dessus dessous. C’est donc qu’une force secondaire est nécessaire. (55-254,
9.5.1972)
Pour les partisans de l’évolution, l’amibe a évolué peu à peu en un animal
plus élevé, le singe, et le singe en évoluant a donné l’être humain. Pensez-y.
Pour qu’un homme exerce une force surhumaine, il doit avoir une force en plus
qui lui vienne d’ailleurs. Tel est le principe de l’énergie. Immanquablement,
l’action consomme de l’énergie. Seulement quand cette force vient s’ajouter,
l’action peut être reconduite. (38-155, 3.1.1971)
En principe, un sujet et un objet n’entameront pas de relation si cela doit
se traduire par une dégradation de leur situation. Ils n’entreront en contact
qu’après avoir découvert un but mutuel ; ils se sentiront alors mieux
après l’action qu’avant. En examinant la théorie de l’évolution sous cet angle,
on voit bien que s’il ne peut y avoir un but pour l’amélioration d’un être par
évolution, le développement n’aura pas lieu. Pour qu’il y ait développement, il
faut mettre un niveau d’énergie plus élevé de la relation horizontale.
Autrement, il ne peut y avoir de développements. Cette énergie ne sera d’aucune
utilité sans un but et un objet pour l’action. (54-11, 9.3.1972)
Où est la contradiction dans la théorie de l’évolution ? Pour évoluer
et se développer, l’amibe a besoin d’énergie. Elle a besoin d’une source
d’énergie externe pour croître peu à peu. Quelque chose devrait être ajoutée,
pour qu’elle puisse dire : « Je naîtrai comme un être de la taille
supérieure, comme un être plus élevé ! ». Sans énergie
supplémentaire, elle ne peut grandir. Impérativement, il faut une énergie
externe. Il s’agit donc de savoir si l’amibe peut croître, et continuer à
vivre, tout en créant assez de puissance pour grandir en un être plus grand.
Cela ne peut jamais se faire. (265-58, 20.11.1994)
Comment se passent les développements dans la théorie de l’évolution ?
Le principe des entrées et sorties d’énergie contredit complètement cette
théorie. Mais comment peut-on fabriquer une théorie pareille ? Atteindre
un niveau plus élevé, c’est toute la théorie de l’évolution, n’est-ce
pas ? Évoluer, est-ce tendre vers une forme de vie inférieure ? La
théorie voudrait que l’amibe soit apparue naturellement, et se soit développée
en évoluant peu à peu vers le singe, lequel, à son tour, se serait développé
pour évoluer en un être humain. Dans ce processus tel que le décrit la théorie
de l’évolution, y a-t-il croissance ou diminution ? Or les lois de
l’énergie veulent au contraire que rien de plus gros ne puisse sortir d’un
processus où les entrées et les sorties s’équilibrent ; en réalité, quelle
que soit la force appliquée au départ, elle aurait naturellement diminué après
avoir été consommée. (37-16, 22.12.1970)
En termes de dynamique, si un processus comporte une entrée et une sortie
d’énergie, il va y avoir une perte, une déperdition d’énergie si vous préférez.
Alors par quel tour de passe-passe elle a pu augmenter, j’aimerais qu’on me
l’explique. Le terme « évolution » laisse entendre qu’avec le passage
du temps, certains éléments s’ajoutent à un être, ce qui a pour effet d’en
augmenter la taille ; il s’agit donc de savoir d’où sont venus ces
éléments en plus. Où est la logique si l’on dit que la sortie doit être plus
grosse que l’entrée ? L’action entraîne une perte, et l’entrée doit donc
être plus grande que la sortie. Sous cet angle, la logique de l’évolution
s’effondre. Des êtres créés ne peuvent pas se rajouter de l’énergie en cours de
route. Dans le monde du mouvement une sortie plus grande que l’entrée, ça
n’existe pas ; si c’était possible, on aboutirait à une quantité de
puissance illimitée.
Quel est le problème suivant ? Les tenants actuels de la théorie de
l’évolution ont oublié que tout est apparu par l’interaction du plus et du
moins, de l’homme et de la femme, de l’étamine et du pistil, des anions et
cations. Il faut franchir des milliers de fois les portes de l’amour pour aller
de l’amibe à l’être humain. Or ces gens-là nous disent que ça ne coûte rien
d’aller de l’un à l’autre. Les charlatans ! Le principe d’intégrité de
toutes les espèces est très strict. Vous ne trouvez pas un seul exemple où
l’intervention d’un tiers soit permise. (214-193, 2.2.1991)
Si la théorie de l’évolution était vraie, tous les êtres devraient pouvoir
obtenir l’énergie nécessaire pour évoluer, car sans énergie supplémentaire, ils
n’auraient pas assez de pouvoir en eux-mêmes pour entraîner un changement de
leur noyau qui amène à la formation de nouveaux traits. On en tire la
conclusion que l’évolution est impossible. (117-72, 1.2.1982)
Un sujet et son objet ont toujours une direction et un but communs. Mais
quel but et quelle direction peut-il y avoir dans l’évolution ? Ce
principe ne peut s’appliquer à la théorie de l’évolution. Aussi devons-nous
démolir le communisme avec ce but et cette direction. Le communisme a voulu
ravager le monde avec cette fausse science. Quand l’amibe se met à agir, l’énergie
qu’elle produit serait plus petite que l’entrée, alors comment fait-elle pour
croître ? Comment quelque chose de plus grand va-t-il en sortir ?
Dans l’amibe, la sortie est plus petite que l’entrée, et pour créer quelque
chose de plus grand, une source d’énergie extérieure doit donc s’y ajouter.
Sinon, la théorie de l’évolution s’écroulera sur ses bases. Est-ce que l’amibe
sait se doter d’une source extérieure qui amènerait des changements
qualitatifs ? Ah la fourberie de ces voyous ! (210-155, 18.12.1990)
En parlant de théorie de l’évolution, l’amibe en évoluant peut-elle par
elle-même créer une nouvelle ressource, qui serait le point de départ de
l’évolution ? L’action et le mouvement passent par trois points, le plus,
le moins et une nouvelle source d’énergie, puis un autre point, la quatrième
base, doit se mettre en place pour boucler le cercle. Celui qui est en action
doit aller du troisième point au quatrième, autrement dit, il doit interagir et
décrire un cercle. Mais l’amibe peut-elle avoir d’assez d’énergie pour tourner
à 360 degrés et revenir à sa position originelle ? Non.
Quelle est la source d’énergie pour ce troisième point ? Logiquement,
cela signifie que l’énergie d’une autre source doit s’ajouter ici. Quelle
direction doit prendre l’évolution, alors ? Qui fixe cette
direction ? L’amibe qui évolue ne va pas la fixer toute seule. À ce
propos, c’est seulement dans les délires des déments qu’on parle de mutation.
Qui les écouterait ? De nos jours, la théorie de l’évolution tombe en
désuétude. Elle est en putréfaction avancée au fond de sa poubelle. On pourrait
dire que cette pensée-là vient de la fosse à purin. (209-187, 29.11.1990)
La physique contemporaine tend à soutenir le dualisme, à savoir que les
atomes ont tous une conscience. C’est en essence la logique du principe des
caractéristiques duales de l’Église de l’Unification. Même sur des plans
différents, toute la création a une compréhension. N’est-ce pas vrai ?
C’est seulement comme cela que des choses telles que les germes continuent à
vivre. Vous ne le pensez pas ? Ces germes, invisibles à l’œil nu, et
grands de quelques millièmes de millimètre, ont-ils des oreilles, ou pas ?
Des yeux, des nez ? Et une bouche ? Ont-ils un appareil reproducteur,
ou pas ? Ils ont tout cela. (209-187, 29.11.1990)
En créant ce monde, Dieu a commencé à partir du troisième point, la
position consistant à mettre une nouvelle source d’énergie. Dans cette optique,
on ne peut souscrire à la théorie de l’évolution, ou au terme d’évolution. Si
elle devait entrer en action, l’amibe ne pourrait pas choisir le troisième
point par elle-même, ce dernier étant créé par une autre source. Si elle devait
se mettre en mouvement dans un tel état, ce mouvement devrait devenir
circulaire, ce qui signifie que le nombre de points doit croître pour devenir
un mouvement sphérique. (212-277, 8.1.1991)
Il s’agit d’extirper cette théorie de l’évolution. Y a-t-il ici des adeptes
de la théorie de l’évolution ? Les gens que l’on dit instruits comme les
professeurs, sont plus que prêts à y croire, n’est-ce pas ? Et
pourquoi ? Même en y mettant toute la force que vous voulez, deux objets
incompatibles entre eux ne peuvent entrer en relation ou s’unir ; Dieu
Lui-même serait bien en peine d’en assurer la fusion ! Pourquoi ?
Telle est la loi de l’univers ! Pourquoi ? Parce qu’il fut créé
autour de l’idéal d’amour. Tout y a sa contrepartie, et l’univers existe par
paires.
L’être humain a-t-il évolué depuis l’amibe ? Il n’y a pas d’harmonie
en ligne droite. L’expliquer logiquement prendrait beaucoup de temps. Comment
peut-on avoir trois points sur une ligne droite ? Comment le troisième et
le quatrième point peuvent-ils se faire, créer la forme d’un diamant, d’où peut
sortir l’harmonie ? D’où vient un cercle ? Pas d’une ligne droite en
tout cas. Est-ce que l’amibe a en elle l’énergie pour former le troisième
point ? Non. L’amibe ne peut se relier qu’au niveau plus-moins, entre deux
points sur une ligne droite horizontale. (211-254, 30.12.1990)
À partir de l’amibe, s’élèvent plusieurs milliers de marches selon les lois
de l’amour ; comment alors, peut-elle passer toutes les portes de l’amour
jusqu’aux portes de l’amour au niveau de l’amour entre homme et femme ?
C’est impossible. Le problème dans la théorie de l’évolution est de savoir d’où
vient l’énergie du dehors. L’extension des espèces n’est possible qu’après
avoir franchi les collines de l’amour, alors a-t-elle franchi les portes, ou
les a-t-elle escamotées pour devenir le singe ? Autre question
encore : il y a des mâles et des femelles en tout, et même dans le cas des
minéraux et des éléments chimiques, on trouve le plus et le moins. Alors,
est-ce que la théorie de l’évolution était là avant le concept relationnel du
plus et du moins ? La réponse est non, car elle est venue après le concept.
Aussi la relation du sujet et de l’objet dans cet univers doit-elle être
admise. Rien ne peut aller au-delà de ses limites. (263-273, 15.10.1994)
L’harmonie ne peut être créée en ligne droite. Pour une ligne droite, deux
points suffisent. Mais pour qu’il y ait création, il doit y avoir trois, quatre
points, et un espace. Qui fait ce troisième point ? La ligne droite
peut-elle le faire ? Veuillez me répondre. Qui établit le troisième point
au-dessus [source d’énergie] et le troisième point au-dessous [nouvelle
création] ? Par ces trois points qui englobent la relation réciproque,
tous les développements de l’univers peuvent se faire. Entendez par là que le
mouvement requiert un sujet et un objet. C’est pourquoi rien ne peut se faire
sans eux. Quelle est la question suivante ? En dynamique, l’énergie
fournie est toujours plus grande que l’énergie produite. Alors où est la
logique quand on nous dit que pour une amibe qui se met en mouvement, l’énergie
produite est plus grande ? Elle ne devrait pas croître, mais diminuer. À
cet égard, la théorie de l’évolution est à répudier. (215-232, 1991.2.18)
Il n’y a pas d’harmonie entre deux points en ligne droite. Seulement avec
le troisième point les contours de l’harmonie pour le monde sphérique se
dessinent. La théorie de l’évolution est bien en peine de pouvoir fournir le
troisième point. Aussi devez-vous comprendre qu’il y a des lois qui ne nous
permettent pas d’ignorer la création. De telles choses ne peuvent se trouver
sur les points d’une ligne droite. (227-267, 14.2.1992)
Au vu de la création de l’univers, quand on essaie de comprendre comment la
base du troisième point, l’énergie créatrice, en est venue à s’établir sur la
ligne droite de départ de l’existence, la conclusion s’impose
d’elle-même : l’univers ne peut avoir commencé comme l’explique la théorie
de l’évolution. Au commencement de l’univers on trouve le troisième point. Le
fait qu’il existe trois points indique qu’il y a un noyau, le troisième point,
se reliant à tous les êtres comme ses objets. (227-30, 10.2.1992)
La théorie de l’évolution est une théorie désuète et périmée. Elle n’a pas
de direction ultime. Dans une perspective où une direction et un but sont
donnés, cela signifierait que le chemin apportant un bienfait mutuel aux deux
sphères du plus et du moins a été fixé. C’est la voie du milieu, c’est aussi le
chemin de la droiture. Bref, c’est le chemin préféré par les deux sphères. Les
tenants de l’évolution ne sont pas arrivés à trouver une solution à l’argument
concernant l’énergie fournie et l’énergie produite. Autre chose, ils n’ont rien
proposé comme direction. En se demandant si l’amibe a en elle-même le pouvoir
de faire appel à une source d’énergie pour se développer en un être plus grand
qu’elle, la réponse est non. Ne gaspillons pas notre temps à en parler. La
direction pour un tel développement créatif est la direction de l’amour.
(207-256, 11.11.1990)
Pour conclure sur la théorie de l’évolution, posons-nous la question :
pour évoluer, est-ce que l’amibe crée une source d’énergie interne à partir de
laquelle elle peut se développer, ou cette force lui est-elle fournie ?
Pour évoluer et se développer à partir de son état actuel, une source
d’énergie doit être ajoutée à l’amibe. Mais est-ce qu’elle crée cette force
pour se développer, ou reçoit-elle cette force de quelqu’un d’autre ? Si
elle ne peut pas la créer, on ne se trompera guère en disant qu’elle doit la
recevoir.
Que deux êtres aient la même structure osseuse suffit-il à établir que l’un
est l’évolution de l’autre ? Il faut être vraiment dérangé pour le croire.
C’est de la démence. Vous devez comprendre qu’il y a des classes de plusieurs
milliers d’espèces entre l’amibe et le singe. Bref, il y a une distinction
entre les espèces. Entendons par là que toutes les espèces doivent surgir en passant
par les portes de l’amour du mâle et de la femelle. Alors, sous prétexte que la
structure osseuse de l’un ressemble à celle de l’autre, est-ce suffisant pour
établir un lien d’évolution entre les deux, en passant sous silence le fait que
les portes de l’amour de milliers d’espèces ont dû être franchies ?
A-t-elle franchi ces milliers de niveaux d’amour pour pouvoir se
développer ? (263-273, 15.10.1994)
À la naissance, les yeux sont-ils ouverts, ou fermés ? Alors,
avez-vous décidé quand vous ouvririez les yeux, ou l’avez-vous fait
naturellement ? Et avez-vous reçu une formation pour téter le sein de
votre mère ? Comment y êtes-vous arrivés, alors ? Une sorte de lien
magnétique est ici à l’œuvre. C’est à dire que la voie à suivre pour passer à
l’action est basée sur le Principe. Sous cet angle, on doit comprendre que rien
n’arrive jamais par un pur hasard.
Les tenants de l’évolution nous disent aujourd’hui : « L’univers
s’est développé. Il est apparu naturellement ». Ah tiens ! Et il a
fait comment pour apparaître naturellement ? Comment a-t-il ainsi surgi du
néant ? Peut-il venir à l’existence sans cause ni mobile, sans processus
ni finalité ? Le mobile et la cause viennent en premier, ensuite vient une
direction. Que vient faire la direction ici ? Est-ce qu’un bébé va ici ou
là en se disant consciemment : « Voilà la route à
prendre » ? Pourquoi les yeux s’ouvrent-ils ? Et aussitôt que
vos yeux s’ouvrent, regardez-vous dedans ou dehors ? Pourquoi devriez-vous
voir comme cela ? D’où vient cette direction ? Comment
vient-elle ? On voit bien là que les êtres existent pour aller dans un
certain sens. (94-10, 19.6.1977)
Ne serait-ce que pour les yeux, on ne peut répondre à toutes les questions.
Ce n’est pas la théorie de l’évolution actuelle ou encore la dialectique qui
vont les résoudre. On devra se battre avec les communistes dans le futur. Il
faut écraser la théorie de l’évolution et la dialectique. Si vous écrasez la
première, l’autre s’effondre automatiquement.
Alors de quoi s’agit-il ? Il s’agit de savoir ce qui vient en premier,
l’esprit ou la matière. Le monde communiste dit : « La matière est
supérieure, elle vient donc en premier », à quoi le monde démocratique
rétorque : « Non, l’esprit vient en premier. »
Considérons l’apparition des yeux ; dire qu’ils sont arrivés là parce
qu’ils le voulaient bien, c’est être dérangé.
Pourquoi cette mobilité des yeux alors que le nez est fixe ? Si on
pose cette question de la mobilité oculaire, la pensée dialectique et
évolutionniste répondra : « Ils ont le désir de bouger, voilà
tout. »
Le but des yeux est de voir, et parce que c’est leur but, ils doivent
bouger. Bref, ils bougent pour accomplir leur but. Le nez est inamovible même
quand la poussière tombe sur lui, alors que les yeux ne cessent de ciller.
Pourquoi font-ils cela ? C’est pour humidifier les globes oculaires, car
leur humidité s’évapore et les dessèche.
Pourquoi les sourcils ? C’est pour empêcher la poussière d’entrer dans
les yeux. À la question : « Pourquoi est-ce ainsi ? » les
évolutionnistes et dialecticiens répondraient qu’ils voulaient être comme cela,
voilà tout. Ce n’est pas si simple. Si l’œil s’en prend à l’un d’entre eux qui
prétend qu’il est ainsi parce que ça lui plaît, il lui dira :
« gredin, va ! Insensé ! Assez de sottises. » (93-176,
29.5.1977)
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