Livre X
La vie
dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre
II
La
vision de la famille
1. Ce
qu’est la famille idéale
1.2. La famille : berceau de l’amour pour la
société, la nation et l’humanité
Quand votre esprit et votre corps
ne font qu’un et que Dieu est au centre, des figures et des formes en tout
genre se mettent à tourner avec vous. C’est pourquoi, lorsqu’il s’agit d’amour
entre frères et sœurs, l’aîné doit aimer le cadet de la même façon que les
parents aiment leurs enfants. Dans une famille unie par ces liens affectifs,
l’amour s’épanouit, et devient alors l’amour de la société, se développant
ensuite en amour de la nation et amour du monde. Mais cela s’est bien obscurci
de nos jours. (28-170, 1.11.1970)
À quoi doit ressembler l’amour
entre frères et sœurs ? Qui leur servira de modèle pour s’aimer les uns
les autres ? Qui leur enseignera à aimer ? Ils apprennent en voyant
faire leurs parents. Aimer ses frères et sœurs, c’est reproduire l’amour des
parents pour leurs enfants. (66-120, 18.4.1973)
Dieu n’a pas réussi à avoir de
vrais fils et filles. Comment voulez-vous devenir leur Parent quand il n’y a
pas de vrais frères et sœurs ou de vrais conjoints ? Or, Dieu a bien
l’intention de concrétiser Son dessein. L’amour idéal se réalise dans la
famille. C’est là qu’il a sa demeure et pas ailleurs. Les gens cèderaient tout
ce qu’ils ont au monde pour avoir accès à ce lieu où se trouve cet amour. (19-314,
17.3.1968)
Qu’est-ce que l’amour vrai ?
C’est l’amour parental, l’amour conjugal, et l’amour filial tout à la fois.
Quand l’amour ne prend pas le chemin des sacrifices mutuels, il ne dure pas
longtemps et tombe dans le néant. À force de se sacrifier pour leurs enfants,
les parents créent avec eux un lien d’amour qui ne peut se briser.
Les enfants qui ont grandi en
recevant l’amour vrai de leurs parents ne peuvent leur manquer de piété. Quand
l’amour toujours plus sacrificiel que se portent les époux les amène à se dire
dans leurs cœurs : « Tu as vécu pour moi », leur famille recevra
des bénédictions du Ciel. C’est dans ces familles que Dieu cherche Sa demeure. (43-323,
2.5.1971)
Qu’est-ce qui compte le plus dans
une famille ? Ce ne sont pas les enfants. Alors dans une famille donnée,
qui a la plus haute valeur ? Ce sont les parents. Vous en êtes la
meilleure illustration. L’autorité, le savoir, les honneurs ou bien encore
l’argent peuvent exercer un certain prestige sur vous, mais leur valeur ne saurait
surpasser celle de vos parents. Viennent ensuite, dans l’ordre de la valeur,
votre conjoint et enfin vos enfants.
Qu’y a-t-il en réalité de plus
précieux que vos parents, votre conjoint ou vos enfants ? Rien. Alors
pourquoi sommes-nous si attachés à nos parents, à notre conjoint, à nos
enfants ? C’est qu’ils représentent l’amour pour nous.
L’amour parental est une
nécessité absolue pour les enfants. L’amour conjugal est absolument nécessaire
entre les époux. L’amour entre frères et sœurs, et la piété filiale envers les
parents, sont aussi absolument nécessaires dans une famille. (La Bénédiction et
la Famille idéale, p. 915)
Qui aimez-vous le mieux dans
votre famille ? Vos parents, pas vrai ? Pourquoi les aimez-vous le
plus ? C’est qu’ils sont dans la position la plus proche ; vous
pouvez cultiver avec eux un lien d’amour tout au long de votre vie. L’être que
vous chérirez ensuite le plus serait votre conjoint. Si l’amour que vivent les
époux est exempt d’arrière-pensées, et vraiment désintéressé, cet amour là fera
un bien fou à la famille, lui apportant le bonheur et l’harmonie, quand bien
même cet amour n’aurait pas de rapport direct avec l’amour éternel de Dieu.
Vient enfin l’amour filial. Les
enfants affectueux et dévoués à leurs parents seront rayonnants. S’ils peuvent
se sacrifier pour eux, tout en aspirant à un environnement idéal dans lequel
l’espoir du futur peut s’épanouir, leur amour sera une contribution pure et
sincère à leur bonheur. Une famille nantie de l’amour parental, de l’amour
conjugal et de l’amour filial, il n’y a rien de plus beau au monde. (La
Bénédiction et la Famille idéale, p. 914)
Dans une famille, qui se trouve
au centre ? Ce serait la personne la plus âgée ; si
l’arrière-grand-père est encore en vie, il sera donc le centre du foyer. Si les
autres membres de la famille font le choix de l’ignorer, sous prétexte qu’il ne
sera bientôt plus de ce monde, cela revient à ignorer le monde vertical. Fût-il
sénile, il n’en serait pas moins le centre de cette famille-là. Il convient donc
de le servir à table en premier. Quand bien même le père serait le président de
cette nation, le grand-père devrait toutefois être le premier servi. En effet,
la position du fils est horizontale. (34-242, 13.9.1970)
D’où peut surgir le
malheur ? Il s’abat à l’instant où l’on perd le nid d’amour. Heureuse est
la famille où les enfants servent et honorent leurs parents, qui sont les
remparts de leur foyer. Cette famille honorera les parents, représentants de
Dieu et des ascendants. Le couple représente le plan horizontal ; le lien
de l’amour a scellé l’union de deux êtres issus de deux familles étrangères
l’une à l’autre. Se conformant aux lois célestes, ils assureront à la famille
une descendance. (19-305, 10.3.1968)
Des parents, des conjoints et des
enfants : cela définit une famille. Les ingrédients du bonheur sont dans
ce type de famille. Comment douter que Dieu, dans Son amour ardent pour
l’humanité, cherche aussi Son propre bonheur ? Lui qui recherche les bases
mêmes du bonheur, ne peut assouvir cet idéal sans l’être humain. Ce n’est qu’en
entrant en relation avec le genre humain que Dieu peut trouver le terrain de
l’entente émotionnelle. Nous ressentons la joie quand nos émotions sont
comblées dans nos foyers ; Dieu veut être en situation d’éprouver les
mêmes choses. (32-198, 15.7.1970)
Même si quelqu’un a pu avoir tout
ce qu’il voulait en ce monde et chanter sa joie, les choses extérieures ne
peuvent procurer le bonheur. Elles peuvent être les conditions pour trouver le
bonheur, mais pas le bonheur lui-même. Alors, à quelles conditions pouvons-nous
ressentir le bonheur ? Pour ressentir le bonheur, il faut avoir des
parents aimants, un conjoint et des enfants. Personne sur terre ne peut nier
cette vérité. Celui qui n’aurait rempli qu’une seule de ces conditions,
éprouverait une tristesse proportionnelle à ce qui lui manque, et son cœur en
serait affecté. (21-140, 17.11.1968)
Quel était l’idéal de Dieu pour
les premiers ancêtres ? C’était que l’homme et la femme s’unissent pour
fonder un foyer idéal. Le centre d’une famille idéale ne serait ni l’homme ni
la femme. Une famille après tout est une gerbe où les liens entre mari et femme
et entre parents et enfants sont noués, et le centre de ce faisceau est l’amour
de Dieu. Conclusion : la volonté de Dieu est de réaliser une famille axée
sur Son amour. (La Bénédiction et la famille idéale, p. 26)
Dans une famille idéale, les
parents, les enfants, le mari et la femme, et les frères et sœurs désirent
s’unir sur une base d’amour vrai. C’est dans ce lieu que germe l’égalisation
mondiale éternelle, et par conséquent, le Royaume de Dieu sur terre, suivi
automatiquement du Royaume de Dieu au ciel. (300-226, 14.3.1999)
Dieu est la substance originelle
de l’amour vrai ; quand on se lie à l’amour vrai, on se croirait tous
comme un seul être. Les parents sont des dieux vivants tenant lieu de Dieu sur
terre, le mari et la femme sont un dieu l’un pour l’autre, les enfants sont de
petits dieux. Avec trois générations unies dans l’amour vrai, la structure
familiale est la base du Royaume de Dieu. Pas de Royaume de Dieu sans de telles
bases ! La famille est le centre de l’univers. Parfaire la famille, c’est
le b.a. ba pour parfaire l’univers. Avec l’amour dans la famille, et l’amour
dans l’univers, vous pouvez aller n’importe où, en toute liberté. Dans ce cas,
Dieu serait dans la position centrale de synthèse de l’amour comme Parent de
l’univers entier. (298-306, 17.1.1999)
L’amour de l’homme, l’amour de la
femme, l’amour du fils, l’amour de la fille, l’amour des parents et l’amour de
Dieu font partie du fondement originel de la famille idéale. Quiconque aime ses
parents, son conjoint et ses enfants dans un cadre aussi harmonieux mène une
vie céleste. (La Bénédiction et la Famille idéale, p. 946)
Un dicton nous apprend :
« L’harmonie chez moi, et tout va de soi. » Cela signifie
littéralement que si la paix règne dans une famille, tout ira bien. Une famille
parfaite est la famille de paix, qui forme la base du Royaume de Dieu. La force
motrice d’une famille est l’amour vrai. L’amour vrai est l’amour pur et beau, à
savoir aimer Dieu plus que vous-même et aimer votre conjoint plus encore que la
vie. Dans cet univers, Dieu ne créa pas de force plus grande que la force de
l’amour vrai. L’amour vrai est l’amour de Dieu. (219-118, 28.8.1991)
Un être humain doit s’inscrire
dans une relation entre parent et enfant, ainsi qu’une relation entre mari et
femme et des relations entre frères et sœurs. Ces trois relations doivent
converger en un point. Il ne peut y avoir qu’un seul point central. Cela
signifie que les rapports de haut en bas, de gauche à droite, et d’avant en
arrière doivent avoir un seul et même centre. Si le point central est différent
pour chacun d’eux, l’équilibre des liens de haut en bas, de gauche à droite, et
d’avant en arrière se brisera. À la fin, sept positions vont se former,
respectivement celles du haut et du bas, de la gauche et de la droite, de
l’avant et de l’arrière, et enfin le point central. Accomplir le nombre 7
signifie que les sept points ne font plus qu’un dans l’amour vrai parfait, en
prenant Dieu pour centre, et donc une forme sphérique parfaite a été réalisée,
et vous avez formé une famille qui manifeste l’harmonie et la paix. (287-21, 10.8.1997)
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