
Livre X
La vie
dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre
II
La
vision de la famille
1. Ce
qu’est la famille idéale
1.1. En
quoi la famille est une bonne chose
La
famille : c’est là que l’idéal de Dieu commence à prendre forme et par là
même le bonheur de l’humanité. Tous les efforts humains y trouvent leur
couronnement, et l’œuvre de Dieu s’y accomplit.
Qu’y
a-t-il donc de si bon dans la famille ? La famille est en fait le terreau
où l’amour parental va féconder notre liberté d’action. (99-305, 1.10.1978)
La
famille idéale est le cadre où, avec Dieu au centre, se trouvent l’amour
éternel des parents, l’amour éternel entre mari et femme, et l’amour éternel
des enfants. (90-201, 1.1.1977)
Chaque
être humain doit vivre en famille.
Une
famille comprend des parents, des enfants et leurs biens. Les biens, les
enfants et les parents sont trois entités qui manifestent horizontalement le
déroulement vertical de l’histoire à travers les ères de l’Ancien Testament, du
Nouveau Testament puis du Testament Accompli. Chacune d’elles est indispensable
pour fonder une famille. (29-157, 27.2.1970)
L’idéal
de l’Église de l’Unification, ne le cherchez pas ailleurs : il est dans la
famille du début à la fin. Jusqu’ici, nul n’a donné de réponse à l’énigme du
bonheur humain, rendant sa quête toujours plus effrénée. Or le bonheur est dans
la famille ; l’unificationnisme, en démontrant sa valeur infinie, en
exposant sa structure universelle, a acquis une reconnaissance officielle. Dès
lors, si cette pensée suscite l’adhésion et l’hommage appuyé de tous sans
exception de par le monde, l’unité du genre humain serait une formalité. (26-103,
18.10.1969)
Les 66
Livres de la Bible expriment tous l’aspiration à une famille idéale. Que
veulent les hommes ? Ils veulent épouser une femme idéale. Un homme qui
prétendrait le contraire ne mériterait pas d’être appelé un homme. Et le plus
fervent désir d’une femme depuis toute petite est de rencontrer le mari idéal.
Une femme a beau être un grand nom dans le monde, avoir tel diplôme ou
doctorat, son désir suprême est de rencontrer l’homme idéal. Rencontrer l’homme
idéal pour pouvoir l’aimer, pour avoir des enfants ensemble, que tous deux
chériront. Telle est la racine du bonheur. Comme l’idéal de la famille imprègne
si profondément le discours de l’Église de l’Unification, nul ne saurait y
toucher. (26-103, 18.10.1969)
Où se
fixe le Royaume de Dieu en tout premier lieu ? Dans nos familles avant
tout. Quel nom donner à notre croyance, alors ? On peut parler d’un
familisme. Ce que nous prônons est en fait une philosophie de l’univers ;
en coréen, univers se dit Cheon Ju, le caractère chinois Cheon (天) signifiant « le Ciel »
alors que Ju (宙) désigne « la maison ». La philosophie de
l’univers (cheonju ju-ui) est donc un familisme céleste. Il faut entrer dans
ces détails pour clarifier le sens du mot « univers ». (26-103,
18.10.1969)
La
famille est une nation en miniature enchassée dans un petit échantillon de la
société. La famille, c’est donc la nation, le monde et l’univers en miniature.
Abandonner sa famille, c’est se condamner à ne pouvoir rien faire. La grandeur
de L’Église de l’Unification tient à ce discours sur la famille. (24-230,
17.8.1969)
La
famille est pour toujours l’origine et le socle. Le père ou le frère aîné ne
peuvent toucher à cette donnée de base, et pas plus d’ailleurs qu’un quelconque
système dans la nation ou le monde. Ajoutons que le ciel et la terre, voire
Dieu en personne ne peuvent y toucher. S’il y a un lieu où le mot
« révolution » n’aura jamais aucun sens, c’est la famille. (25-87,
30.9.1969)
Naître,
se marier, mourir : ce sont les moments les plus importants dans la vie
d’une personne. Alors, comment doit-on naître ? On doit être bien
né ; naître dans les liens du cœur, disons-nous dans L’Église de
l’Unification. Autre temps fort : le mariage. On se marie pour donner une
plénitude à sa vie. Disons simplement qu’on se marie pour établir un fondement
des quatre positions. Ces grandes lignes directrices de l’univers doivent
s’appliquer au monde. Alors seulement, la volonté de Dieu s’accomplira, et la
volonté de l’humanité avec. La famille fournit la structure adéquate pour
accueillir le contenu de ces lois universelles. (24-230, 17.8.1969)
Le
monde se développe en empruntant à la structure d’une famille. Il en est
toujours ainsi, quelle que soit la situation du monde. Si bien que la trinité
familiale constituera le socle du monde idéal dans l’avenir. Quel est alors le
but de la création ? C’est d’accomplir le fondement des quatre positions.
Celui-ci est un impératif pour les êtres humains, qui doivent tous se marier et
fonder une famille.
L’être
humain doit ressembler à Dieu. La société qui se bâtit en mettant Dieu au
centre doit ressembler à l’être humain. J’ai fondé l’Église de l’Unification
pour que les choses prennent cette tournure. Le monde entier aurait déjà dû
atteindre un tel développement, en réalité nous n’y sommes pas encore. Quoi
qu’il en soit, de tels principes finiront par façonner un monde à l’image de
l’être humain uni à Dieu. Le monde entier sera idéal quand il revêtira la forme
d’une personne idéale. Ce monde là transcendera les nations et les ethnies. (26-190,
25.10.1969)
La
famille est un modèle réduit du monde. Au plan horizontal, elle sert de
fondement d’où surgissent la nation et le monde. Qu’est-ce que la
famille ? La famille est horizontalement le monde en miniature. Mais elle
se tient aussi en position relationnelle par rapport au centre absolu. Et
l’individu alors ? Il est le marchepied sur lequel le centre absolu prend
appui. (26-258, 9.11.1969)
L’autorité
absolue de juger ce monde ne peut échoir à un individu seul. Elle doit être
conférée à une vraie famille. Quelle sera la première cible de Satan ? La
famille. Si donc vous avez formé une famille mais sans arriver à l’unir, la
famille se brisera. Un fossé se creusera entre parents et enfants, mari et
femme, en fait la famille au grand complet. Et la blessure au cœur chez
quelqu’un qui avait formé une famille pour la voir éclater ensuite, est
éternellement inguérissable. Aucun réconfort n’arriverait à lui faire du bien. (30-85,
17.3.1970)
Dans
une famille, les parents, les conjoints, et les frères et sœurs, doivent
arriver à une unité qui comble les attentes de Dieu. (24-306, 7.9.1969)
Ce
qu’il y a de bon dans la famille ? C’est ce cadre où les uns et les autres
partagent l’amour en toute liberté. Pas étonnant que les gens aient le mal du
pays : ils y ont un foyer, des parents, une fratrie. (38-328, 8.1.1971)
La joie
du père illumine toute la famille ; et quand la mère est heureuse, la
famille au grand complet est heureuse ; quand l’enfant est comblé, la
famille entière s’en réjouit encore une fois. Quand il y a de la joie dans la
famille, l’univers entier y participe. (30-85, 17.3.1970)
Mettez
donc en ordre votre esprit et votre corps pour devenir un individu parfait. Le
mari et la femme doivent ensuite s’unir pour fonder une famille parfaite. (30-246,
24.3.1970)
L’unité
entre les parents est un gage d’avancée pour la famille ; et l’unité des
parents et des enfants propulse la famille à un degré d’épanouissement toujours
plus haut. Et si les familles s’unissent avec leur parenté, alors ? Un
nouvel esprit ne manquera pas d’embraser le peuple. En quête d’un niveau encore
plus haut, ils guideront la nation entière vers l’unité. La postérité les
honorera à tout jamais comme un clan de patriotes loyaux. (74-301, 1.1.1975)
Une
famille du Royaume de Dieu ne marche pas avec la contrainte ; mettez
plutôt de la joie, et naturellement, ça viendra. Quand on aime, il ne faut pas
s’évertuer à recevoir seulement ; l’amour idéal ne peut venir que là où
l’action de donner et recevoir se développe entre les deux. (66-123, 18.4.1973)
Le
bonheur dans le foyer, c’est quand le mari rentre chez lui après le travail, et
partage avec son épouse. Il revoit avec elle le film des évènements ;
après cela, ils font des plans pour défricher des horizons nouveaux. Le bonheur
dans le foyer, c’est cette soif constante d’explorer la nouveauté. Quand les
parents donnent l’exemple, les enfants veulent s’y mettre aussi ; ils
auront à cœur de bâtir un tel foyer. (29-113, 25.2.1970)
Dans la
vraie famille, le mari se mettra en quatre pour son épouse, l’aimant comme sa
mère. Et la femme, chérissant son mari comme son propre père, fera des
sacrifices pour lui. Ils s’aimeront comme on s’aime entre frère aîné et sœur
cadette. Le Royaume de Dieu est peuplé de familles idéales, où les époux se
portent l’un à l’autre l’amour et le respect qu’ils ont pour Dieu. Cette
tradition est appelée à s’établir sur terre. (La famille bénie et le royaume
idéal I, p. 920)
Les
parents n’arriveront pas à s’unir sans amour. Pourquoi l’amour vous
plaît-il ? Il est voué à vous plaire, que vous le vouliez ou non. Avoir
plus d’amour pour son conjoint que pour soi-même, c’est tendre vers l’idéal.
C’est par le lien de l’amour que les parents arrivent à une unité complète. Les
chaînes de métal rouillent et finissent par rompre avec le temps, mais l’amour
est un lien éternel.
Ni la
nourriture ni l’argent ne peuvent cimenter les liens entre parents et enfants.
Seul l’amour les tiendra ensemble. (18-329, 13.8.1967)
Les
fondations de la famille doivent être telles qu’aucune péripétie ne va les
emporter. Elles seront imperméables à l’intrusion d’idéologies partisanes ou
sectaires. La famille restera bien au dessus de ces aléas et les contrôlera.
Une famille de cette qualité traversera les décennies, les siècles et les
millénaires, maintenant à tout jamais la cohésion du peuple et de la nation. (25-87,
30.9.1969)
Une
fois arrivé dans la patrie, vous ouvrez le paquet d’amour, et que peut-il bien
contenir ? Un mari idéal ou une épouse idéale vont en sortir. Oh mais ce
paquet serait une vraie pochette surprise pleine de bénédictions ! Une
famille idéale en jaillirait ! Vous auriez là le tout premier choix pour
la restauration : de quoi mettre l’individu, la famille, la tribu, le
peuple, la nation et le monde au plus haut niveau. Si tous y avaient accès, on
n’aurait personne au dessus de soi, ni en dessous. Les frères et sœurs seraient
restaurés, en fait la famille dans son intégralité. Il faut une vraie malle au
trésor pour ce paquet d’amour. Car ce sont les fondations mêmes de l’unité qui
sont en jeu. (19-295, 10.3.1968)
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