Livre XIV
La vie des enfants de vraie piété
filiale
Chapitre III
Les devoirs de la loyauté et de
la piété filiale
3.2. La loyauté et la piété
filiale authentiques, qui lisent dans l’esprit du partenaire et accordent
l’amour vrai
Bien
qu’étant celle d’un monde déchu, de l’histoire humaine n’en a pas moins surgi
des principes éthiques et moraux. Le noyau de cette moralité est l’amour. Les
enfants de piété veulent aimer leurs parents toujours plus. Les sujets loyaux
veulent aimer leur pays toujours plus ; et la voie de la sainteté nous
enseigne à aller au-delà de la nationalité pour aimer le monde. Il y a chez le
saint un devoir d’aimer le monde plus qu’il n’aime sa famille ou son pays. Et
le devoir des fils et filles de Dieu est d’aimer avec l’amour le plus élevé,
conforme aux lois du palais royal, plus encore qu’avec toutes les lois du ciel
et de la terre. Avec l’amour, c’est comme cela que tout doit se faire.
Les
enfants de piété doivent être sur la bonne voie en aimant leurs familles. Les
sujets loyaux doit être sur la bonne voie en aimant la nation. Les saints
doivent être sur la bonne voie en aimant le monde.
Les
enfants du Ciel peuvent suivre le protocole du palais royal, et les lois nationales
du Royaume de Dieu sans comprendre le protocole du palais royal du Royaume de
Dieu. Vous ne pouvez devenir des fils et filles de Dieu que si vous honorez
Dieu selon la loi du palais royal. Voilà les étapes que les êtres humains
doivent franchir.
Le pays
accueillera l’enfant filial. Le saint accueillera le sujet loyal, et les fils
et filles de Dieu accueilleront le saint. Dieu accueillera les fils et filles
de Dieu. La quintessence de tout ceci est l’amour vrai. C’est l’amour vrai
immuable et absolu.
Mais
voilà, l’humanité a erré, dans l’ignorance de l’amour vrai qui établit les
liens reliant entre eux les enfants absolument filiaux, les sujets absolument
loyaux, les saints absolus, les fils et filles de Dieu absolus, ainsi que les
pères et les enfants. Même si vous faites toutes sortes de choses, une fois que
vous réalisez cela, il vous reste encore à suivre la voie des principes
célestes ; vous ne pouvez pas continuer à errer. (206-62, 3.10.1990)
Les
enfants de piété n’existent pas pour eux-mêmes, mais pour leurs parents. Les
sujets loyaux n’existent pas pour eux-mêmes, mais pour leur roi. Un saint
n’existe pas pour lui-même, il existe pour Dieu. Voilà pourquoi les saints nous
ont enseigné nos devoirs envers Dieu.
Alors
quel est l’espoir de Dieu ? C’est de sauver le monde. Quelle est la
situation de Dieu ? Il veut aimer Ses fils et filles. Quel est l’espoir de
l’amour de Dieu ? Son espoir est de vivre enivré de cet amour.
Aussi
devez-vous comprendre l’espoir de Dieu, la situation de Dieu, et le cœur de
Dieu. Sans quoi, vous ne pouvez devenir un enfant de piété. C’est l’essence de
l’enseignement de l’Église de l’Unification. Des gens qui veulent comprendre la
situation de Dieu peuvent-ils se permettre de ne pas savoir s’Il existe ou
non ? Pouvez-vous devenir un enfant de piété sans savoir quel est l’espoir
de Dieu ? Pouvez-vous devenir un enfant de piété sans savoir si Dieu est
triste ou heureux ? Impossible. Le chemin pour devenir un enfant de piété
est simple. Il faut vouloir prendre responsabilité pour les choses qui font
souffrir les parents. Voilà comment on devient un enfant de piété. (62-61,
10.9.1972)
Prenons
deux enfants. L’un d’eux fait souvent à manger pour sa mère et lui sert les
repas ; l’autre lui donne simplement de l’amour. Où est la vraie piété,
selon vous ? Même si l’enfant de piété donne de l’amour, s’il n’apporte
pas de nourriture quand sa mère a faim, quel plus flagrant manque
d’égards ! Oui, mais quand la mère entendra son fils dire en
pleurant : « Ton ingrat de fils est là », elle y verra plus
d’empressement que dans la nourriture. Verser des larmes d’amour ensemble aura
plus de goût que n’importe quel mets. Alors, qui est le plus filial :
celui qui amène le riz, ou celui qui amène l’amour ? L’amour peut transcender le temps et l’espace 24 heures sur 24. Le riz n’a
pas cette propriété. Comprenez bien cela. (179-270, 14.4.1988)
Soyez résolus à montrer votre loyauté en
présence de Dieu, avant même de témoigner votre loyauté à votre pays. Avant de
servir votre société, vous devez d’abord entrer en présence de Dieu, servir et
recevoir enfin la reconnaissance. Sinon, votre relation intérieure avec Dieu ne
peut porter de fruit dans le monde extérieur.
C’est l’essence de la vie de foi. Vous
dites : « Je servirai le monde en étant loyal à mon pays »
n’est-ce pas ? Alors, où se trouve le point de départ de cette
loyauté ? À coup sûr dans la famille. Cela doit commencer à partir du cœur
et du corps de vos parents. (22-42, 19.1.1969)
Si vous réussissez à rester dans le rythme avec
un dévouement inébranlable, vous recevrez une bénédiction, sinon, vous le
regretterez profondément.
Certains, dans l’Église de l’Unification,
peuvent dire : « J’ai travaillé avec la dernière énergie pour
obtempérer aux instructions du Ciel de mon mieux. » Mais vous devez
comprendre que les facteurs qui décident si vos efforts vont ou non créer un
fondement solide sur la terre sont vos critères d’acquiescement, vos
accomplissements réels, et combien vous avez pu absorber la fortune céleste.
Même si ce n’est pas une base très large, j’ai pour mission de laisser ne
serait-ce qu’une empreinte de pied dans le monde avant de partir. Telle est la
voie de la restauration par l’indemnité. (40-159, 3.1.1971)
Un patriote veut recevoir l’amour de son pays.
Les enfants de piété veulent recevoir l’amour de leurs parents et de leur
parenté. Mais on ne devient pas facilement un enfant de piété qui peut recevoir
l’amour de toute la famille. Le moyen d’y arriver est de ne pas manger quand
les autres mangent, mais de laisser les autres manger, de laisser les autres
dormir confortablement et de laisser les autres s’habiller mieux que soi.
Celui qui peine pour le pays et la famille quand
les autres jouent, deviendra un enfant de piété. Ce n’est pas simplement dans
votre famille que vous devez être aimé. Il vous faut posséder l’amour de trois
générations, les grands-parents, les parents et les oncles et tantes, et les
petits enfants. Ce sont tous ces gens là qui doivent vous aimer.
Vous ne pouvez pas devenir un enfant de piété si
une seule de ces personnes a des reproches à vous faire. Il faut vraiment que
toute votre parenté puisse témoigner de vous : « Je veux devenir ce
genre de fils, ce genre de sœur. » Alors seulement vous aurez droit au
titre d’enfant filial au niveau de votre clan. Vous saurez alors où vous
situer. (298-278, 16.1.1999)
Pire que de ne penser à rien : penser et ne
pas agir. Ne pas agir c’est être un fieffé voleur. Avec des gens comme çà,
quand tout le reste a échoué, ils n’ont plus qu’à voler.
Alors quel genre de personnes sont les enfants
de piété qui peuvent rendre Dieu heureux ? Quel genre de personnes ?
Est-ce que ce sont des gens qui se remplissent la panse ? Ils seraient
plutôt du genre à donner aux autres la part qui leur revient. Si les autres refusent
de manger, ils leur enfonceront la nourriture de force.
Alors que faire à la place du Père pour faire de
vous des sujets loyaux, des femmes de vertu, des enfants de piété de l’Église
de l’Unification ? Vous devez être séparés. Vous pensez qu’un an suffira
pour y arriver ? Les sujets loyaux le sont à la naissance, à ce qu’on dit.
S’ils sont nés avec ce genre de prédisposition céleste, ils doivent rester
fidèles à leur cause jusqu’à la mort.
Alors que devons-nous faire ? Le seul moyen
est de suivre la voie de la souffrance. C’est le plus court chemin. Quel est le
chemin le plus court pour devenir des sujets loyaux, des femmes vertueuses et
des enfants de piété ? Vivre une vie publique avec des larmes, voilà tout.
Je n’ai rien d’autre à vous offrir qu’un chemin d’épreuves dans les larmes. (155-259,
31.10.1965)
Si le sujet loyal céleste n’a pas de pays, mais
se montre encore plus loyal que s’il en avait un, s’il n’a pas d’ethnie, mais
aime le monde plus que s’il avait son ethnie, même si cette personne ne peut
pas remplir son devoir filial et meurt sans rien, alors il n’aura pas échoué.
Non, il sera plutôt en mesure de devenir un sujet loyal du pays et du monde, et
aura même une plus grande valeur. (88-27, 1.7.1976)
En
montrant de l’amour vrai pour votre pays, vous devenez un patriote, et en le
montrant à vos parents, vous devenez le plus filial des enfants de piété. Si
vous en donnez à tous les peuples du monde, vous atteignez la sainteté, et si
vous le faites après être entrés dans la Royaume de Dieu, vous aurez suivi la
voie d’un fils de Dieu, qui veille en général avec tendresse sur Dieu Lui-même.
(176-49, 3.5.1988)
Conclusion :
sans amour vrai, on ne peut même pas parler de piété filiale. À l’heure
actuelle, les gens ont hérité la tradition de l’amour profane, le faux amour.
Ils baignent donc dans la promiscuité sexuelle et je ne sais quoi à base
d’amour profane, mais tout ce qu’ils font se ramène à briser tous les
fondements de l’amour, de la piété filiale et de la loyauté.
C’est
seulement quand vous vous tenez devant Dieu pour la première fois, après avoir
rempli vos devoirs d’enfant de piété, de vrai sujet loyal, de vrai saint, et de
vrai fils ou fille de Dieu axés sur l’amour absolu émanant de la nation
céleste, que vous pouvez recevoir l’héritage de Dieu. Pour que la famille
individuelle reçoive cet héritage, cela se fera automatiquement en
s’accroissant et en y ajoutant tout ce qu’il faut dans le futur pays, le monde
futur, et dans la future nation céleste. (286-300, 13.8.1997)
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