mercredi 10 mars 2021

La loyauté et piété filiale au prix de votre vie

Livre XIV

La vie des enfants de vraie piété filiale

Chapitre III

Les devoirs de la loyauté et de la piété filiale

3.1. La loyauté et la piété filiale authentiques au prix de votre vie

On parlera d’une femme vertueuse lorsqu’une épouse sacrifie sa vie pour son mari, de piété filiale lorsqu’un enfant sacrifie sa vie pour ses parents, de sujet loyal lorsqu’une personne sacrifie sa vie pour son pays.

Cependant, le critère céleste de loyauté et de piété filiale n’est satisfait qu’en offrant votre vie éternelle. Notre corps meurt, mais une femme ne peut établir un modèle de vertu céleste qu’en offrant sa vie éternelle à Dieu, à son mari et à ses parents. Vous devez offrir toute votre vie à Dieu.

C’est pourquoi la Bible parle d’aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute son âme. Quel modèle doit-on entendre par : « tout » ? Vous devez surpasser n’importe quel autre sujet loyal, ou fils pieux, ou femme vertueuse dans le monde. Faute de quoi, la dignité de Dieu ne peut s’établir.

Même dans le monde satanique ce ne sont pas les sujets loyaux ni les femmes vertueuses qui ont manqué jusqu’ici. Mais la dignité de Dieu ne peut s’établir si le critère pour être un sujet loyal et un fils filial est le même que dans le monde satanique. (9-108, 24.4.1960)

L’histoire humaine compte de nombreux enfants dévoués. S’il s’agit de retenir le numéro un de la piété filiale dans toute l’histoire, quel enfant nous vient à l’esprit comme le plus grand et le plus exemplaire ?

Un jeune qui montre plus de piété filiale qu’un ancien est plus précieux. La piété filiale peut revêtir toutes les formes et toutes les tailles. La piété se pratique à tous les échelons de la société, qu’on soit pauvre ou riche, travailleur ou bien mendiant. Celui qui est encore en vie ne peut pas être un véritable enfant de piété. La personne qui est encore de ce monde ne peut pas entrer dans le cercle des enfants de piété. Tant de gens sont morts pour remplir leur devoir filial ; si bien que la médaille de piété filiale décernée à ceux qui sont encore en vie peut encourir les reproches de tous ceux qui sont morts dans l’exercice de la piété filiale.

Parmi ceux qui sont morts, il y en a qui ont trouvé la mort alors qu’ils étaient en plein effort en remplissant leur devoir filial. Certains enfants de piété sont aussi probablement morts en cherchant des remèdes pour leur père ou leur mère malades. D’ailleurs, parmi eux, certains ont sans doute payé de leur propre poche, d’autres ont dû emprunter. Plus la situation est difficile, plus la valeur est grande. C’est pareil pour un sujet loyal : il ne peut devenir sujet loyal avant sa mort. (49-279, 17.10.1971)

Quelle position faut-il adopter pour devenir un enfant de piété filiale ? Il faut adopter une position où l’on peut prendre responsabilité pour le chemin de la mort, le chemin de la plus grande souffrance. Alors, quel chemin doit prendre l’enfant de piété ? Les parents diront : « Aime tes frères et sœurs plus que nous. Vis pour tes pairs comme tu vivrais pour nous. » Les parents diront probablement que telle est leur volonté. (62-37, 10.9.1972)

Quel est le comble de la piété filiale chez les enfants filiaux ? Qui est le plus filial, dirons-nous ? Celui qui sert ses parents et se sacrifie pour eux toute sa vie, même passé 70 ou 80 ans, ou celui qui a perdu la vie en se sacrifiant pour ses parents quand il était encore jeune ?

Même si un fils se sacrifie pour ses parents au-delà de 70 ou 80 ans, il ne peut l’emporter sur le fils qui a laissé sa vie en sacrifice pour ses parents dans sa jeunesse. C’est pour cela que le sujet loyal ne peut l’être qu’à titre posthume. De nombreux exemples tirés de l’histoire nous montrent que la vraie piété filiale se décide au moment de la mort. (48-65, 5.9.1971)

Ceux qu’on appelle des sujets loyaux doivent vivre pour le Ciel avant de se voir donner par le Ciel le nom de sujets loyaux. Cela vaut aussi pour le chemin de l’enfant de piété. Vous pouvez donc en comprendre toute la valeur et tout le prix. Tout ce que nous faisons – que ce soit manger, voir, parler ou agir – doit se faire dans ce but.

Tâchons de saisir la responsabilité qui nous incombe d’accomplir nos devoirs de piété filiale et de sujet loyaux, même s’il faut passer par un chemin de douleurs et de larmes, à la place de Dieu, le Seigneur du Ciel.

Même si nous devons nous évanouir en voulant épargner à Dieu d’avoir à suivre un chemin de larmes, nous devons nous reprendre et suivre ce chemin à sa place. Les devoirs de loyauté et de piété filiale doivent s’accomplir à partir de cette position. (41-157, 14.2.1971)

On ne peut parler de piété filiale ou de sujets loyaux que pour ceux qui ont côtoyé la mort jusqu’au dernier souffle. Nul n’est vraiment un sujet loyal avant la mort. Vous en avez peut-être beaucoup bavé, mais si vous dites une chose et la regrettez aujourd’hui, vous n’êtes pas un sujet loyal. Un seul instant de trahison peut anéantir toute la loyauté qu’on a pu montrer auparavant. Il faut attendre qu’une personne ait franchi le cap de la mort pour dire si elle a bien rempli ses devoirs de loyauté et de piété filiale.

La loyauté et la piété filiale font partie intégrante de la vie publique. Ceux qui donnent leur vie pour leur pays sont appelés patriotes, et un fils qui donne sa vie pour ses parents est appelé un fils pieux. Supposons deux fils : l’un d’eux avait été pieux et l’autre impie jusqu’à la mort des parents. Si le fils pieux tombe dans l’impiété, alors que le fils ingrat se convertit au moment ultime et devient pieux pendant l’agonie de ses parents, leurs positions seront inversées.

Dans ce cas, son code de conduite au moment final lui vaudra d’être élevé et de se voir décerner le titre de fils de piété filial. Ceux qui poursuivent leur but sans dévier jusqu’à la fin de leurs jours recevront la gloire. (64-75, 24.10.1972)

Je suis davantage stimulé par une personne déchue qui est prête à braver tous les périls de la mort et du danger pour régler de vastes problèmes sincèrement et à fond, que par quelqu’un qui a peiné sans arrêt pendant une longue période. Quiconque achève sa vie pour Dieu de cette façon est assuré de gagner un magnifique endroit dans le monde spirituel. (18-280, 12.6.1967)

Les parents doivent fournir à leurs enfants une éducation pour pouvoir progresser de la piété filiale à la loyauté, et de là à la sainteté, pour devenir des fils et filles de Dieu. Ils doivent leur enseigner à parfaire consciencieusement la voie de la piété filiale, à devenir un sujet loyal, un saint et un fils ou une fille de Dieu, jusqu’à Dieu. Si un parent prodigue de tels préceptes, Dieu ne va-t-Il pas alors se dire : « Ma parole ! Voilà un parent qui fait son métier de parent. Il fait le métier d’un véritable enseignant. Il fait ce qu’un vrai patron doit faire » ?

Quand Dieu dit : « Tu es qualifié pour être un parent. Tu es qualifié pour être un enseignant », vous pouvez alors être un père qui a la qualification d’être un patron, et même plus : un roi. Aujourd’hui, le concept de piété filiale est quasiment absent de la culture occidentale. Le concept de devenir un sujet loyal n’existe pas. Le concept de devenir un saint n’existe pas. Le concept de devenir des fils et filles de Dieu n’existe pas. On va droit à la catastrophe.

Dieu veut vous voir tous devenir des fils et filles de Dieu. Alors qui veut vous voir devenir un saint ? C’est le monde qui le veut. Le pays veut que vous soyez un sujet loyal. La famille veut que vous deveniez un enfant de piété filiale. C’est la voie de la vérité absolue. (285-218, 19.5.1997)

Un vrai parent ne dira jamais à son enfant : « Puisque tu es devenu un fils pieux, tu n’as pas besoin de devenir un sujet loyal. Ne prends donc pas ce chemin. » Un vrai parent doit enseigner au fils pieux : « Tu dois sacrifier ta famille et suivre la voie d’un sujet loyal au service de ton pays, et tu dois accomplir le devoir d’un saint, et tu dois te sacrifier en faisant ton devoir de saint pour pouvoir suivre le chemin que le Ciel désire. Tu dois en outre sacrifier le ciel et la terre pour aller trouver Dieu. »

Les individus se sacrifient pour leur famille afin de devenir comme cela. De même on ne devient un enfant de piété qu’en se sacrifiant pour sa famille. Pour devenir le patriote de son pays, une personne doit être prête à sacrifier sa famille entière dans le but de sauver le pays. Seulement alors elle peut devenir patriote.

Les saints doivent être prêts à sacrifier leur pays pour pouvoir sauver le monde. Et les fils et filles de Dieu doivent être prêts à sacrifier le monde, pour pouvoir réaliser la nation et la terre de Dieu, le Royaume de Dieu sur terre. L’humanité a été dans l’ignorance de cette vérité. Vous devez vous donner et vous sacrifier. Faute de quoi, l’idéal d’un monde ou d’une nation unis ne s’accomplira pas pour l’éternité. (285-218, 19.5.1997)

Le nombre de chrétiens n’a pas d’importance. Dieu veut des gens prêts à Le suivre en tout lieu et à tout moment sur Son ordre, des gens qui guettent l’ordre de Dieu avec un cœur joyeux.

Parmi les chrétiens de notre époque qui se targuent d’avoir des centaines de millions de membres, combien y a-t-il de personnes de ce genre ? Si quelqu’un se voyait demander, la pointe de l’épée sur ses flancs, s’il est prêt à être sacrifié sur l’autel de Dieu, mais refusait de le faire, il ne serait rien. Cet âge a besoin de gens dont les cœurs brûlent du désir d’accomplir leur devoir filial envers le Ciel en risquant leurs vies. Je crois que ces gens seront appelés les « soldats révolutionnaires célestes des derniers jours ».

Dieu espérera trouver des individus, des familles, des tribus et des nations qui adhèrent complètement à cette pensée vigoureuse en cherchant à remplir leur responsabilité pour le monde. Voilà longtemps que Dieu cherche de tels individus. Ce sont eux qui doivent réconforter le cœur de Dieu et afficher leur loyauté et leur piété filiale devant le Ciel. À eux d’apporter un dénouement aux situations du ciel et de la terre.

Tâchez alors de devenir une personne à qui Dieu peut dire : « Tu es l’os de mes os, la chair de ma chair, le cœur de mon cœur. » Qu’importe le grand nombre d’ancêtres que nous avons, et le grand nombre de personnes dans cet âge, si quelqu’un ne fait pas son apparition sur cette terre dont Dieu puisse dire, par rapport à Son cœur : « Tu es l’ancêtre suprême, sans égal dans l’histoire », l’humanité ne saurait échapper à la tristesse due à la chute de nos ancêtres. Nous qui sommes nés dans ces tourments devons honorer un autre couple de parents. (15-216, 10.10.1965)

La volonté de Dieu pour ce monde et l’amour de Dieu pour ce monde doivent être transmis. Tel doit être votre legs même si vous mourez. Il y a quelque chose que vous devez tous savoir : ceux qui consacrent leur vie entière à laisser cette tradition deviennent des enfants de piété et des sujets loyaux.

La piété d’un jour, et les sujets loyaux du dimanche, non merci. Même le brigand le plus vil peut faire de la piété à ses heures, voire être un sujet loyal occasionnel. Un petit coup de repentir, et hop, vous voilà aussitôt enfants filiaux et sujets loyaux. Dieu veut des gens qui sont nés dans la piété et la loyauté, qui les gardent toute leur vie et qui meurent en enfants de piété et en sujet loyaux.

Comparés à vous, je suis probablement davantage un enfant de piété devant Dieu que vous ne l’êtes. La raison est que j’ai vécu ma vie entière de cette façon.

Je n’oserais pourtant pas rêver que j’ai pleinement rempli mes obligations filiales. Le temps qui passe me met devant l’évidence de mes limites. Se croire quitte de ses devoirs de piété filiale et de loyauté, c’est n’avoir plus la piété et la loyauté en soi.

La personne qui vient se plaindre : « Je suis un fils filial. Je suis un sujet loyal. Pourquoi ne suis-je pas reconnu ? », est la personne qui bat en retraite. Comprenez bien ceci : être un enfant de piété ou un sujet loyal du Ciel, c’est s’apercevoir que, plus le temps passe, plus il lui reste de devoir filial à accomplir. Il vise l’objectif de vivre pour accomplir son devoir filial et cela devient sa philosophie de vie. (35-341, 1.11.1970)

Ce que nous devons apprendre maintenant concerne-t-il Dieu dans un état de bonheur ? Je ne suis pas en train de le suggérer. On peut certes le vouloir, ou ne pas le vouloir, c’est sans importance. Sachons d’abord que nous devons devenir des enfants de piété, des sujets loyaux et des femmes vertueuses. La personne qui doit faire preuve de piété filiale se révèle dans les difficultés. La loyauté ne se manifeste pas quand ce pays jouit d’une situation assez enviable. La loyauté n’est pas là quand le pays et le peuple sont dans l’opulence. Une personne ne peut être appelée un sujet loyal de la nation que quand le pays traverse la plus grande crise et que le péril est gravissime. Elle dit alors : « Vas-tu mourir ou vais-je mourir ? Le pays entier va-t-il disparaître ou survivre ? » Elle se met alors à donner tout son cœur en risquant sa vie pour faire son devoir et faire basculer favorablement le destin national. L’histoire retient que les grands noms de la loyauté, de la piété filiale et de la vertu apparaissent dans les temps difficiles. (151-219, 15.12.1962)

Au lieu d’avoir les yeux tournés vers votre épouse, vous devez tous penser davantage à votre pays qui est divisé entre le Nord et le Sud. Vous devez tous penser à la division entre le monde démocratique et le monde communiste. Vous devez unir le Nord et le Sud, puis unir le monde libre et le monde communiste. Après tout cela, il faut encore unir le monde spirituel et le monde physique qui sont séparés. Sachez que lorsqu’on a le nom d’enfants de piété, on se doit ensuite de libérer Dieu après avoir fait tout cela. (115-160, 8.11.1981)

Aussi, pour progresser sur la voie des enfants de piété, si sévère que soit la persécution à endurer, et si nombreux les moments de mise à l’épreuve, on doit développer la confiance de pouvoir vaincre tous les obstacles. Au lieu de songer à reculer devant les épreuves et l’adversité et de suivre la voie du défaitisme amer, vous devez plutôt devenir des gens qui surmontent les épreuves et les difficultés des âges avec résolution. Il vous faut aussi discerner entre les chemins de mort et les chemins de vie, et continuer pour repartir débordant d’espoir pour le lendemain. Dieu et l’histoire n’attendent pas moins de vous, sachez le. (174-43, 3.2.1988)


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