jeudi 4 mars 2021

La patrie que nous devons revendiquer

Livre IX

Les familles bénies

Chapitre IV

Les familles bénies et l’enregistrement

1. L’enregistrement des familles bénies et notre patrie

1.4. La patrie que nous devons revendiquer

La patrie que nous devons revendiquer n’est pas une nation réelle sur terre avec une certaine histoire et ses traditions. Elle est d’une essence complètement différente. Pour que nous puissions hériter une telle nation qui se situe à un niveau radicalement différent des autres, nous devons devenir des citoyens équipés de la subjectivité idéologique appropriée. 

Et cette pensée subjective doit être en accord avec la philosophie du Créateur absolu. L’Être absolu désire une nation. Cette nation va naître, si vous désirez ardemment que les citoyens de cette nation s’unissent entre eux sous sa souveraineté. 

Si la nation s’entend sur ce critère de citoyenneté, elle prendra forme. (49-93, 9.10.1971)

Où est la patrie de Dieu ? C’est là où résident les Vrais Parents et la Vraie Famille. Où se trouve alors la terre natale d’origine des Vrais Parents ? C’est l’endroit où Dieu demeure avec Ses fils et Ses filles. 

Où est la patrie des Vrais Parents ? La patrie est l’endroit où Dieu et Ses enfants, le sujet et l’objet que vous pouvez aimer, résident. 

La patrie est là où vous pouvez avoir l’amour du partenaire sujet ainsi que des partenaires objets. Si tel était le cas, où serait alors la patrie des enfants ? Ce serait un lieu où ils peuvent aimer leurs parents avec Dieu comme sujet, les enfants eux-mêmes pouvant être aimés en tant qu’objets. C’est cet endroit-là qui est la terre d’origine du fondement des quatre positions, selon l’Église de l’Unification. 

Voilà ce qu’on entend par patrie idéale. Pourquoi est-ce une patrie idéale ? Parce que dans ce lieu peut se trouver l’amour du Vrai Dieu, l’amour des Vrais Parents et l’amour de vrais enfants. Le monde se développant à partir de cette base, serait un monde idéal. Un tel principe se trouve dans le fondement des quatre positions. (124-266, 27.2.1983)

Qu’est-ce que la patrie ? La patrie est la nation de la mère et du père. C’est la nation de nos ancêtres. En bref, c’est la nation de nos mères, de nos pères, et de nos ancêtres. C’est la nation des premiers ancêtres humains. C’est une nation aimée et transmise par les premiers ancêtres humains.

Puisque cet amour est immuable, cette nation doit elle aussi être inchangeable. Considérez les arrière-plans traditionnels de ceux dans l’histoire qui ont revendiqué la nation comme leur patrie : il n’est point de race, pas même une seule, qui n’ait perdu la patrie bien-aimée des parents à la fin. L’idéal fut toujours perdu. (173-168, 14.2.1988)

La patrie désirée par la volonté de Dieu est la patrie et la terre d’origine de l’humanité fondée sur l’amour vrai. La Corée doit devenir une telle patrie et terre d’origine de l’humanité entière. (185-131, 3.1.1989)

Considérons une nation : nous voyons que pour établir une nation, elle doit avoir une souveraineté. Quand vous étudiez la question de la réalisation du Royaume de Dieu sur terre d’un tel point de vue, qui devrait diriger le Royaume de Dieu ? Qui serait le souverain ? Sans aucun doute Dieu est le souverain. Et qui sont les citoyens ? Les citoyens sont tous les peuples du monde. 

En quoi consisterait alors le territoire élargi de la nation ? Ce serait la planète Terre. (96-15, 1.1.1978)

Où sont alors la terre natale originelle et la patrie de la terre natale originelle ? Quelle sorte de patrie serait-t-elle ? Bien sûr, la patrie aurait comme modèle une nation particulière, mais la patrie de l’humanité que Dieu recherche est la planète Terre. C’est cette planète où nous vivons là maintenant. Cette planète est la patrie à laquelle aspire l’humanité. C’est la patrie de l’humanité désirée par Dieu. 

Dans le passé, beaucoup de générations de nos ancêtres ont parcouru le chemin du sacrifice. Pourquoi cela ? Quel était l’espoir qui les animait vers un tel chemin, et qui inspirait le Ciel ? C’était avec les mots : « Que le temps de notre patrie tant espérée vienne vite ! »

Pour établir la nation unique du Ciel, nous devons passer en jugement l’ennemi numéro un du Ciel, le grand Satan. Le mal doit être éradiqué de ce monde et le Royaume de Dieu sur terre doit s’accomplir avec comme base la paix et le bien. Comprenez bien que ceci est le désir de Dieu, le désir de Jésus, et le désir de nos ancêtres qui ont contribué grandement au cours de la providence jusqu’à maintenant. (155-321, 1.11.1965)

Il ne pourrait y avoir de frontières nationales dans un monde créé par Dieu. Il ne saurait y avoir de discrimination raciale entre Noirs et Blancs. Le conflit entre le bien et le mal n’a pas sa place dans ce monde, car seul le bien y prévaut. 

Or nous voyons que le monde actuel est hérissé de frontières artificielles entre les nations. Non seulement on voit de la discrimination raciale, mais même dans la famille il peut y avoir discorde et division, entre mari et femme, entre parents et enfants. Les êtres de bonté se battent avec ceux qui sont du côté du mal. Au vu de la situation actuelle du monde, il est facile de discerner que le Seigneur qui vient doit réunir le monde entier, pour en faire un endroit exempt de discrimination raciale et de barrières entre les nations. Il doit unir toutes les familles éclatées, et établir un royaume de paix dans ce monde où, à l’heure même où nous parlons, le bien est en conflit avec le mal. (53-72, 9.2.1972)

Notre but est d’établir un monde uni, et de faire du monde entier une seule nation axée sur Dieu. Ce serait la nation d’une seule souveraineté, d’un seul peuple, d’une seule terre et d’une seule culture. Ils seraient liés par un lignage unique fondé sur les Vrais Parents. 

Dans cette nation, tous voudraient devenir les héritiers idéaux en formant la sphère du coeur. Ils seraient capables d’accomplir ce qu’enseigne la Bible : « Aimez vos ennemis ! » (La volonté de Dieu et le monde, p. 789)

Sans l’ombre d’un doute, le Royaume de Dieu est régi par la volonté de Dieu sous la souveraineté de Ses enfants en ligne directe avec Lui. Se centrant sur Lui, ils suivent les commandements qu’Il leur donne. Dans un tel endroit, la démocratie ou le communisme ne peuvent avoir leur place. Une fois établi, le royaume maintiendrait son système de gouvernance éternellement. En réfléchissant à tout ceci, on ne peut que se lamenter de ne pas être un citoyen d’un tel Royaume de Dieu. Vous devez donc déplorer le fait de ne pas être les résidents de cette nation. Vous devez vous lamenter de ne pas faire partie d’une telle nation. Aussi, soyez désolés de ne pas être qualifiés pour en faire partie. En fait, nous devons tous déplorer le fait de ne pas avoir ce genre de souveraineté immuable, où que ce soit. (72-292, 1.9.1974)

Le but de notre foi est de devenir les citoyens du Royaume de Dieu. Si nous ne devenons pas les citoyens de ce royaume, il n’y aura pas moyen pour nous d’être aimés de Dieu ou de se sentir fiers d’être Ses enfants, devant les peuples du monde ou la création. 

Ne pas avoir de nation, c’est s’exposer aux attaques. C’est la position la plus terrible. Plus souvent qu’à son tour, c’est se faire battre aisément. 

Aussi devons-nous essayer de répondre à la question : où est la nation désirée par Dieu, celle qui peut devenir notre marchepied ? (55-79, 23.4.1972)

Les citoyens d’une nation sans souveraineté sont dans de drôles de draps. C’est pourquoi Jésus prêchait : « Ne vous inquiétez donc pas en disant : 

Qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? De quoi allons-nous nous vêtir ? Ce sont là toutes choses dont les païens sont en quête. Or votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » (Mt 6.31-33) 

Est-ce qu’il a dit de chercher Son fils en premier, ou bien Son royaume ? Il a parlé de chercher le royaume désiré par Dieu. (34-337, 20.9.1970)

Si nous versons du sang et de la sueur pour cette nation et son peuple, c’est pour établir le royaume éternel de Dieu, la terre bénie dans laquelle nos futurs descendants peuvent louer Dieu pour les générations à venir. (14-193, 3.10.1964)

Nous pouvons maintenant établir la patrie. Dans cette patrie il y aurait la souveraineté, le territoire et le peuple. On y trouverait de surcroît le lien avec le lignage d’une race homogène, et l’histoire qui ne peut être écrite que par celle-ci. Nous devons remplir les devoirs d’émissaire pour la patrie. Plus tôt vous vous acquitterez de cette mission qui vous est confiée, plus tôt sera posée la base pour restaurer la patrie. L’oeuvre dont vous vous chargez aujourd’hui sera la base sur laquelle nous pouvons inaugurer le jour de la libération de la patrie. 

Gardez ceci à l’esprit, et allez de l’avant, résolus dans vos coeurs à accomplir la mission d’émissaire tant que vous tenez debout. Faute de quoi, nous ne pouvons pas recevoir en propre la Bénédiction mondiale historique et la fortune céleste que Dieu peut amener dans cette ère. (29-40, 16.2.1970)


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