lundi 1 mars 2021

La raison d’être de la part de responsabilité

Livre VIII

Le péché et la restauration par l’indemnité

Chapitre I

2. L’être humain a une part de responsabilité.

2.1. La raison d’être de la part de responsabilité

Dieu aime tous les êtres humains et voulait que l’univers entier soit subjugué par Son amour. En donnant la souveraineté aux êtres humains, Il voulait que l’univers entier les suive et soit subjugué par leur amour. Afin de pouvoir transmettre ce grand amour et cette souveraineté suprême, Dieu donna aux êtres humains leur part de responsabilité. (20-209, 9.6.1968)

Pourquoi Dieu donna-t-il à l’être humain une part de responsabilité ? Dans Son omniscience et Son omnipotence, Il nous a fait don de cette créativité omnisciente et omnipotente. Étant par ailleurs le sujet de l’amour éternel et immuable, Il ne pouvait qu’accorder la part de responsabilité pour pouvoir hisser l’être humain à la position de représenter le sujet de cet amour. Ceci sert de condition pour recevoir la fortune céleste. Comme il s’agit d’une sorte de clé qui nous donne la qualification de pouvoir tout dominer, Il ne pouvait que l’accorder. Cela dit, il faut savoir que cette part de responsabilité posa un problème, et que l’être humain chuta. (20-209, 9.6.1968)

L’être humain doit avoir sa part dans l’accomplissement et la perfection de la création de Dieu. Même si l’être humain n’avait pas chuté, la responsabilité serait là ; elle ne fut pas établie à cause de la chute. En réalité, même s’il n’avait pas chuté, l’être humain aurait cette responsabilité. Même si 95 % de la forme de l’idéal de Dieu pour la création, dans lequel nous pouvons nous parfaire en tant qu’êtres humains, ont été préparés, nous devons atteindre nos 5 % de responsabilité. Ce n’est pas Dieu qui amène Seul un être humain à être parfait ; pour arriver vers la perfection, nous avons une responsabilité personnelle à y ajouter. Il en serait ainsi même si l’être humain n’avait pas chuté. (115-65, 4.11.1981)

Nous devons recréer, pas rebâtir sur de vieilles fondations. Nous devons créer de nouveau, en additionnant les 95 % de la part de responsabilité de Dieu et les 5 % de la part de responsabilité de l’être humain. (24-307, 7.9.1967)

Pourquoi avoir accordé la part de responsabilité à l’être humain ? Pour le doter de l’autorité de prendre part à l’accomplissement de la création, et lui conférer la valeur d’objet devant Dieu. C’est quelque chose de prodigieux. (109-65, 4.10.1980)

Le Principe a un caractère absolu. Le Principe est intransigeant. C’est la voie à suivre en toutes circonstances. On doit suivre ce chemin, quitte à en mourir, et suivre pour toujours. Si Dieu pouvait agir à Sa guise, il n’y aurait pas besoin de prendre le chemin de la souffrance dans le cours de la dispense de la restauration jusqu’ici. Cependant, les choses ayant été ainsi faites, avec les limites qu’implique la part de responsabilité, Dieu aussi a dû essuyer une foule d’épreuves pour pouvoir restaurer l’être humain jusqu’à aujourd’hui. Vous devez comprendre que Dieu ne peut pas Se retrouver tout seul avec la responsabilité. Il assume la responsabilité de concert avec l’être humain. Il en aurait été ainsi, même si la chute ne s’était pas produite. (115-65, 4.11.1985)

« Restauration par l’indemnité » : si ce terme chargé d’amertume a vu le jour, c’est que l’être humain n’a pu accomplir sa part de responsabilité. Dans le cours de la restauration par l’indemnité, Dieu ne pourra jamais vous venir en aide et les instances dirigeantes de l’Église ne le pourront pas davantage, vous devez le faire seuls. Si vous étiez aidés, il n’y aurait pas d’indemnité. Pourquoi donc ? En vertu de l’existence du principe de la part de responsabilité humaine, si vous receviez de l’aide, il n’y aurait pas d’indemnisation. S’il avait été possible d’aider l’être humain quand il chuta, Dieu serait intervenu pour empêcher la chute de se produire. Il ne pouvait le faire, car la part de responsabilité était là. L’existence de la part de responsabilité humaine empêchait Dieu d’agir ainsi. (124-304, 1.3.1983)

Dieu aime le révérend Moon, mais ne peut l’aider quand il suit le cours d’indemnité dans le processus de l’accomplissement de sa part de responsabilité humaine. Je dois moi-même aller vers Satan pour le vaincre. La sphère de l’idéal fut promise originellement à Adam et aurait dû lui permettre d’empêcher l’existence de Satan et du monde satanique ; maintenant qu’ils existent, je dois surpasser cette sphère. (124-302, 1.3.1983)

Sachons qu’en définitive, parce que la part de responsabilité existe, l’indemnité est aussi entrée en scène. S’il n’y avait pas eu de part de responsabilité, Dieu aurait eu le loisir d’exercer Son règne à tout moment. Il aurait pu dire, au moment de la chute : « Eh, on n’agit pas comme cela », mais parce que la part de responsabilité humaine était là et que Dieu n’était pas en position d’interférer, Il ne put empêcher Satan d’agir, ni l’être humain de chuter. (87-120, 23.5.1976)

Si Adam et Ève avaient commencé par consulter Dieu avant la chute, ils n’auraient pas chuté. Ils auraient demandé : « L’archange fait ceci et cela, mais nous, que devons-nous faire ? » Dieu aurait répondu. Poser la question, là était leur part de responsabilité. Ils étaient libres de demander. Mais voilà, ils se sont liés horizontalement sans demander à Dieu. C’est là le problème. Ayant agi sans demander, ils ont invité le problème. C’est toujours le cas. Avez-vous tous confiance d’accomplir vos 5 % de part de responsabilité ? Je dis qu’il y a toutes sortes de gens, y compris parmi nos membres, qui se mettent en avant, alors même qu’ils n’ont pas véritablement confiance. Avec ce genre d’esprit, quand l’unification sera-t-elle accomplie ? (33-241, 16.8.1970)

L’être humain a une part de responsabilité. Dieu donna à l’être humain sa part de responsabilité, afin de l’associer à la grande entreprise de la création. Quand Dieu accomplit 95 % et l’être humain 5 %, cela constitue une condition : non seulement Dieu, mais l’être humain aussi a pris part à la création. C’est la part de responsabilité humaine qui nous permet d’acquérir ce genre de valeur égale comme co-créateur. C’est cela qui nous vaut une grande position. De toutes les créatures, l’être humain est le seul à avoir sa part de responsabilité. Et pourtant, depuis l’aube de l’histoire humaine, pas une seule personne n’a accompli sa part de responsabilité. Nous n’avons pas su que nous avions notre part de responsabilité. (139-230, 31.1.1986)

Il s’agit de savoir pourquoi le Dieu absolu, tout-puissant, omniscient, omnipotent, n’a pas pu accomplir le Royaume de Dieu qu’Il désire ici-bas. Si Dieu avait pu faire ce qu’Il voulait, Il l’aurait fait depuis longtemps, en un clin d’œil. Mais voilà, l’être humain a chuté, laissant sa part de responsabilité inachevée. Il n’était donc pas possible pour Dieu de réaliser le Royaume de Dieu. (82-89, 1.1.1976)

Adam et Ève auraient dû se parfaire dans l’amour, mais c’est dans l’amour qu’ils firent une faute, et toute l’affaire devint enchevêtrée par leur responsabilité. Tous les domaines d’activité comportent la part de responsabilité. Qui dit accomplissement d’un but, veut dire déroulement d’un certain processus. Et ce processus comporte toujours une part de responsabilité. Sachez-le. Durant la période de temps requise par ce processus, vous devez accomplir votre part de responsabilité. Si vous ne l’accomplissez pas, tout s’écroule. (133-175, 10.7.1984)

Adam et Ève chutèrent faute de pouvoir accomplir leur part de responsabilité. La part de responsabilité peut-elle être le seul devoir d’Adam ? Non, il doit d’abord s’unir à Dieu. Vous devez tous savoir que la part de responsabilité ne peut pas s’accomplir à moins d’arriver à s’unir à Dieu. Ensuite, il s’agit de ne faire qu’un avec le Principe. Ces deux conditions doivent être correctement remplies. (87-122, 23.5.1976)

Vous devez accomplir la part de responsabilité. Le ressentiment chez les êtres humains est venu du fait qu’on ne peut pas faire autrement que de vivre dans un monde où l’indemnité est là. Ce fait est là, tragique et énorme : nous sommes devenus les descendants de la chute, avec cette destinée pénible et néfaste d’appartenir à un lignage qui n’est pas le nôtre originellement. Pour nous en affranchir, nous devons de toutes nos forces nous dresser comme des fils et filles qui ont accompli leur responsabilité : nous pourrons alors appeler Dieu notre Père sans hésiter. (197-115, 7.1.1990)

La voie suivie par le Maître était comme franchir un col de montagne extrêmement traître. Vous croyez que Dieu a tendu les mains une seule fois pour dire : « Ah non, là c’est trop ! » ? Vous pensez qu’Il m’a protégé nuit et jour et m’a accueilli à bras ouverts ? Il me regardait, mais Se tenait coi. Il n’a jamais dit : « Va ici » ou bien « Va là ». Il ne pouvait pas me le dire. J’ai dû accomplir ma part de responsabilité.

Dieu voulait aimer l’être humain parfait avec l’amour que l’être humain peut atteindre, il ne voulait pas se contenter de l’être humain qui est encore en train de chercher l’amour. (202-301, 25.5.1990)

De quoi aurait l’air l’être humain, une fois qu’il aurait rempli sa part de responsabilité ? Il serait comme Dieu. Dieu entre pour 95 % dans la perfection de l’être humain. L’être humain se tient dans la position où il se qualifie après avoir accompli ses 100 % de concert avec Dieu. Cela signifie à la fois l’accomplissement de la perfection de l’être humain et la perfection de la création de Dieu. Accomplir la grande entreprise de la création signifie simultanément accomplir la volonté de Dieu, ce qui revient à la perfection de Dieu Lui-même. Voilà une conclusion sensée. (130-20, 12.11.1983)

À cause du péché de nos ancêtres qui n’ont pu accomplir leur part de responsabilité, les abîmes de la mort se sont créés. Satan a pu étendre l’empire de son amour jusqu’aux limites du Ciel, provoquant une séparation étanche entre les sphères des règne direct et indirect. (137-251, 3.1.1986)

Accomplissez la part de responsabilité, et ce diable de Satan disparaîtra. Personne ne pourra vous accuser. Si nous n’atteignons pas ce modèle d’accomplissement, il restera toujours une condition permettant à Satan de nous accuser ; alors vous auriez beau tenter d’aller au Ciel, vous ne le pourriez pas. S’il reste une condition d’accusation, vous ne pourrez pas entrer dans la sphère où réside Dieu. Si vous entrez en relation avec l’amour de Dieu sur la base exemplaire d’un amour absolu, immuable, unique et éternel, Satan n’aura rien à vous reprocher. Si vous êtes dans cette position, Satan ne peut pas vous atteindre, car il ne peut pas rester dans cette sphère. En gardant ce modèle, où que vous alliez, Satan devra se retirer. (169-84, 25.10.1987)

Si Adam et Ève n’avaient pas chuté, ils auraient été en harmonie avec Dieu. Devenus Ses parfaites incarnations, ils auraient été le roi et la reine de l’amour ayant accompli la part de responsabilité qui relie les sphères des règnes direct et indirect sur cette terre grâce à l’amour de Dieu. Ainsi Dieu aurait résidé dans le cœur d’Adam, et l’esprit d’Adam serait devenu le corps de Dieu. Ils seraient devenus un seul corps. Ils auraient respiré et partagé l’amour Divin au niveau humain pour l’éternité ! (213-190, 20.1.1991)

Dans quel but l’être humain a-t-il besoin d’accomplir sa part de responsabilité ? Il a besoin de cela pour se tenir sur un pied d’égalité avec Dieu pour pouvoir donner et recevoir l’amour vrai, c’est-à-dire l’amour qui a la même qualité que l’amour de Dieu... Celui-ci et l’être humain se trouvent alors au centre tous les deux, dans la même position, et donnent et reçoivent à partir de cette position. (119-125, 11.7.1982)

Si l’être humain n’avait pas chuté, l’accomplissement de la part de responsabilité aurait été chose facile. Ils auraient grandi dans un environnement pur et l’âge adulte et le mariage seraient venus naturellement avec la bénédiction de Dieu. Il n’y aurait pas eu de difficultés, car tout serait venu naturellement ! L’accomplissement de la part de responsabilité est devenu difficile à cause du détournement de l’amour. Alors, quel est le point le plus important dans l’accomplissement de la part de responsabilité ? Le point central, c’est que Dieu accomplit 95 % de responsabilité et que l’être humain accomplit 5 % et c’est par cela que l’être humain hérite de la grande entreprise de la création de Dieu. Qu’est-ce qui est alors central pour en hériter ? Ce qui est central c’est d’acquérir l’amour vrai ! (124-94, 30.1.1983)

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