mardi 2 mars 2021

La restauration dans le sein avec Tamar

Livre VIII

Le péché et la restauration par l’indemnité

Chapitre III

La formule de l’indemnisation et de la restauration

1.2. La restauration fondamentale dans le sein avec Tamar

Dans le cas de Caïn et Abel, puis d’Ésaü et Jacob, les frères étaient censés inverser leurs positions après la naissance. Ici, la coopération entre la mère et le fils est toujours nécessaire. Ève a pris Abel sous sa protection. Ensuite, à l’époque d’Ésaü et Jacob, Rébecca s’est tenue du côté de Jacob et a menti pour l’aider.

Or nul ne sait pourquoi Dieu les a néanmoins bénis. Jacob naquit comme un jumeau et restaura ultérieurement le droit du premier né. Mais cela ne restaurait toujours pas le lignage. Mais au moment de la naissance de Pérèç et Zérah qui allaient sortir du sein de Tamar, il y a eu une bataille et les positions ont été changées. Le deuxième fils a poussé le fils aîné pour naître en premier. Sachez que tout ceci était un mouvement pour s’approcher au plus près du critère du lignage des parents originaux. (120-167, 13.10.1982)

Dieu a dit à Rébecca : « Il y a deux nations en ton sein, deux peuples, issus de toi, se sépareront, un peuple dominera un peuple, l’aîné servira le cadet. » (Gn. 25.23) Il lui a dit qu’il y aura une division en deux nations. Une nation est la nation du Ciel et l’autre est la nation de Satan. De là commença un combat sur trois générations pour restaurer le lignage. Il s’agissait d’établir la formule d’avoir hérité du lignage à partir du sein où un combat avait été livré pour inverser l’ordre. Jacob a gagné la victoire extérieurement au bout de trois générations mais la base de la victoire intérieure fut établie à la naissance de Pérèç, né du sein de Tamar. C’est le principe fondamental de la restauration. (36-251, 6.12.1970)

En observant l’histoire de Tamar, Tamar a risqué sa vie pour suivre les voies de la providence. Il en fut de même pour le révérend Moon qui a risqué sa vie. Jacob a aussi lutté avec l’ange au risque de sa vie, n’est-ce pas ? Malgré une fracture à la hanche, il a lutté toute la nuit avec l’ange sans le lâcher. Qu’est-ce que cela veut dire ? Un coup doit être porté à la hanche. Mal utiliser la hanche est synonyme de débauche, non ? D’ailleurs, dans l’Église de l’Unification, nous avons le rite du bâton d’indemnité après la Bénédiction nuptiale. Que signifie ce rite du bâton ? Où frappez-vous ? À la hanche. Ces maudites fesses qui ont mal agi ! Et ce révérend Moon, qu’est-ce qui lui prend de faire faire ces choses ! Mais tant pis, ça doit se faire ! (214-225, 2.2.1991)

Contrairement au passé où l’archange avait séduit la femme, Tamar a séduit son beau-père pour accomplir le mandat céleste et hériter l’idéal d’Abraham. Elle était prête à se sacrifier, même si elle devait devenir de l’engrais, en étant immédiatement lapidée… En ce temps, selon la loi juive elle devait être lapidée comme veuve enceinte ; elle n’en était pas moins résolue à le faire. Vous comprenez la portée ? Elle s’est déterminée au risque de sa vie, en se tenant devant la volonté, en pensant : « C’est mon vœu de laisser le lignage de Juda et je n’ai que ce seul moyen. Si je dois mourir, tuez-moi ! » Elle a fait la détermination de mourir en offrande et cette résignation a fait de l’histoire de Tamar une l’histoire providentielle fantastique. (110-35, 8.11.1980)

Les ancêtres de Jésus proviennent de ce lignage [de Tamar]. C’est vraiment étonnant. De ce point de vue, on ne peut nier la théorie du Principe sur la chute. Comment donc Dieu a-t-Il pu mener une telle providence ? Les êtres humains ayant été souillés dans le sein maternel, et Tamar a agi pour un changement de lignage commençant dans le sein. Tamar s’est décidée à agir dans cette situation redoutable. (110-35, 8.11.1980)

Oui, le sein maternel [de Tamar], pour la première fois de l’histoire a vu le renversement de positions entre l’aîné et le cadet. Nous avons compris que l’histoire du droit d’aînesse fut redressée pour la première fois à l’époque de Juda, grâce à Tamar, cette femme qui dut agir en transgressant la loi juive.

C’est donc là le tournant fondamental, à partir duquel Satan ne peut envahir ceux qui suivent et perpétuent en y croyant la tradition de la victoire de Tamar. Satan ne peut envahir les gens qui héritent la tradition historique et le cœur de Tamar, de la tribu de Juda, et y croient. La tradition céleste s’est transmise à partir de ce renversement. (72-139, 2.6.1974)

Tamar est une femme qui a perçu l’importance du lignage de Dieu, c’est-à-dire Sa bénédiction. C’est une femme qui représente l’histoire ; elle fut prête à prendre tous les risques pour transmettre le lignage. Et cette position est semblable à celle d’Ève. Ève aurait dû engendrer la succession traditionnelle de la ligne directe de Dieu comme mère de l’humanité, mais l’a traité avec désinvolture et a tout détruit.

Pour le restaurer, une femme devait surgir et surpasser Ève. Une femme qui fait fi de la mort ou de sa réputation. Perpétuer le lignage qui a reçu la bénédiction de Dieu et qui est plus précieux que sa propre vie, elle n’avait que cela en tête. Cette femme, c’est Tamar. (58-53, 6.6.1972)

Juda, beau-père de Tamar, représentait le père. Tamar fut enceinte de l’union avec son beau-père. En conclusion, elle conçut des fils de l’union entre « père » et fille, alors que les positions de Dieu et d’Ève étaient aussi représentées. Si vous analysez en détails le chapitre 38 de la Genèse, Juda avait trois fils et Tamar était l’épouse du fils aîné. Le mari de Tamar est mort et dans ce cas-là, comme la coutume juive le disait en général, elle devait engendrer un garçon du deuxième fils. Or le deuxième fils mourut lui aussi et le troisième fils était beaucoup trop jeune. Mais pour Tamar, une chose passait avant tout le reste : elle devait recourir à la méthode ultime pour concevoir un enfant avec son beau-père Juda. C’est qu’il fallait à tout prix assurer la succession du lignage restauré qui provient de Dieu.

À ce moment-là, cette femme a fait la détermination de perdre sa dignité et même de sacrifier sa vie. Vêtue comme une prostituée, elle s’est assise au bord du chemin où son beau-père passait ; elle a donc tenté Juda qui se rendait à sa ferme et a eu un rapport avec lui. (55-114, 1.4.1972)

Tamar risqua sa vie pour avoir un rapport avec son beau-père. Elle aurait pu se faire immédiatement lapider et c’était un acte qui aurait pu complètement ruiné les deux familles. Même dans ces circonstances, Tamar a fait fi de son honneur et de son prestige. Directement après la mort de son mari, elle s’est remariée avec le frère cadet de celui-ci qui est mort aussi. Mais le troisième fils était trop jeune pour pouvoir assurer la succession du lignage qui a reçu la bénédiction du Ciel. Dans cette situation, quitte à mettre de côté sa dignité et son honneur, voire à sacrifier sa vie, Tamar fit serment d’assurer la succession des générations qui ont reçu les bénédictions célestes. Ce cœur de Tamar ! C’est ça qui est précieux ! (47-124, 22.8.1971)

Du temps d’Ésaü et Jacob, ceux-ci se sont battus dans le sein de Rébecca ; Ésaü, né le premier était du côté de Satan. Plus tard, à l’âge adulte, Jacob lui a ravi la position du fils aîné. Or c’est pendant que Pérèç et Zérah se battaient dans le sein de Tamar, que Pérèç a repris les droits originels du fils aîné. Le sein de la mère est la source d’où naissent les fils et filles et le renversement de positions s’est fait à la source. Ce changement n’a pas eu lieu après la naissance mais dans le sein. (43-199, 30.4.1971)

On est dans des circonstances providentielles : ce fils qui, après l’inversion dans le sein, est né en premier, Satan ne peut pas venir prétendre : « C’est mon fils ! » S’il était né en premier sans cette inversion à l’intérieur de l’utérus, il aurait été du côté de Satan ; mais en ayant été changé dans le sein avant de naître en premier, il se tenait du côté du Ciel. Pérèç et Zérah se sont battus dans le sein et Pérèç a repoussé Zérah pour naître en premier, s’emparant du droit d’aînesse. Il a donc été le fils aîné à la naissance. Alors que Pérèç devait inévitablement naître comme le fils cadet, il est né dans la position du premier né ; on peut donc dire que la personne du côté du bien est né en premier. (43-199, 30.4.1971)

La bénédiction céleste étant précieuse, il est de la plus haute importance d’hériter la tradition du peuple choisi par le Ciel. C’est pourquoi, il fallait maintenir ce lignage, mais le mari [de Tamar] est mort. Il n’y avait pas d’autre frère. Les coutumes de la nation juive voulaient qu’en cas de décès du frère aîné, le cadet puisse prendre la veuve pour épouse. Or le cadet en question est mort aussi. Alors, pour perpétuer ce lignage, il ne lui restait qu’à concevoir avec le beau-père. Tamar s’est ainsi déguisée en prostituée et a trompé son beau-père. Vous saisissez la portée ? Il faut aller reprendre au monde satanique ce qu’il a volé.

Par conséquent, le beau-père fit office de mari, et de grand-frère et de représentant du père. Pour se tenir dans cette position et restaurer le droit d’aînesse… Tamar est passée résolument à l’acte au risque de sa vie pour transmettre toutes les bénédictions des quatre générations d’Abraham, Isaac, Jacob et Juda. (227-347, 16.2.1992)

Satan a planté ses semences dans le sein de la femme. Dans la restauration, Pérèç et Zérah furent conçus comme jumeaux. Deux semences furent plantées dans un utérus. Le seul moyen est de concevoir des jumeaux. C’est pourquoi, à la naissance des deux bébés de Tamar, Pérèç et Zérah, celui qui voulait arriver le premier aurait dû être le grand-frère et un ruban rouge a été noué lorsqu’il montrait son poignet. Ceci signifie que, plus tard, à la seconde venue, un dictateur apparaîtrait en premier, investi du pouvoir suprême dans le monde communiste. En même temps que la dictature d’Hitler pendant la deuxième guerre mondiale, apparut celle de Staline, en URSS.

Staline est mort en 1953, n’est-ce pas ? C’est à partir de ce temps-là que la Chine et la Russie se sont divisées. Il est mort trois ans après ma libération de prison. Cette histoire ne doit rien au hasard. (227-349, 16.2.1992)


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