mardi 2 mars 2021

Mission de Marie et cours de Jésus

Livre VIII

Le péché et la restauration par l’indemnité

Chapitre III

La formule de l’indemnisation et de la restauration

1.3. Mission de Marie et cours de Jésus

Tamar ayant eu un fils après des rapports avec plusieurs hommes, ce n’était pas idéal. Il s’agissait d’un fils adoptif. C’est la raison pour laquelle une femme ayant hérité la foi et la détermination de Tamar mais toujours vierge, et capable de recevoir l’appel de Dieu avec zèle, devait se manifester. Il fallait une vierge comme celle-ci. Ce fut Marie. (43-201, 30.4.1971)

En son temps, plus que toute autre femme, Marie rechercha sérieusement la volonté de Dieu, en risquant sa vie. À l’instar de Tamar, si dévouée et fidèle pour transmettre le précieux lignage du Ciel, il y eut une femme pour affronter le danger à tout prix, et ce fut Marie.

Quand l’ange Gabriel lui apparut et prédit qu’elle allait bientôt concevoir, Marie répondit : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? » Et à l’ange qui répliqua de nouveau : « Rien n’est impossible à Dieu ! » Marie a répondu : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ! » (35-222, 19.10.1970)

Comment s’est faite la naissance de Jésus ? Jésus provient d’un lignage purifié. Ésaü et Jacob naquirent comme des jumeaux, et après avoir vécu comme des frères, ils en vinrent enfin à restaurer le droit d’aînesse. Puis vint la lutte étrange et sans précédent dans l’histoire entre Pérèç et Zérah dans le sein de Tamar pour inverser les positions, et le changement de lignage s’est produit dans le sein.

Le grand-frère qui devait d’abord venir s’est fait repousser d’où le nom de Pérèç donné à celui qui a refoulé son grand-frère Zérah et qui est né le premier. Quand le « grand-frère » Zérah s’est montré le premier du sein de Tamar, la sage-femme lui a noué un ruban rouge au poignet. Il y avait là un présage sur l’avenir : quand le vainqueur du monde viendrait, le communisme ferait d’abord son apparition. Sans renversement, et restauration du droit d’aînesse, l’unification du monde serait impossible. (140-149, 9.2.1986)

Dans une position similaire à Tamar se trouvait Marie, la fiancée de Joseph. Elle aussi a trompé ses parents, n’est-ce pas ? Elle a trompé son futur mari Joseph pour être enceinte. Ève ayant chuté de cette manière, par tromperie, le principe fondamental de la restauration par l’indemnité est pareil. Ève ayant violé la moralité céleste à l’époque de ses fiançailles, Marie reprenant le travail de Tamar, devait hériter, dans le sein, le travail traditionnel de Dieu. Marie, si respectueuse du lignage qui a été béni par Dieu, était résolue à agir à affronter la mort, à risquer sa vie. D’après la loi juive, une jeune fille célibataire qui se retrouvait enceinte était vouée à la lapidation, n’est-ce pas ? Toutes les femmes doivent se déterminer à donner leur vie pour la providence. (211-101, 29.12.1990)

Marie, qui était fiancée à Joseph était dans la même situation qu’Ève. Au moment de leur chute, Adam et Ève étaient fiancés. Ève ayant chuté comme promise, il fallait que Marie reçoive les traditions de Rébecca et de Tamar pour restaurer cela. Elle put transmettre la lignée de Dieu. Cela représentait le modèle d’une femme ayant purifié le lignage. (139-303, 31.1.1986)

Marie qui devait tromper Joseph et sa famille de cette façon, selon le Principe de la restauration par l’indemnité, aurait dû être lapidée d’après la loi de cet âge. Même si elle devait être lapidée à mort, Jésus dont elle était enceinte, devait être protégé ; alors Dieu a fait savoir à Joseph : « Joseph, ne crains pas de prendre avec toi, Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit. » Joseph ne put faire autrement que de l’amener chez lui. (139-305, 31.1.1986)

Les êtres humains ayant reçu le sang de l’archange, c’est une personne en position d’archange qui devait concevoir Jésus. Avoir été conçu du Saint-Esprit, cela veut dire quoi ? Arrêtons de tenir des discours approximatifs ! La règle fondamentale de la restauration par l’indemnité est ici à l’œuvre. Si une personne en position d’archange peut surgir, comme sujet absolument et inébranlablement loyal du côté du Ciel, et donc exclusivement aimé de Dieu, Satan doit céder sur le champ sa position d’archange.

Jésus put donc naître de ce genre de personne en position d’archange du côté du Ciel. Il naquit ainsi comme le fils aîné. Le droit d’aînesse déchu ayant été purifié dans un nouveau lignage, Jésus est né avec le droit d’aînesse du côté du Ciel. C’est pourquoi, croire en Jésus, c’est s’approcher de l’amour de Dieu. Dès l’instant où l’on se dévoue à Dieu, on possède un lignage différent de Satan. (143-104, 16.3.1986)

Au temps de leurs fiançailles, Joseph et Marie se trouvaient dans la même situation qu’Adam et Ève. Ainsi, Dieu devait soustraire Marie à son rapport de fiançailles avec Joseph. Reprendre Marie avait pour but de restaurer par l’indemnité la perte d’Ève. Et Joseph, en quelle position était-il ? En position d’archange. Originellement, Joseph aurait dû se tenir dans la position d’Adam. Mais alors, pourquoi s’est-il retrouvé en position d’archange ? C’est que la graine est différente dès l’instant où il est d’une descendance déchue. La racine est différente. Joseph portait la semence de la chute. Il doit donc y avoir un reniement pour retourner à Dieu. Alors, d’où doit venir cette semence ? Elle doit venir de Dieu. (36-245, 6.12.1970)

Dans le monde déchu, si une personne dans la même position qu’Adam, se perfectionne et peut devenir un représentant capable de se tenir dans la position de l’archange du côté céleste, monte dans la position supérieure à celle de recevoir la semence originelle après avoir reçu la graine du côté de l’archange, alors seulement, pour la première fois le fils en ligne directe de Dieu sera créé. Posons-nous alors la question : qui est donc le père de Jésus ? Il s’agissait d’un autre père, pas de Joseph. C’est quelqu’un de la sphère de l’archange du côté céleste, et non pas du côté de l’ange déchu. Pourtant, ce n’est pas non plus Dieu qui est venu concevoir un bébé.

Satan est l’archange, non ? Il fallait donc quelqu’un d’un rang d’archange mais supérieur à l’archange déchu, capable de loyauté envers le côté céleste. C’était une position où Satan n’avait pas son mot à dire. Le fondement du lignage était nécessaire, et cette semence que Satan ne peut pas accuser. Le Messie est la personne qui vient en ayant hérité de l’autorité de fils de Dieu ayant reçu la sphère de cœur où Satan est incapable d’envahir. C’est très complexe. Alors, pour la première fois, le fils aîné de Dieu peut naître sur cette terre, ayant reçu le premier amour de Dieu. (169-194, 31.10.1987)

Pour que Jésus traverse le cours où il pouvait indemniser tout le contenu si embrouillé de l’histoire, le soutien de la mère était nécessaire, un soutien absolu. En Galilée, chez une parenté, lors du banquet de noces à Cana, quand la mère de Jésus lui a dit que le vin manquait, Jésus lui a répondu : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée. » Jésus était-il de bonne humeur en parlant ainsi ? Ou cassant ? Autrement dit, « qu’est-ce que c’est que ces sottises aux noces de cette parenté ? N’ayant même pas pu remplir ton devoir de mère !… » Vous comprenez, n’est-ce pas ? (139-307, 31.1.1986)

Jésus étant une personne en position providentielle, il était censé se marier selon toutes les procédures officielles de la loi céleste. Jésus ne peut pas vivre comme n’importe quel homme qui rencontre une femme et s’unit avec elle. Il devait avoir les yeux fixés sur l’histoire et la direction de la providence. C’était une nécessité absolue pour la restauration par l’indemnité. Comme les conditions requises ne furent pas réunies, Jésus n’a pu se marier. (139-307, 31.1.1986)

Comment Jésus est-il venu0 lui qui devait posséder le pouvoir de roi des rois ? Il vint en héritier d’une tradition victorieuse où le lignage avait été changé. Voilà pourquoi, quand Jésus fut conçu dans le sein maternel de Marie, Satan ne pouvait pas dire : « Lui, c’est mon fils ! »

Venant sur le fondement historique hérité de la tradition du cœur de Tamar, Marie a conçu au niveau national, restaurant par là même par l’indemnité la chute d’Ève. En même temps, ayant suivi le chemin exemplaire qui a été le vœu historique de Dieu tout au long de l’histoire, elle a conçu dans la sphère de cœur du lignage renouvelé, sur la base de la restauration du droit d’aînesse. Et ce modèle était parfait. Satan était donc incapable dès le moment de la conception de Jésus, de soutenir que c’était son fils.

Du temps de Tamar, on pouvait soutenir que Pérèç était le fils aîné du côté du Ciel après sa naissance. Mais on ne pouvait pas le soutenir avant cela, quand il était dans le sein. (139-309, 31.1.1986)

En quoi [Jésus] était-il différent de personnes comme Shakyamuni du bouddhisme, Confucius du confucianisme, Mahomet de l’islam ? Dans toute l’histoire, Jésus fut le seul à être venu sur le fondement du lignage purifié. La différence est là. Quelle est la différence entre Shakyamuni et Jésus ? Et entre Jésus et Confucius ? Et avec Mahomet ? Jésus leur est différent car il provient d’un lignage purifié. C’est le privilège spécial du Messie. C’est la qualité spéciale du Messie.

Alors que la providence de purification du lignage se développait dans l’histoire, Israël devint le point de départ du christianisme, autour de Jésus. Et c’est ainsi qu’il se trouva dans la position de vrai père. (169-194, 31.10.1987)

Jésus proclama qu’on devait l’aimer plus que tout autre. Il voulait parler là de l’amour du monde déchu. Le monde déchu est sous la coupe de l’amour déchu. Nous devons en transgresser les codes.

Sur la base de la famille, il faut aimer Dieu plus que son père et sa mère, il faut servir le Messie qui est le Parent originel, il faut aimer Jésus plus que son mari ou plus que sa femme. Qu’est-ce à dire ? D’après le Principe de la restauration par l’indemnité, il a fait cette proclamation dans un contexte où, pour la première fois, l’amour du Ciel était plus fort que l’amour du côté de Satan. (144-58, 8.4.1986)

La Bénédiction en mariage est bien plus que la simple rencontre d’un homme et d’une femme. Jésus devait s’appuyer sur le fondement de l’unité entre les deux familles de Zacharie et sa tribu et de Joseph et sa tribu, lesquelles étaient dans un rapport de type Caïn-Abel. C’était la base pour le mariage de Jésus. Or il mourut sans se marier. La Bénédiction a donc pour but de restaurer cela par l’indemnité. Jésus et la famille de Joseph étaient en position d’Abel et la famille de Zacharie était dans la position de Caïn. (146-342, 10.8.1986)

Entre Jésus et Jean le Baptiste existait la même relation qu’entre Abel et Caïn. Jésus et Jean le Baptiste étaient frères. Cela n’a jamais encore été révélé, mais ils étaient frères. Jean le Baptiste est né de la première épouse et Jésus est né de la deuxième épouse. Il n’était pas censé naître de la première femme.

C’est pourquoi, aux derniers jours, la promiscuité se déchaînera. Un courant poussera les femmes à vendre leur corps. Les femmes doivent être libérées. Cela ne peut se faire avec le premier mari. Dans les derniers jours, de grands personnages vont naître de femmes infidèles, de femmes adultères, de femmes de rues. Vous comprenez ? C’est dans le monde déchu que les concubines s’emparent de l’amour. Nous sommes donc à l’âge où les concubines exercent plus de pouvoir que les femmes légitimes. Pourquoi doit-il en être ainsi ? La première relation représente l’amour du côté de Satan et le deuxième est l’amour du côté de Dieu et c’est par le deuxième que Dieu accomplit Son œuvre. Des personnes comme Joseph [fils de Jacob] et Jésus, par exemple, sont nées de la deuxième épouse. Vous saisissez ? (169-194, 31.10.1987)


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