samedi 6 mars 2021

La société de valeurs universelles

Livre X

La vie dans l’ère du Testament Accompli

Chapitre III

La vision de la nation et du monde

2. Structure de la société, de la nation et du monde idéaux

2.1. La société humaine comme une grande famille

Le Royaume de Dieu : c’est là que nous voulons vivre. Comporte-t-il des frontières ? Bien sûr que non. Y parle-t-on plus de deux langues ? Sûrement pas. Y trouve-t-on de la discrimination raciale ? Pas la moindre trace. Alors à quoi ressemble-t-il, ce Royaume de Dieu ? Puisque les êtres humains sont tous nés du sein de Dieu, ils sont tous frères et sœurs. Si on s’appuie sur le point de vue de Dieu, puisque toute l’humanité sont Ses fils et filles, il s’ensuit naturellement que nous sommes tous frères et sœurs ; du point de vue du Royaume de Dieu sur terre, nous sommes tous citoyens du même royaume. Chacun de nous en est un citoyen, un sujet de ce royaume. (66-281, 16.5.1973)

Un être humain parfait doit devenir un citoyen de la nation mondiale, qui est aussi le Royaume de Dieu. De quel pays êtes-vous ? Parmi ceux qui sont réunis ici, certains peuvent être Américains, Allemands, il y a des Coréens, etc., mais où est le Royaume de Dieu ? Cette planète, cette terre, est votre nation autant que la mienne. Où est notre ville natale ? Cette planète est notre ville natale. Nous nous moquons des frontières nationales et tout le reste. Nous ne savons pas non plus ce que c’est que des Blancs ou des Noirs. Nous sommes tous les enfants de Dieu. (79-247, 24.8.1975)

Le Principe divin est la vérité et même l’histoire éternelle n’y apportera aucun changement. Il ne peut être changé, ni par l’autorité de quelque puissant personnage, ni par la puissance d’une nation. Le monde entier, Dieu Lui-même, ne sauraient le modifier. Si une vérité est demeurée immuable du passé au présent et doit le rester dans le futur, elle détient sans aucun doute la valeur idéale que l’humanité recherche depuis l’aube des temps.

Quand les personnes ressuscitées par ce principe s’unissent, transcendant la nation et le monde, elles sont frères et sœurs. Alors, il n’y aura pas de Blancs, de Noirs ou de Jaunes. Les Noirs diffèrent des autres par leur pigmentation et ça s’arrête là. Le squelette, la chair, le sang et l’esprit sont les mêmes. Il n’y a de différence que dans la pigmentation, laquelle a évolué au cours du temps à cause du climat et du milieu, nous n’y pouvons donc rien. (Les familles bénies et le Royaume de Dieu idéal I, p. 847)

Prenons l’exemple des pins. En passant des régions de l’extrême arctique aux régions tempérées, ces arbres deviennent différents. Ils varient selon leur environnement, leurs origines et leur histoire. Regardons aussi les ours. Les ours du pôle Nord sont blancs pour se protéger dans un environnement qui est blanc. La race blanche est comme l’ours blanc du pôle Nord, alors que la race noire est comme l’ours brun de nos zones tempérées. C’est la seule différence. Est-ce que les ours peuvent faire une discrimination entre eux du seul fait de la couleur de leurs fourrures ? (La famille bénie et le Royaume de Dieu idéal I, p. 847)

Nous sommes tous appelés à nous unir. L’Église de l’Unification célèbre des cérémonies de mariage au niveau international. Des Occidentaux y épousent des Asiatiques, des Blancs et des Noirs se marient entre eux. L’histoire humaine s’offre le plus beau spectacle avec ces unions qui se jouent de la race. Le problème surgit quand nous ne pouvons pas transcender les barrières raciales, mais c’est ce qu’il y a de plus beau. L’humanité court à l’abîme sans l’existence d’une pensée globale qui ose affirmer ces choses. Les êtres humains sont frères et sœurs du point de vue de Dieu. Nous sommes sans excuse de ne pas être tous unis devant Lui. L’esprit fondateur des États-Unis est de bâtir une nation sous Dieu : esprit admirable, dont nous voyons à présent la matérialisation. (La famille bénie et le Royaume de Dieu idéal I, p. 849)

Tous les peuples du monde sont les mêmes, qu’ils soient blancs ou noirs dans le sens où ce sont tous des humains ; le cadre de vie diffère, c’est tout. Si un homme épousait une Noire et avait un enfant noir avec elle, puis une Blanche qui lui donnait un enfant blanc, cet homme serait le père de l’enfant blanc tout autant que de l’enfant noir. En bref, ces deux enfants partageraient un même père. À moins d’amener les gens du monde entier à ressentir profondément dans leurs cœurs qu’ils sont frères et sœurs, nés du même père, quoi qu’il en coûte pour les aider à le réaliser, il serait impossible d’unifier tous les êtres humains et toutes les générations dans le monde. (18-111, 28.5.1967)

Le raccourci le plus rapide pour amener les races à s’unir est le mariage international. Un homme et une femme issus d’horizons sociaux et culturels radicalement différents doivent s’unir et bien s’entendre dans l’amour de Dieu. Voilà l’harmonie et l’unification au sens complet. Tel est l’idéal à accomplir. Pour mener à bien ce grand ouvrage, il nous faut le pouvoir gigantesque de l’amour. Seule la puissance suprême de l’amour peut en effet déployer pareille énergie. Je ne parle pas d’un amour facile et girouette, agité par les sautes d’humeurs sociales et culturelles. Seul l’amour au sens suprême peut transcender les différences de nationalité, de race, de culture et de savoir. (La famille bénie et le Royaume de Dieu idéal I, p. 845)

Voilà la question du jour : comment le monde peut-il s’unir, et comment jeter les bases pour les échanges du cœur ?

Je projette par conséquent d’organiser des cérémonies de mariage internationales pour les jeunes gens à l’avenir. Dieu le veut ainsi. Il ne veut pas de gens cramponnés aux frontières de la Corée ; Il souhaite au contraire que tout s’accomplisse sous sa gouverne idéologique. Le plus grand désir des femmes communistes est d’épouser des ouvriers. Et bien, les femmes de l’Église de l’Unification doivent viser bien plus haut que cela. (17-43, 6.11.1966)

Dorénavant, il y a une chose dont vous pourrez être fiers après être partis dans le monde spirituel : c’est le nombre de membres de votre famille qui ont formé une union de lignage avec des personnes d’une autre race. Alors, quand il s’agira de vos enfants, il serait essentiel qu’ils fassent un mariage international. Dans le futur, tous les hommes et femmes célibataires de l’Église de l’Unification doivent faire des mariages internationaux. Que vous soyez nés homme ou femme, cela vaudra la peine de faire cela. (34-73, 29.8.1970)

Dieu est juste. Les États-Unis sont devenus la nation représentative où la civilisation matérielle a connu son essor grâce aux bénédictions de Dieu. De ce fait, la nation aurait du mal à changer brusquement ses valeurs extérieures pour des valeurs intérieures. D’un autre côté, en Asie, nous faisons provision de ressources spirituelles plutôt que matérielles. À l’Ouest, la bénédiction extérieure, mais avec des lacunes dans les valeurs intérieurs, à l’Est la bénédiction intérieure, mais avec des lacunes extérieures. Dieu est bien un Dieu juste. (La famille bénie et le Royaume de Dieu idéal II, p. 380)

Une fois que vous commencez à donner de l’importance à l’aspect spirituel en vous appuyant sur la religion, vous allez rejeter le matérialisme. L’Orient a attaché une grande importance à la culture spirituelle, rejetant le matérialisme. Ce qu’ils ont mis de côté, les Occidentaux s’en sont accaparés. Maintes nations d’Occident, notamment les États-Unis se sont mis à vivre dans l’abondance extérieure en s’emparant des ressources matérielles de l’Orient en plus des leurs. Cela leur a servi à se développer et garantir l’avance de la civilisation occidentale. Ils ont toutefois atteint la limite. Et la civilisation spirituelle de l’Orient a atteint une limite de son côté. Le temps passant, l’Orient en est venu à poursuivre la civilisation occidentale, la civilisation matérielle. L’Occident de son côté, a commencé à se tourner de plus en plus vers la civilisation orientale de l’esprit. Par conséquent, nous avons atteint un point où ces deux civilisations sont engagées dans des échanges interculturels. (La famille bénie et le Royaume de Dieu idéal II, p. 381)

Quel est le chemin le plus ardu et le plus pénible pour l’être humain ? C’est le chemin du Royaume de Dieu. Voilà le chemin le plus difficile à suivre. De tous les chemins de cet univers, quel est le chemin le plus difficile pour l’humanité ? Je répète, la voie la plus dure est celle qui mène au Royaume de Dieu.

Jésus est-il allé au Royaume de Dieu ? Il se trouve actuellement au paradis, la salle d’attente sur le chemin du royaume. Ceci vous montre toute la difficulté d’atteindre le royaume. Dieu réside-t-Il alors dans le Royaume de Dieu ? La réponse est non. Alors, y a-t-il quelqu’un qui soit jamais entré dans le royaume depuis le début de l’histoire ? Si Dieu ne peut y résider, et Son fils ne peut même pas y entrer, qui sur terre pourrait y être entré ? Y aurait-il donc une seule personne à vivre dans le Royaume de Dieu ? Non, pas même une seule. C’est ce qui montre que le chemin du royaume est de loin le plus difficile de tous. (72-253, 30.6.1974)

2.2. La société d’interdépendance, de prospérité partagée et de valeurs universelles

Ce que Dieu aime le plus est la culture de l’amour. Aurait-Il besoin d’argent, de pouvoir, de savoir ou de choses de ce genre ? Pour concevoir et bâtir une belle maison, il faut des briques, des portes et d’autres matériaux variés, mais le plus important de tout serait la beauté de finition de l’ensemble, la touche finale apportée à cette maison.

Le plus grand espoir que Dieu nourrit pour l’humanité n’est pas de nous combler de richesses ou d’érudition. Comme le dit la Bible, vous devez aimer le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme et de tout votre esprit. C’est le premier commandement. Le deuxième commandement est d’aimer le prochain comme soi-même. Ce sont de fortes paroles. (143-273, 20.3.1986)

Le chapitre 13 des Corinthiens, le chapitre sur l’amour, dit aussi que trois choses demeurent : la foi, l’espoir et l’amour, et parmi elles, la plus grande est l’amour. N’est-ce pas ? L’humanité n’a pas saisi cette vérité. Que signifie aimer de tout votre cœur, de toute votre âme et de tout votre esprit ? Cela signifie aimer en donnant tout ce que vous avez, jusqu’à votre vie.

Dites-moi, avez-vous jamais aimé quelqu’un jusqu’au bout ? Les épouses ont-elles aimé leurs maris jusqu’au bout ? Les étudiants ont-ils aimé leurs professeurs jusqu’au bout ? Les citoyens ont-ils aimé leur nation jusqu’au bout ? Comme pas une seule personne n’a jamais pratiqué l’amour parfait, nous devons établir des modèles exemplaires.

Dans les usines, on commence par faire les moulages, qui vont servir ensuite à la production de masse ; nous devons pareillement créer un modèle d’un vrai être humain qui servira de moulage. Alors seulement, de vrais êtres humains peuvent se multiplier et se répandre dans le monde, en suivant l’exemple établi par ce modèle. (143-273, 20.3.1986)

Un temps viendra où l’on ne pourra plus insister sur son point de vue tout seul. Nous entrerons dans une nouvelle ère où nul ne pourra se faire passer pour le meilleur. À partir de là, nous vivrons dans un monde de mutualité, en bref, un monde d’interdépendance, de prospérité partagée et de valeurs universelles. Pour cette raison, l’Église de l’Unification insiste sur l’interdépendance, la prospérité partagée et les valeurs universelles. Ce monde ne peut s’établir par les efforts d’une seule personne. (24-298, 31.8.1969)

Le monde d’interdépendance, de prospérité partagée et de valeurs universelles est le monde du Royaume de Dieu idéal, désiré par l’humanité. Un tel monde ne peut être l’œuvre d’un individu seul ; il découle de là que dans ce monde, on ne devrait pas vivre par soi-même. Avec moi, il devrait y avoir mon conjoint ainsi que ma famille. Ceci ne devrait pas rester un simple concept, mais devrait au contraire s’inscrire dans la vie réelle. Le monde dans lequel ce concept s’est traduit dans les faits, sur les tréteaux de la vraie vie, est le monde du Royaume de Dieu. (24-300, 31.8.1969)

À quoi ressemble ce monde ? Ce n’est certainement pas un endroit où l’on se jalouse et on se brouille, où la réussite d’autrui vous écœure ; où vous tombez malades d’envie rien que de voir les autres se réjouir. C’est au contraire un monde où la réussite de l’un est la réussite de tous et la joie de l’un est la joie de tous : les plaisirs et les joies d’une personne sont partagés par le monde entier. (18-102, 28.5.1967)

Dites-moi, est-ce que l’œil gauche œuvre de concert avec le droit ou pas ? Eh bien la voilà la prospérité partagée. Chaque partie vit pour le but de l’ensemble, et c’est ainsi que travaille chaque faculté du corps. Une personne peut bien avoir deux narines, mais s’il y en a une qui est bouchée, vous vous sentez bien ou mal ? Si pareillement vous avez une oreille qui se bouche, c’est agréable ou désagréable ? C’est une bonne chose d’être handicapé ? Essayez de vous couper un membre, que ce soit la jambe ou le bras. Vous ne vous sentiriez pas bien. C’est pour cela que toutes les formes d’existence qui ont des relations réciproques avec les autres prouvent, par leur être même, l’existence du ciel et de la terre.

Autrement dit, l’être humain lui-même est la preuve vivante, et l’esprit le sait bien. Le dicton : « Le cœur humain reflète le cœur de Dieu » vient de là. (24-300, 31.8.1969)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires sont les bienvenus

Sélection du message

Cheon Seong Gyeong Introduction

천 성 경 Cheon Seong Gyeong Au commencement, Dieu a créé le monde par la Parole. Il a créé en infusant son cœur, son amour, sa vie et...

Articles les plus consultés