
Livre X
La vie dans l’ère du Testament Accompli
Chapitre III
La vision de la nation et du monde
2. Structure de la société, de la nation et du monde
idéaux
2.3. Une seule langue
Le cochon américain fait comme le
cochon coréen pour grogner, et le moineau américain gazouille comme un moineau
coréen. Alors, pourquoi l’être humain, seigneur de toute la création, est-il
dans cet état ? Où que l’on aille, on doit changer de langue, là où les
porcelets de tous pays savent grogner de la même façon et les veaux meugler
aussi de la même façon. Ah que c’est pénible de demander ne serait-ce qu’à
manger ! On devient muet, et sourd par dessus le marché. À quoi est-ce
dû ? En bref, la chute nous a mis dans cette situation. Comment peut-on se
dire seigneurs de toute la création quand on n’est pas même capables d’unité
linguistique et de parler une seule langue ? C’est si triste ! Que
d’absurdités en ce monde ! (20-124, 1.5.1968)
Avec l’amour absolu de Dieu au
centre, un homme absolu et une femme absolue doivent se réunir et établir une
culture absolue. Pour établir une telle culture, il faut avant toute autre
chose disposer d’une langue et d’un alphabet unifiés ; aussi vous ai-je
avertis maintes et maintes fois : apprenez donc la langue et l’alphabet
coréens. C’est que la création et le progrès d’une culture se communiquent aux
autres par la langue écrite et parlée. (135-166, 12.11.1985)
Dans le futur, la langue posera
un gros problème. C’est un casse-tête pour vous en ce moment, j’en suis
certain, car je parle coréen. Et que ferez-vous s’il n’y avait plus
d’interprétation ? Devez-vous apprendre de moi, ou dois-je apprendre de
vous ? Une fois que vous comprenez la langue que je parle, le coréen, vous
pourrez apprendre davantage et plus en profondeur ; vous accèderez alors à
un niveau de connaissance bien plus précieux que celui où vous êtes pour
l’heure. Apprendre de la sorte étant bien plus important que toute autre chose,
vous savez en conclusion ce qui vous reste à faire. (74-33, 10.11.1974)
Si les enfants des Vrais Parents
ne peuvent parler la langue de leurs parents, ce n’est pas mieux que s’ils
étaient muets. Muets, vous dis-je. C’est comme cela que le monde évoluera dans
le temps. Le révérend Moon est venu dans cette société occidentale et y a créé
un sacré remous. Vous devez bien voir que mon apparition ici constitue pour le
monde religieux une nouvelle menace et un problème comme il n’y en a pas eu
depuis longtemps. Ayez aussi à l’esprit que, dorénavant, l’étude des langues
originales supposera d’apprendre le coréen.
Vos livres en anglais peuvent
dire tout ce qu’ils veulent, si le texte original en coréen dit autre chose,
ces ouvrages seront révisés pour s’y conformer. Ce qui ne change pas n’a pas de
prix, c’est valable pour toutes choses. Dans le futur, vous aurez tous à
étudier la langue originale. (74-33, 10.11.1974)
Apparus en Corée, la langue et
l’alphabet coréens y sont d’usage courant. C’est en coréen qu’on a commencé à
parler de « Vrais Parents ». L’amour des Vrais Parents, pour la
première fois de l’histoire, a pu être greffé à l’amour de Dieu pour les Vrais
Parents. À partir de son amour, Dieu nous a parlé pour la première fois sur la
base de l’amour qui émane des Vrais Parents, Il a donc parlé en Coréen.
L’origine des mots « Vrais Parents » étant absolue, là se trouve la
raison pour laquelle vous devez apprendre le coréen.
Vous devez aussi apprendre l’alphabet
coréen, car il contient les lettres utilisées pour écrire la langue. Comprenez
bien que là où Dieu peut donner des paroles d’amour, c’est d’abord en Corée. (135-166,
12.11.1985)
Puisque j’ai lancé l’expression
« Vrais Parents » en coréen, l’origine du terme devient
automatiquement le coréen. Les mots « Cham Bu Mo » (Vrais Parents) ne
sont pas anglais ou chinois, mais coréens. Par conséquent, la Corée peut aussi
être dite la patrie de l’amour pour les membres de l’Église de l’Unification,
et puisque c’est le cas, nous qui devons rechercher notre patrie d’amour,
devrons apprendre la langue et l’alphabet coréens.
De plus, le désir d’être bénis
avec des coréennes ou des coréens exprime l’élan de votre cœur dans ce qu’il a
de plus profond : se rapprocher de la patrie originelle, le coréen étant
la langue dans laquelle Dieu a dit ses premiers mots d’amour. (135-166,
12.11.1985)
Il émane de la langue coréenne
une philosophie qui a sa source dans les principes et l’harmonie du ciel et de
la terre. Un Coréen bien connu s’est vu attribuer un doctorat en linguistique
aux États-Unis pour la prononciation de la langue coréenne. (173-75, 3.1.1988)
Le coréen est une langue de très
haut niveau pour la religion. Par ses tournures empreintes de profondeur et de
finesse, il n’a pas son pareil parmi les autres langues. D’où la réputation de
peuple très vif des Coréens. Entraînés à saisir et comprendre toutes les choses
dans une langue précise et analytique, ils ont développé des structures
mentales nettement supérieures à la moyenne. Dans le Concours international de
formation professionnelle, est-ce que les Coréens ne prennent pas toujours la
première place ? Autant que je sache, ils sont dans cette position depuis
sept ans d’affilée. (173-75, 3.1.1988)
Alors que nous sommes en route
vers un monde unifié, nous devons accomplir la lecture des recueils de discours
du révérend Moon dans la langue unifiée. Que ferez-vous si vous ne pouvez pas
même lire ces livres dans la langue originale ? Il faut les lire dans ma langue
et pas en anglais ou en allemand. Une fois que vous pouvez les lire, vous
n’aurez pas de mal à préparer vos sermons. Mes recueils de discours contiennent
les sermons que j’ai faits tout au long de ma vie.
Quand vous irez dans le monde
spirituel et entamerez un dialogue, direz vous : « je ne suis jamais
tombé sur ces livres et ne les ai donc jamais lus » ? Je suis d’avis
que ces livres ne devraient pas du tout être traduits en anglais. D’ailleurs,
il vaudrait mieux y inclure les caractères chinois. Vous serez bien embarrassés
en allant dans l’autre monde sans avoir lu ces livres, en particulier si vous
êtes un responsable. À la prochaine génération, vous croyez me trouver dans
chaque foyer, ou bien mes recueils de discours ? Pensez-y. Alors, ce sera
quoi ? Mes recueils bien sûr. (173-76, 3.1.1988)
3. La pensée centrale de l’humanité est l’amour vrai
3.1. Adamisme et parentisme
Adam, tout autant que géniteur de
la race humaine, est aussi à l’origine le chef de sa famille, de sa tribu et de
son peuple, ainsi que le roi de sa nation. Si la chute n’avait pas eu lieu,
quelle idéologie aurait guidé ce monde ? Ce monde aurait alors été celui
de l’adamisme. On peut également parler de dieuisme. Voilà comment le monde
devait être à l’origine. Or la chute a réduit ce plan en miettes. Et ce qui a
été détruit par Adam, les trous faits dans ce plan par sa faute, il faut les
réparer. La chute a percé un trou géant dans le monde Idéal de Dieu. (155-304,
1965.11.1)
Qu’avait prévu Dieu pour Adam et
Ève, s’ils n’avaient pas chuté ? Il les aurait unis en mariage avec Sa
bénédiction, leur permettant de donner naissance à des enfants en qui Dieu
puisse Se réjouir. Ils auraient fondé ainsi une famille dont Il aurait tiré Sa
joie. De l’expansion de cette famille seraient nées une tribu et plus tard un
peuple. En s’étendant encore plus, elle aurait formé une nation qui est un
monde à la fois de dieuisme et d’adamisme. L’adamisme, philosophie qui aurait
imprégné ce monde aurait aussi servi de vision de l’univers, du cosmos et de la
vie.
Et ce serait bien d’avoir les
cinq races, toutes de pigmentations différentes, coexistant dans ce monde. La
pigmentation n’est que le reflet du milieu naturel ; il n’y a aucun
problème à avoir de nombreux peuples diversement colorés. Mais comment tous ces
peuples en sont-ils venus à avoir différents langages ? À cause de la
chute des premiers ancêtres, Dieu les a séparés. (156-202, 25.5.1966)
Le seul chemin que nous ayons
besoin de connaître est le chemin d’Adam ; le seul langage, culture,
tradition, manière de vivre et système de gouvernement, devraient provenir
d’Adam. En fait, tout dans ce monde aurait dû s’accorder au système de
gouvernement de la nation d’Adam. Un tel chemin est ce qu’on appelle le
Dieuisme, puisque nous devons achever l’unité avec Dieu par le cœur. (20-122,
1.5.1968)
Avant de nous
préoccuper de souveraineté, nous devons commencer par débattre de l’égalité des
droits humains. Le chemin auquel nous aspirons est le chemin prenant l’univers
pour centre, lequel se définit aussi comme un dieuisme. Comment puis-je devenir
un avec Dieu, tel est l’essentiel de cette idéologie. Dieu est aujourd’hui
exclu de la démocratie, et le communisme est une idéologie pour qui seuls
importent le matérialisme et l’humanisme. Quant à l’idéologie ayant pour centre
l’univers, elle rassemble l’humanité et Dieu. Nous essayons de faire de ce
monde un monde uni sous la souveraineté de Dieu. (13-72, 18.10.1963)
Nous devons jeter les bases sur
lesquelles nous pouvons fonder la terre bénie de l’esprit et du cœur ; par
là sera défini un modèle favorisant les relations mutuelles entre le cœur,
l’esprit et le corps. Et une fois que l’esprit et le corps s’unissent entre eux
de la sorte, nous devons embrasser le monde. C’est pourquoi, dans l’ère
présente, il nous faut une philosophie universelle qui aille bien au-delà du
mondialisme, et cette philosophie n’est autre que le dieuisme. À moins que les
gens ne basent leur vie terrestre sur le dieuisme et n’établissent un modèle
solide par lequel l’esprit et le corps puissent expérimenter le cœur de Dieu,
nous ne serons jamais en mesure de connaître une vie heureuse. (8-30,
25.10.1959)
Par la chute l’esprit et le corps
de l’être humain ont étés asservis au faux amour de Satan, ce qui a fait de
nous des individus égocentriques, et par conséquent déséquilibrés. Avec des
individus de cette sorte, les familles, les sociétés, les nations et le monde
issus de leurs rassemblements sont tiraillés par la méfiance mutuelle, la
désunion et la discorde, pour ne rien dire des complications nées de leurs
incohérences et qui débouchent sur des conflits de grande amplitude. Du fait de
l’égocentrisme, qui reflète le désir de Satan, le monde démocratique
d’aujourd’hui est devenu individualiste ; Satan et les gens qui s’y
trouvent sont voués à la destruction. Pour sauver ce monde, nous avons besoin
de la pensée de l’unification et du dieuisme, fondés sur l’amour vrai de Dieu. (219-109,
27.8.1991)
Le dieuisme ne dit pas de vivre
pour soi-même, mais enseigne à donner aux autres. En bref, c’est chemin qui met
l’autre avant le moi. L’idéologie du diable vous demande de vivre pour
vous-mêmes, là où dans l’idéologie de Dieu on cherche à vivre pour les autres.
Alors, plus vous donnez et donnez et donnez encore, plus vos biens
s’accumuleront dans l’autre monde de l’éternité. Dans le monde communiste, plus
on donne, et plus on perd, on ne travaille donc pas. Mais dans notre monde, ce
n’est pas le cas, tout le monde travaille donc nuit et jour sans repos, en
versant du sang et de la sueur, pour son clan. Ceux qui donnent et donnent, à
la façon de Dieu, sont voués à être bénis. (209-292, 30.11.1990)
Qu’est-ce que le dieuisme ?
Un autre terme serait la pensée de l’amour vrai. Et en quoi consiste cette
pensée de l’amour vrai ? Il y est question de donner, donner encore, et
oublier que vous avez donné. Si ses citoyens étaient tous comme cela, à quoi
ressemblerait la Corée ? (201-54, 28.2.1990)
Qu’est ce que le
parentisme ? C’est le vrai parentisme, avec Adam et Ève comme des parents
parfaits sur terre. Et qu’est ce que le dieuisme alors ? Les Vrais Parents
étant les parents horizontaux, l’être humain a aussi besoin du Parent vertical.
C’est pourquoi le parentisme vertical est le dieuisme. Autrement dit, la pensée
headwing est aussi le vrai parentisme, et le dieuisme peut aussi être appelé
dieuisme vertical. Le vrai parentisme horizontal et le dieuisme vertical, le
vertical et l’horizontal, se réunissent et relient donc la vie dans le ciel à
la vie sur terre, l’amour dans le ciel avec l’amour sur terre, et le lignage
dans le ciel avec le lignage sur terre ; de cette union est issue la race
humaine, et c’est pour cela que l’être humain a acquis les caractéristiques
duales. Elles comportent l’être intérieur et l’être extérieur. L’être intérieur
est l’aspect vertical de l’être, et l’être extérieur son aspect horizontal. Ces
deux êtres sont réunis pour former un être humain, le fruit de l’union
mentionné ci-dessus. (224-277, 15.12.1991)
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